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mardi 2 septembre 2025

BD - Fred Fordham propose sa vision graphique du Sorcier de Terremer


Paru à la fin des années 60 aux USA, Le sorcier de Terremer a littéralement révolutionné le genre de l’héroic fantasy. Un livre devenu culte depuis, qui a inspiré des dizaines d’auteurs Histoire universelle d’initiation, elle bénéficie d’une adaptation graphique de haute volée par un maître du genre : Fred Fordham. Il a déjà proposé ses versions d’autres romans symboles de la littérature anglo-saxonne comme Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur ou Le meilleur des mondes.


Cette fois il propose de donner vie visuellement au monde de Ged, le fils du forgeron de l’île de Gont. On le connaît aussi sous le nom d'Épervier. Ce jeune garçon, par hasard, a découvert qu’il savait manier la magie comme personne. Il parle aux animaux, se transforme en épervier à l’occasion, sculpte les vents, modifie la météo. Il sera repéré par les sorciers de l’île de Roke après avoir sauvé son village d’une attaque de pillards. Simplement en le plongeant dans un brouillard opaque, le faisant disparaître lors de l’assaut. 

A Roke, il va passer quelques années à apprendre. Connaître les mots magiques mais surtout s’apaiser. Car Ged ne sait pas toujours canaliser son pouvoir. Voilà comment un soir, par défi, il fait apparaître une ombre qui va le poursuivre sur tous les océans de Terremer. 


Validé par le fils d’Ursula K. Le Guin, ce roman graphique de toute beauté nous plonge dans un monde magique et fantastique. D’île en île, d’apparition en apparition de l'ombre, tout en combattant dragons et autres monstres, Ged va trouver sa voie et le roman devenir un puissant message de paix et de sagesse. A découvrir même si l’on a déjà lu la saga. Et pour ceux qui n’ont pas eu la chance de profiter de la prose de l’autrice américaine disparue en 2018, c’est un parfait avant-goût de la découverte du texte original, disponible en une belle intégrale, toujours au Livre de Poche. 

“Le sorcier de Terremer” d’Ursula K. Le Guin, adaptation graphique de Fred Fordham, Le Livre de Poche Graphics, inédit, 288 pages, 22,90 €


dimanche 24 août 2025

Roman - La réserve indienne du Massif Central

Figés dans le temps, deux vieux paysans du Massif Central sous le regard acéré de Marie-Hélène Lafon.

Un silence assourdissant, une immobilité comme éternelle : plus rien ne semble en vie dans la vieille maison des Santoire. Un couple de paysans, à la retraite, le frère et la sœur, derniers d'une longue lignée qui a vécu et régné sur ces terres, richesse devenue malédiction. Reclus volontaires dans leur bâtisse, ils regardent le temps passer, la société évoluer, le progrès bouleverser les vies des voisins. Mais pas la leur. Voilà pourquoi ils font figure de « derniers Indiens » sous la plume de Marie-Hélène Lafon, romancière originaire de la région, qui a connu, dans sa chair, ces moments suspendus. 

Ce court roman, âpre et rude, nous plonge dans la non-vie de Marie et Jean Santoire. Durant toute leur existence, ils ont été sous la coupe de la mère, reine de la maison, celle qui ne supportait pas la contradiction, qui avait toujours raison. Une mère aigrie depuis la mort de l'aîné, Pierre, en 1968. Depuis, une sorte de chape de plombs a submergé la maison. Pourtant Marie aimerait un peu d'évolution. Elle se le dit, tente parfois de demander à son frère. Changer les bancs de la cuisine par des chaises par exemple. « Il ne veut pas, il n'aime pas le nouveau, ne veut rien changer, rien ajouter, il veut que tout reste comme avant, avant quoi, avant toute la vie, avant. » Alors Marie se tait, « elle rumine ses rengaines » et se contente de regarder par la fenêtre. 

