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vendredi 14 juin 2024

Un livre jeunesse : Les pirates de Gudule

 


Pour beaucoup de jeunes lecteurs, il y a un avant et un après Gudule. La romancière a publié plus de 200 livres pour tous les âges. Une œuvre qu’il est temps de redécouvrir, près de 10 ans après sa mort. Voilà donc une réédition du premier tome de Histoires de pirates avec de nouvelles illustrations signées Marc Lizano.

Le premier tome raconte comment le baron Bagatelle, gouverneur de Fort Plouf-Plouf, tente de retrouver le trésor de Barbak-le-Rouge. Un redoutable pirate, capturé par Bagatelle et emprisonné durant des années. C’est à la fin de sa vie que le redoutable pirate accepte de conduire le gouverneur, tout aussi vieux, sur l’île déserte où est caché le trésor.

Humour et dérision, comme souvent avec Gudule, transforment cette histoire en petite leçon de philosophie.

« Histoires de pirates », Splash !, 40 pages, 8,95 €

samedi 21 mai 2022

BD - Légende pirate


Loin de n’être que des bandits sanguinaires, les pirates représentent aussi une certaine forme de liberté et de démocratie. Ces marins mutinés ont souvent tenté de mettre en place des sociétés égalitaires. 

C’est une de ces utopies qui est au centre du gros et remarquable roman graphique de 224 pages écrit par Vincent Brugeas et dessiné par Ronan Toulhoat. 

Le combat dans cette mer des CaraÏbes, vers 1718, d’un pirate, Olivier de Vannes et d’une femme noire, n Maryam, reine d’un peuple d’esclaves en mal de vengeance.

« La république du Crâne », Dargaud, 25 €


mardi 3 janvier 2017

Livre : Vogue la galère avec la belle Marion

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Infatigable Serge Brussolo, toujours à chercher de nouveaux mondes à explorer. Le voilà lancé dans une grande saga de pirates. Du moins c’est ce que laissent entendre le titre et la couverture du roman, mais il semble avoir oublié en cours de route de faire vivre le vaisseau baptisé « L’oiseau des tempêtes ». Ce sera pour la suite des aventures de la belle Marion, véritable héroïne et fil rouge de ces multiples péripéties.
On a droit à des naufrageurs, un peu de bagne en Bretagne, des larcins à Marseille puis une vie de recluse, avec des araignées, sur une île des Caraïbes. Bref, en 400 Pages, l’auteur français le plus prolifique utilise autant de personnages et de lieux qu’un collègue en cinq romans. Direct et sans fioritures, le style Brussolo fait toujours merveille.
➤ « L’oiseau des tempêtes » de Serge Brussolo, Fleuve éditions, 19,90 €

mardi 1 novembre 2016

De choses et d'autres : les pirates à fond de cale

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Abordage raté pour les Pirates islandais. Ce parti politique entre extrême gauche et anarchisme espérait entrer au gouvernement, les sondages avant les élections leur donnant plus de 20% des suffrages. Mais à l’issue du dépouillement, ils plafonnent à 14%. Terminés les rêves de pouvoir. Même si contrairement à tous leurs adversaires, c’est l’inverse qu’ils recherchent. Ces pirates d’un nouveau genre rêvent de discrétion. Davantage d’anonymat sur internet et des décisions prises par l’ensemble du peuple étaient leurs deux crédo. Au final les Islandais ont préféré accorder leur confiance à un vieux parti politique centriste, dirigé par le ministre des Finances dont le nom figurait en bonne place dans les listings des Panama Papers (scandale du blanchiment d’argent dans des paradis fiscaux).
L’échec des Pirates apparaît comme entièrement la faute des jeunes. Selon les sondages, une très grande majorité des moins de 30 ans les soutiennent. Mais ils ne sont pas allés voter. Comme si les élections étaient un concept dépassé, d’un autre âge. Voilà tout le paradoxe de ce parti d’un nouveau genre: tellement opposé au vieux système qu’il ne peut utiliser les mêmes armes pour y mettre fin…
La démocratie a bien des avantages mais manque cruellement de surprise. Trop souvent c’est le moins anxiogène qui l’emporte. Si les Pirates s’appelaient Bisounours, leur drapeau flotterait déjà au mât du pouvoir.

lundi 13 avril 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Le jeu du mot de passe

Les producteurs de télévision, toujours à l'affût de nouveaux concepts, devraient se pencher sur cette idée de jeu. Le but : trouver le mot de passe d'un média ou institution quelconque. La récompense : en plus d'une petite heure de gloire (possibilité de publier ou de diffuser les propos ce que l'on veut, hormis la propagande nauséabonde), l'intégration immédiate dans les services secrets français, qui recrutent à tour de bras tout bidouilleur tant soit peu habile en informatique.

