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vendredi 16 février 2018

De choses et d'autres : Les ados passent au papier


Les ados ne lisent plus. Du moins, ils ne lisent plus de presse papier. Tout pour le net et les réseaux sociaux. Alors pourquoi lancer « Webuzz » un magazine (100 pages, 3,95 €) destiné à ces mêmes ados captivés par les nouvelles technologies, notamment les Youtubeurs ? Peut-être tout simplement pour accomplir une compilation historique avant la lettre.
Dans quelques siècles, quand tous les disques durs contenant les exploits des Norman, Andy et autres Cyprien seront effacés, obsolètes et démagnétisés, dans un placard au fond d’une maison de campagne qui n’a jamais été raccordée à la fibre, on retrouvera cette revue, aux pages un peu jaunies certes, mais qui resteront le dernier témoignage des stars du début des années 2000.
De nos jours, on s’esbaudit devant de vieux exemplaires de « L’illustration » avec gravures d’époques. Et les célébrités du siècle dernier ont sombré dans l’anonymat. Ce qui ne manquera pas d’arriver aux stars du web actuelles. D’autant que « Webuzz » donne des conseils pour « cartonner avec ta chaîne » (YouTube). À moins que la revue ne soit en réalité destinée uniquement aux parents. Enfin, ils vont comprendre le jargon de leur progéniture. Il y a même un quizz destiné aux vieux (toute personne majeure pour ce genre de public), histoire de les tester et surtout de « rire un bon coup à leurs dépens ! »
Non seulement on ne comprend rien à ce qu’ils racontent, mais in fine c’est pour se moquer de nous. Jeunes, connectés et méchants en plus ! 

mercredi 30 janvier 2013

Billet - L'info trash et la photo qui tue

A la base, il y a un de ces faits divers croustillant qui fait les choux gras d'Internet. Une histoire égrillarde, reprise par tous les sites d'information pour faire causer à la machine à café.
Au Brésil, une femme tente d'empoisonner son mari en se badigeonnant le sexe d'un poison violent. Incommodé par l'odeur inhabituelle, l'homme renonce à y regarder de plus près. La dame, victime de son subterfuge, finit aux urgences. Les médecins découvrent le poison. Le mari porte plainte pour tentative d'assassinat. Mieux que le colonel Moutarde au Cluedo !
Le souci dans le cas présent, c'est que toute histoire sur Internet doit obligatoirement être illustrée. Mais quelle photo choisir pour un article titré « Elle tente d'empoisonner son mari... avec son vagin » ou « La tueuse au sexe empoisonné voulait supprimer son mari » ? Impossible de publier une image de vagin. Utiliser le mot dans le titre passe encore. Mais il y a des limites... Il faut donc faire dans le suggestif. Sur plusieurs sites on retrouve la photo d'un corps de femme avec une superbe pomme rouge en cache sexe. Cette composition, entre Blanche Neige et Adam et Eve, est une photo d'art presque trop belle pour un sujet trash. Plus « brésilien » ce cliché montrant des fesses rebondies débordant d'un string dans une ambiance de boîte de nuit. Mais la palme revient à cette photo de pieds recouverts d'une petite culotte. On voit le bas, on imagine le haut. 
J'ai de la chance. Cette chronique, sur le papier, ne doit pas être illustrée. Mon problème reste entier pour sa version internet...

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.

jeudi 15 novembre 2012

Billet - Marions-nous sur Facebook !

Dans sa quête de suprématie totale et absolue sur internet, Facebook ne cesse de rajouter des fonctionnalités. Dernier gadget en date : si vous êtes en couple, vous pouvez créer une page commune avec votre moitié. Encore faut-il se méfier. Comme le souligne une abonnée de Twitter : « Facebook : le seul endroit où tu peux être marié à ton/ta meilleur(e) ami(e) et avoir 30 frères et sœurs. »

Résolu à payer de ma personne, je me lance. Sur mon profil Facebook, je passe du statut de « célibataire » à « marié ». Premier avantage, ma page ne sera plus squattée par les publicités genre « Rencontrez des femmes de votre région »... Mais encore faut-il que mon épouse accepte de confirmer notre relation... Bingo, elle dit « oui » ! Conséquence, apparaît en gros sur mon profil sa photo avec cette actualité « Mariage... le 14 novembre 2012. » « Franchement, on a l'air fin, 14 ans après... » ne peut-elle s'empêcher de remarquer sournoisement. D'autant qu'au début elle croyait à un regain de romantisme alors qu'il ne s'agissait que d'une expérience, d'un test. Reste à construire cette page commune. Patatras, la fonction n'est pas encore validée pour la France... Tout ça pour ça !