De l'autre côté de la route, vivent les voisins. D'autres paysans, ouverts sur la modernité. Ils empruntent pour acheter des machines, étendent leur domaine, louent les terres des Santoire. Vivent, nombreux, heureux. Marie se contente de détailler leur lessive qui sèche dans la cour, les sous-vêtements gracieux, les robes colorées. Et le dimanche, écoute quand ils jouent de l'accordéon et chantent. Elle se racornit dans la maison si grande, aux trois-quarts vide, immobile, poussiéreuse et froide. Mais au moins elle est vivante la Marie. Pas comme l'Alice, une jeune rousse, intrépide, hébergée chez les voisins. Il y a des années, en plein hiver, elle a disparu. Quelques jours plus tard, on a retrouvé son cadavre, nu et profané, dans la forêt. Car même chez les derniers Indiens il existe des monstres experts en dissimulation.

« Les derniers Indiens », Marie-Hélène Lafon, Le Livre de Poche, 160 pages, 7,90 €

mercredi 16 avril 2025

Littérature fantastique - Les Cartographes chassent les erreurs

Experts en cartes anciennes, les Cartographes découvrent un secret caché derrière une banale erreur : certains villages imaginaires peuvent parfois devenir réels.


Qui n'a pas rêvé en parcourant une simple carte routière ? Imaginer des vies en découvrant des noms de village dont on ne connaissait pas l'existence ? Une carte, c'est le début du voyage, vers de nouveaux paysages, l'inconnu, des aventures, des rencontres. Tout un monde contenu dans une feuille de papier plié et parfois oubliée depuis des années au fond de la boîte à gants d'une voiture.

Peng Shepherd, jeune romancière américaine, a passé de longues heures à sillonner des contrées inconnues à l'aide de cartes. Des pays réels, d'autres imaginaires. Et son roman Les Cartographes débute exactement à l'intersection des deux, quand un village fictif, ajouté dans une véritable carte de l'Etat de New York en 1930, devient réel pour les détenteurs de la carte erronée. Un postulat particulièrement troublant pour les professionnels. Car une carte doit reproduire, à la perfection, le monde mesuré, étalonné et répertorié par ces fameux cartographes.

Pour rajouter un peu de fantastique dans ce monde cartésien, l'autrice raconte la vie passionnée de la famille Young. D'abord Tamara et Daniel, deux étudiants, amoureux, mariés et parents de Nell. Le roman débute le jour où Nell, la trentaine, apprend la mort de son père. Retrouvé sans vie dans son bureau de la New York Public Library, immense bibliothèque, au milieu de son bureau sans dessus dessous. Nell était brouillée avec son père. Depuis plusieurs années. Elle raconte comment la découverte dans les dons à classer d'une simple carte de l'état de New York imprimée en 1930 a provoqué l'ire du paternel. Une carte qu'elle retrouve dans le tiroir secret du bureau de Daniel Young. Cachette qu'elle seule connait.

Avec son ancien petit ami, Felix, et quelques amis du père, Nell va étudier la carte et découvrir sa particularité : un village fictif, Agloe, a été ajouté. Et si Agloe, village chimère destiné à tromper les copieurs, existait réellement dans une autre dimension ? Le roman, de saga policière et familiale, devient variation fantastique permettant à tout le monde de rêver encore dix fois plus en parcourant une carte. A la recherche de son propre village d'Agloe.

« Les Cartographes », Peng Shepherd, Le Livre de Poche, 640 pages, 10,90 €

samedi 28 décembre 2024

Fantasy - La quête magique des Héritiers dans « Le secret de Ji » de Pierre Grimbert

Classique de la fantasy française, cette saga de Pierre Grimbert bénéficie d’une édition intégrale parfaite pour faire ses premiers pas dans un univers riche et magique. 


L’île de Ji est un caillou ridicule dans le monde imaginé par Pierre Grimbert. C’est pourtant de là que débute la grande saga publiée il y a 30 ans et dont on peut découvrir une intégrale de plus de 1 300 pages au Livre de Poche. Les héritiers d’une délégation des divers royaumes de ce monde sont pourchassés par des moines assassins, les Züu. Il y a un peu plus d’un siècle, la délégation s’est enfoncée dans un souterrain de l’île, disparaissant durant plusieurs jours. Tous ne sont pas revenus. Traumatisés, les rescapés ont juré de ne jamais raconter ce qu’ils ont vu. Un secret jalousement gardé et transmis aux héritiers.

