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lundi 13 juin 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Paradis dominical

huitres, leucate, repas, soleil, été, sortie, dimanche
A cause de la chaleur ? Ou d'un livre lu récemment ("Leucate Univers" de Gérard Gavarry) ? A moins simplement d'une envie de grand air avant l'arrivée des touristes. Bref, hier en fin de matinée, me prend une envie irrépressible d'huîtres de Leucate. Ne vivant pas seul, et décidant rarement du menu du déjeuner, il me faut avant tout persuader mon épouse. Facile, il suffit que je prononce le mot "huîtres" pour que ses yeux s'illuminent. Prête en moins de dix minutes (un record), elle salive d'avance.
Une demi-heure plus tard, sous le soleil mais avec la fraîcheur des bassins pleins de fruits de mer juste à côté, nous voilà attablés dans un des nombreux restaurants-guinguettes du centre de conchyliculture audois. Si le vent sur l'étang propulse les véliplanchistes à de faramineuses vitesses, sur le parking il se contente de brasser poussière et sable. Un petit désagrément vite oublié à l'abri derrière une palissade coupe-vent, quand la serveuse dépose un plateau de douze grosses huîtres et six palourdes devant ma moitié. Petit bras, je me contente de six moyennes, six moules et six palourdes. Bizarrement, j'adore ces coquillages, mais j'en suis très vite rassasié. Contrairement aux frites, pâtes et autres mets pourtant réputés plus roboratifs. La nature est mal faite (cf mon tour de taille).
Comme le vin, un petit cru local, se laisse boire, l'ensemble transforme ce repas en antichambre du paradis. Fraîcheur, goût, quantité, cadre : tout nous a contentés. Un dimanche parfait pour l'ultime jour d'une semaine de "vacances décalées".

mercredi 15 octobre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Huîtres au courrier

huitres, courrier, thau, poste
Tout se vend sur internet. Le moindre commerce de proximité se doit de proposer ses produits en ligne. Plus un seul secteur n'est épargné. Pour preuve, je reçois cet email publicitaire, il me prévient : le site meshuitres.com s'étend à l'ensemble de l'Europe.
Pardon ? Des huîtres ? Par internet ? J'ouvre sur le champ le message, non dans l'idée de déguster mais bien de comprendre par quel miracle on peut commercialiser ce produit hautement fragile et périssable par correspondance…
Meshuitres.com existe depuis trois ans déjà et "se positionne comme le leader de la vente d'huîtres en ligne". Vous me direz, ils ne sont certainement pas très nombreux à avoir eu cette idée… Une fois la commande passée, l'ostréiculteur va cueillir les mollusques directement dans l'étang de Thau (ils ne vendent que des Bouzigues), puis les conditionne dans "un éco-emballage hermétique, avec un bloc réfrigérant". Livraison garantie en 24 heures. Le package revient horriblement cher, mais, à bien y réfléchir, est certainement plus rapide que le circuit habituel en grande surface.
Par contre, mieux vaut éviter que le colis ne suive le même trajet que cette enveloppe, postée le 24 juillet à Villalier dans l'Aude. Elle a mis 76 jours pour arriver à Rustiques, village distant de 9 kilomètres. Le pli, avant de reprendre son chemin normal, a effectué un petit détour par Djakarta en Indonésie. Une simple lettre, passe encore. Pas vraiment denrée périssable. Par contre deux douzaines d'huîtres, je ne vous raconte pas l'odeur deux mois après le départ et un séjour sous les tropiques… Malgré le "bloc réfrigérant" !