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mercredi 8 novembre 2023

BD - Astérix et l’iris blanc


Selon Vicévertus, intellectuel au service de César et personnage principal du 40e Astérix signé Fabcaro et Conrad, « un légionnaire heureux est un légionnaire combatif. Pour cela, rien de tel que la pensée positive et une alimentation saine ». Une entrée en matière claire : le scénariste de Montpellier va se payer les gourous qui inondent de nos jours les télés et réseaux sociaux de maximes qui, sous couvert de développement personnel, passent pour de grandes réflexions philosophiques auprès des humbles.

Vicévertus veut remobiliser les soldats romains et surtout rendre moins agressifs les Gaulois qui résistent toujours à l’envahisseur. « Il parle beaucoup pour ne rien dire », relativise Astérix. Mais force est de constater que le philosophe à la petite semaine a de l’effet sur le village gaulois qui se met au sport, à la gentillesse et à la bouffe de qualité. Au grand désespoir d’Obélix qui regrette de ne plus pouvoir boulotter ses trois sangliers quotidiens. Les gags sont nombreux, les reparties souvent drôles, les personnages pas trop caricaturaux.

Pour une première incursion dans l’univers créé par Goscinny et Uderzo, Fabcaro s’en tire avec les honneurs. Quant à Conrad, au dessin, il est toujours irréprochable.

« Astérix - L’Iris blanc » (tome 40), Editions Albert-René, 48 pages, 10,50 € 

dimanche 25 octobre 2015

BD : Astérix, retour parfait

Les Pictes étaient corrects, le Papyrus est génial. Plus de doute, le choix de Ferri et Conrad pour prolonger les aventures de l'irréductible Gaulois est excellent. Uderzo peut être rassuré, son personnage est entre de bonnes mains et Goscinny pleinement profiter de son séjour au paradis bien mérité après nous avoir tant fait rire. En réalité, on a l'étrange impression de retrouver ce petit monde exactement là où on l'avait laissé juste avant la mort du scénariste survenue en plein test d'effort pour vérifier qu'il était en bonne santé... Au niveau du dessin, Conrad s'est parfaitement coulé dans le style d'Uderzo. Bien difficile désormais de faire la différence entre l'original et le repreneur. Mais la très bonne surprise réside dans l'histoire. Toute l'intrigue n'est qu'un prétexte pour brocarder les mauvaises habitudes contemporaines, sport dans lequel Goscinny excellait. Dans la cible des auteurs, les circuits de l'information, notamment les rumeurs propagées par les réseaux sociaux. César vient de mettre un point final à son manuscrit « La Guerre des Gaules ». Mais dans un chapitre, il reconnaît sa défaite face au village dirigé par Abraracourcix. Une tâche sur son parcours qu'un conseiller en communication, Promoplus, lui suggère d'occulter. C'est cette partie du texte censurée qu'un activiste de la vérité dérobe et tente de rendre public. Intelligent, hilarant et bourré de clins d'œil, cet album sera le livre le plus vendu cette année. Mérité car c'est peut-être aussi le meilleur de toute la production de BD en 2015.   


lundi 28 octobre 2013

BD - Cinq bonnes raisons d’acheter « Astérix chez les Pictes »

Les irréductibles Gaulois sont de retour. : Astérix et Obélix se rendent au pays des Pictes pour de nouvelles aventures par Jean-Yves Ferri et Didier Conrad.