Au début du roman, six de ces héritiers parviennent à déjouer les attaques. Il y a Grigan, un guerrier, Lana, une prêtresse, Rey, un comédien, Corenn, une responsable politique, Bowbaq, un homme des bois et Léti, une simple jeune fille. Ils sont accompagnés par Yan, pêcheur, fiancé de Léti, la jeune fille. Pourchassés par les tueurs, ils vont vivre des aventures mouvementées et fantastiques.

Notamment quand Yan découvrira qu’il a un don pour la magie. Mais est-ce suffisant quand on est aux prises avec des démons et même un dieu répondant au nom de Sombre et planifiant la mort de tous les humains ?

L’intégrale regroupe les quatre romans constituant le premier cycle. Une quête dans laquelle le lecteur s’identifiera facilement, vibrant en découvrant ce que cache l’île de Ji, frémissant quand Yan rencontrera le dieu Usul, craignant pour la vie de Grigan, attaqué par une cohorte de rats de Farik porteurs d’une maladie mortelle ou riant des plaisanteries de Rey, le boute-en-train de la compagnie des héritiers.

« Le secret de Ji » (intégrale), de Pierre Grimbert, Le Livre de Poche, 1 360 pages, 24,90 €

mardi 24 décembre 2024

Un livre de poche - Plus amère que la mort


Il est toujours décevant de ne pas connaître la fin d’un roman. Paru en 2010, Ça aurait pu être le paradis de Camilla Grebe et Asa Traff est resté sans suite. Saluons l’initiative du Livre de Poche qui réédite le premier titre et propose Plus amère que la mort, la suite et fin des aventures de Siri Bergman, psychologue spécialisée dans les violences faites aux femmes. 

Siri et sa collègue Aina rencontrent leurs nouvelles patientes. Kattis, qui a été battue par son petit ami, Malin, la jeune athlète prometteuse agressée par un homme rencontré en ligne… Mais les dangers qui menacent la vie des femmes à l’extérieur ne tardent pas à envahir l’espace protégé qu’elles se sont créé.

« Plus amère que la mort », Le Livre de Poche, 480 pages, 9,40 €

mercredi 11 décembre 2024

Un livre de poche : Le pire des Noëls

Amateurs de nouvelles noires, Le pire des Noëls va vous plaire. Ce recueil propose 21 textes inédits signés des meilleurs auteurs français actuels. Leur point commun : ils font partie de la Ligue de l’Imaginaire, un collectif qui veut promouvoir et défendre les littératures de l’imaginaire. Parmi les signatures, on retrouve Bernard Minier, Frank Thilliez, Maxime Chattam, Olivier Bal ou Olivier Norek.

Mais en plus de découvrir des pères Noëls retors et des réveillons horribles, vous aiderez également l’association Le rire médecin. Car une partie des droits de ce livre permettront de soutenir l’action de cette association qui organise des spectacles de clowns dans les hôpitaux.

« Le pire des Noëls », Le Livre de Poche, 240 pages, 7,90 €

mercredi 13 novembre 2024

Un collector : Les Fourmis


Le roman Les Fourmis de Bernard Werber a 33 ans. Un succès planétaire qui avait débuté plus de dix ans plus tôt. Car le romancier a mis 12 ans au total pour rédiger le texte final. Dans une longue préface ouvrant cette édition collector, il révèle qu’il en a écrit 24 versions différentes. Un exemple pour tous les apprentis écrivains persuadés de pondre un chef-d’œuvre dès leur premier jet.

Cette édition des Fourmis, format poche à la couverture cartonnée, propose de nombreuses gravures datant des années 20. Et surtout, les petites bestioles sont imprimées sur la tranche du livre et circulent sans cesse au bas de toutes les pages. Du plus bel effet.
« Les Fourmis », Bernard Werber, Le Livre de Poche, 416 pages, 14,90 €

samedi 20 janvier 2024

Poches. Destinations Outreterres


Publié une première fois à la fin des années 50, ce roman de science-fiction de Robert Heinlein est le prototype du récit d’aventure. Le jeune Rod, pour obtenir le droit de coloniser les planètes d’Outreterre, doit passer un examen de survie. Plongé dans un monde hostile, il va se révéler, face à la faune locale mais surtout aux autres humains. 