"Craquer" des mots de passe est quasi élevé au rang de sport national. La mésaventure arrivée en début de semaine à TV5 Monde, piratée durant quelques heures par le groupe État islamique, est restée heureusement sans conséquence. A TV5, ils ne semblent pas avoir retenu la leçon. Dans un reportage tourné dans la rédaction et diffusé sur France 2 le lendemain de l'attaque, on pouvait nettement lire sur une feuille accrochée au mur, le mot de passe de la chaîne francophone pour se connecter sur Youtube... Trop facile !
Si j'étais bon en informatique, je n'hésiterais pas une minute à pirater certains sites. Sur le blog de Morandini je glisserais un article sans faute d'orthographe, le Monde ferait enfin l'apologie de Nabilla, le Figaro dirait du mal du Rafale, Libération expliquerait pourquoi les hipsters barbus ne sont plus nécessairement dans le coup, L'Élysée diffuserait gratuitement les films de Julie Gayet et toutes les photos de Nicolas Sarkozy sur le site de l'UMP seraient remplacées par des portraits en pied de François Fillon.
Mais là je rêve. Les hackers ne possèdent pas la moindre once d'humour.

mardi 22 avril 2014

BD - Apprenti pirate à bord du Bohemian Galion


Pour devenir pirate, rien ne vaut l'apprentissage sur le tas. Stan, fils de John-Balthazar Black, terreur de toutes les mers, a tout à apprendre. Son père avait l'intention de le prendre en main mais un imprévu l'en empêche. Black meurt prématurément. La veuve, pour que la volonté de son redoutable défunt mari soit exaucée, décide de mettre en jeu son navire, le Bohemian Galion. Beau parleur et grand mythomane, Issak Red remporte le gros lot. Il est donc chargé de former le jeune Stan. Pour le galion, il devra attendre une année que l'ado soit devenu, comme son père, la terreur des mers. 
Et il y a du boulot car à la moindre contrariété ou forte émotion, Stan a la fâcheuse habitude de tourner de l'œil, voire de vomir tripes et boyaux. Thomas Labourot est au dessin de cette série résolument comique avec cependant un soupçon de fantastique. Principal ressort comique imaginé par le scénariste Maxe L'Hermenier la confrontation entre Stan et la belle et impétueuse Eloïse. Cette BD ne révolutionne pas le genre mais a de sérieux atouts pour plaire à une large majorité d'amateurs de détente sans prise de tête.

« Bohemian Galion » (tome 1), Jungle, 9,95 €

vendredi 8 juin 2012

BD - Pirates contemporains dans "Skipper", nouvelle série de Joël Callède et Gihef


Dans le genre marin aventurier parcourant toutes les mers du monde pour tabasser les méchants, Bernard Prince reste une référence. Mais désormais, le héros de Greg et Hermann a de la concurrence en la personne de Erwann Kerrien. Mais Erwann navigue seul et à bord d'un voilier, le Gecko. Cet ancien sportif de haut niveau a abandonné la compétition du jour au lendemain après un deuil douloureux. Au début de ce premier tome, il est en train de végéter dans les îles grecques, transportant de riches et adipeux Américains de crique en crique pour quelques dollars. Et pour oublier cette déchéance, il boit. Son salut viendra de la femme de Damien Renaud, un reporter indépendant. Cela fait plusieurs semaines qu'elle n'a plus de nouvelles. Il enquêtait au large des côtes de Somalie, la zone maritime la moins sûre du globe. Erwann va accepter de sortir de sa retraite dorée et repart à l'aventure, récupérant au passage un peu de fierté et d'honneur. Histoire très psychologique pour lancer la série. Joël Callède et Gihef, les scénaristes, ne lésinent pas sur le pathos. Un peu de politique et de bagarres complètent agréablement cette BD dessinée par Lenaerts.

