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mercredi 11 mars 2015

BD - 40 ans de franche rigolade dans les pages de Fluide Glacial


En matière d'humour il y a Fluide Glacial et tout le reste qui n'arrive pas à la cheville du magazine créé par Gotlib en 1975. 40 ans que le meilleur de la gaudriole tricolore est chaque mois au rendez-vous de nos zygomatiques en manque d'exercice. Ce gros livre (200 pages) revient sur ces quatre décennies d'Umour et bandessinées. Chaque auteur a droit à une présentation détaillée (dans l'esprit Fluide, bien évidemment) et parfois à une histoire courte d'époque. Cela va des pionniers, Gotlib, Solé, Frémion, Alexis, aux jeunes au pouvoir aujourd'hui comme Lindingre, Terreur graphique ou Fabcaro, cette encyclopédie présente ce qui se fait de mieux en matière de transgression à but ouvertement comique. 
Alors on rigole pas mal en parcourant ces pages, et puis on a parfois la larme à l'oeil car certains, dont faire rire étaient leur unique raison d'être, ont gravement dérogé à ce principe en mourant un peu trop tôt. Il y a Franquin, bien sûr, mais aussi Alexis, le plus doué, Moerell, le plus déglingo, et Lelong aussi. Ce dernier, créateur de Carmen Cru, la vieille la plus abominable de la BD, malgré les milliers d'éclats de rire provoqués par ses histoires sombres, a joué un sale tour à ses admirateurs en se suicidant. Mais c'est ça aussi l'esprit Fluide Glacial, avoir la capacité à rire de tout et surtout de faire fi des épreuves. Même si parfois, « Rire tue »...

lundi 9 juin 2014

BD - Gotlib, 80 ans “d’umour et bandessinées”


Créateur de Gai Luron, le chien marrant qui ne sourit jamais, de Superdupont, le héros franchouillard et de la revue Fluide Glacial, Marcel Gotlib, monument de la BD, expert en parodie fête ses 80 ans.


Alors qu’il va fêter ses 80 ans, le créateur de Gai Luron et Superdupont est à l’honneur dans une grande rétrospective au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris (jusqu’au 27 juillet). On peut y admirer 150 planches originales jamais exposées, ainsi que des archives photographiques, écrites et audiovisuelles.
Gotlib a débuté dans les années 60 dans Vaillant et Pilote et a pris sa retraite il y a une quinzaine d’années. Dans ce laps de temps, infatigable créateur à l’imagination débridée, il a publié des milliers d’histoires comiques ou grinçantes. En fait, il a tout inventé. Le moindre rire intelligent qui retentit en France depuis un demi siècle est forcément un peu inspiré de son œuvre.
Gotlib est l’exemple parfait de l’évolution des mœurs du siècle dernier. De Gai Luron à Pervers Pépère il balaie toutes les formes d’humour, du plus classique au trash absolu. Notamment dans Fluide Glacial, le mensuel qu’il lance en 1976 avec Jacques Diamant. Un mensuel “d’umour et bandessinées” comme c’est toujours inscrit en couverture, 454 numéros plus tard.
L’exposition à Paris rend hommage à cet humoriste qui n’a pas oublié ses racines juives. Dès les années 60 il s’est mis en scène dans des BD, petit Juif caché dans une ferme. Son père est mort en déportation. Cette tragédie, comme beaucoup d’enfants survivant de la Shoah, il l’a transformée en force de vie. Gotlib sait rire de tout. Nous émouvoir aussi.

Exposition « Les mondes de Gotlib », Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, Hôtel de Saint-Aignan au 71, rue du Temple à Paris. Du lundi au vendredi et le dimanche jusqu'au 27 juillet.



