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mardi 30 mai 2017

Livres de poche : des héros à retrouver avec plaisir



On a raconté beaucoup de choses sur Ilya Kalinine. On a dit que c’était un monstre, un assassin de la pire espèce qui tirait son plaisir de la souffrance de ses victimes. On a dit aussi qu’un seul homme ne pouvait pas avoir tué autant de gens. D’autres ont prétendu qu’il n’existait pas. Et pourtant, Ilya Kalinine a existé. Nathalie Hug et Jérôme Camut offrent un ré- cit très sombre des origines d’Ilya Kalinine, le criminel qui hante la trilogie W3.
➤ « Ilya Kalinine », Le Livre de Poche (inédit), 6,60 €


Du monde d’hier, il ne reste rien, juste les armes, nécessaires à la survie. Alice, 15 ans, vit dans une communauté indépendante. Pour toute école, elle n’a connu que celle du combat. Et elle y excelle. Lors d’une patrouille, elle surprend un mort-vivant muni d’oreilles de lapin roses sortir subitement de terre, puis disparaître. Sans l’ombre d’une hésitation, elle s’engouffre à sa suite. Et chute... Mainak Dhar réinvente Alice au pays des Merveilles.
➤ « Alice au pays des morts-vivants », Pocket, 7,40 €



Le lagon bleu était un petit paradis avant qu’on y trouve un cadavre. Un ingénieur de la base américaine qui serait tombé d’un avion. Dans l’atmosphère de la guerre froide, la police s’intéresse à de mysté- rieux vols effectués entre le Groenland et l’Islande. En parallèle, l’inspecteur Erlendur (le héros créé par Erlendur Indridason) enquête sur une jeune fille disparue sur le chemin de l’école quarante ans plus tôt, à l’époque où la modernité arrivait clandestinement en Islande.
➤ « Le lagon noir », Points, 7,90 €


dimanche 4 décembre 2016

Littérature : Histoire à ne pas jeter aux orties

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Un roman sur la puissance des mots. « Alice et les orties » de Julie Bonnie porte sur ces histoires qui nous permettent d’aller mieux. La narratrice, Alice, mariée, mère de deux enfants, décide de raconter une histoire pour ensuite la brûler. La mise en pratique d’une vieille légende. Seule dans sa maison, volets fermés, elle cherche les mots. Un exercice délicat « Je n’ai pas écrit une ligne. Ce ne sera pas si facile de se débarrasser de l’histoire, finalement. (…) Je ne comprends pas. La seule phrase qui m’obsède »
Entre conte féerique et introspection, ce court roman est richement illustré des dessins de Robin Feix, par ailleurs bassiste du groupe Louise Attaque.  
➤ « Alice et les orties », Julie Bonnie, Grasset, 14,90 €

vendredi 4 octobre 2013

NET ET SANS BAVURE - Fantomatiques apparitions

Les amateurs de mysticisme et autres histoires fantastiques puisent dans une mine sans fond grâce a net. Pas une journée sans buzz autour d'une vidéo prouvant l'existence d'extra-terrestres ceci, de fantômes cela, experts en apparition floue à l'arrière plan d'une photo banale. Je soupçonne d'ailleurs Instagram d'avoir inventé un filtre « ghost » lequel permet de flouter le cliché et de rajouter un halo en transparence... On peut se moquer de ces hurluberlus en quête d'une vie supérieure, comme pour mieux exorciser leur train-train déprimant. Mais à côté, existent de belles et véritables histoires. Comme celle d'Alice, grand-mère américaine à Portland dans l'Oregon, devenue quasi immortelle pour ses petits-enfants... grâce à Google Street. Le moteur de recherche a photographié les rues quelques mois avant son décès. Sur l'image de la maison occupée par Alice, on la voit clairement, assise sur les marches de l'entrée. Décontractée, sereine, l'air heureux. Une image du passé qui perdure car la photo d'Alice devant sa maison est largement partagée, comme si l'âme de cette mamie américaine continuait ses facéties par réseau interposé. Âme ou fantôme, la frontière est ténue. Je fais mienne la définition donnée par Tristan Garcia dans son roman « Faber le destructeur ». « 
Comme une âme n'est rien d'autre qu'une mémoire racontée, et que tout ce dont nous nous souvenons est destiné à être oublié, toutes les âmes sont mortelles. » Celle d'Alice vit toujours. Au moins sur Google.    
Chronique "Net et sans bavure" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant.  