« Skipper » (tome 1), Dupuis, 11,95 €

samedi 15 mai 2010

BD - Esclaves révoltés


Indéniablement, certaines séries ont besoin de temps pour s'imposer. « His Majesty's Ship, H. M. S. » est de cette trempe. Une superbe histoire de marine et de pirates ancrée dans la réalité historique, donnant l'occasion au lecteur de sillonner toutes les mers du globe. 

Nous retrouvons donc John Fenton, médecin de sa majesté affecté à la Marine. Il est à Gibraltar mais n'y reste pas longtemps. Une nouvelle mission l'envoie dans les Caraïbes. Il est chargé de découvrir qui est le traitre dans l'entourage du gouverneur des Grenadines. Une mission très secrète, où il voyage incognito car il doit également obtenir des nouvelles d'un jeune officier capturé par les rebelles de la région. Seiter, le scénariste, sous couvert d'aventure, nous en apprend beaucoup sur la révolte des Garifunas. Ces hommes, issus du mélange d'esclaves noirs et d'Indiens Caraïbes, ont fait tremblé le Royaume Uni en cette fin du 18e siècle.

 Des hommes qui ont tenté de mettre fin à leur joug, parfois en utilisant les mêmes armes que leur tortionnaires : la torture, le viol et les exécutions sommaires. Roussel, au dessin, apporte précision et efficacité à ce récit historique passionnant.

« H. M. S. » (tome 5), Casterman, 10,40 € 

dimanche 23 août 2009

BD - Romance et piraterie


Par une nuit d’avril 1812, un navire corsaire cingle vers les côtes d’Amérique. A son bord des passagers discrets qui ont payé cher leur traversée pour cela. Leurs noms : Artemis Delambre, mystérieuse et superbe jeune française contrainte de quitter son pays pour une raison inconnue, et Roustam, colosse égyptien, prêt à donner la mort à quiconque s’approchera de sa maîtresse. Entre eux : un secret. A leurs trousses : des tueurs de toutes nationalités, et qui tous vont se retrouver sur les terres de Louisiane, enclave romanesque et cosmopolite, où luttes de pouvoir, d’amour et d’influence vont très vite se révéler au grand jour… 

Cette nouvelle série de pirates (décidément à la mode en cette année, de Hermann à Delitte en passant par Brrémaud et Lematou...) est due aux talents conjugués de Marc Bourgne et Frank Bonnet. Le premier, bien que dessinateur de Barbe Rouge, en signe le scénario. C'est Bonnet qui se charge du dessin. Il n'a pas la précision d'un Pellerin ni le classicisme d'un Hubinon, mais il s'en tire plus que honorablement. Un bon début pour une série pleine de violence, d’amour et de sensations fortes dans les odeurs d’embruns et les claquements de pavillon pirate...

« Les pirates de Barataria » (tome 1), Glénat, 13 €


jeudi 13 novembre 2008

BD - Huis clos maritime au temps des pirates


En préambule, les auteurs de cette série maritime expliquent que « cet ouvrage ne prétend pas être une suite de l'Ile au trésor, mais un humble hommage à cet immense chef-d'oeuvre qui ne cesse de nous émerveiller depuis notre enfance ». Xavier Dorison et Mathieu Lauffray ont donc imaginé la suite de la vie mouvementée du pirate Long John Silver. Il est une nouvelle fois à la poursuite d'un trésor. Celui de Lord Byron Hastings qui a découvert, au coeur de l'Amazonie, la cité de Guyanacapac. Sur le navire qu'il a affrété, Silver a placé quelques-uns de ses hommes pour intervenir le moment voulu. Mais rien ne se déroule comme prévu. 

Une tempête venant en plus bousculer les plans des différents protagonistes. Dans cet album, on apprécie l'esprit de la piraterie, le personnage de Silver et surtout celui de Vivian Hastings, belle garce prête à tout pour tirer son épingle du jeu. Sans oublier les dessins de Lauffray, sombres et violents.

« Long John Silver » (tome 2), Dargaud, 13 € 

vendredi 26 septembre 2008

BD - Hermann navigue avec des pirates à la dérive


Les histoires de pirates sont de nouveau à la mode. Mais ce n'est pas pour surfer sur le phénomène que Hermann et son fils, Yves H, se sont lancés dans la relation des aventures du « diable des sept mers ». Le scénariste avait la volonté de pousser le dessinateur de Jeremiah et de Bernard Prince sur les flots de la mer des Caraïbes depuis qu'il a vu le début du story-board du film « Pirates » de Roman Polanski. Il est vrai que les excès de la piraterie ne pouvaient qu'être magnifiés par le trait d'Hermann. Le premier tome, toujours en couleurs directes, est d'une grande beauté. 

