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vendredi 21 janvier 2022

Streaming - Drôle de changement pour Hôtel Transylvanie sur Prime Vidéo


100 millions de dollars. C’est le prix que Amazon Prime a déboursé pour avoir en exclusivité les droits de diffusion du quatrième opus de la saga Hôtel Transylvanie. Ce film d’animation produit par Sony devait sortir en salles au mois d’octobre dernier. 

Il a été reporté à plusieurs reprises en raison de la crise sanitaire et finalement le long-métrage débarque directement en streaming sur la plateforme du géant de la vente en ligne. 100 millions c’est une belle somme même si le 3e volet avait rapporté 527. Mais c’était en 2018…

Dans cet Hôtel tenu par Dracula, les monstres sont choyés. Mais le patron est sur le point de prendre sa retraite. 

Il envisage de céder son commerce à sa fille Mavis (une vampire) et son gendre Johnny (un banal humain, complètement crétin en plus). Au dernier moment il abandonne son projet. Justifiant sa décision par le fait que Johnny n’est pas un monstre. Problème, à cause d’une invention de Van Helsing, Johnny se transforme en monstre. Et Dracula en humain. Ils vont devoir se lancer dans une quête dangereuse en Amazonie pour tenter de remettre les choses dans l’ordre.


Le film ne fait pas dans la dentelle parfois. Notamment quand Johnny se met à chanter. Mais cette idée d’inverser les rôles est parfaitement maîtrisée et une source inépuisable de gags. On rit beaucoup, avec les enfants mais aussi seul car les allusions et clins d’œil adultes pimentent parfois le scénario.

jeudi 26 mai 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Adele à la voix en or

adele, sony, astérix, obélix, enveloppéOn pourrait titrer cette chronique "la revanche de l'enveloppée (*) ». Adele, chanteuse anglaise qui, au début de sa carrière, a subi maintes moqueries visant son physique, très éloigné des canons de beauté actuels (sois maigre et tais-toi) vient de signer un contrat record avec la maison de production Sony Music. Celle qui a vendu le plus de disques en 2015 avec son troisième album décroche la timbale avec un cachet de 90 millions de livres, soit 117 millions d'euros.


A 28 ans, la jeune femme à la voix grave et suave peut voir l'avenir en rose. Mais pas question qu'elle se repose sur ses lauriers car selon la presse britannique, elle devra fournir plusieurs albums à Sony, même si pour l'instant on n'en connaît pas le nombre, ni le rythme, juste le montant : 117 millions d'euros.
Finalement, rapporté au kilo de diva (d'autant qu'elle en a beaucoup perdu ces derniers mois), c'est tout sauf bon marché (non, je ne ferai pas de parallèle avec Carla Bruni). Par contre, si on doit mettre ce chiffre astronomique en regard du nombre de CD vendus ou de vues sur YouTube, l'opération se révèle très intéressante. Son dernier titre, "Hello" a battu tous les records, atteignant le milliard de visionnages en 88 jours. A ce rythme, l'investissement de la major sera vite rentabilisé.
(*) On ne dit plus de quelqu'un qu'il est gros. Non à cause du politiquement correct, simplement de la jurisprudence créée par Obélix depuis l'album "Le tour de Gaule" : "Je ne suis pas gros, tout juste un peu enveloppé... ».

mercredi 11 novembre 2015

Cinéma : James Bond, 007 à jamais



L'espion le plus célèbre de la planète est de retour dans "Spectre", superproduction avec Sam Mendès derrière la caméra, Léa Seydoux et Monica Bellucci dans les rôles des femmes fatales et Daniel Craig, pour la quatrième fois dans le costume de James Bond. Retour sur un phénomène.


