Hier, pour couper ma journée de télétravail, entre 12 et 13 heures, je suis allé faire des courses. Attention, je suis un psychorigide du confinement alors la sortie n’était bien que pour « des achats de première nécessité » selon la prose gouvernementale. Même si je ne sais toujours pas ce que cela représente dans les faits. Quand on n’a plus de sel, faut bien aller en acheter, même si on peut s’en passer (mais c’est moins bon).
Pour info, j’ai aussi acheté du papier toilette. Oui, vous ne rêvez pas, il y a du papier toilette dans les supermarchés. De toutes les marques, de toutes les épaisseurs et même de tous les parfums. L’idée de faire des stocks car la pénurie arriverait en pleine pandémie n’était pas si judicieuse que ça…
A la date du 22 août 2034, un petit plaisantin écrivait dans son faux « journal de mon confinement », « Je viens d’utiliser enfin le dernier rouleau acheté par mes parents en mars 2020. »
A chaque sortie, son attestation. Et interdit de raturer sous peine de procès-verbal immédiat. Cela représente un nombre considérable de papiers. Je mets consciencieusement les attestations de côté pour une seconde utilisation.
J’aurais pu imprimer un nouveau formulaire au dos du premier. Mais vu le niveau d’humour actuel des forces de l’ordre, je n’ai pas pris le risque. Alors, découpé en petits morceaux, le papier se transforme en mini-liste de courses.
On peut même l’écrire directement au dos de l’attestation en cours. Attention cependant à ne pas la mettre à la poubelle en sortant du magasin. Si le contrôle de la maréchaussée se déroule sur le trajet retour, vous êtes bon pour l’amende salée.
Autre utilisation de l’attestation usagée : occuper les enfants en leur apprenant à faire des avions en papier. De plus, lancer l’avion par la fenêtre, le voir évoluer libre dans l’air léger du printemps, c’est un avant-goût de ce que l’on vivra dans quelques jours (semaines…) quand ce grand confinement se conjuguera au passé.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
vendredi 3 avril 2020
Cinéma - Glaciale fin d’un monde canadienne sur Netflix
Après presque trois semaines de confinement, on se sent de plus en plus prêt pour la fin du monde. Du moins c’est l’impression qu’on a après avoir réussi à faire des courses sans dire un mot (pas de postillon) ni toucher quoi que ce soit avec la peau (merci les gants). Mais dans les faits, quand la société s’écroulera, ce sera plus compliqué. Du moins c’est ce que tentent de nous expliquer les nombreux survivalistes qui considèrent cette période comme un simple petit entraînement. Ces survivalistes sont nombreux au Québec.
« Jusqu’au déclin », premier film de Patrice Laliberté, financé et diffusé sur Netflix depuis une semaine, raconte comment ils se préparent, le plus sérieusement du monde, à affronter des hordes de sauvages affamés déferlant sur leur territoire. Alain (Réal Bossé) en a même fait son job. Il s’est retiré dans le nord du Québec et organise des stages de survie extrême dans son domaine totalement autonome. Tourné en plein hiver, alors que les températures devaient avoisiner les - 10°, ce thriller d’une grande violence a le mérite de nous faire découvrir la philosophie des survivalistes.
Ils sont généralement jeunes, ont de bons postes dans la société qu’ils voient s’écrouler à plus ou moins long terme. Alain met beaucoup de sérieux dans les stages. Mais pour quelques participants ce n’est qu’un jeu, une façon de se faire peur en sachant que dans trois jours, ils retourneront dans leur open-space puis leur télé connectée à écran géant.
Mais dès le second jour du stage, un événement fait que le jeu tourne au drame et que tous les trucs de survie (piéger les animaux, savoir tirer au juger, se recoudre ou se cacher sous un mètre de neige) deviendront essentiels pour tenter de se sortir du pétrin.