La couverture suffira pour vous donner envie d'acheter l'album. Et à choisir, ne ratez pas l'édition spéciale (elle vaut 18 euros), avec un cahier graphique d'illustrations inédites. L'histoire débute en Caroline du Sud. Harriett, la fille d'un riche planteur, se marie en cachette avec un petit malfrat, Conrad. Un mariage qui ne durera pas. La colère du patriarche sera tonitruante. En parallèle à ces événements, le fameux pirate surnommé le diable des sept mers terrorise la région. 

Un album foisonnant, qui se permet même de mélanger les genres avec un soupçon de fantastique.

« Le diable des sept mers » (tome 1), Dupuis, 14 € 

dimanche 21 octobre 2007

BD - Pirates indémodables

Les histoires de pirates semblent indémodables. Jimmy Jones, de Francesco Artibani (scénario) et Alessio Coppola (dessin) utilise tous les ressorts de ce genre. 

En ce jour de juillet 1723, l'animation est grande sur la place publique de Newport à Rhode Island. L'armée anglaise va procéder à la pendaison de 26 pirates récemment capturés. Malheureusement, leur chef, le capitaine Low, n'est pas dans le lot. Au milieu du public se trouvent Jimmy et sa mère. Son beau-père, Baker, commande l'exécution. Jimmy est à l'âge de la rébellion. Il rejette Baker et encore plus quand ce dernier décide qu'il sera mousse sur un navire de sa majesté. L'adolescent refuse violemment, la tension est à son comble. 

C'est ce moment que choisit un mystérieux personnage pour contacter Jimmy et lui expliquer qu'il vient d'hériter d'un trois mats et de son équipage. Jimmy, pour contrer son beau-père, décide de quitter le foyer et de profiter de cette occasion pour prendre le large. Aller loin, le plus loin possible. 

Cette série, débutant de façon très classique, bascule au fil des pages vers un univers plus fantastique et inquiétant. D'où vient exactement ce navire et surtout son équipage, étranges gueules cassées aux attitudes énigmatiques ? On est pris par le suspense ainsi que la beauté des dessins de Coppola rappelant parfois Gillon.

("Jimmy Jones", Les Humanoïdes Associés, 12,90 €) 

lundi 2 juillet 2007

BD _ Pirates et Sang noir en intégrale

Rien de tel pour bien débuter les vacances qu'une bonne grosse intégrale de plus de 180 pages vous faisant voguer sur la mer des Caraïbes au temps de pirates. « Le sang noir » était le première collaboration au long cours entre Bernard Vrancken, le dessinateur, et Stephen Desberg, le scénariste. Ensuite ils ont connu le succès avec IR$. 

Le jeune Tristan est un quarteron. Il a un quart de sang noir. C'est peu mais cela suffit pour le classer dans les bannis de la société. Il deviendra pirate et perdra beaucoup de ses illusions et de son idéal. Une histoire romantique rééditée en intégrale de luxe grand format avec un dossier très complet sur les deux auteurs et leur parcours.

Le sang noir, Lombard, 38 € 

mardi 13 juin 2006

BD - Polly et les gentils pirates


La jeune Polly Ann, 12 ans, n’a jamais connu sa maman. Et son père, ambassadeur en Vervenvanie, ne peut pas s’occuper d’elle. Résultat elle est cloîtrée dans un pensionnat huppé mais très strict. Pourtant elle vit très bien cette existence contraignante. Sage, travailleuse, obéissante, c’est la préférée de Mme Lovejoy. Ce n’est pas le cas de sa meilleure copine, Anastasia, désireuse de découvrir « la vraie vie ». Polly, elle, préfère la chaleur douillette de son lit. Et pourtant c’est elle qui va se retrouvée entraînée dans une incroyable aventure, sans quitter ce lit qu’elle chérit tant. D’ailleurs au début elle croira simplement rêver. Et non, elle vient bel et bien d’être enlevée dans de redoutables forbans, les hommes de Meg Malloy, la reine des pirates. Premier tome très prometteur d’une série américaine de Ted Naifeh, auteur au trait délicat et à l’imagination débordante. Polly, de petite fille sage, va se transformer en redoutable meneuse d’hommes. (Les Humanoïdes Associés, 8,90 €)