Une intrigue prenante, des gags à chaque page et un dessin digne de la meilleure époque d’Uderzo : le 35e album d’Astérix, paru jeudi, est une indéniable réussite.
1 : Une bouffée de nostalgie
Les aventures d’Astérix ont bercé des générations de petits Français. L’humour de Goscinny, le trait vif et élégant d’Uderzo ont forcément meublé un jour de vacances pluvieux. La disparition de Goscinny a failli porter un coup fatal à la série. Uderzo a continué, mais le dessinateur n’a jamais réussi à retrouver le souffle épique.
Astérix chez les Pictes”, tant au niveau de l’histoire que du dessin, est dans la droite ligne des classiques que sont les aventures en Corse, en Hispanie ou chez les Goths.
2 : Jeux de mots savoureux
Jean-Yves Ferri, plutôt scénariste de l’absurde dans ses précédentes créations (Aimé Lacapelle, De Gaule à la plage) a trouvé quantité de jeux de mots dignes du Goscinny de la grande époque. Les noms des Pictes, ancêtres des Écossais, débutent tous par Mac. En rafale vous aurez droit aux simples mais efficaces Oloch, Abbeh et ces deux plus fins : Mac Atrell et Mac Robiotik. Au moment de l’affrontement final, les différentes tribus Pictes se disputent. Elles se différencient avec des couleurs ou des idéogrammes, ce qui permet à un participant de crier « Les tachetés sont des vendus! ».
3 : Un album Rock’n’roll
Quand Mac Oloch, le jeune Picte débarque dans le village d’Astérix, il parle en picte. Surtout ne pas zapper ces déclarations. Les auteurs se sont amusés à y placer des titres de standards du rock, de “Ho Happy day” à “Bad vibrations” en passant par “Stayin alive”..

4 : La politique n’est pas absente
Goscinny a toujours mis une pointe de critique politique dans ses histoires. Ferri, sans avoir le côté incisif de l’original, a mis quelques allusions plus ou moins évidentes. Le scénariste, vivant depuis des années en Ariège place une phrase prémonitoire dans la bouche du chef après l’arrivée inopinée d’un Picte : «Dorénavant, tu es ici chez toi. Car sache que pour nous, Gaulois, le droit d’asile n’est pas un vain mot!» Toute ressemblance avec une affaire récente d’expulsion serait tout à fait fortuite. D’autant que le scénario est bouclé depuis deux ans... Preuve que Ferri a lui aussi une sorte de génie visionnaire comme son prédécesseur.
5 : Pour moins de dix euros !
Culture populaire, de masse. Tiré à 2 millions d’exemplaires, 5 si l’on compte toutes les traductions (dont le catalan), cet album de BD coûte moins de 10 euros (9,90 euros exactement). A l’heure où les prix flambent et où chaque dépense est analysée par les Français, le petit prix de ce bijou est un argument de plus pour l’acquérir. Il existe enfin une dernière excellente raison pour se plonger dans ces 44 pages : c’est la meilleure façon de rire de bon cœur malgré notre époque morose. Et pour ça, le petit Gaulois irréductible et ses amis n’ont pas besoin de potion magique. 

Michel LITOUT

« Astérix chez les Pictes », éditions Albert-René, 9,90 €

jeudi 24 octobre 2013

NET ET SANS BAVURE - Par Toutatis, le nouvel Astérix est excellent !

Ce jeudi 24 octobre 2013 marque la renaissance d'un des symboles le plus fort de la France qui gagne ! Astérix ! Le vaillant Gaulois, star de l'édition mondiale, est de retour dans les librairies pour une 35e aventure, « Astérix chez les Pictes ».
Renaissance tant le personnage imaginé par Goscinny et Uderzo a sérieusement perdu de sa superbe ces dernières années. Scénarios insipides, dessins confiés à des assistants peu inspirés; les ventes dégringolent et les fans désespèrent. Par bonheur, Albert Uderzo décide de confier son petit monde à deux auteurs de talents : Ferri et Conrad. Deux noms inconnus des néophytes, mais les passionnés de BD ne cachent pas leur enthousiasme. Ferri, inventeur d'Aimé Lacapelle, scénarise aussi la série de gags « Le retour à la terre », Larcenet au dessin. Conrad débute sa carrière en 1980 dans Spirou avec les très irrévérencieux « Innommables ». Installé aujourd'hui en Californie, il travaille également pour DreamWorks.

Le plus grand secret entoure cet album. Si quelques dessins « fuitent » sur internet, ce sont tous les mêmes. Hier seulement, on a pu lire les premières critiques (excellentes dans l'ensemble) et voir quelques planches, notamment dans un reportage de la télé belge. Avec un tirage de 2 millions d'exemplaires en France (5 dans toute l'Europe), « Astérix chez les Pictes » s'annonce comme le best-seller de 2013. Pour preuve, il caracole depuis plusieurs semaines en tête des ventes -préventes exactement- sur Amazon.
Sur ce je vous laisse, un village d'irréductibles Gaulois m'attend.