Aujourd'hui, j'hésite. Vais-je « divorcer » deux jours après mon mariage ? Ou entériner ma nouvelle situation amoureuse ? Courageux, mais pas téméraire, je ne vais pas trop jouer avec les nerfs de ma femme. Cela a beau être sur Facebook, donc totalement virtuel, ce n'est pas sans conséquences dans la vraie vie.  

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant ce jeudi.

vendredi 9 novembre 2012

Billet - Bilboquet Magazine, l'humour, le vrai


Enfoncé Charlie Hebdo, ridiculisés les Canteloup, Gerra et autres amuseurs radiophoniques, dépassé le Groland. L'humour, le vrai, est à découvrir sur le site « Bilboquet Magazine ».

Ses concepteurs acquièrent une certaine notoriété grâce à un article, totalement inventé mais plus vrai que nature, sur une association de « personnes démunies » furieuses contre les Enfoirés. Truffé de témoignages, le reportage  semble donner, pour la première fois, la parole à ces pauvres désireux de « récupérer leur dignité musicale. » En résumé : « Aujourd’hui on n’a plus le droit ni d’avoir faim, ni d’avoir froid, mais surtout de laisser chanter Maurane et Catherine Lara ». Halte aux « chanteurs carrément has been », les Enfoirés doivent s'ouvrir à des interprètes plus talentueux comme « Radiohead, Arcade Fire, ou Lady Gaga. »
Beaucoup tombent dans le panneau. Des internautes laissent des commentaires scandalisés : « Ils feraient mieux de faire profil bas... » « Trop facile de dénigrer », certains journaux reprennent l'information au premier degré. Pourtant, les autres articles de Bilboquet Magazine sont sans équivoque. « Le prix Goncourt décerné au manuel utilisateur de l’iPad 3 », son auteur, Li Xiao Xiao est « un stagiaire chinois âgé d’à peine 37 ans, en poste chez Apple depuis 4 ans. » Encore plus farfelu, « Un Français champion du monde du lancer de boulette de papier dans une corbeille de bureau » avec un jet de « 64 mètres, sans bouger de sa chaise ».
Vous voulez rigoler ? Lisez le Bilboquet ! 

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant

dimanche 21 octobre 2012

Billet - Coup de vieux à génération variable


Pas toujours facile de faire jeune quand on a allègrement passé le demi-siècle. Surfer sur internet, twitter, sélectionner les sites les plus à la mode, se prétendre branché ne trompe personne. L'imposture nous saute aux yeux quand on tombe par hasard sur le désespérant « Coup de vieux ». Un site vérité, où il n'est question que de ces produits, marques, chanteurs ou émissions de télé d'un « temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître » selon l'expression de l'ancêtre Aznavour.

La nostalgie se partage à tire-larigot dans ce site participatif. Chacun peut proposer un souvenir au vote des visiteurs. Classés par catégories, ils vont des céréales multicolores aux chanteurs les Musclés en passant par la série télé Manimal ou la première console de jeu nomade, la Gameboy. Une excellente occasion de retrouver un pan de son enfance à jamais révolue. Quel que soit son âge (enfin sauf si on a moins de 17 ans...) on se laisse happer par cette multitude de bons souvenirs qui permettent également de se situer dans l'échelle des générations. Si le petit canard Saturnin vous parle et que Goldorak c'est du Chinois, pas de doute, vous êtes des années 70.
Le succès du site tient aussi au fait des nombreux jeunes qui s'y baladent pour se moquer des goûts douteux de l'époque. Mais sachez, jeunes écervelés, que notre Sabrina (Boys, boys, boys 1987) vaut largement vos Lady Gaga et autres Nicki Minaj. Vous verrez dans 20 ans !  


(Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant.

dimanche 2 septembre 2012

Billet - Je rentre, tu rentres... Pour les sceptiques nostalgiques, c'est la rentrée !