Une œuvre multiple et sans tabou

Entre Nanar et Jujube, ses premiers héros de papier et Pervers Pépère, l’exhibitionniste crasseux, il y a un monde complet d’écart. Pourtant ils sont issus du même foisonnement créatif, avec quelques décennies de différence il est vrai. Œuvre de jeunesse, Nanar et Jujube constitue les années d’apprentissage de Gotlib, jeune dessinateur qui doit beaucoup travailler pour vivre de sa passion. Dans Vaillant, il arrive à imposer le chien limite dépressif de ses héros qu’il met rapidement au placard.
Années Pilote
Gai Luron va commencer sa longue carrière. Au même moment, un nouveau journal fait beaucoup parler de lui. Pilote, avec Goscinny à sa tête, révolutionne la presse BD. 
Gotlib rêve d’être de la partie. Le scénariste d’Astérix, formidable découvreur de talent, est le premier à lui faire une totale confiance. « Il a été le premier qui m’a symboliquement pris par la main et m’a dit, “Vas-y, t’en es capable !”» explique, des années après, le dessinateur des Dingodossiers. Car pour ses débuts dans Pilote, Gotlib illustre des scénarios de Goscinny. Deux génies de la BD moderne, dans un exercice qu’ils adorent tous les deux : la parodie. Débordé par le succès d’Astérix, Goscinny n’arrive plus à suivre le rythme. Qu’importe, il donne carte blanche à Gotlib pour qu’il continue seul l’aventure. Ce sera la Rubrique-à-Brac, avec Newton, sa pomme et la coccinelle. Mai 68 passe par là. La BD pour enfants, même quand elle est très intelligente comme les séries vedettes de Pilote, semble un peu étriquée. De dessinateur, certains veulent devenir créateurs. Il abandonne le doux cocon de Pilote pour lancer avec Mandryka et Bretécher L’écho des Savanes. Un trimestriel où le seul mot d’ordre est totale liberté. Une sorte de galop d’essai avant la grande œuvre de Gotlib, la création de Fluide Glacial, le plus vieux magazine de BD toujours en activité.
Paradoxalement, c’est le moment où il se met à beaucoup moins produire. Des couvertures, quelques éditoriaux (dessinés puis simplement sous forme de textes), Gotlib ne manque pas d’inspiration mais préfère écrire pour les autres. Notamment Alexis, le complice des Cinémastock de Pilote qu’il embarque comme dessinateur dans l’aventure Superdupont. Un Alexis qui meurt prématurément, devenant, pour l’éternité “directeur de conscience “de la revue.
Génération Gotlib
Gotlib est cependant très présent dans la vie du magazine. Il prend en quelque sorte la place de Goscinny dans le rôle du découvreur de talent. Fluide Glacial, depuis bientôt 40 ans, c’est un esprit et un générique exceptionnel : Manu Larcenet, Binet, Riad Sattouf, Edika, Tronchet, Goossens, Gaudelette, Blutch... On peut parler de génération Gotlib, voire d’école.
À 80 ans, il se fait plus discret. Ces dernières années on l’a vu dans quelques films ou romans photos. Mais il ne crée plus. Ce n’est pas qu’il n’ait plus d’idées, au contraire il a l’esprit toujours vif. Simplement il profite de la vie, comme une enfance à rattraper.

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Des livres pour un anniversaire

Gotlib au musée, mais Gotlib aussi dans les librairies. Si l’auteur a pris sa retraite totale et sans condition depuis de nombreuses années, ses BD et écrits restent toujours disponibles. Chez Dargaud, retrouvez l’intégrale des Dingodossiers (scénarios de Goscinny), tout Cinémastock (dessin d’Alexis) et les fameuses Rubrique-à-bracs.