De Londres à Tanger en passant par Mexico, le nouveau James Bond permet au héros interprété par Daniel Craig de beaucoup voyager. Il y affronte le chef de "Spectre", une organisation mondiale, le mal incarné par un homme froid et calculateur qui a les traits de Christoph Waltz. Pour adoucir ce face-à-face mouvementé, rythmé par des explosions, des combats et des courses-poursuites (dans les rues de Rome cette fois), deux femmes sont en vedette. Une veuve, rapidement consolée par le bel anglais, Monica Bellucci, et une orpheline, tout aussi rapidement réconfortée par Bond qui n'a pas l'empathie sélective, Léa Seydoux. Le film de plus de 2 h 20, le 24e de la série, ne souffre pas du moindre temps mort. Passée la scène d'ouverture (plan séquence virtuose dans des rues de Mexico noires de monde), on retrouve tout l'univers créé par Ian Fleming dans les années 50 et perpétué depuis sur grand écran.

Modernes contre anciens
Le nouveau M (Judy Dench n'est plus de la partie depuis la fin dramatique de Skyfall) pique une grosse colère. Les écarts de Bond nuisent au service. D'autant qu'un certain C, politicien ambitieux, veut le moderniser, voire le démanteler. Heureusement il reste toujours l'adorable Moneypenny (Naomie Harris) et l'ingénieux Q (Ben Whishaw) pour prêter main-forte à l'espion de plus en plus isolé. Sam Mendès, après le formidable succès de Skyfall, a longtemps hésité avant de signer pour un nouvel opus. Daniel Craig semble avoir mis tout son poids dans la balance pour convaincre le réalisateur qu'il pouvait encore apporter quelque chose à la franchise. Le résultat est époustouflant, du début à la fin. Tout en conservant cette dimension humaine insufflée au personnage depuis "Casino Royale". "Spectre" s'annonce comme un des plus gros succès de cette année 2015, "Daniel Craig paraît à son apogée. Il maîtrise le rôle à la perfection. Pour bon nombre d'amateurs, il est désormais le chaînon manquant entre Sean Connery et Timothy Dalton. À la fois, violent et tourmenté, cynique et vulnérable", souligne Guillaume Evin, spécialiste du personnage de Bond. Le film met une nouvelle fois une actrice française en vedette, Léa Seydoux, interprète de Madeleine Swann (clin d'œil des scénaristes à la littérature française, preuve qu'il n'y a pas que des incultes à Hollywood). Si dans un premier temps, elle rejette violemment l'espion anglais responsable de la mort de son père, elle va vite découvrir un homme déterminé à la protéger quoi qu'il arrive. Menacée par les sbires de Spectre, elle échappe à une tentative d'enlèvement en pleine montagne et montre des talents étonnants à la bagarre dans un train marocain. Elle finira dans les bras de James après cette jolie réplique : "Et maintenant, qu'est ce qu'on fait ?" Comme si ce n'était pas évident. Enfin, saluons le petit rôle, mais très lumineux, de Monica Bellucci. Celle qui a été auditionnée mais non retenue pour "Demain ne meurt jamais", est totalement irrésistible en veuve de 50 ans. Car Bond séduit toutes les générations.

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"Spectre", paroles des comédiens

Lors d'une conférence de presse récemment à Paris, les principaux acteurs de ce 24e James Bond se sont confiés.

Daniel Craig : "Je suis prêt à tourner de nouveau avec Sam Mendès"
"Quand j'ai accepté d'interpréter James Bond, je savais que c'était un rôle difficile à jouer. J'ai demandé aux producteurs si je pouvais participer au processus, à donner mon avis et à être vraiment présent. Ils ont accepté et très généreusement ils m'ont également crédité du titre de coproducteur de ce dernier Bond. Tourner un James Bond est un immense défi, c'est quand même huit mois de tournage. Mais je suis entouré de gens extrêmement talentueux et je ne suis qu'une toute petite partie de cette équipe. Je suis un grand fan de Léa Seydoux et dès que je l'ai vue, j'ai voulu jouer avec elle. Nous avons eu beaucoup de chance car quand on prépare un James Bond, on fait des listes d'acteurs et ils ont tous accepté. Je suis évidemment prêt à retourner avec Sam Mendès. Mais actuellement, ce n'est pas d'actualité. En ce moment, tous, nous n'avons qu'une envie : ne plus penser à James Bond".

