Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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lundi 30 mars 2020
Série Télé - Chambre avec vue sur Amazon Prime
Datant de 2006, The lost Room est une mini-série fantastico policière assez innovante pour l’époque. Diffusée en trois parties aux USA, la version française se retrouve découpée en 6 épisodes de 45 minutes. Cela ne nuit pas au rythme de l’ensemble car The Lost Room est visible d’un bloc sur Amazon Prime. Imaginée par Christopher Leone et Laura Harkcom, cette histoire dense débute comme un banal polar. Joe Miller (Peter Krause) est un flic de la criminelle. Il se rend dans une boutique de prêteur sur gages. Le gérant a été retrouvé carbonisé. Il a tenté de vendre une mystérieuse clé à un client acariâtre. Une clé qui va finalement tomber en possession de Joe qui va découvrir qu’elle est magique. Elle permet de transformer n’importe quelle porte en entrée sur une chambre d’un motel perdu dans le désert. Et quand on en ressort, on se retrouve où on le désire. Au bord d’une plage, dans un stade ou au commissariat. Le héros, très cartésien, doute des pouvoirs de la clé jusqu’à ce que sa fille disparaisse dans la chambre. Il va alors tout faire pour la retrouver dans ces méandres du temps et de l’espace.
Fiction unitaire, The Lost Room bénéficie d’une distribution très relevée. Peter Krause sortait de 5 saisons de Six feet under et Julia Margulies d’une longue période dans Urgences. Mais le plus intéressant reste l’interprète d’Anna, la petite fille du héros. Difficile de reconnaître au premier abord Elle Fanning. Encore fillette, elle avait pourtant des années de métier derrière elle. Et elle ne s’est pas contentée de petits rôles dans les séries puisqu’elle est devenue depuis une star du cinéma américain, notamment grâce à Maléfique et dans un tout autre genre The Neon Demon.
mercredi 2 novembre 2016
DVD et blu-ray : « The Neon Demon », la beauté est-elle soluble dans le sang ?

Seule certitude, le réalisateur danois ne laisse pas indifférent et ses idées restent toutes très originales. Il a sans doute raison de surfer sur son succès pour tenter des expériences avec des moyens qu’il n’aurait jamais imaginé il y a 15 ans quand il s’échinait à faire des séries B dans les pays nordiques (« Bleeder » réalisé en 1999 vient de ressortir sur grand écran en France).
■ Beautés rurales
NWR (il aime signer de ses initiales) est avant tout un esthète. Sa façon de voir la beauté est unique. Logiquement il s’est attaqué à ce que cette beauté a de plus universel : la femme. Dans une Californie entre motels miteux et villas luxueuses, il raconte l’ascension d’une jeune fille dans le monde du mannequinat. Jesse a 16 ans. Mais si elle veut trouver du travail elle doit prétendre qu’elle en a 19. Jesse est belle. Mais il y a tant de belles femmes dans cet état qui agit comme un aimant sur toutes les beautés rurales des USA. Jesse a cependant ce petit quelque chose qui confine à la perfection. Blonde, nez mutin, yeux clairs, fine sans paraître maigre : elle tape dans l’œil de toute personne normalement constituée. Un photographe amateur, une directrice d’agence, un photographe renommé et même un créateur de mode.
Cela fait un peu conte de fée. C’est peut-être la raison de la présence dans le rôletitre d’Elle Fanning, jolie poupée remarquée dans « Maléfique » où elle interprétait une princesse. Son succès est montré sobrement dans des plans très recherchés, entre éclairages saturés ou demi-pénombre stroboscopique. Mais dans tous les cas de figure, c’est elle qu’on remarque, qui éclaire tout.Une fois sur le point d’arriver au sommet, son petit ami lui reproche ses amitiés dans ce milieu impersonnel. Réponse visionnaire de Jesse. « Je ne veux pas leur ressembler, ce sont elles qui voudraient être moi… » Car Jesse a la chance, dans ce monde où le bistouri règne, de ne pas avoir été refaite, de tout avoir d’origine.
La première heure du film pourrait paraître ennuyeuse à ceux qui se désespèrent de l’esthétisme de certains clips. Heureusement la fin bascule dans le grand-guignol, un mélange des genres salutaire où la beauté se révèle soluble dans le sang. Le vrai. Et pour aller plus loin dans les profondeurs du scénario, ne manquez pas l’entretien avec le réalisateur dans les bonus. NWR fait partie de ces créateurs qui savent à merveille parler de leurs intentions artistiques.
➤ « The Neon Demon », Wild Side Vidéo, 19,99 € le DVD, 24,99 € le blu-ray
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