Un film de genre dans l’immensité canadienne, là où le rouge se détache sur les blanches étendues. On frissonne, de froid et de terreur.
jeudi 2 avril 2020
BD. Jouez et détendez-vous gratuitement avec la revue Astérix
Confinés mais irréductibles ! Les Français, comme leurs ancêtres Gaulois des aventures d’Astérix et Obélix, doivent rester confinés dans leur village, cernés par l’ennemi (les Romains d’un côté, le virus de l’autre). Et en attendant, que faire ? Les éditions Albert René ont la solution. Elles ont décidé de publier chaque semaine un hebdomadaire contenant des activités, des jeux et des BDs Astérix pour toute la famille. Entièrement gratuit et téléchargeable à cette adresse :
https://www.asterix.com/gratuit-le-magazine-asterix-a-telecharger/ ce premier numéro s’ouvre par un hommage à Uderzo, le dessinateur d’Astérix, mort la semaine dernière.
Un long article, richement illustré de photos et de dessins, où on apprend qu’Uderzo avait un « dessin d’une générosité sans équivalent, capable de nous embarquer dans les plus beaux décors de Rome, dans des tempêtes dantesques sur la mer et dans des banquets de fins d’albums fastueux, qui nous font respirer l’odeur du bon sanglier rôti comme si nous faisions partie des convives. » Oui, comme l’affirme l’article, Uderzo « est nôtre Walt Disney français. »
Ensuite, dans les 28 pages composant ce magazine, vous retrouvez une histoire complète de trois pages, des extraits de plusieurs albums (Astérix en Corse, Astérix chez les Helvètes, Astérix en Hispanie et Astérix chez les Bretons), des jeux pour tous les âges, des 7 erreurs au classique rébus. Et puis, crise sanitaire oblige, Astérix et Obélix donnent des conseils aux petits Français pour faire barrière au covid-19. Les deux Gaulois se chargeant de chasser les vilains virus par la manière forte…
De choses et d’autres - Les rois de la bricole
Parmi les occupations préférées des Français en période de confinement : le bricolage. C’est quand on est en permanence le nez collé dessus que l’on s’aperçoit que les murs ont besoin d’une nouvelle couche de peinture ou que la table télé, un peu bancale depuis au moins deux décennies, mérite une remise à niveau.
Bricoler, pour certains, c’est une passion. Ils n’attendent pas d’être coincés chez eux pour sortir leur attirail composé de marteau, clous, perceuse et autres engins nécessaires au parfait petit réparateur.
Ils vont vivre ce confinement comme une aubaine : enfin du temps pour mener à bien la liste de travaux qui en temps normal n’aurait pu être achevée que vers 2034… Car le bricoleur a toujours quelque chose à faire, à améliorer.
Et puis il y a les autres, ceux qui sont totalement incapables de planter un clou droit et qui sont toujours obligés de réfléchir pour savoir si on visse de droite à gauche ou de gauche à droite.
Si vous faites partie de cette dernière catégorie, réfléchissez bien avant de rejoindre votre garage et exhumer la boîte à outils offerte par des potes qui visiblement ne vous connaissaient pas bien. Car si dehors, le virus est dangereux, à l’intérieur, l’accident bête vous guette.
En effet, il n’y aurait rien de plus idiot en pleine pandémie de coronavirus de mourir du tétanos après s’être blessé à la main avec ce clou rouillé dépassant d’une planche de récupération.
Pour ma part, je vais me contenter de la théorie et apprendre de nouveau à utiliser une perceuse à percussion avec les Bricol’Girls, série pédagogique d’Alain Chabat, toujours visible sur YouTube.
#SérieTélé - Marguerites fanées sur Netflix
L’Espagne occupe une place de choix dans le monde des séries télé en Europe. La Casa de Papel a braqué les projecteurs sur une industrie pleine de bonnes surprises. Mais il n’y a pas que de l’exceptionnel de l’autre côté des Pyrénées. Parfois, c’est un peu moyen comme ce « Goût des marguerites » peu relevé dans le catalogue Netflix.