Marcel Gotlib s’est également essayé à l’autobiographie. Le livre intitulé en toute modestie “J’existe, je me suis rencontré” est paru en 1993 chez Flammarion. Un livre désopilant judicieusement réédité en cette année 2014 chez Dargaud. Gotlib raconte son enfance durant l’occupation. Petit Juif fuyant les nazis, il est caché chez des paysans. C’est dramatique et émouvant, mais il ne peut pas s’empêcher de transformer le tout en un témoignage où le pathos s’efface pour laisser place à l’humour. (Dargaud, 19,99 €)

Dans les kiosques, ne manquez pas le numéro spécial de Pilote et Fluide Glacial. Le défunt magazine qui “s’amuse à réfléchir “partage l’honneur de glorifier Gotlib avec le mensuel “d’umour et bandessinées”. Le premier a vu Gotlib débuter, le second a marqué son émancipation après une première tentative dans l’Écho des Savanes. Vous y trouverez une centaine de pages de la main du maître, de ses débuts avec Nanar et Jujube aux ultimes gags de l’horrible Hamster Jovial. En fil rouge, le récit complet “La Coulpe”, sorte de vade-mecum du créateur, seul face à ses doutes et sa feuille de papier blanche... (en kiosques, 7,90 €)


Dernière nouveauté à ne pas rater : le tome 7 des aventures de Superdupont. Le héros tricolore, béret sur la tête et baguette sous le bras, va s’attaquer à l’AntiFrance, ce monstre insidieux imaginé par Gotlib il y a des années et qui refait surface depuis quelques mois avec le fameux “french bashing” dénoncé par Montebourg à la mâchoire aussi carré que le héros dessiné par Solé. Dans cet album retrouvez des histoires courtes écrites avec la complicité de Lefred-Thouron mais également quelques gags dus au génie de Jacques Lob, le créateur avec Gotlib de notre super-héros national. (Fluide Glacial, 10,80 €),

samedi 8 mars 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Gotlib, l'humour-étalon


Si en géométrie, pour mettre tout le monde d'accord les savants ont élaboré le mètre-étalon, en matière de rigolade Gotlib incarne la seule référence absolue, l'humour-étalon. Alors qu'il va fêter ses 80 ans, le créateur de Gai-Luron et Superdupont est à l'honneur dans une grande rétrospective au
Musée d'art et d'histoire du Judaïsme à Paris (du 12 mars au 27 juillet).
Gotlib a débuté dans les années 60 dans Vaillant et Pilote et a pris sa retraite il y a une quinzaine d'années. Il a tout inventé pendant ce laps de temps. Le moindre rire intelligent qui retentit en France depuis un demi siècle est forcément un peu inspiré de son œuvre. On trouve des traces de ses créations partout, sous toutes les formes. 
Arnaud Montebourg et sa croisade du Made un France n'est qu'une retranscription, au premier degré, de l'univers de Superdupont, le héros en lutte contre l'AntiFrance armé de sa baguette, son camembert, son béret et son tricot de corps. Mais là où Gotlib se moque d'un patriotisme ringard et dépassé, notre ministre du Redressement national semble prendre au pied de la lettre un message comique et satirique.
Gotlib est l'exemple parfait de l'évolution des mœurs du siècle dernier. De Gai Luron à Hamster Jovial il balaie toutes les formes d'humour, du plus classique au trash absolu comme cette biographie imaginaire d'Amadeus Quincampoix, inventeur du papier toilette.
Gotlib a libéré l'humour en France et permis à plusieurs générations de comiques d'éclore. Cette exposition de 150 planches originales pour le Grand Prix d'Angoulême en 1991 n'est que justice.


jeudi 11 août 2011

BD - "Clopinettes" de Gotlib et Mandryka chez Dargaud : délires seventies

Dans les années 70, alors que les journaux pour jeunes étaient les seuls débouchés pour les dessinateurs de BD, certains, visiblement marqués par l'esprit de mai 68, tentaient de casser les codes. Pilote, dirigé par Goscinny, était en pointe et comptait dans son équipe ce qui fera la crème de la BD adultes quelques années plus tard, de Brétecher à Druillet en passant par Moebius, Mandryka et Gotlib. 

Ce sont des œuvres de jeunesse de ces deux derniers qui sont exhumées par les éditions Dargaud. « Clopinettes », séries de gags ou d'histoires courtes, sont parues entre 1970 et 1973. Un dessin de Mandryka s'affranchissant totalement du style franco-belge et des textes de Gotlib d'une rare loufoquerie. 