Tant et si bien que rapidement « L’examen de survie ne l’intéressait plus, seule la survie importait. » Un texte à redécouvrir dans une version plus adulte, remaniée dans les années 80 par cet auteur américain à qui l’on doit les fameux Starship troopers.

« Destination Outreterres », Le Livre de Poche, 352 pages, 9,20 €

jeudi 13 juillet 2023

Fantasy - Flic ou sorcier ?


Les fans de Brandon Sanderson bénissent cette année 2023. Lors du confinement, il s’est lancé dans l’écriture de quatre projets secrets. Quatre gros romans de fantasy qui sont publiés cette année. Le second, Manuel de survie du sorcier Frugal dans l’Angleterre médiévale (512 pages, Le Livre de Poche, 22,90 €) se déroule dans une dimension parallèle de l’Angleterre médiévale.

Un roman intrigant car le lecteur est tout aussi déboussolé que le héros dans les premières pages. Amnésique, il se retrouve perdu dans cette époque, ne se souvenant pas d’où il vient, comment il s’appelle et pourquoi il se retrouve là. Une enquête dans l’intrigue qui nous donne l’occasion de découvrir petit à petit la vie quotidienne dans cette Angleterre d’antan. Le héros, après bien des hésitations, se souviendra qu’il est flic. Il croisera même la route de membres d’un gang de Seattle, la ville où il travaille. Pour tenter de les arrêter, il va s’improviser sorcier afin d’impressionner les autochtones.

Un roman avec de gros morceaux de science-fiction, un peu de merveilleux et une quantité non négligeable d’humour. Et si vous en voulez encore plus, le 3e roman secret, Yumi et le peintre de cauchemars, vient de paraître cette semaine.

lundi 5 juin 2023

Poches - Olivia Ruiz raconte Carmen dans "Ecoute la pluie tomber"


Escota quand plóu
en occitan, Écoute la pluie tomber en français, tel est le titre du second roman d’Olivia Ruiz. L’Audoise, après le succès fulgurant de son premier livre témoignage, la commode aux tiroirs de couleur, prolonge l’histoire romancée des femmes de sa famille. On retrouve Rita, le café de Marseillette mais surtout Carmen, personnage central de cette histoire qui va de Narbonne aux environs de Madrid, parle de danse, de tauromachie, de traversée de l’Atlantique en paquebot et de mort prématurée. Carmen, une de sœurs Ruiz, est la plus libre. Elle se rend utile en nettoyant l’hôtel-restaurant de Marseillette, et profite de la vie en se donnant aux garçons de la région. Une féministe indépendante avant la lettre. Pas forcément heureuse de son sort, mais trop humaine pour rejeter cette vie familiale.

« Ce café c’est aussi le mien. C’est là que j’ai commencé à dévorer la vie avec mon appétit d’ogresse. […] J’essaie de m’en extraire, mais il est irrésistible, ce café, avec sa galerie de gueules cassées. Ce sont des figures. Des atypiques. Des authentiques. Chargés de leur terre, d’une histoire. Et riches des enseignements qu’elles leur ont laissés. »

Il y a donc toute une partie sur cette Aude si attachante dans le roman. Mais la vie de Carmen bascule quand un matador madrilène fait étape à l’hôtel. Elle partira avec lui, vivre quelques mois dans son hacienda où il forme des jeunes, élève des toros… et trafique avec la mafia. Elle finira en prison. Pas facile les geôles pour femmes sous Franco. C’est la partie dure du roman, même si Carmen en ressort radicalement changée :

« J’ai beaucoup lu. Moi qui suis peu causante et qui ne m’intéressais à rien ni personne, ça m’a permis de rester en vie. De ne pas céder aux idées noires qui m’envahissaient. »

Ensuite, à son retour à Marseillette, Carmen va retrouver le petit Escouto. Un gitan, quasiment muet qui ne sait dire que « Escota quand plóu » d’où son surnom, qui a longtemps travaillé sur un paquebot. Malgré la différence d’âge, c’est une belle histoire d’amour qui se noue avec Carmen. Une note d’espoir dans un roman plein de bruit, de fureur et de passion.