Une série policière provinciale comme la télé européenne aime à en produire comme des petits pains. Cette fois c’est en Galice que l’action nous conduit. Région verte mais peu télégénique. Une petite ville, considérée à juste titre par nombre de ses habitants comme un bled paumé. Mais tranquille. Quand Rosa, inspectrice à la brigade criminelle de la Guardia Civile arrive sur place, les policiers installés sont surpris et sur leurs gardes. Elle enquête sur la disparition de Marta, une jeune marginale. Elle travaille à la station-service, deale un peu et par moments se prostitue. Elle a disparu en plein après-midi. Rosa (María Mera), débutante, mène là sa première affaire. Ses collègues l’aident mollement, les connaissances de Marta encore moins. Comme s’ils avaient tous quelque chose à cacher. Et effectivement, ces citoyens exemplaires au-dessus de tout soupçon ont bien des cadavres dans leurs greniers. La série en 6 épisodes de 70 minutes, est d’une lenteur trop souvent exaspérante. Par chance, quelques rebondissements inattendus relancent l’intérêt en cours d’intrigue. On notera qu’en Galice, les femmes sont souvent considérées comme des moins que rien. La policière est moquée par ses collègues, les autres femmes sont soit femmes au foyer très jalouses, soit prostituées dociles. A ce niveau, l’Espagne a effectivement beaucoup à apprendre.
mercredi 1 avril 2020
#SérieTélé - Laissez-vous entraîner sur les falaises de « Broadchurch »
Elles ne sont pas légion les séries qui marquent le genre. Quelques Américaines (comme Lost ou True Detective) et chez les Anglais, Broadchurch, proposée sur Amazon Prime (mais que la première saison). Pourtant à la base, la série a tout du téléfilm régionaliste à la France 3. Le cadre : une petite station touristique du Dorset. L’intrigue : un enfant est retrouvé mort sur la plage, étranglé. Les enquêteurs : une mère de famille tout le temps joviale, originaire de la ville et son nouveau chef en provenance de Londres, mis au placard, dépressif, taciturne et toujours de mauvais poil. Bizarrement, le tout fait une série d’exception qui va vous hanter longuement. Essentiellement la saison 1, qui a une force émotionnelle déterminante.
Ce qui fonctionne le plus dans Broadchurch, c’est la valse des suspects. Chaque habitant de la petite ville (journaliste, commerçant, père de l’enfant, pasteur, vendeur de journaux…) est à un moment sur la liste des suspects. Et le spectateur se perd en conjectures, incapable comme dans les meilleurs Agatha Christie de savoir qui est le meurtrier.
L’autre raison de regarder Broadchurch avec gourmandise consiste à comparer les prestations des deux acteurs principaux. David Tennant (ancien Dr Who) et Olivia Colman (la reine dans The Crown) forment un duo de policiers comme rarement on en a vu. L’une naïve mais déterminée, toujours dans l’empathie et la gentillesse ; l’autre déterminé, capable de tout jouer sur une intuition, méprisant pour ses hommes, détestant l’endroit.
Broadchurch est un petit chef-d’œuvre qu’il faut regarder une seconde fois quand on connaît le nom du coupable pour tenter de retrouver les indices placés par les scénaristes.
BD - Calamity Jane et Julie Doohan, deux Américaines déterminées
Pas facile d’être une femme dans l’Amérique d’aujourd’hui. Mais que dire de leurs ancêtres, au temps de la conquête de l’Ouest ou de la prohibition ? Deux albums nous en apprennent un peu plus sur les méthodes de survie de ces femmes et héroïnes déterminées.
Martha Cannary a 16 ans quand elle découvre la rudesse des hommes. Femme de ménage dans une maison close où les ouvriers qui construisent la ligne de chemin de fer qui va traverser le pays d’Est en Ouest viennent dépenser leur paye, elle est sous la protection de Buck Calahan, le videur de l’établissement.
Mais Martha est trop belle et certains clients vont avoir des vues sur elle. Voilà comment Martha va se durcir, se transformer pour devenir celle que tout le monde redoute, la fameuse Calamity Jane. La première partie de la vie de cette légende de l’Ouest est racontée par Thierry Gloris et dessinée par Jacques Lamontagne. Le dessinateur canadien excelle dans ces scènes de western où il est pourtant difficile de sortir du lot. Lui, par son réalisme absolu, se hisse immédiatement au niveau des plus grands, de Giraud à Meyer.
Julie Doohan aussi a du caractère à revendre. Toujours aux USA, mais au temps de la prohibition, cette étudiante en chimie va devoir réviser ses plans. Son père, fermier irlandais, vient de se faire assassiner.
