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lundi 24 octobre 2022

BD - Le meilleur de Métal Hurlant


Métal Hurlant teste le « C’était mieux avant ». La revue, en renaissant, alterne les numéros bourrés de nouveautés avec ceux qui reprennent les grands classiques de cet âge d’or de la BD futuriste. 


Ce numéro 4 est particulièrement remarquable avec de véritables pépites. Du très connu avec Exterminateur 17 de Bilal ou L’homme est-il bon de Moebius mais aussi des redécouvertes d’auteurs remarquables comme Nicole Claveloux, Chantal Montellier, Macedo, Keleck ou Jean-Michel Nicollet. Que du beau monde.

« Métal Hurlant » (n° 4), Les Humanoïdes Associés, 19,95 €


dimanche 27 février 2022

Revue littéraire - Comment lisez-vous ?


Le dernier numéro de la revue littéraire « La règle du jeu » porte sur la lecture. Des dizaines d’écrivains, intellectuels et politiques ont répondu à la question « Comment lisez-vous ». Une sorte de radiographie de la lecture des élites qui donne quelques indications quand on leur demande quel est le classique dans lequel ils n’ont jamais réussi à apprécier. 

Deux titres arrivent nettement en tête : Don Quichotte et le Ulysse de Joyce. Plusieurs candidats à la présidentielle sont sollicités, d’Emmanuel Macron à Valérie Pécresse. A noter qu’Anne Hidalgo apprécie beaucoup les poèmes d’Antonio Machado

La dernière question concerne les mauvais livres et le plaisir coupable, parfois de les apprécier. Réponse pleine de bon sens de David Foenkinos : « Certains des miens quand j’ai dû les relire. Pour la tendresse d’un certain passé. »

 


samedi 19 février 2022

BD - Picsou Magazine a 50 ans

50 ans et toujours pas à la retraite. Picsou est devenu un des personnages Disney préféré des jeunes. Ce capitaliste odieux a son propre magazine depuis 1972. Un succès phénoménal puisque c’est le numéro 590 qui marque le début des célébrations du 50e anniversaire de la revue. Sous une couverture de Paolo Mottura vous pourrez lire 240 pages de BD. Ne manquez pas les cinq copieux chapitres des aventures des Canards en Italique, racontant la vie de Picsou au temps de l’empire romain. Côté bonus, un ex-libris collector est offert ainsi que des autocollants et un poster signé Andrea Freccero.

« Picsou Magazine », 5,95 €

mercredi 24 juin 2020

BD - Pandora n°5 : 280 pages de BD pour un été divertissant



Pandora, la revue de bande dessinée des éditions Casterman, a décidé de faire peau neuve pour cet été. Sa nouvelle formule de 280 pages, enrichie à la bande dessinée, aux illustrations et autres jeux désopilants, fera de Pandora le compagnon idéal de vos vacances.

Pas moins de 60 auteurs et autrices signent autant de récits libres, aventureux, drolatiques, extravagants et toujours surprenants, autour du thème fédérateur de l’été ! 



On apprécie, dès la 3e page, l’édito illustré par David Prudhomme et mis en page à la mode (A SUIVRE). On retrouve ensuite des récits de quelques stars de la BD, comme Bastien Vivès, Nicolas de Crécy, Bouzard, Taniguchi ou Blain qui signe la couverture, mais l’essentiel du contenu est dû à de jeunes talents comme Icinori, Fanny Dalle-Rive ou Minaverry. 

Pandora, tome 5, Casterman, 19 € (en vente dans les librairies)


jeudi 2 avril 2020

BD. Jouez et détendez-vous gratuitement avec la revue Astérix




Confinés mais irréductibles ! Les Français, comme leurs ancêtres Gaulois des aventures d’Astérix et Obélix, doivent rester confinés dans leur village, cernés par l’ennemi (les Romains d’un côté, le virus de l’autre). Et en attendant, que faire ? Les éditions Albert René ont la solution. Elles ont décidé de publier chaque semaine un hebdomadaire contenant des activités, des jeux et des BDs Astérix pour toute la famille. Entièrement gratuit et téléchargeable à cette adresse :
https://www.asterix.com/gratuit-le-magazine-asterix-a-telecharger/ ce premier numéro s’ouvre par un hommage à Uderzo, le dessinateur d’Astérix, mort la semaine dernière. 

Un long article, richement illustré de photos et de dessins, où on apprend qu’Uderzo avait un « dessin d’une générosité sans équivalent, capable de nous embarquer dans les plus beaux décors de Rome, dans des tempêtes dantesques sur la mer et dans des banquets de fins d’albums fastueux, qui nous font respirer l’odeur du bon sanglier rôti comme si nous faisions partie des convives. » Oui, comme l’affirme l’article, Uderzo « est nôtre Walt Disney français. » 
Ensuite, dans les 28 pages composant ce magazine, vous retrouvez une histoire complète de trois pages, des extraits de plusieurs albums (Astérix en Corse, Astérix chez les Helvètes, Astérix en Hispanie et Astérix chez les Bretons), des jeux pour tous les âges, des 7 erreurs au classique rébus. Et puis, crise sanitaire oblige, Astérix et Obélix donnent des conseils aux petits Français pour faire barrière au covid-19. Les deux Gaulois se chargeant de chasser les vilains virus par la manière forte…

