Il y a une semaine, Disney+ ouvrait les vannes de ses programmes familiaux et consensuels. Au menu, des centaines de classiques de cette maison de production américaine toujours très à cheval sur les bonnes manières.
Malheureusement pour les dirigeants actuels, les normes en ce qui concerne la pudeur ont légèrement été revues à la hausse ces dernières années. La preuve avec la version de Splash, film sorti en 1984, mise en ligne sur Disney+.
En début de diffusion, un message en petits caractères prévient : « Ce film a été modifié par rapport à sa version originale. Son contenu a été édité. » Seuls les grands fans de ce film (et de Daryl Hannah, l’interprète principale avec Tom Hanks), remarqueront les différences.
En fait, en 1984, il était tout à fait permis de montrer les fesses de la star à l’écran. Comme elle interprète le rôle d’une sirène, elle est presque tout le temps nue. De face ses longs cheveux cachent sa poitrine. De dos par contre, son popotin est régulièrement apparent. Lors d’une scène notamment, elle se précipite vers la mer et plonge dans les vagues.
Dans la version Disney+, ses cheveux, qu’elle porte déjà très longs, ont poussé de 15 cm. Juste ce qu’il faut pour cacher entièrement son anatomie rebondie. Mais comme le montage est réalisé à grands coups de palette graphique, on a l’impression que les fesses de la belle sont recouvertes d’une sorte de fourrure, vaguement de la même couleur que sa chevelure.
Conséquence, les deux scènes (la nue et la poilue) sont reprises sur les réseaux sociaux avec moult moqueries pour la pudibonderie de Disney+, justifiée en l’occurrence. L’arrière-train de Daryl Hannah ne mérite pas un tel traitement.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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mercredi 15 avril 2020
mercredi 17 mai 2017
De choses et d'autres : Et vive l'Eurovision quand il y a des fesses !
Samedi dernier, des millions de personnes ont communié au son des chansons de l’Eurovision. Communié car on a parfois l’impression qu’il faut être un peu fanatique et sectaire pour apprécier ce dé- filé de chansons horriblement formatées, entre minets branchés, chanteuses à grosse voix et autres particularités régionales. Le seul intérêt, pour moi, résidait dans le long tour des capitales pour entendre les votes des différents pays, de « one point » à « twelve points »... Mais même ça, jugé trop long a été modifié.
Bref, samedi, je n’ai pas regardé. Et aujourd’hui je le regrette. Pas pour le vainqueur, un bellâtre portugais, coiffé comme Julien Doré. Ni la performance de la France, Alma se classant au final 12e, un excellent résultat comparé aux dix dernières années, ni les commentaires de Marianne James, Stéphane Bern et Amir, rarement pertinents et encore moins marrants. Je râle de ne pas avoir été devant la télévision juste pour la prestation de Vitali Sediouk. Un Ukrainien, qui s’est produit chez lui, devant son public. Il n’a pas chanté et son intervention a duré moins de 10 secondes, mais au final, on ne retiendra que lui du show de plus de trois heures. Vitali, à l’entracte, alors que la gagnante de l’an dernier s’époumonait, est monté sur scène, a soulevé le drapeau australien sur son dos et... baissé son pantalon. De belles fesses, en direct, devant des millions d’yeux éberlués. Oui, je regrette d’avoir manqué ce moment...
Alors pour le plaisir, le replay de l'action litigieuse...
(Chronique parue en dernière page de l'Indépendant le 17 mai)
vendredi 27 juillet 2012
Billet - Paye ta raie
Raie-pugnant ou raie-jouissant ? Les avis sont partagés face à ce site composé d'un florilège de photos de raies. J'arrête tout de suite les passionnés de faune aquatique : vous resterez sur votre faim si vous vous attendez à découvrir des raies mantas ou léopard dans leur milieu naturel. De même, les apprentis coiffeurs n'y trouveront aucun exemple de raie sur le côté... Les raies en questions sont souvent de sortie en été, notamment depuis l'apparition des pantalons taille basse. On s’accroupit, on s'assoit, on se penche... et les personnes placées dans notre dos ont une vue imprenable sur cette fameuse raie que la décence m'empêche de nommer exactement. Les plus audacieux la prennent en photo. Voilà comment on peut se retrouver sur ce site intitulé « Paye ta raie ».
On distinguera deux types de clichés. Ceux où le modèle est conscient de montrer un bout de son anatomie. Généralement cela s'agrémente des cordons d'un string ou d'un début de tatouage. Et puis il y a les autres, des pudiques trahis par un pantalon trop large ou une position inconfortable. Le cycliste à l'arrêt au feu rouge, le bricoleur accroupit en train de câbler un quelconque appareil électrique, la nounou penchée pour se mettre au niveau des enfants. Il y a enfin le grand classique de nos plages, le bermuda alourdi par l'eau, glissant de plus en plus bas. Il arrive alors que la raie se dévoile dans son entièreté, la fameuse raie-publique. Et si l'infortuné baigneur fait demi-tour, elle devient bananière.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue jeudi en dernière page de l'Indépendant.
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