Plus de doute, les vacances sont finies. La meilleure preuve c'est que demain, vous aurez entre les mains le dernier cahier été de l'Indépendant. Terminés le sable, la mer, les petits restos, les concerts gratuits... Pourtant ces lieux ne disparaîtront pas du jour au lendemain. Une fois de retour dans votre HLM ou pavillon de banlieue, vous pourrez encore rêver en regardant vos photos de vacances. Et si cela ne suffit pas, n'hésitez pas à vous connecter sur les webcams qui diffusent en continu les beaux paysages de nos beaux départements. Le conseil général des Pyrénées-Orientales est à la pointe à ce niveau.
Cinq webcams balayent parfaitement la région. A tout seigneur, tout honneur : le pic du Canigou. Filmé depuis Perpignan, c'est le véritable baromètre du Pays catalan. La vue sur Collioure et son clocher sera aussi une parfaite piqûre de rappel de vos vacances. Paulilles, véritable paradis de calme et de tranquillité ne perd pas de son charme en arrière-saison.
Dans l'Aude, la ville de Narbonne propose quelques vues de la ville. Vous pourrez aussi « admirer » le port de Leucate même si, il faut l'avouer, la vue n'a rien de glamour ni de touristique. Ferrals-les-Corbières dispose de deux webcams en activité, lesquelles donnent une bonne idée de la météo et de la tranquillité de la cité audoise.
Ah que de beaux souvenirs ! Mais désormais vous pouvez pleurer, c'est la rentrée...

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant le 1er septembre.

dimanche 29 juillet 2012

Les Jeux Olympiques de Londres sur tous les écrans

Le rouleau compresseur des Jeux olympiques 2012 est annoncé. Durant deux semaines, il va tout écraser sur son passage. En direct live absolu et partout grâce aux nouvelles technologies. Vous pourrez toujours faire du sport par procuration bien installé dans votre canapé devant votre télé. Fabriquer du gras chez soi à base de chips, cacahuètes, bière et soda pendant que d'autres transpirent sang et eau est un des derniers luxes permis dans notre société du « évitez de grignoter entre les repas »... Mais avec la diffusion de l'ensemble des épreuves sur le net (notamment sur le site de FranceTV), vous pourrez tout regarder en direct sur vos smartphones et autres tablettes. Même à la plage, dans les embouteillages ou au cours d'un repas en amoureux (soyez discret dans ce dernier cas).

Avant même la cérémonie officielle, quelques affaires ont défrayé la chronique. Une athlète grecque a été exclue de sa délégation pour cause de tweet raciste. Cette triple-sauteuse a mordu trois fois avant même le début du concours. Dans le tournoi de foot féminin, les Coréennes du Nord ont refusé de jouer durant une heure : le drapeau n'était pas le bon. Se retrouver associé, au royaume de l'affairisme capitaliste, au drapeau de la Corée du Sud, l'ennemi absolu, il y a de quoi être en colère. Colère bénéfique puisqu'elles ont battu la Colombie 2 à 0. Message pour les organisateurs : au prochain match des Françaises, hissez le drapeau allemand...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue en dernière page de l'Indépendant du vendredi 27 juillet

vendredi 27 juillet 2012

Billet - Paye ta raie

Raie-pugnant ou raie-jouissant ? Les avis sont partagés face à ce site composé d'un florilège de photos de raies. J'arrête tout de suite les passionnés de faune aquatique : vous resterez sur votre faim si vous vous attendez à découvrir des raies mantas ou léopard dans leur milieu naturel. De même, les apprentis coiffeurs n'y trouveront aucun exemple de raie sur le côté... Les raies en questions sont souvent de sortie en été, notamment depuis l'apparition des pantalons taille basse. On s’accroupit, on s'assoit, on se penche... et les personnes placées dans notre dos ont une vue imprenable sur cette fameuse raie que la décence m'empêche de nommer exactement. Les plus audacieux la prennent en photo. Voilà comment on peut se retrouver sur ce site intitulé « Paye ta raie ».