Il est vrai qu’il fournissait à la région un excellent alcool tiré de ses récoltes. Alcool qui faisait concurrence à la mafia italienne. Une guerre de gang qui va s’amplifier quand Julie décide de reprendre la production de son regretté père. Cailleteau signe ce scénario qui met en valeur une femme forte et déterminée. Au dessin, Luc Brahy semble avoir simplifié son trait, comme pour se rapprocher du style de Vatine, le complice de longue date de… Cailleteau.
« Wild West » (tome 1) n Dupuis, 14,50 €
« Julie Doohan » (tome 1), Delcourt, 14,50 €
Martha Cannary a 16 ans quand elle découvre la rudesse des hommes. Femme de ménage dans une maison close où les ouvriers qui construisent la ligne de chemin de fer qui va traverser le pays d’Est en Ouest viennent dépenser leur paye, elle est sous la protection de Buck Calahan, le videur de l’établissement.
Mais Martha est trop belle et certains clients vont avoir des vues sur elle. Voilà comment Martha va se durcir, se transformer pour devenir celle que tout le monde redoute, la fameuse Calamity Jane. La première partie de la vie de cette légende de l’Ouest est racontée par Thierry Gloris et dessinée par Jacques Lamontagne. Le dessinateur canadien excelle dans ces scènes de western où il est pourtant difficile de sortir du lot. Lui, par son réalisme absolu, se hisse immédiatement au niveau des plus grands, de Giraud à Meyer.
Julie Doohan aussi a du caractère à revendre. Toujours aux USA, mais au temps de la prohibition, cette étudiante en chimie va devoir réviser ses plans. Son père, fermier irlandais, vient de se faire assassiner.
Il est vrai qu’il fournissait à la région un excellent alcool tiré de ses récoltes. Alcool qui faisait concurrence à la mafia italienne. Une guerre de gang qui va s’amplifier quand Julie décide de reprendre la production de son regretté père. Cailleteau signe ce scénario qui met en valeur une femme forte et déterminée. Au dessin, Luc Brahy semble avoir simplifié son trait, comme pour se rapprocher du style de Vatine, le complice de longue date de… Cailleteau.
« Wild West » (tome 1) n Dupuis, 14,50 €
« Julie Doohan » (tome 1), Delcourt, 14,50 €
lundi 30 mars 2020
Série Télé - Chambre avec vue sur Amazon Prime
Datant de 2006, The lost Room est une mini-série fantastico policière assez innovante pour l’époque. Diffusée en trois parties aux USA, la version française se retrouve découpée en 6 épisodes de 45 minutes. Cela ne nuit pas au rythme de l’ensemble car The Lost Room est visible d’un bloc sur Amazon Prime. Imaginée par Christopher Leone et Laura Harkcom, cette histoire dense débute comme un banal polar. Joe Miller (Peter Krause) est un flic de la criminelle. Il se rend dans une boutique de prêteur sur gages. Le gérant a été retrouvé carbonisé. Il a tenté de vendre une mystérieuse clé à un client acariâtre. Une clé qui va finalement tomber en possession de Joe qui va découvrir qu’elle est magique. Elle permet de transformer n’importe quelle porte en entrée sur une chambre d’un motel perdu dans le désert. Et quand on en ressort, on se retrouve où on le désire. Au bord d’une plage, dans un stade ou au commissariat. Le héros, très cartésien, doute des pouvoirs de la clé jusqu’à ce que sa fille disparaisse dans la chambre. Il va alors tout faire pour la retrouver dans ces méandres du temps et de l’espace.
Fiction unitaire, The Lost Room bénéficie d’une distribution très relevée. Peter Krause sortait de 5 saisons de Six feet under et Julia Margulies d’une longue période dans Urgences. Mais le plus intéressant reste l’interprète d’Anna, la petite fille du héros. Difficile de reconnaître au premier abord Elle Fanning. Encore fillette, elle avait pourtant des années de métier derrière elle. Et elle ne s’est pas contentée de petits rôles dans les séries puisqu’elle est devenue depuis une star du cinéma américain, notamment grâce à Maléfique et dans un tout autre genre The Neon Demon.