vendredi 16 février 2018

De choses et d'autres : Les ados passent au papier


Les ados ne lisent plus. Du moins, ils ne lisent plus de presse papier. Tout pour le net et les réseaux sociaux. Alors pourquoi lancer « Webuzz » un magazine (100 pages, 3,95 €) destiné à ces mêmes ados captivés par les nouvelles technologies, notamment les Youtubeurs ? Peut-être tout simplement pour accomplir une compilation historique avant la lettre.
Dans quelques siècles, quand tous les disques durs contenant les exploits des Norman, Andy et autres Cyprien seront effacés, obsolètes et démagnétisés, dans un placard au fond d’une maison de campagne qui n’a jamais été raccordée à la fibre, on retrouvera cette revue, aux pages un peu jaunies certes, mais qui resteront le dernier témoignage des stars du début des années 2000.
De nos jours, on s’esbaudit devant de vieux exemplaires de « L’illustration » avec gravures d’époques. Et les célébrités du siècle dernier ont sombré dans l’anonymat. Ce qui ne manquera pas d’arriver aux stars du web actuelles. D’autant que « Webuzz » donne des conseils pour « cartonner avec ta chaîne » (YouTube). À moins que la revue ne soit en réalité destinée uniquement aux parents. Enfin, ils vont comprendre le jargon de leur progéniture. Il y a même un quizz destiné aux vieux (toute personne majeure pour ce genre de public), histoire de les tester et surtout de « rire un bon coup à leurs dépens ! »
Non seulement on ne comprend rien à ce qu’ils racontent, mais in fine c’est pour se moquer de nous. Jeunes, connectés et méchants en plus ! 

mercredi 11 mars 2015

BD - 40 ans de franche rigolade dans les pages de Fluide Glacial


En matière d'humour il y a Fluide Glacial et tout le reste qui n'arrive pas à la cheville du magazine créé par Gotlib en 1975. 40 ans que le meilleur de la gaudriole tricolore est chaque mois au rendez-vous de nos zygomatiques en manque d'exercice. Ce gros livre (200 pages) revient sur ces quatre décennies d'Umour et bandessinées. Chaque auteur a droit à une présentation détaillée (dans l'esprit Fluide, bien évidemment) et parfois à une histoire courte d'époque. Cela va des pionniers, Gotlib, Solé, Frémion, Alexis, aux jeunes au pouvoir aujourd'hui comme Lindingre, Terreur graphique ou Fabcaro, cette encyclopédie présente ce qui se fait de mieux en matière de transgression à but ouvertement comique. 
Alors on rigole pas mal en parcourant ces pages, et puis on a parfois la larme à l'oeil car certains, dont faire rire étaient leur unique raison d'être, ont gravement dérogé à ce principe en mourant un peu trop tôt. Il y a Franquin, bien sûr, mais aussi Alexis, le plus doué, Moerell, le plus déglingo, et Lelong aussi. Ce dernier, créateur de Carmen Cru, la vieille la plus abominable de la BD, malgré les milliers d'éclats de rire provoqués par ses histoires sombres, a joué un sale tour à ses admirateurs en se suicidant. Mais c'est ça aussi l'esprit Fluide Glacial, avoir la capacité à rire de tout et surtout de faire fi des épreuves. Même si parfois, « Rire tue »...

dimanche 12 avril 2009

Mes BD souvenirs (8)

La collectionite est une redoutable maladie. Je l'ai donc attrapée à la fin des années 70. Mon virus : les magazines BD. En fait, au début, elle était très limitée, comme mes finances... Encore lycéen, mineur de surcroit, je n'avais pas de revenu. Tout mon argent de poche passait dans l'achat épisodique des mensuels (Pilote, Métal, Fluide, L'Echo, Charlie, Circus, A Suivre...). Pour les hebdos, j'étais abonné. Dès que j'ai travaillé l'été, je suis monté en puissance.


Quand je suis rentré à la fac (rentrée 1980), j'avais suffisamment d'argent pour tout acheter. Une passion que j'ai logiquement transformé en sujet de mémoire à la fin de mes études de journalisme... Les piles n'étaient pas encore très hautes, mais de plus en plus nombreuses. D'autant qu'à l'époque les lancements étaient nombreux. C'était l'âge d'or de ce type de presse. En plus des grands classiques déjà cités sont apparus des titres plus ciblés comme Vécu (BD et histoire), Gomme (mensuel pour adolescents de Glénat), Psikopat (que du Carali au début), Métal aventure, Rigolo (les Humanos au service de l'humour, de Margerin à Jano), Corto ou le très expérimental « Journal illustré le plus grand du monde ». Ce titre avait tenté de révolutionner le concept en imprimant sur du papier journal dans un format gigantesque. Ce n'était pas extraordinaire sauf la prépublication d'une histoire de Comanche. En noir et blanc et surtout au format original des planches de Hermann. J'adorais son trait. Le voir en grand le magnifiait encore plus. Il n'y a eu que cinq numéros en 1982 et 1983. Je les avais tous achetés.


Les années 90 ont été redoutables pour toute cette presse. Les titres ont disparu les uns après les autres. N'ont survécu que Fluide et le Psikopat. D'autres ont tenté de prendre la suite. J'avais beaucoup aimé « Pavillon Rouge » de chez Delcourt. Lanfeust continue (mais est de moins en moins présent dans les kiosques), Tchô surfe sur le succès de Titeuf. Par contre je n'ai jamais accroché aux revues « d'analyses ». Notamment Bodoï, Bédéka et plus récemment « Casemate ». Pourtant, dans les années 80, j'achetais régulièrement « Les cahiers de la BD ».

Durant ces années 80, je ne jurais que par les revues, dédaignant les albums que je trouvais trop chers. C'est en décrochant mon premier job et des salaires corrects que j'ai pu additionner les deux. En plus de compléter mes collections de revues dans les bouquineries, je me suis mis à acheter une dizaine d'albums par mois. Résultat, mon problème (que j'ai toujours d'ailleurs) a été de trouver de la place pour ranger ces milliers de titres.

(A suivre dimanche prochain)