On distinguera deux types de clichés. Ceux où le modèle est conscient de montrer un bout de son anatomie. Généralement cela s'agrémente des cordons d'un string ou d'un début de tatouage. Et puis il y a les autres, des pudiques trahis par un pantalon trop large ou une position inconfortable. Le cycliste à l'arrêt au feu rouge, le bricoleur accroupit en train de câbler un quelconque appareil électrique, la nounou penchée pour se mettre au niveau des enfants. Il y a enfin le grand classique de nos plages, le bermuda alourdi par l'eau, glissant de plus en plus bas. Il arrive alors que la raie se dévoile dans son entièreté, la fameuse raie-publique. Et si l'infortuné baigneur fait demi-tour, elle devient bananière.

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue jeudi en dernière page de l'Indépendant.

lundi 5 mars 2012

Si maman l'a dit... ou quand Twitter fête les mères en avance

« Les phrases cultes de ma mère » ont inondé Twitter ces deux derniers jours. Régulièrement, des thèmes sont lancés sur ce réseau social. Les ados et jeunes adultes adorent s'amuser à ce petit jeu, surtout quand il leur donne la possibilité de décrire leur quotidien.
L'observateur y trouve un sondage grandeur nature sur l'état d'esprit de la jeunesse. Et les inquiétudes des mamans perdurent de génération en génération. On perçoit beaucoup de tendresse dans ce petit florilège.
L'habillement : « Tu vas pas sortir comme ça j'espère ? » Les relations : « Tu parles pas à des inconnus sur Internet, hein ? », « Y'a des mecs à la soirée ? Tu les connais ? Pas de bêtises hein ! » « Si tu continues je te mets en pension ... »
Le ménage : « T'as vu ta chambre ? », « Je te donne 15 minutes pour ranger ta chambre sinon tout passe par la fenêtre ».
L'école : « Je m'en fous de la note des autres c'est toi qui m'intéresse. »
Internet : « Laisse ton ordinateur se reposer », « Mathieuuuuu, comment on fait un copier/coller déjà ? »
L'avenir : « C'est quand que tu te maries ? » « Vous verrez quand vous aurez mon âge... » « Arrête d'acheter des vêtements et va ouvrir un compte épargne logement » « C'est quand que tu me fais des petits-enfants ? »
Et comme sur Twitter, tout finit par du second degré, savourez cette dernière phrase culte : « Je vous déclare mari et mari. » Mais elle n'est pas de ma mère puisque c'est Noël (Mamère) qui l'a prononcée le 5 juin 2004...
(Chronique "ça bruisse sur le net parue ce vendredi dans l'Indépendant)

dimanche 19 février 2012

Hervé Morin : un faux puis un vrai abandon dans la course à la présidentielle

J'ai comme l'impression que la campagne présidentielle sera moins marrante à suivre sur internet désormais. L'entrée en lice de Nicolas Sarkozy marque la fin de la récréation. Boutin puis Morin ont jeté l'éponge, malgré leurs multiples déclarations affirmant leur intention "d'aller jusqu'au bout".
Pour Hervé Morin, son retrait s'est passé en deux temps. Une première annonce sur son site, mercredi soir. Il s'est vite avéré que des pirates avaient bidouillé une déclaration -sérieuse au début- déviée rapidement vers la satire. Puis vint hier l'annonce officielle au Figaro.
Hervé Morin et ses décisifs "0%" aura bien fait rire la toile durant ces quelques mois de laborieuse campagne. Premier coup d'éclat quand il se souvient du débarquement des alliés en Normandie. Problème : comment se souvenir d'un fait antérieur de 17 ans à sa naissance ?
La semaine dernière, un maire, pour le soutenir, promène dans un marché deux dromadaires, symboles de "la traversée du désert" du candidat Nouveau Centre.
Ultime éclat avec la fausse déclaration des pirates de mercredi dans laquelle il annonce sa décision de retirer sa candidature, "prise dans ma cuisine en surveillant une blanquette de veau". Et de conclure par son soutien à Nicolas Sarkozy, "le seul à pouvoir assurer l'avenir de la France, et ma réélection comme député de l'Eure." 12 heures plus tard, Hervé Morin cesse effectivement d'être candidat : "Ma détermination ne doit pas tourner à l'obstination" dit-il au Figaro.
(Chronique "Ça bruisse sur le net" parue le vendredi 17 février en dernière page de l'Indépendant)

jeudi 16 février 2012

Billet - La Saint-Valentin sur les réseaux sociaux : une orgie d'amour


Ils ont bien réussi leur coup les publicitaires. La Saint-Valentin, la fête des amoureux, connaît un regain de vitalité grâce à internet. Depuis une semaine, on percevait un frémissement, hier c'était l'apothéose, l'overdose même. Partout et à propos de tout, on ne parlait que de ça. Les moutons de la toile avaient les yeux en forme de cœur, les bisous contaminaient tout...