Exercice de rattrapage filmique en temps de confinement
Déjà plus de deux semaines sans cinéma. Deux semaines que les salles obscures sont désertes. Plus la moindre nouveauté. Normalement, si le fichu virus n’avait pas déferlé sur l’Europe, ce week-end on aurait pu aller voir « La Daronne », film de Jean-Paul Salomé avec Isabelle Huppert. J’ai eu la chance de le voir avant sa non-sortie en prévision d’une rencontre avec le réalisateur et l’interprète principale. Rencontre qui a été annulée de même que la sortie du film, bien avant la décision de confinement général. Espérons que cette excellente adaptation du roman d’Hannelore Cayre paru chez Métailié trouvera son public malgré une sortie décalée et toujours très hypothétique.Pas de film cette semaine, mais ce n’était pas le cas les précédentes années. Et dans le lot, il y a certainement des œuvres que vous avez ratées au moment de leur sortie. Alors petit exercice de rattrapage dans le temps avec les films présentés en tête de la page cinéma de l’Indépendant.
En 2019, fin mars, sortait Le dernier amour de Benoît Jacquot. L’histoire de Casanova (Vincent Lindon) qui pour une fois n’arrivait pas à conclure la Charpillon (Stacy Martin) se refusant à lui. Vous pouvez louer le film pour 4,99 € sur UniversCiné ou CanalVOD.
En 2018, La prière de Cédric Khan permettait à un jeune acteur d’exploser en ce mois de mars. Anthony Bajon, avant même la sortie du film sur cette rédemption d’un petit loubard dans une communauté religieuse, venait de remporter l’ours d’argent de la meilleure interprétation masculine à la Berlinade. (location en streaming pour 3,99 € sur UniversCiné).
2017 : mars est placé sous le signe de la naissance et des Catherine avec Sage-femme de Martin Provost. Catherine Deneuve et Catherine Frot sont en dettes dans cette belle histoire de maternité, de famille et de femmes. (location pour 3,99 € sur UniversCiné)
Qui est Rosalie Blum ? Cette interrogation, le critique ciné de l’époque se la pose en mars 2016. Ce film de Julien Rappeneau, poétique et hilarant, met en vedette Noémie Lvovsky et aussi Sara Giraudeau et Alice Isaaz. (2,99 sur UniversCiné)
Mars 2015, Anaïs Demoustier tape dans l’œil du critique cinéma de l’Indépendant qui lui consacre un petit portrait intitulé « Une frimousse craquante ». La belle est au centre d’une histoire d’amour compliquée racontée dans A trois on y va de Jérôme Bonell. (Retrouvez la belle Anaïs en streaming sur MyTF1VOD pour 3,99 €).
Mars 2014 voit le succès d’un beau documentaire sur l’école. Mais n’importe laquelle. La cour de Babel de Julie Bertuccelli raconte une année scolaire dans une classe d’accueil destinée à recevoir les enfants étrangers qui ne maîtrisent pas le français. Pour 2,99 € vous pouvez réviser ce long-métrage sur UniversCiné.
Enfin en pleine fête de Pâques 2013, Guillaume Nicloux lance son film La Religieuse. Il y raconte la détermination d’une jeune femme à quitter les ordres où l’ont placé de force ses parents. Un film à revoir sur Arte Boutique pour 3,99 €. Ce retour dans le passé ne nous donne pas l’occasion de découvrir des nouveautés, mais au moins assouvi notre envie de films.
__________________________
Retour sur trois sorties de 1990, 1980 et 1970
Les films sortis depuis plus de 30 ans sont également disponibles sur les service de VOD.
En mars 1990, Depardieu dans Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau faisait sienne la célèbre réplique, « C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! ». (2,99 € sur LaCinetek)
En mars 1980, un autre grand du cinéma est à l’affiche : Belmondo dans Le Guignolo de Georges Lautner. (2,99 € sur Orange ou CanalVOD)
Enfin en 1970 (avril exactement) sortait un film de Bernard Toublanc-Michel intitulé Le Petit Bougnat. Rien d’exceptionnel question scénario mais une adolescente de 14 ans pour la première fois à l’affiche crève l’écran. Elle fera une belle carrière sous le nom d’Isabelle Adjani... (2,99 € sur Orange ou CanalVOD).