Léa Seydoux : "Loin du cliché de la femme objet"
"Lorsqu'on a un appel pour passer un casting pour James Bond, on n'y croit pas, on se dit que ça ne marchera jamais, c'est comme le loto, on joue mais on sait qu'on ne gagnera jamais. D'ailleurs, j'ai totalement raté mon premier essai. Mais ensuite, mon agent m'a dit que Sam Mendès m'avait beaucoup appréciée et au rendez-vous suivant, il m'a accueillie les bras ouverts en me disant 'bienvenue dans la famille'. En lisant le scénario j'ai constaté que c'était une James Bond's girl plus moderne, qu'ils voulaient s'éloigner du cliché de la femme objet. Madeleine est un vrai personnage, qui a un trajet émotionnel et qui va devoir affronter son passé. Et finalement, elle a beaucoup de points communs avec le James Bond actuel". La suite ? Je n'ai pas de projet en ce moment, mais j'adorerais interpréter une super-héroïne !".

Monica Bellucci : "Une femme mûre et féminine"
"J'ai été très surprise de l'appel de Sam Mendès car je me suis dit : 'Qu'est ce que je fais à 50 ans dans un James Bond ?'. Mais lui cherchait une femme mûre à mettre à côté de James Bond. Lucia, la veuve, n'a plus la jeunesse mais elle a une féminité encore vivante qui lui sauve la vie. Que l'on fasse les méchantes ou les gentilles, il y a toujours quelque chose de magique à interpréter une James Bond's girl. Ce sont des rôles objet, mais peu importe... Je ne suis restée qu'un mois sur le plateau de "Spectre", ce qui est peu quand on pense que je tourne depuis trois ans dans le prochain Kusturica".

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Encyclopédie et roman

 Présenté comme le spécialiste français de James Bond, Guillaume Evin a de nouveau mis tout son savoir à la disposition de ceux qui auraient quelques lacunes. "James Bond, l'encyclopédie 007", soit 224 pages richement illustrées avec une multitude d'anecdotes et la présentation chronologique des 24 films composant la saga. Ce beau livre qui sera du plus bel effet sous les sapins de Noël, est une mine d'informations. En plus de longs articles sur la production des films, le choix des acteurs pour le rôle-titre et celui des James Bond's Girls, indispensables au succès des films, des éclairages plus anecdotiques vous permettront de tout savoir sur les différentes voitures conduites (et parfois massacrées) par l'espion ou des armes qu'il a utilisées pour faire un sort aux méchants. On apprécie particulièrement les nombreuses photos des tournages, pour mieux comprendre l'ambiance qui régnait sur les plateaux. Tel Sean Connery, endormi sur relax, quelques bouteilles de bière vides abandonnées par terre ou Roger Moore au volant du bolide le plus étonnant de la saga : une 2CV jaune, criblée de balles. Au rayon des méchants, à côté des grandes légendes que représentent Donald Pleasance, Christopher Lee ou Christopher Walken, les Français ne sont pas en reste avec Michaël Lonsdale, Louis Jourdan et plus récemment Mathieu Amalric.
"James Bond, l'encyclopédie 007", Hugo Image, 24,95 €.
En roman aussi....
Avant de s'animer sur grand écran, James Bond est un héros de romans. Ian Fleming a signé une quinzaine de titres avant de mourir en plein succès au milieu des années 60. Depuis, l'espion a déserté les librairies. Mais fort du succès des derniers films, notamment depuis que Daniel Craig a repris le rôle, l'idée de nouveaux romans a titillé les héritiers. Une nouvelle fois, Anthony Horowitz s'est mis derrière la machine à écrire. Après avoir ressuscité Sherlock Holmes, l'écrivain anglais a plongé dans l'univers de Ian Fleming. Pour être le plus fidèle possible, il s'est appuyé sur des notes originales censées être le support d'un épisode des aventures de 007 dans le milieu de la course automobile. Un roman qui file à toute vitesse, avec cette pointe de nostalgie si agréable.
"Déclic Mortel", Anthony Horowitz, Calmann-Lévy, 18 €.


jeudi 17 septembre 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Morpheus en vrai avec la réalité virtuelle de Sony

Du domaine de la science-fiction il y a encore quelques années, le jeu vidéo en réalité virtuelle devrait être le grand succès de l'an prochain.