Même des virus ont pris la sympathique forme d'une application à partager sur Facebook pour mettre votre profil aux couleurs de la Saint-Valentin (à dominante rose !). Ne succombez pas à ce bête excès de romantisme, vous le regretteriez...
Qui dit Saint-Valentin dit ébats amoureux. Une étude américaine nous apprend que chez les moins de 35 ans, la classique cigarette d'après l'amour est en train d'être détrônée par les réseaux sociaux. Ils sont 35 % à aller raconter leurs exploits, essentiellement depuis des smartphones. Saluons au passage le format de Twitter (140 signes maximum), idéal pour les éjaculateurs précoces.
Sur Twitter justement, le nouveau jeu à la mode est une petite application qui se charge de trouver votre âme sœur sur le réseau. Je l'ai testé et il ressort que @litout (moi, en l'occurrence) serait amoureux de... @lindependant (le compte du journal, mon boulot quoi). Ça semble complètement idiot, mais finalement mon épouse n'est pas loin de confirmer. A son grand regret, je passe beaucoup trop de temps à travailler.
Sur ce, je met un point final à cette chronique. J'ai un cadeau à trouver moi...
(Chronique "Ça bruisse sur le net" parue dans l'Indépendant du mercredi 15 février)

mardi 14 février 2012

Billet - Timeline sélective sur Facebook pour l'ami Nicolas...



Chouette, j'ai un nouvel ami sur Facebook. Nicolas. Il habite Paris, a quatre enfants et travaille à la... présidence de la République. Il est même président, Nicolas. Pas encore candidat, mais je sens qu'il va bientôt le devenir en changeant son statut. Il devrait l'annoncer en modifiant le bandeau de sa timeline.

Car c'est un nouveau profil personnel que Nicolas vient d'ouvrir. Il prend l'apparence du journal, tant décrié par les habitués du réseau social. On peut retrouver toutes les dates charnières de mon nouvel ami depuis sa naissance. Ainsi il obtient son bac en 1973, il passe pour la première fois à la télé en 1975. En 1976, les mains dans les poches d'un pantalon très serré, il défile pour demander la reprise des cours à Nanterre et Dauphine.
Ensuite ce sont les premières élections gagnées, la montée des marches du pouvoir jusqu'au poste suprême.
Une timeline sélective comme l'a fait remarquer Guy Birenbaum sur son blog. Nicolas n'a rien retenu de 1995, année de l'élection de Jacques Chirac face à Edouard Balladur. 1999 aurait pu être aussi une année blanche. Mais il a quand même noté le résultat des européennes : 12,82 %, le plus mauvais score de son parti.
A partir de 2002, le journal est très actif. Mais n'y cherchez pas de photos de Cécilia. Par contre Carla est très présente dès 2008. Et très belle comme sur cette photo en noir et blanc de janvier 2009, main dans la main avec son amoureux, dans une rue de Paris. Il a l'air sympa mon nouvel ami. Du moins sur Facebook.
(Chronique "Ça bruisse sur le net" parue en dernière page de l'Indépendant le lundi 13 février)

samedi 11 février 2012

Nadine for ever...