« Écoute la pluie tomber » d’Olivia Ruiz, Le Livre de Poche, 7,70 €

mardi 7 février 2023

Fantasy - Les exploits de Tress de la mer Émeraude, roman inédit et « secret » de Brandon Sanderson

Certains écrivains, durant le confinement, ont redoublé d’activité. Comme si l’enfermement était la meilleure solution pour booster sa production. Brandon Sanderson, déjà assez prolifique en temps normal, a profité des circonstances pour se lancer dans un grand projet constitué de quatre romans secrets.

Et face à l’inconnu économique de la pandémie, il lance une opération de financement en ligne. Résultat, plus de 41 millions de dollars recueillis, record absolu. En janvier dernier, le premier titre est sorti aux États-Unis et simultanément en France, en grand format au Livre de Poche.

Tress est une jeune fille impétueuse et amoureuse. Elle voudrait se marier avec le fils du Duc de sa petite île perdue en pleine mer Émeraude. Mais Charlie est kidnappé par une sorcière. Tress, de simple laveuse de fenêtres, va devoir se transformer en héroïne capable de voguer aux quatre coins du monde et affronter mille dangers pour son bien aimé.

Ce monde merveilleux, entre fantasy, Moyen Âge et science-fiction, enchantera tous les amateurs de littérature de l’imaginaire. Tress fait partie de ces femmes fortes qui marquent les esprits. Et rendez-vous en avril pour le second roman puisque Brandon Sanderson a promis de publier les quatre ouvrages durant l’année 2023.

« Tress de la mer Émeraude », Brandon Sanderson, Le Livre de Poche, 24,90 €

samedi 30 juillet 2022

Écrivains à Collioure

L’escale du Camion qui livre à Collioure est devenue un incontournable de l’été sur la côte Vermeille. L’opération du Livre de poche sera, une nouvelle fois, présente sur le port, les 2 et 3 août. Trois auteurs sont sur place pour rencontrer les lecteurs, habituels ou occasionnels.

Des séances de dédicaces qui devraient connaître un beau succès, car ce sont Bernard Werber (Les Fourmis ; dernière nouveauté en poche, La planète des chats), Charline Malaval (Le chant du perroquet chez Préludes, au Livre de Poche, le 7 septembre prochain) et Marie-Charlotte François, autrice de littérature adolescente,au Livre de Poche jeunesse.

C’est cette dernière, qui réside en Ariège, qui a la nouveauté la plus récente. Le second tome de sa romance More Than Friends est sorti le 6 juillet dernier. Les plus jeunes se passionneront pour les amours compliqués de Jade, la narratrice, avec Cameron, un mannequin.

Et avant l’arrivée du camion, le lundi 1er août, à 17 h 30 au cinéma Le Mondial, Bernard Werber donnera une conférence masterclass. Entrée gratuite mais il faut réserver sur eventbrite.fr !

Le camion qui livre à Collioure les 2 et 3 août, sur le port, dédicaces des auteurs de 15 h à 18 h.

samedi 20 juin 2020

Littérature. Le camion du Livre de Poche sera à Collioure


Du 5 au 6 août, Le camion qui livre fera une nouvelle escale à Collioure. L’opération lancée par Le Livre de Poche est maintenue pour cet été. Le principe est simple : la maison d’édition, associée avec une librairie locale, propose des rencontres en bord de mer, en toute décontraction. L’occasion de faire un tour d’horizon des dernières parutions, de feuilleter nouveautés, grands succès ou classiques, dans des fauteuils confortables et d’acheter au libraire associé. A Collioure, ce sera une nouvelle fois Cajélice, de Perpignan qui fournira l’infrastructure et assurera la vente des livres. 

Une association importante pour le Livre de Poche qui a sélectionné dix libraires indépendants pour ses dix dates. Un travail en commun qui prend une tournure encore plus importante en ces temps de déconfinement et de reprise progressive dans le secteur de la culture, durement impactée par la pandémie. Si les dates de la venue du Camion qui livre à Collioure sont arrêtées (5 au 6 août), par contre on ne sait pas encore quel auteur sera présent. On aura la surprise entre Laetitia Colombani, Bernard Werber, Sébastien Spitzer, Anne-Gaëlle Huon, Michaël Uras, Laure Manel ou Julien Sandrel… Une Master class serait même envisagée.

