Du domaine de la science-fiction il y a encore quelques années, le jeu vidéo en réalité virtuelle devrait être le grand succès de l'an prochain.
Hier, Sony a dévoilé son nouveau jouet : la manette PlayStation VR comme réalité virtuelle en anglais. Connue sous le nom de code "Project Morpheus" (comme le personnage de la saga Matrix), ce casque associé à des commandes manuelles sera commercialisé au début de l'année prochaine. Le casque est au point, il ne restait plus aux développeurs que de sortir des jeux compatibles pour déferler partout dans le monde. Une vidéo en présente quelques extraits saisissants. En fait, Sony a tout simplement rapproché l'écran du joueur. Terminés les quelques mètres de séparation entre l'action et votre cerveau.
Avec le casque sur la tête, vous n'avez plus ce recul. Vous plongez littéralement dans le jeu. Debout dans votre salon ou bien installé dans votre canapé, vous pourrez combattre des zombies, séduire de jolies filles ou foncer à toute allure au volant d'une voiture de course.
Il me tarde d'essayer cette PlayStation VR, tout en redoutant un peu l'expérience. Cette immersion complète dans un univers virtuel ne risque-t-elle pas de me faire disjoncter ? Car franchement, quand on voit l'état de la société actuelle, comment trouver la force d'appuyer sur le bouton "off" pour la retrouver ? Entre la matrice que je modèle à ma convenance et le monde que je subis, tels des milliers d'accros aux jeux vidéo, je pourrais opter pour le mauvais choix.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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jeudi 17 septembre 2015
vendredi 29 mai 2015
DE CHOSES ET D'AUTRES - Poker, fin de partie
Présentée à l'époque comme la seule solution pour contrer les sites illégaux, l'autorisation du poker en ligne n'est finalement pas la poule aux œufs d'or promise aux nombreux opérateurs. Des 25 sites autorisés en 2010, il n'en reste plus que 13 aujourd'hui. De grands noms ont jeté l'éponge. Un "tapis" définitif, pas loin de la banqueroute. Il y a cinq ans, quand le gouvernement de Nicolas Sarkozy ouvre ce nouveau marché, beaucoup le soupçonnent de faire un cadeau à certains de ses amis et soutiens. Cadeau empoisonné... Cela coûte cher de proposer des offres concurrentielles.
Et le gros problème reste la faible rentabilité. Quand les opérateurs de paris sportifs ne rendent que 75 % des mises aux gagnants, dans le poker ce pourcentage culmine à un faramineux 97 %. Conséquence, malgré des enjeux astronomiques, très largement supérieurs aux autres jeux comme les courses hippiques en perte de vitesse, le retour en investissement est quasi nul. Pour une fois, ce sont bien les joueurs qui ont toutes les chances de s'enrichir. Voilà tout le paradoxe de ces jeux d'argent sur internet.
On croit que la finalité est de faire gagner les joueurs alors qu'en réalité tout est fait pour que ce soit les opérateurs (et l'État avec les fortes taxes) qui gagnent à tous les coups. Sauf pour le poker, ce qui explique sa raréfaction (encore toute relative) sur le net.
Reste les tournois en chair et en os. Mais là, vous devez payer pour être admis à une table. Preuve que parfois, la vie réelle est bien moins avantageuse que le virtuel.
jeudi 10 janvier 2013
Billet - Jeu presque mortel
L'histoire se passe en Chine. Un bon père de famille se désespère. Son fils, 22 ans, titille le joystick à longueur de journée. Sans travail, ni volonté d'en trouver, il préfère vivre par procuration sur un jeu en ligne. Le père, à bout d'arguments a l'idée du siècle. Si son fils joue, c'est qu'il gagne et y trouve du plaisir. Pour le dégoûter, il faut qu'il perde.
Dans ses jeux favoris, style World of Warcraft ou Call of Duty, perdre c'est se faire tuer. Le paternel recrute donc sur internet des tueurs à gages... virtuels. Ils ont pour mission de s'immiscer dans les parties du fils et de tout faire pour l'occire.
Imaginez, vous êtes en plein dégommage de terroristes à tire-larigot. Concentrés sur les tirs de l'ennemi. Et tout à coup, votre coéquipier, sans crier gare, vous abat froidement. Une fois, deux fois... De quoi piquer une crise d'épilepsie puissance mille. Le jeune joueur chinois se doute rapidement de l'embrouille. Il devine aussi que son père a organisé toute la mise en scène. Une petite explication plus tard, papa annule tous les contrats. Fiston a promet de lever le pied sur les parties et de chercher sérieusement du travail.
Tout est bien qui finit bien dans ce monde virtuel où l'on peut mourir 20 fois d'affilée, ou assassiner son propre fils, sans en faire le moindre cauchemar.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.
dimanche 29 juillet 2012
Les Jeux Olympiques de Londres sur tous les écrans
Le rouleau compresseur des Jeux olympiques 2012 est annoncé. Durant deux semaines, il va tout écraser sur son passage. En direct live absolu et partout grâce aux nouvelles technologies. Vous pourrez toujours faire du sport par procuration bien installé dans votre canapé devant votre télé. Fabriquer du gras chez soi à base de chips, cacahuètes, bière et soda pendant que d'autres transpirent sang et eau est un des derniers luxes permis dans notre société du « évitez de grignoter entre les repas »... Mais avec la diffusion de l'ensemble des épreuves sur le net (notamment sur le site de FranceTV), vous pourrez tout regarder en direct sur vos smartphones et autres tablettes. Même à la plage, dans les embouteillages ou au cours d'un repas en amoureux (soyez discret dans ce dernier cas).
Avant même la cérémonie officielle, quelques affaires ont défrayé la chronique. Une athlète grecque a été exclue de sa délégation pour cause de tweet raciste. Cette triple-sauteuse a mordu trois fois avant même le début du concours. Dans le tournoi de foot féminin, les Coréennes du Nord ont refusé de jouer durant une heure : le drapeau n'était pas le bon. Se retrouver associé, au royaume de l'affairisme capitaliste, au drapeau de la Corée du Sud, l'ennemi absolu, il y a de quoi être en colère. Colère bénéfique puisqu'elles ont battu la Colombie 2 à 0. Message pour les organisateurs : au prochain match des Françaises, hissez le drapeau allemand...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue en dernière page de l'Indépendant du vendredi 27 juillet
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