Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
Affichage des articles dont le libellé est sortie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est sortie. Afficher tous les articles
jeudi 9 avril 2020
De choses et d’autres - Ils ont craqué ! Et vous ?
Il ne se passe pas un jour sans qu’il ne nous vienne aux oreilles une histoire folle de confinement. Comme si la pandémie et l’enfermement qui en découle faisaient perdre la tête et toute raison aux plus fragiles.
Dans le top 3 de l’absurde, au pied du podium, ce malfaiteur qui a profité de la généralisation du port du masque pour braquer une pharmacie sans que personne ne s’inquiète avant qu’il ne sorte son couteau. A la 3e position, ce post de Bruno Lemaire, ministre de l’Économie, montrant… son cochon d’Inde sur la table de sa cuisine. Presque gagnant, le fou ou amateur de surréalisme arrêté dans la rue pour avoir écrit le texte de l’attestation de sortie sur sa main. Avec ce motif qui justifie tout : « Je vais acheter du papier A4 pour l’imprimante »…
Enfin vainqueur toute catégorie ce Polonais qui s’est volontairement fait confiner de nuit dans un hypermarché. Il a été retrouvé le lendemain matin ivre mort après avoir vidé plusieurs bouteilles de whisky et de champagne tout en regardant des films pornos sur les télévisions en démonstration.
Ces craquages ont peut-être donné l’idée à trois geeks dotés d’un bon sens de l’humour de lancer tuvascraquer.fr, une petite application sous forme de quizz à choix multiples. On répond à une quinzaine de questions (comme « Quelle est ta situation actuelle » à laquelle on peut répondre « En télétravail, du moins c’est ce que croit mon employeur ») et au final vous saurez quand vous allez craquer. Personnellement j’explose le 12 avril. Et vous, quand c’est que vous craquez ?
vendredi 3 avril 2020
De choses et d’autres - Comment recycler votre attestation de sortie ?
Hier, pour couper ma journée de télétravail, entre 12 et 13 heures, je suis allé faire des courses. Attention, je suis un psychorigide du confinement alors la sortie n’était bien que pour « des achats de première nécessité » selon la prose gouvernementale. Même si je ne sais toujours pas ce que cela représente dans les faits. Quand on n’a plus de sel, faut bien aller en acheter, même si on peut s’en passer (mais c’est moins bon).
Pour info, j’ai aussi acheté du papier toilette. Oui, vous ne rêvez pas, il y a du papier toilette dans les supermarchés. De toutes les marques, de toutes les épaisseurs et même de tous les parfums. L’idée de faire des stocks car la pénurie arriverait en pleine pandémie n’était pas si judicieuse que ça…
A la date du 22 août 2034, un petit plaisantin écrivait dans son faux « journal de mon confinement », « Je viens d’utiliser enfin le dernier rouleau acheté par mes parents en mars 2020. »
A chaque sortie, son attestation. Et interdit de raturer sous peine de procès-verbal immédiat. Cela représente un nombre considérable de papiers. Je mets consciencieusement les attestations de côté pour une seconde utilisation.
J’aurais pu imprimer un nouveau formulaire au dos du premier. Mais vu le niveau d’humour actuel des forces de l’ordre, je n’ai pas pris le risque. Alors, découpé en petits morceaux, le papier se transforme en mini-liste de courses.
On peut même l’écrire directement au dos de l’attestation en cours. Attention cependant à ne pas la mettre à la poubelle en sortant du magasin. Si le contrôle de la maréchaussée se déroule sur le trajet retour, vous êtes bon pour l’amende salée.
Autre utilisation de l’attestation usagée : occuper les enfants en leur apprenant à faire des avions en papier. De plus, lancer l’avion par la fenêtre, le voir évoluer libre dans l’air léger du printemps, c’est un avant-goût de ce que l’on vivra dans quelques jours (semaines…) quand ce grand confinement se conjuguera au passé.
Pour info, j’ai aussi acheté du papier toilette. Oui, vous ne rêvez pas, il y a du papier toilette dans les supermarchés. De toutes les marques, de toutes les épaisseurs et même de tous les parfums. L’idée de faire des stocks car la pénurie arriverait en pleine pandémie n’était pas si judicieuse que ça…
A la date du 22 août 2034, un petit plaisantin écrivait dans son faux « journal de mon confinement », « Je viens d’utiliser enfin le dernier rouleau acheté par mes parents en mars 2020. »
A chaque sortie, son attestation. Et interdit de raturer sous peine de procès-verbal immédiat. Cela représente un nombre considérable de papiers. Je mets consciencieusement les attestations de côté pour une seconde utilisation.
J’aurais pu imprimer un nouveau formulaire au dos du premier. Mais vu le niveau d’humour actuel des forces de l’ordre, je n’ai pas pris le risque. Alors, découpé en petits morceaux, le papier se transforme en mini-liste de courses.
On peut même l’écrire directement au dos de l’attestation en cours. Attention cependant à ne pas la mettre à la poubelle en sortant du magasin. Si le contrôle de la maréchaussée se déroule sur le trajet retour, vous êtes bon pour l’amende salée.
Autre utilisation de l’attestation usagée : occuper les enfants en leur apprenant à faire des avions en papier. De plus, lancer l’avion par la fenêtre, le voir évoluer libre dans l’air léger du printemps, c’est un avant-goût de ce que l’on vivra dans quelques jours (semaines…) quand ce grand confinement se conjuguera au passé.
lundi 13 juin 2016
DE CHOSES ET D'AUTRES : Paradis dominical

Une demi-heure plus tard, sous le soleil mais avec la fraîcheur des bassins pleins de fruits de mer juste à côté, nous voilà attablés dans un des nombreux restaurants-guinguettes du centre de conchyliculture audois. Si le vent sur l'étang propulse les véliplanchistes à de faramineuses vitesses, sur le parking il se contente de brasser poussière et sable. Un petit désagrément vite oublié à l'abri derrière une palissade coupe-vent, quand la serveuse dépose un plateau de douze grosses huîtres et six palourdes devant ma moitié. Petit bras, je me contente de six moyennes, six moules et six palourdes. Bizarrement, j'adore ces coquillages, mais j'en suis très vite rassasié. Contrairement aux frites, pâtes et autres mets pourtant réputés plus roboratifs. La nature est mal faite (cf mon tour de taille).
Comme le vin, un petit cru local, se laisse boire, l'ensemble transforme ce repas en antichambre du paradis. Fraîcheur, goût, quantité, cadre : tout nous a contentés. Un dimanche parfait pour l'ultime jour d'une semaine de "vacances décalées".
Inscription à :
Commentaires (Atom)