D'autres chroniques sur le blog lelitoulalu

samedi 20 avril 2013

BD - Le Marsupilami retrouve son nid

Spirou a pris une nouvelle dimension quand Franquin lui a fait croiser le chemin du Marsupilami. Cette créature à la longue queue aux mille utilisations possibles apporte poésie et originalité à la série. Mais quand Franquin abandonne Spirou, il refuse de céder son animal fétiche. Le Spirou de Fournier et des successeurs devra se passer de la petite bête tachetée.
Le Marsupilami vit ses propres aventures dans sa nouvelle maison d'édition. Marsu Productions est basée à Monaco. Sur les premiers albums, Franquin ne dessine que sa créature, Batem tout le reste. Finalement le jeune apprenti reprend seul la série avec divers scénaristes. Marsu production engage également une réédition de l'ensemble des œuvres de Franquin dans des albums luxueux. Fin mars, les éditions Dupuis ont officiellement annoncé le rachat de Marsu Productions. « Le Marsupilami retrouve son nid » soulignent les spécialistes. Et par la même occasion la possibilité de rejoindre Spirou. Peut-être pas pour la série principale, mais probablement pour un des titres de la série « Spirou par... » Frank, excellent dessinateur animalier, travaille justement dessus...

samedi 16 février 2013

BD - Le Marsu de Conrad

Nouvelle naissance dans la petite famille du Marsupilami. Mais dans l'œuf, deux bébés. Des siamois, rattachés par leur célèbre queue. Les premières planches de l'album permettent au lecteur de découvrir l'apprentissage de ces deux « mini-marsus », deux fois plus forts car toujours ensemble. Au début il y a un peu de tiraillement (dans tous les sens du terme), mais rapidement une réelle complicité s'instaure entre les frères.
L'élément perturbateur, comme toujours dans cette série imaginée par Franquin, c'est l'homme. Exactement deux enfants, des héritiers pourris gâtés d'un riche capitaliste qui capturent les petits animaux et les ramènent dans leur immense villa à une heure d'hélicoptère. Les enfants vont les utiliser comme des jouets, les bébés Marsupilami sombrer en pleine dépression. Ce second tome du dérivé de la série principale, loin d'être une simple commande commerciale, est signée par Wilbur avec Conrad au dessin. Conrad, digne héritier de Franquin, choisi par Uderzo pour reprendre les destinées d'Astérix.
« Marsu kids » (tome 2), Marsu Productions, 10,60 €


mercredi 12 mai 2010

BD - Parodie extrême par Yann et Conrad


A l'époque, dans les années 80, cette parodie de Bob Morane avait fait grand bruit. Il est vrai que Yann et Conrad, les dynamiteurs des Hauts de page de Spirou, les créateurs des Innommables, avaient placé la barre très haut. Bob, petit, malingre, hanté par l'image du père parti avec la bonne, est harcelé par Carlotta, la femme d'un ami. 

Mais Bob Marone n'en a que pour son compagnon d'aventures, Bill Galantine, solide Ecossais, qui vibre... sous ses coups de reins. Car dans ce pastiche acidulé, nos deux héros sont homosexuels. Ils se retrouvent coincés dans le passé, à affronter un dinosaure blanc. 

Parus initialement chez Glénat, ces deux albums sont repris dans une intégrale au look soigné : dos toilé, couleurs d'époque et en bonus quelques esquisses, peintures et autres planches inédites.

« Bob Marone » (intégrale), Dargaud, 25 € 

dimanche 13 décembre 2009

BD - Les intégrales Dargaud, luxueuses, rares et incontournables

Noël, Nouvel An... La période des cadeaux. Et une BD, si elle est bien choisie, fera toujours plaisir. Depuis quelques années les maisons d'édition ont parfaitement compris le phénomène. Car s'il est bine un moment où on regarde moins à la dépense, c'est en décembre. Pas étonnant donc si la période est marquée par un raz-de-marée d'intégrales. 

Les éditions Dargaud, dans cet exercice, sont en pointe. Et cette année encore, quelques titres sont incontournables. Voici une petite sélection de ces pépites, qui ne sont pas bon marché, mais qui contenteront tous ceux qui aiment les beaux objets ou les pièces de collection.