BD. Une province pas si calme, du "14 juillet" aux "Ganglion & fils"
Que cela soit au pied des Alpes du Sud comme en Bretagne, parfois la vie se met à s’agiter plus qu’à la capitale. Un gendarme et des croque-morts vont s’en rendre compte dans ces deux BD récemment parues et disponibles en version numériques.
Infatigable dessinateur, capable de signer des œuvres de plus de 230 pages comme ce Quatorze juillet scénarisé par Martin Quenehen, Bastien Vives rajoute une corde à son arc : le polar provincial. Déjà remarqué pour ses critiques sociales, ses BD érotiques ou d’aventures, il se frotte cette fois à la gendarmerie nationale.
Dans cette petite ville de province au pied des Alpes, Jimmy, jeune gendarme, est aux aguets. Il voit des terroristes un peu partout. En rencontrant Vincent, artiste peintre qui se retire pour l’été dans cette province si calme, il entre dans le vif du sujet. Vincent vient de perdre sa femme dans un attentat. Il cuve sa déprime en compagnie de sa fille Lisa. Jimmy, intrigué, va surveiller les deux vacanciers et se retrouvé plongé jusqu’au cou dans une véritable affaire de terrorisme… Une vision assez sombre de la réalité, où le mal n’est pas toujours là où on le croit.
Après l’air pur des Alpes, place à l’air iodé de la Bretagne. A Plouzanec, M. Ganglion déprime. Patron d’une petite entreprise de pompes funèbres, les morts se font rares. Il est sur le point de déposer le bilan et de licencier ses deux employés, Georges et Malo, si un local ne se dévoue pas à casser sa pipe. Ce qui finalement arrive.
Mais la poisse poursuit Ganglion et le chemin jusqu’au cimetière va être très compliqué. Adaptée par Le Bihan et Pog du roman de Joël Egloff, déjà porté à l’écran sous le titre de Grand Froid, cette histoire joue à fond sur l’humour noir. Cet humour que les croque-morts pratiquent quotidiennement et permet de faire sans trop de dégâts un des métiers les plus compliqués qu’il soit.
« Quatorze juillet », Casterman, 22 €
« Ganglion et fils », Fluide Glacial, 16,90 €
Infatigable dessinateur, capable de signer des œuvres de plus de 230 pages comme ce Quatorze juillet scénarisé par Martin Quenehen, Bastien Vives rajoute une corde à son arc : le polar provincial. Déjà remarqué pour ses critiques sociales, ses BD érotiques ou d’aventures, il se frotte cette fois à la gendarmerie nationale.
Dans cette petite ville de province au pied des Alpes, Jimmy, jeune gendarme, est aux aguets. Il voit des terroristes un peu partout. En rencontrant Vincent, artiste peintre qui se retire pour l’été dans cette province si calme, il entre dans le vif du sujet. Vincent vient de perdre sa femme dans un attentat. Il cuve sa déprime en compagnie de sa fille Lisa. Jimmy, intrigué, va surveiller les deux vacanciers et se retrouvé plongé jusqu’au cou dans une véritable affaire de terrorisme… Une vision assez sombre de la réalité, où le mal n’est pas toujours là où on le croit.
Après l’air pur des Alpes, place à l’air iodé de la Bretagne. A Plouzanec, M. Ganglion déprime. Patron d’une petite entreprise de pompes funèbres, les morts se font rares. Il est sur le point de déposer le bilan et de licencier ses deux employés, Georges et Malo, si un local ne se dévoue pas à casser sa pipe. Ce qui finalement arrive.
Mais la poisse poursuit Ganglion et le chemin jusqu’au cimetière va être très compliqué. Adaptée par Le Bihan et Pog du roman de Joël Egloff, déjà porté à l’écran sous le titre de Grand Froid, cette histoire joue à fond sur l’humour noir. Cet humour que les croque-morts pratiquent quotidiennement et permet de faire sans trop de dégâts un des métiers les plus compliqués qu’il soit.
« Quatorze juillet », Casterman, 22 €
« Ganglion et fils », Fluide Glacial, 16,90 €
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