Désolé, une nouvelle fois, je suis obligé de vous parler de Nadine Morano. Quand on suit attentivement les soubresauts des réseaux sociaux, Nadine  Morano est incontournable. Ses interventions à la radio, en télé et même en presse écrite font le buzz. Alors quand elle se lâche sur Twitter, ce sont des milliers de personnes qui sourient, ricanent, se lamentent ou se désespèrent. Car Nadine Morano et le Net c'est un peu comme le PSG et le foot ou Michaël Schumacher et la Formule 1. On est obligé d'en parler, mais rarement avec plaisir.
Notre ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle et, ne l'oublions pas, déléguée générale UMP en charge des élections, est triplement à la Une, si l'on oublie sa sortie : « Le problème d'Eva Joly c'est son physique », vieux déjà de trois jours... Elle a diffusé ce tweet adressé à Eric Besson, autre ministre très connecté, relevant plus du domaine de la vie privée que de l'action politique : « Je bulle dans un spa avec des copines et toi tu tweet. Occupe-toi de ta femme un peu. »
Sur Twitter, il semble que de nombreux abonnés au compte de Nadine Morano soient totalement virtuels. Il se pourrait qu'elle « achète » des profils fabriqués par des robots pour faire gonfler son audience.
Enfin elle doit affronter un vent de révolte de quelques twittos qui ont lancé une opération « unfollowMorano ». Il est demandé de se désabonner de son compte... Il va sans dire que cette dernière opération est un échec cuisant. Sur internet aussi l'excès fascine...

(Chronique parue en dernière page de l'Indépendant du Midi le vendredi 10 février)

samedi 21 janvier 2012

Des travaux d'avenir grâce à l'inventivité d'internet

Internet, loin de tuer le marché du travail, semble être un formidable outil pour la croissance. Ce nouveau modèle économique invente chaque jour. Des contenus, des habitudes et également des emplois. Ce n'est pas une simple vue de l'esprit car récemment, aux USA, le président de la Commission fédérale des communications, Julius Genachowski, a affirmé que « Internet crée actuellement 2,6 emplois pour chacun de ceux qu’il détruit. » Ce qui semblait abstrait, voire inexistant, il y a une dizaine d'années, est devenu un secteur industriel florissant.
Plus le temps passe, plus le réseau prend de l'importance dans notre vie de tous les jours. La semaine dernière se tenait à Las Vegas le CES (Consumer Electronic Show) 2012, véritable  vitrine des innovations dans ce domaine. Et la tendance cette année est l'arrivée d'appareils de plus en plus « connectés », du frigo à la voiture. Les tablettes ont fait des petits, se scotchant un peu partout dans la maison. Sur votre frigo, un écran vous indiquera ce qu'il y a dedans, la date de péremption de certains produits frais, voire proposera des recettes en fonction des restes. La voiture, connectée à Facebook, offrira la possibilité, entre autres,  de savoir où se trouvent ses amis. Samsung a fait sensation en exposant un écran-fenêtre. Ce grand écran donne l'impression d'être une fenêtre ouverte sur le paysage que l'on veut. Les informations s'affichent en surimpression. Et on peut même fermer des stores virtuels. Dernier avantage : on n'a qu'un côté à laver....

vendredi 6 janvier 2012

Chronique - laredoute.fr : la boulette et les boules

Pour une boulette, c'est une boulette ! Un vent de panique a dû souffler ce matin dans les locaux de laredoute.fr, le site de vente en ligne. Sur la page vantant un tee-shirt garçon rose portant l'inscription « Keep the move & enjoy the holydays » une photo a fait scandale.


Pas à cause de la faute (il ne faut pas deux y à holidays) ni parce que la société de vente par correspondance de Roubaix proposait la couleur rose (essayez donc d'habiller votre fils avec du rose...). A l'arrière-plan de cette photo montrant des gamins courant sur une plage, un homme entièrement nu ne cache rien de son anatomie.

Des enfants + un homme nu : la photo s'est répandue sur Twitter et les autres réseaux sociaux à une vitesse folle. Coté réactions, il y en avait pour tous les goûts. Les offusqués, les rigolards, les parodieurs (avec Sarkozy dans le rôle des enfants) et même ceux qui étaient du côté de l'homme nu : « Moi je pense au mec à poil, qui se promène tranquille sur sa plage nudiste préférée et qu'a rien demandé à personne. » La photo compromettante a été retirée du site vers 14 heures, quelques minutes après que la société se soit officiellement excusée sur son compte Twitter. « La Redoute vous présente ses excuses pour la photographie publiée sur son site et fait le nécessaire pour la supprimer. »

Le mot de la fin revient à ce tweet de Didier Botella, totalement imaginaire, mais qui ne doit pas être si loin de la vérité : « On m'informe qu'au Q.G. des 3 Suisses, c'est champagne pour tous à la cantine ce midi. »

(Chronique parue à la dernière page de l'Indépendant en janvier 2012)