En premier lieu ne manquez pas l'intégrale de « Rapaces », la série de vampires urbains, très portés sur le sexe, écrite par Dufaux et dessinée par Marini. Les quatre tomes de la série sont regroupés dans ce recueil encore plus grand que le format original. 240 pages sous une couverture en relief donnant encore plus de cachet à l'ensemble. Et au final, c'est même moins cher que d'acheter les titres indépendamment puisq'il ne vous en coûtera que 39 euros.

 Un peu plus cher, mais aussi plus rare, le coffret Fred. Il reprend quatre albums indépendants les uns des autres. Des récits complets en dehors des séries, mais avec toute la poésie et l'inventivité du créateur de Philémon. « Le conteur électrique », « Le corbac aux baskets », « La dernière image » et « Le magic Palace Hotel » forment ce coffret mettant à l'honneur un créateur qui sera une nouvelle fois sous les projecteurs à Angoulême. Pour 54 euros, vous vous offrez une plongée dans un monde poétique si apaisant face à notre triste réalité...

 Autre maître de la bande dessinée de ces trente dernières décennies : Gotlib. Le maître de l'humour ne sort pas de sa retraite (bien qu'il vienne de signer une couverture de Fluide Glacial, exploit qu'il n'avait pas réalisé depuis des années), il s'agit de la réédition en intégrale des ses « Trucs-en-vrac ». Des fonds de tiroir inclassables. Mais des fonds de tiroir chez Gotlib, cela correspond à des chefs-d'œuvres d'auteurs à l'imagination et l'humour moins développés. C'est à redécouvrir, d'autant que ces 200 pages ne sont vendues que 20 euros.

 
Beaucoup plus récente, la série Kenya. Imaginée par Rodolphe et dessinée par Léo, cette histoire en cinq albums (242 pages) passionnera tous ceux qui aiment les animaux imaginaires, les grands espaces et le mystère. Vous pourrez lire d'une traite tout le premier cycle et ce pour 35 euros. Une bonne occasion de réviser avant la sortie, en mars prochain, du premier titre du nouveau cycle.

 
Enfin tous ceux qui n'aiment pas le politiquement correct retrouveront avec plaisir les aventures des Innommables. Ce trio, imaginé par Yann et Conrad dans les pages de Spirou, est devenu par la suite une série se déroulant en Asie puis aux USA. Le duo d'auteurs a délaissé le trio de choc depuis quelques années. Ils ne travaillent d'ailleurs plus ensemble, Conrad préférant dessiner ses propres histoires écrites avec sa compagne. Après une première intégrale se déroulant à Hong Kong, il s'agit cette fois du cycle coréen, 192 pages pour 25 euros. Les Mac, Tim et Tony ont secoué le monde parfois trop sage de la BD d'aventure. Osons le l'avouer : ils nous manquent...


mardi 30 décembre 2008

BD - La stratégie du Mikado

Malheur à celui qui s'attaque à une Tigresse blanche. Encore plus s'il s'agit d'Alix Yin Fu, la pulpeuse héroïne dessinée par Conrad sur ses propres scénarios avec cependant une pincée de Wilbur, de son vrai nom Sophie Commenge, compagne du dessinateur. Personnage issu de l'univers des Innommables, Alix a vécu ses premières aventures sous la plume de Yann. Il s'agit, dans ce nouvel album, du premier titre du second cycle. 

De retour en Chine, Alix va de nouveau tomber entre les mains des nationalistes de Tchang Kai-shek. Une horreur pour cette jeune femme ayant juré fidélité et loyauté à la Chine nouvelle de Mao. Mais parfois, les combats politiques sont tortueux. Elle se retrouvera ainsi associée aux Anglais et à la CIA pour tenter de mettre la main sur le trésor caché des Japonais. 

Une histoire mouvementée, parsemée de vérité historique et de personnages réels. Le dessinateur, au sommet de son art, propose plusieurs planches panoramiques composées d'une seule image.

