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jeudi 2 avril 2020

De choses et d’autres - Les rois de la bricole


Parmi les occupations préférées des Français en période de confinement : le bricolage. C’est quand on est en permanence le nez collé dessus que l’on s’aperçoit que les murs ont besoin d’une nouvelle couche de peinture ou que la table télé, un peu bancale depuis au moins deux décennies, mérite une remise à niveau.
Bricoler, pour certains, c’est une passion. Ils n’attendent pas d’être coincés chez eux pour sortir leur attirail composé de marteau, clous, perceuse et autres engins nécessaires au parfait petit réparateur.
Ils vont vivre ce confinement comme une aubaine : enfin du temps pour mener à bien la liste de travaux qui en temps normal n’aurait pu être achevée que vers 2034… Car le bricoleur a toujours quelque chose à faire, à améliorer.
Et puis il y a les autres, ceux qui sont totalement incapables de planter un clou droit et qui sont toujours obligés de réfléchir pour savoir si on visse de droite à gauche ou de gauche à droite.
Si vous faites partie de cette dernière catégorie, réfléchissez bien avant de rejoindre votre garage et exhumer la boîte à outils offerte par des potes qui visiblement ne vous connaissaient pas bien. Car si dehors, le virus est dangereux, à l’intérieur, l’accident bête vous guette.
En effet, il n’y aurait rien de plus idiot en pleine pandémie de coronavirus de mourir du tétanos après s’être blessé à la main avec ce clou rouillé dépassant d’une planche de récupération.
Pour ma part, je vais me contenter de la théorie et apprendre de nouveau à utiliser une perceuse à percussion avec les Bricol’Girls, série pédagogique d’Alain Chabat, toujours visible sur YouTube.


Chronique parue en dernière page de l'Indépendant le jeudi 2 avril, 16e jour du grand confinement

dimanche 17 août 2008

BD - Les rois de la bricole


Ne vous laissez pas avoir par la première impression du dessin de Laudrain. Il semble assez sommaire, brouillon et enfantin. En fait, le dessinateur parvient à faire passer beaucoup de choses dans les regards, poses et attitudes de ses personnages caricaturaux à l'extrême. Son petit monde est exclusivement composé de bricoleurs. 

Pas très doués. Donc source de gags multiples et variés. C'est le second tome et Laudrain n'hésite pas à aborder tous les thèmes, de l'électricité au jardinage en passant par la peinture ou la maçonnerie. Des amateurs d'une bêtise absolue, mais passionnés. 

Ce n'est bien évidemment pas la série du siècle, mais il faut bien admettre qu'au détour d'un gag on reconnaît un voisin, un ami, voire soi-même, preuve que l'auteur est un bon observateur.

« B. comme bricoleur » (tome2), Vents d'Ouest, 9,40 €