Et puis, les écrivains en herbe pourront aussi participer à un atelier d’écriture coordonné par le dernier partenaire du Camion, le Labo des Histoires. Les modalités d’inscription seront à retrouver prochainement sur le site de la librairie cajelice.fr

dimanche 26 novembre 2017

Livres de poche : Tim Burton et Ken Follett, la sélection du week-end

Dans la tête de Tim Burton


D’Edward aux mains d’argent à Sweeney Todd, en passant par L’Étrange Noël de Mr Jack ou Batman, Tim Burton livre les secrets de sa création à son ami Mark Salisbury et ouvre les portes de son imaginaire, peuplé de rêves et de cauchemars. Edition collector d’un livre essentiel, bénéficiant d’une préface de Johnny Deep et d’une centaine de dessins du génial cinéaste.
➤ « Tim Burton », Points, 11,90 €
Les dix ans d’un monde sans fin


Edition anniversaire pour les 10 ans de la parution d’Un monde sans fin de Ken Follett, le Livre de Poche propose une édition anniversaire avec jaspage argenté, rabat fourreau, fer à dorer vert et vernis sélectif. Un cadeau de poids pour ces fêtes de fin d’année (1360 pages) mais surtout un roman fleuve d’une grande richesse dans l’Angleterre du XIIe siècle.
➤ « Un monde sans fin », Le Livre de Poche, 13,10 €

mardi 1 août 2017

Livres de poches : grands espaces et voyages merveilleux


Lorsque Katie apprend la mort de sa sœur cadette, elle ne peut croire à la thèse du suicide. Mia, vingtquatre ans, joyeuse et insouciante, venait d’entamer un voyage autour du monde avec son ami d’enfance. Comment a-telle pu se jeter du haut d’une falaise ? Et que faisait-elle seule à Bali ? Pour comprendre, Katie décide de partir sur ses traces, avec le carnet de voyage de Mia comme seul guide. Superbe portrait d’une femme et d’une famille par Lucy Clarke.
➤ « Les sœurs de l’océan », Pocket, 7,80 €



Dans ce temps de la fin du règne de Louis XV où le plaisir de vivre est une religion, Jeanne, belle, vive, audacieuse autant que timide, sait croquer ses bonheurs. Curieuse et intelligente, elle a attiré l’attention du médecin et botaniste Philibert Aubriot, qui lui a transmis sa passion des plantes. À la fois éducation sentimentale, roman historique, d’amour, d’aventures et de mœurs, l’œuvre de Fanny Deschamps, écrite dans une langue superbe, est peuplée de personnages vivants, sensuels et spirituels.
➤ « La Bougainvillée » (tomes 1 et 2), Le Livre de Poche, 9,90 € et 10,10 €



Simon Le Floch, Jeune capitaine de vingt-sept ans, après l’attaque de son bateau par des pirates, est mourant à Nantes. Un mystérieux personnage, François Malthus de Retz, va le guérir à l’aide d’un onguent : c’est de la myrrhe de l’ancien royaume de Saba. Mais, Retz cache que pour avoir ce remède il a tué et volé. Il lui demande de l’accompagner en Arabie heureuse (l’actuel Yemen). Une évocation de l’Orient mystérieux et envoûtant signé Jean-Michel Riou.
➤ « L’homme qui brûlait d’être Dieu », J’ai Lu, 8,40 €

mardi 18 juillet 2017

Livres de poche : laissez-vous tenter par un tour en Afrique


Dans une contrée africaine sans nom, la guerre civile fait rage. Agu essaie de fuir son village mais la violence le rattrape. Il est enrolé comme enfant-soldat. Le commandant ordonne. Agu exécute. Il frappe, tue pille. Pour ne pas mourir, le jeune garçon devient bête féroce. Premier roman du Nigérian Uzidinma Iweala, « Bêtes sans patrie » bénéficie d’une traduction d’Alain Mabanckou.
➤ « Bêtes sans patrie », Points, 6,50 €