Pour cette édition ultime, les deux auteurs qui ont fait pas mal de chemin depuis (ils ont créé L'Echo des savanes première formule) offrent 33 pages inédites dont 16 dessinées pour cet album. Fables express, non-sens absolu, calembours tirés par les cheveux : si vous êtes hermétique à « l'humour glacé et sophistiqué » dixit les auteurs, passez votre chemin.

« Clopinettes », Dargaud, 19,95 € 

jeudi 24 juin 2010

BD - Alexis, directeur de conscience


En 1977, à 30 ans, Alexis meurt. Pour qui n'a pas lu Pilote et Fluide Glacial de ces années-là, Alexis est un inconnu. Pourtant il est toujours présent, chaque mois dans l'ours de Fluide Glacial en tant que directeur de conscience. Dessinateur de Superdupont, ce surdoué était devenu un compère idéal pour Gotlib. Dans cette intégrale de 140 pages on retrouve les histoires écrites par l'inventeur de la Rubrique à Brac mais également des fantaisies solitaires. 

Alexis s'était fait une spécialité des récits absurdes, aux effets encore plus efficaces grâce à son dessin réaliste et racé. Il n'avait pas son pareil pour imaginer des chutes déroutantes, iconoclastes. Et puis il dessinait les femmes comme personne. Sensuelles, coquines, un peu dévêtues, jamais vulgaires, mais si désirables. 

Plus de 30 ans après, ne boudez pas votre plaisir et redécouvrez Alexis, directeur de conscience pour l'éternité.

« Alexis, intégrale », Fluide Glacial, 29 € 

dimanche 13 décembre 2009

BD - Les intégrales Dargaud, luxueuses, rares et incontournables

Noël, Nouvel An... La période des cadeaux. Et une BD, si elle est bien choisie, fera toujours plaisir. Depuis quelques années les maisons d'édition ont parfaitement compris le phénomène. Car s'il est bine un moment où on regarde moins à la dépense, c'est en décembre. Pas étonnant donc si la période est marquée par un raz-de-marée d'intégrales. 

Les éditions Dargaud, dans cet exercice, sont en pointe. Et cette année encore, quelques titres sont incontournables. Voici une petite sélection de ces pépites, qui ne sont pas bon marché, mais qui contenteront tous ceux qui aiment les beaux objets ou les pièces de collection.

En premier lieu ne manquez pas l'intégrale de « Rapaces », la série de vampires urbains, très portés sur le sexe, écrite par Dufaux et dessinée par Marini. Les quatre tomes de la série sont regroupés dans ce recueil encore plus grand que le format original. 240 pages sous une couverture en relief donnant encore plus de cachet à l'ensemble. Et au final, c'est même moins cher que d'acheter les titres indépendamment puisq'il ne vous en coûtera que 39 euros.

 Un peu plus cher, mais aussi plus rare, le coffret Fred. Il reprend quatre albums indépendants les uns des autres. Des récits complets en dehors des séries, mais avec toute la poésie et l'inventivité du créateur de Philémon. « Le conteur électrique », « Le corbac aux baskets », « La dernière image » et « Le magic Palace Hotel » forment ce coffret mettant à l'honneur un créateur qui sera une nouvelle fois sous les projecteurs à Angoulême. Pour 54 euros, vous vous offrez une plongée dans un monde poétique si apaisant face à notre triste réalité...

 Autre maître de la bande dessinée de ces trente dernières décennies : Gotlib. Le maître de l'humour ne sort pas de sa retraite (bien qu'il vienne de signer une couverture de Fluide Glacial, exploit qu'il n'avait pas réalisé depuis des années), il s'agit de la réédition en intégrale des ses « Trucs-en-vrac ». Des fonds de tiroir inclassables. Mais des fonds de tiroir chez Gotlib, cela correspond à des chefs-d'œuvres d'auteurs à l'imagination et l'humour moins développés. C'est à redécouvrir, d'autant que ces 200 pages ne sont vendues que 20 euros.