Hier, Sony a dévoilé son nouveau jouet : la manette PlayStation VR comme réalité virtuelle en anglais. Connue sous le nom de code "Project Morpheus" (comme le personnage de la saga Matrix), ce casque associé à des commandes manuelles sera commercialisé au début de l'année prochaine. Le casque est au point, il ne restait plus aux développeurs que de sortir des jeux compatibles pour déferler partout dans le monde. Une vidéo en présente quelques extraits saisissants. En fait, Sony a tout simplement rapproché l'écran du joueur. Terminés les quelques mètres de séparation entre l'action et votre cerveau.
Avec le casque sur la tête, vous n'avez plus ce recul. Vous plongez littéralement dans le jeu. Debout dans votre salon ou bien installé dans votre canapé, vous pourrez combattre des zombies, séduire de jolies filles ou foncer à toute allure au volant d'une voiture de course.
Il me tarde d'essayer cette PlayStation VR, tout en redoutant un peu l'expérience. Cette immersion complète dans un univers virtuel ne risque-t-elle pas de me faire disjoncter ? Car franchement, quand on voit l'état de la société actuelle, comment trouver la force d'appuyer sur le bouton "off" pour la retrouver ? Entre la matrice que je modèle à ma convenance et le monde que je subis, tels des milliers d'accros aux jeux vidéo, je pourrais opter pour le mauvais choix.

samedi 22 novembre 2014

DVD : la Balade roumaine de Shia Labeouf dans "Charlie Countryman"

Shia LaBeouf est omniprésent dans “Charlie Countryman”, thriller se déroulant à Bucarest.

labeouf, bond, charly, evan rachel Wood, sonyPour arriver à leurs fins, les scénaristes sont parfois obligés d’utiliser des ficelles un peu grosses. Le film « Charlie Countryman » de Fredrik Bond, co-production américano-roumaine devait être tourné en grande partie en Roumanie. Mais comment amener un jeune Américain, Charlie (Shia LaBeouf) dans cette partie de l’Europe manquant cruellement de glamour et d’exotisme ? Quelques pirouettes, totalement invraisemblables permettent de le projeter quasi SDF dans les bas-fonds de Bucarest. A Chicago, sa mère vient de mourir. Quelques minutes plus tard, elle lui apparaît et lui donne le conseil d’aller à... Bucarest. Bon fils, il s’exécute. Dans l’avion, il se lie avec son voisin de siège, un Roumain fan de base-ball. Quelques heures plus tard, Charlie constate qu’il est mort. Et une nouvelle fois, une apparition du mort va guider ses actes. Le reste est heureusement plus classique et beaucoup moins iconoclaste. Charlie tombe amoureux de la fille du mort (Evan Rachel Wood) une musicienne classique, toujours mariée à un caïd de la pègre roumaine (Mads Mikkelsen). Un “ménage à trois” violent qui oblige Charlie à beaucoup courir dans les rues de la capitale roumaine et encaisser un nombre considérable de coups. La dernière demi-heure est un condensé d’adrénaline digne des meilleurs films d’action.
Sans être un chef-d’œuvre du cinéma, « Charlie Countryman » confirme le talent de Shia LaBeouf, la beauté d’Evan Rachel Wood et la morgue pleine de charme de Mads Mikkelsen. Sans oublier la ville de Bucarest, l’autre vedette de ce thriller passionnant aussi par son côté « exotique ».

« Charlie Countryman », Sony, 19,99 euros à la FNAC.