Ikenna, Boja, Obembe et Benjamin ont désobéi aux ordres paternels. Les quatre frères sont allés pêcher dans les eaux du fleuve interdit, l’Omi-Ala. Ils savourent cette pêche clandestine, jusqu’au jour où le fou Abulu les maudit : Ikenna, l’aîné, mourra de la main d’un de ses frères. Peu à peu, le poison de la terrible prophétie infiltre les esprits… Né en 1986 au Nigeria, Chigozie Obioma enseigne la littérature aux États-Unis. Son premier roman, Les Pêcheurs a connu un immense succès public et critique.
➤ « Les pêcheurs », Points, 7,60 €

Née en Ecosse, la mère d’Alexandra Fuller, mieux connue sous le nom de « Nicola Fuller d’Afrique centrale », a grandi au Kenya dans les années 50 avant d’épouser un Anglais fringant. Ils s’installent dans leur propre ferme, d’abord au Kenya puis en Rhodésie où l’auteur, Bobo, et sa sœur ont grandi, avant d’atterrir en Zambie. Le parcours de la famille Fuller, déterminée à rester en Afrique malgré la guerre civile, est fait de survie, de folie, de loyauté et de pardon.
➤ « L’arbre de l’oubli », Le Livre de Poche, 7,30 €

samedi 10 juin 2017

De choses et d'autres : Merveilles de la francophonie



Le français est une langue merveilleuse. Compliquée selon l’avis général mais prodigue en possibilités souvent très imagées pour faire comprendre une situation, une attitude, un sentiment. Une langue vivante qui rayonne sur le monde. Loin de se contenter de notre petit Hexagone, le français a conquis de vastes territoires. Et de langue des colons, elle est devenue celle des natifs de ces pays. Pour preuve ils l’ont aménagée, accommodée et au fil des siècles certaines expressions ont gagné en popularité au point de devenir courantes. Une richesse à découvrir dans « Casse-moi l’os ! » livre-jeu inédit signé de trois passionnés.
Connaîtriez-vous par exemple la signification de faroter ? En Côte d’Ivoire, c’est frimer. Et passer la panosse ? Si vous êtes en Suisse, vous nettoyez avec une serpillière. Les exemples s’enchaînent, tous explicités car la logique est toujours à la base de ces habitudes très localisées. On se délecte des trouvailles des Québécois, (mouiller à siaux, bidous ou clavarder) aussi poétiques que celles des africains (cartouchard, chicoter ou le grivois ‘deuxième bureau’)
Et pour terminer, je me contenterai de vous demander « Boulette ou quoi ? ». Un indice, l’expression vient du Caillou.
 ➤ « Casse-moi l’os ! », Le Livre de Poche, 5,30 €

mardi 30 mai 2017

Livres de poche : des héros à retrouver avec plaisir



On a raconté beaucoup de choses sur Ilya Kalinine. On a dit que c’était un monstre, un assassin de la pire espèce qui tirait son plaisir de la souffrance de ses victimes. On a dit aussi qu’un seul homme ne pouvait pas avoir tué autant de gens. D’autres ont prétendu qu’il n’existait pas. Et pourtant, Ilya Kalinine a existé. Nathalie Hug et Jérôme Camut offrent un ré- cit très sombre des origines d’Ilya Kalinine, le criminel qui hante la trilogie W3.
➤ « Ilya Kalinine », Le Livre de Poche (inédit), 6,60 €


Du monde d’hier, il ne reste rien, juste les armes, nécessaires à la survie. Alice, 15 ans, vit dans une communauté indépendante. Pour toute école, elle n’a connu que celle du combat. Et elle y excelle. Lors d’une patrouille, elle surprend un mort-vivant muni d’oreilles de lapin roses sortir subitement de terre, puis disparaître. Sans l’ombre d’une hésitation, elle s’engouffre à sa suite. Et chute... Mainak Dhar réinvente Alice au pays des Merveilles.
➤ « Alice au pays des morts-vivants », Pocket, 7,40 €