 
Beaucoup plus récente, la série Kenya. Imaginée par Rodolphe et dessinée par Léo, cette histoire en cinq albums (242 pages) passionnera tous ceux qui aiment les animaux imaginaires, les grands espaces et le mystère. Vous pourrez lire d'une traite tout le premier cycle et ce pour 35 euros. Une bonne occasion de réviser avant la sortie, en mars prochain, du premier titre du nouveau cycle.

 
Enfin tous ceux qui n'aiment pas le politiquement correct retrouveront avec plaisir les aventures des Innommables. Ce trio, imaginé par Yann et Conrad dans les pages de Spirou, est devenu par la suite une série se déroulant en Asie puis aux USA. Le duo d'auteurs a délaissé le trio de choc depuis quelques années. Ils ne travaillent d'ailleurs plus ensemble, Conrad préférant dessiner ses propres histoires écrites avec sa compagne. Après une première intégrale se déroulant à Hong Kong, il s'agit cette fois du cycle coréen, 192 pages pour 25 euros. Les Mac, Tim et Tony ont secoué le monde parfois trop sage de la BD d'aventure. Osons le l'avouer : ils nous manquent...


dimanche 24 août 2008

BD - Hommage à Gotlib, le maître


Alors que tous les médias célébraient les 40 ans des événements de Mai 68, un autre anniversaire, presque aussi important, a failli passer inaperçu. Heureusement, les éditions Dargaud ont un peu de mémoire et ont décidé de célébrer les 40 ans de la Rubrique à brac en demandant à quelques cadors de la BD de s'essayer au plaisir de l'histoire courte pédagogique et divertissante. 

Mais le problème avec Gotlib, c'est qu'il a définitivement arrêté de dessiner. Cela permet de faire un clin d'œil en couverture de l'album précisant que ce collectif est réalisé « par tous les caïds de la bédé (sauf Gotlib) ». Dans ces 64 pages très diverses on retrouve les noms de successeurs naturels comme Dupuy & Berberian ou Lindingre et Julien CDM, des copains comme Bilal, Tardi ou Mézières, des fidèles de la période Fluide Glacial comme Binet, Maester, Edika, Solé ou Léandri. 

La couverture est de Zep qui signe également deux planches mettant en scène le maître en personne qui juge les planches du jeune Suisse, multi millionnaire avec son héros Titeuf. Un album qui nous donne également l'occasion de retrouver avec plaisir la signature de Mandryka.

« Rubrique abracadabra », Dargaud, 13 € 

samedi 14 juin 2008

BD - Le plus grand, le plus fort et le plus remarquable de tous les héros tricolores !

Tremblez adeptes du langage SMS et du franglais, Superdupont est de retour et il sera sans pitié pour ces massacreurs du français. Le super héros 100 % français, imaginé par Lob et Gotlib et qui a débuté ses aventures sous le pinceau d'Alexis, est de retour après une trop longue absence. 

La mort de Lob a beaucoup nuit à la poursuite des aventures, les lenteurs légendaires de Gotlib et Solé (le dessinateur repreneur) y sont aussi pour beaucoup. Il aura fallu l'arrivée d'un jeune et dynamique scénariste pour relancer les histoires courtes de l'homme au béret. Lefred-Thouron a donc pris le risque de s'associer à deux monstres sacrés de la BD pour animer un personnage de légende. Pas évident, mais à l'arrivée l'ensemble est fidèle à l'esprit d'origine. Superdupont, qui coûte plus cher à l'état en réparation de fenêtres qu'en salaire brut, affronte divers adversaires composant l'axe du mal. 

Du camembert fabriqué avec du lait de chamelle, aux faux académicien français qui dénature notre belle langue, il a fort à faire. Il s'autorise une incursion sur la toile dans un épisode très chaud où il retrouve la belle Georgette qui vend ses charmes par webcam interposée. 

L'occasion pour Solé de dessiner quelques images psychédéliques et des femmes aux rondeurs provocantes. Un régal pour les yeux.

« Superdupont » (tome 6), 9,95 €