« Tigresse blanche » (tome 6), Dargaud, 11,50 € 

mardi 4 mars 2008

BD - Alix Yin Fu en cavale


Cette cinquième aventure d'Alix Yin Fu, combattante des Tigresses Blanches, triade au service des communistes chinois, est particulièrement dramatique. On meurt beaucoup dans ces 46 planches scénarisées par Wilbur et Conrad et dessinées par Conrad. Alix a pour mission de démasquer les Tigresses qui espionnent pour les nationalistes. Mais en se rendant au repaire de ces jeunes filles, elle ne se doute pas qu'elle est suivie par une équipe de tueurs. Elle sera la seule à être épargnée. Une chance qui la désigne comme la seule et unique traîtresse. Elle sera donc torturée pour avouer. 

Heureusement, son vieil ami, le communiste français, grand ami de Mao, Maurice Rousseau alias Dragon aux trois couleurs (bleu, blanc rouge...), va prendre sa défense. Ensemble, ils parviendront à prendre la fuite et l'action se déplace de Chine à Londres. 

Conrad dessine de plus en plus vite, moins de six mois s'écoulant entre les albums. Mais ce n'est pas au détriment de la qualité. Au contraire, en lâchant son trait, ce dernier semble n'en prendre que plus de force.

« Tigresse blanche » (tome 5), Dargaud, 11,50 € 

mardi 11 décembre 2007

BD - Charmante mais communiste


C'est vrai qu'elle est belle Alix Yin Fu, espionne chinoise au service de la triade des Tigresses blanches. Un aristocrate français lui confie « Si toutes tes copines du Parti étaient aussi bien roulées que toi, les communistes auraient une chance... » 

Belle, vierge, incorruptible... Une sacrée héroïne que Conrad anime depuis de longues années. Dans la série les Innommables d'abord, puis dans cette série racontant les jeunes années de la belle espionne Chinoise. Il bénéficie de la complicité de Wilbur pour le scénario. Wilbur qui comme son nom ne le dit pas, est en fait Sophie Commenge, compagne de Conrad, apportant cette touche de plus en plus féminine dans ces aventures où les morts violentes et trahisons sont encore monnaie courante. 

Dans ce quatrième tome, Alix doit infiltrer l'entourage de TV Soong, le financier de Tchang Kaï-chek. Cela devrait permettre aux hommes de Mao de trouver un moyen pour porter un coup fatal aux nationalistes. Conrad semble éprouver de plus en plus de plaisir à dessiner la belle espionne, multipliant les robes moulantes ou échancrées, véritables armes de séduction massive quand elle sont au service d'un tel corps...

"Tigresse blanche" tome 4, une espionne sur le toit, Dargaud, 11 € 

mardi 2 octobre 2007

BD - Les indes claires de Didier Conrad

Conrad est doublement d'actualité au cours de cette rentrée. Il signe le tome 4 des aventures de Tigresse Blanche et le second de RAJ, plus classique, dessiné dans une ligne claire épurée. A Bombay, au milieu du XIXe siècle, Alexander Martin, jeune agent de la police de la Compagnie des Indes, est chargé par sa hiérarchie de retrouver trois notables ayant disparus. Un quatrième « nabab », Lord Bullock s'évapore à son tour. En compagnie d'une belle indigène et du neveu de Bullock, ils vont dans un temple pour tenter de le sauver. Les dessins de Conrad sont superbes. 

Il signe de nombreuses demi-planches muettes, véritables tableaux que bien des collectionneurs aimeraient avoir dans leur salon.

RAJ, Dargaud, 13 euros 



vendredi 6 octobre 2006

BD - Yann et Conrad invitent leur Tigresse Blanche à San Francisco


Alix Yin Fu, jeune et belle Chinoise en formation dans les services secrets chinois, est fin prête pour ses premières missions. Reste à savoir si elle sera une « mouche qui butine » ou une « mouche qui pique ». Dans le premier cas elle devra obtenir des informations en usant de ses charmes, dans le second on lui demandera simplement de tuer pour le Parti. C'est encore indécise qu'elle débarque à San Francisco pour tenter d'oeuvrer en pays ennemi. Elle sera placée sous la responsabilité d'un agent français, lui aussi prêt à tout pour aider le gouvernement chinois. Chantages, meurtres, séances de torture et autres joyeusetés du même acabit sont au programme de la formation d'Alix. Cette série, séquelle de l'univers des Innommables, est désormais écrite et dessinée par Conrad, sans son scénariste attitré, Yann. 
Tigresse Blanche, Dargaud, 11 €