Le lagon bleu était un petit paradis avant qu’on y trouve un cadavre. Un ingénieur de la base américaine qui serait tombé d’un avion. Dans l’atmosphère de la guerre froide, la police s’intéresse à de mysté- rieux vols effectués entre le Groenland et l’Islande. En parallèle, l’inspecteur Erlendur (le héros créé par Erlendur Indridason) enquête sur une jeune fille disparue sur le chemin de l’école quarante ans plus tôt, à l’époque où la modernité arrivait clandestinement en Islande.
➤ « Le lagon noir », Points, 7,90 €


dimanche 7 mai 2017

Livres de poche : trois échappatoires pour fuir une certaine réalité



Joseph, 37 ans, mène sa barque comme il peut. Comme tout le monde. Atteindre le soir, le lendemain. La fin du mois. Les prochains congés. Finalement rien n’a changé depuis l’enfance. Mais il n’est plus un enfant, il en a un, Noé, et le bateau prend l’eau. La mère de l’enfant s’en va puis l’enfant à son tour – le temps des vacances. Joseph déboussolé prend le maquis. Le baron perché se serait réfugié dans son arbre. Joseph, lui, commence par grimper dans la cabane qu’il a construite dans un arbre du jardin.
➤ « La part des nuages », Thomas Vinau, 10/18, 6,60 €


Tout commence alors que Myriam est encore adolescente. Extrêmement introvertie, elle vit chez son père qui l’a élevée seul. La mort de leur voisine fait débarquer dans le quartier un homme d’une quarantaine d’années, Yann, qui très vite devient son premier amant. Chronique d’une émancipation borderline, ce roman raconte une vie hors des codes, entièrement construite à la faveur de rencontres et de situations. On croit tout savoir de Myriam, mais peut- être nous a-t-on caché l’essentiel ?
➤ « Dispersez-vous, ralliez-vous ! », Philippe Djian, Folio, 6,60 €


Ça bouge au 36 Quai des Orfèvres. De nouvelles recrues rejoignent les rangs de la brigade maudite du commissaire Anne Capestan, dont Saint-Lô, sorti de l’hôpital psychiatrique et Ratafia, rat policier. Sale affaire pour l’équipe de bras cassés : trois assassinats éparpillés sur le territoire. Dialogues hilarants, suspense et dérision... après le succès de Poulets grillés (Prix Polar en série, Prix des lecteurs du Livre de Poche), Sophie Hénaff récidive. On adore !
➤ « Rester groupés », Sophie Hénaff, Le Livre de Poche, 7,30 €

samedi 29 avril 2017

Livres de poche : les reines du crime vous saluent bien




Dans une petite ville du Yorkshire, des femmes sont retrouvées mortes. Leur point commun : elles sont toutes blondes aux yeux bleus. Ce tueur pas comme les autres cherche en chacune de ses victimes la femme parfaite, amante soumise et ménagère accomplie, avant de les massacrer avec la plus grande cruauté. Au moment où le meurtrier se prépare à fondre sur sa future proie, Tony Hill se retrouve au cœur de l’enquête mais cette fois sur le banc des accusés. Dans ce thriller psychologique à glacer le sang, le duo formé par Tony Hill et Carol Jordan est plus que jamais mis en péril.
➤ « Une victime idéale », Val McDermid, J’ai Lu, 8 €


En arrivant au bureau un matin, Robin – la jeune assistante du détective privé Cormoran Strike – trouve un colis qui lui est personnellement adressé. À l’intérieur : la jambe tranchée d’une femme. Pour Cormoran Strike, seuls quatre individus sont capables d’une telle atrocité. Quatre noms tout droit sortis de son propre passé. Ce roman noir d’un réalisme saisissant nous plonge dans les ténèbres des perversions les plus troublantes. Thriller d’une densité psychologique rare, il met aussi en scène un homme et une femme arrivés à la croisée des chemins. Robert Galbraith est le pseudonyme de J.K. Rowling.
➤ « La carrière du mal », Robert Galbraith, Le Livre de Poche, 8,90 €


Lorsque Thomas Pitt arrive sur la scène d’un attentat dévastateur dans Lancaster Gate, il dé- couvre deux policiers morts et trois autres gravement blessés. Les anarchistes de Londres font des suspects idéaux, mais l’enquête de Pitt et de l’inspecteur Tellman les oriente vers la piste d’une vendetta personnelle. Ces policiers auraient-ils menti pour saisir de la drogue et laissé un innocent être condamné à la pendaison ? L’idée que la police puisse se montrer malhonnête pique Tellman à vif ; il a rejoint les forces de l’ordre pour protéger la société, et non pas l’exploiter.
➤ « L’attentat de Lancaster Gate », Anne Perry, 10/18, 7,80 €