Ville touristique par excellence, New York grouille de visiteurs, le nez en l’air à admirer immeubles et publicités géantes. Si en ce printemps 2009 Zoe, Dani et Fiona se retrouvent dans la ville monde de la côte Est des États-Unis, ce n’est pas uniquement pour faire du tourisme.
C’est aussi l’occasion pour les deux premières, des cousines, de se retrouver après quelques mois éloignées. Elles n’ont pas choisi la même université au Canada. Fiona est la colocataire de Dani. Elle ne connaît pas Zoé mais accroche immédiatement avec elle.
Ce séjour de cinq jours va dès lors être plus mouvementé qu’espéré. Ce gros album, écrit par Mariko Tamaki et dessiné par Jullian Tamaki, semble inspiré des souvenirs de ces deux cousines originaires de Corée, citoyennes canadiennes et devenues des valeurs sûres du milieu graphique indépendant US. Un dessin très simple, alternant gros plan sur les filles et vues d’ensemble de la ville titanesque, prend son temps pour expliquer les découvertes des unes et des autres.
Zoé est la plus enthousiaste. Elle veut tout voir, musées, lieux touristiques, boutiques à la mode et s’extasie même sur la saveur inégalée des pizzas.Dani, plus réservée, est plus fascinée par Fiona que l’architecture ou les New-yorkais. Quand à cette dernière, elle tourne autour de Dani, la provoque, cherche à la faire réagir pour finalement la séduire et l’amener dans son lit. Une histoire à trois, avec seulement trois couleurs : noir, gris et beige.
Une parenthèse très formatrice dans la vie de ces étudiantes, futures artistes, encore pleines de doutes et d’envies. Problème, en refermant le livre on a deux envies irrépressibles : découvrir New York… et retrouver notre jeunesse.
« New York, New York », Rue de Sèvres, 448 pages, 25 €







Si l’envie de vous immerger dans l’ambiance de New York vous prend subitement, épargnez vos économies et plongez-vous simplement dans ce recueil de nouvelles de Tom Barbash. Cet écrivain trouve les mots et les situations pour que l’on se croie immergé dans un film de Woody Allen. Il raconte, avec une simplicité déconcertante, des tranches de vie de ces habitants de “Big Apple”, entre survie et culture facile. Il y a cette mère qui ne supporte pas les petites amies de son fils. Ils vivent ensemble et elle semble maladivement jalouse. Un homme, abandonné par sa femme, fait comme si de rien n’était. Il organise la fête traditionnelle des ballons volants dans les rues. Il ne cesse de s’interroger : reviendra-t-elle ? Vont-ils s’apercevoir que je suis seul ? Comment l’oublier ?
« Sharknado 2 » se déroule à New York. Après Los Angeles, c’est la Grosse Pomme qui va souffrir de ce déluge de requins tueurs. Dans le rôle du héros on retrouve Fin Shepard (Ian Ziering), jamais en mal d’imagination lorsqu’il s’agit de trouver des armes pour décaniller du squale (épée de chevalier, fronde, tronçonneuse, fusée de détresse et même batte de baseball). Après une scène d’ouverture en avion entre l’hommage à la « Quatrième dimension » et « Y a-t-il un pilote dans l’avion », la suite de l’histoire se déroule dans des lieux mythiques de New York, de la Statue de la Liberté au stade City Field des Mets en passant par l’Empire State Building. Si le scénario n’est pas des plus élaboré et des acteurs parfois aussi expressifs que le vide sidéral (même dans « Amour gloire et beauté », ils semblent plus humains...), l’enchaînement des scènes d’actions à grand renfort d’effets spéciaux transforme le téléfilm en expérience psychédélique à partager entre amis décidés à rigoler des outrances de ce cinéma de genre. Et puis quelques seconds rôles se révèlent savoureux, notamment Kelly Osbourne en hôtesse de l’air, dont on se demande comment elle fait pour passer dans le couloir avec son impressionnant popotin ou Biz Markie, rappeur devenu pizzaïolo pour les besoins du film. 