samedi 13 novembre 2010

Classique - Alice aux Pays des merveilles

Alice aux pays des merveilles de Lewis Carroll fait partie des chefs-d'œuvre de l'imaginaire. Une histoire devenue universelle qui a nourri l'imagination de centaines d'artistes. 

Après les visions modernes de Tim Burton au cinéma, les éditions Omnibus rééditent la version illustrée par Arthur Rackham. Cet artiste anglais, mort en 1939, était un célèbre illustrateurs de livres pour enfants. Ses gravures et planches en couleurs permettent au lecteur de retrouver l'ambiance d'origine du récit de la jeune Alice passée de l'autre côté du miroir. 

Les dessins de Rackham que l'on retrouve dans « Le Noël de Monsieur Scrooge », un conte de Charles Dickens. (Omnibus, 17 € chaque volume) 

mercredi 7 avril 2010

BD - Alice virtuelle


Dans ce récit complet de 46 planches, Alice est une fillette curieuse qui va tenter de voir ce qui se cache derrière le miroir. De ce thème déjà brillamment exploré par Lewis Carroll, Frédéric Lhomme (scénariste) et Jean-François Cellier (dessinateur et coscénariste) vont en faire une histoire en forme de parabole, décortiquant les réalités virtuelles et l'asservissement de l'homme par la machine. 

Sur Mars, dans le futur, Alice rencontre Catherine, une jeune femme grande fan de jeux vidéos. Elle interprète Jeanne d'Arc dans le jeu « Guerres Médiévales », programme géré par l'ordinateur central totalement autonome et répondant au nom de Sorcière. Les relations entre Catherine, Alice, Sorcière sont au centre de ce récit jouant aussi sur l'avenir écologique de la Terre, Mars étant en pleine mutation due à sa terraformation. 

Parfois pointue, cette BD vaut surtout pour les superbes images de Jean-François Cellier, peintre plus que dessinateur de bande dessinée.

« Alice », Soleil, 12,90 € 

lundi 22 octobre 2007

BD - Alex Alice réécrit l'histoire des Dieux

Alex Alice, dès sa première série, a connu le succès. « Le troisième testament », sur un scénario de Xavier Dorison, a marqué les esprits. Virtuosité des dessins, thriller ésotérique avant l'heure, les éditions originales des quatre volumes de la série s'arrachent à prix d'or dans le milieu des collectionneurs. 

La nouvelle série d'Alex Alice, en solo cette fois, semble être partie sur la même voie. Le dessinateur s'est inspiré de la légende des Nibelungs pour relater la vie de Siegfried, le héros de ce triptyque. Dans ce premier volume de 72 pages, c'est l'enfance et l'origine du héros qui sont racontées. 

Fils de la fille du dieu Odin et d'un simple mortel, il est recueilli, après la mort de ses parents, par Mime, un forgeron nibelung. Ils vivent au cœur d'une forêt impénétrable. Mime forge, Siegfried chasse et cours les bois en compagnie de ses amis les loups. Mais un jour un visiteur arrive jusqu'à la petite demeure et alors Siegfried va devoir affronter son passé, ses origines et son destin. Odin a besoin de lui pour affronter le dragon Fafnir régnant sur tout l'or du Rhin. 

Alex Alice, en plus des albums BD, travaille sur l'adaptation au cinéma de cette histoire. Pour les passionnés, un tirage spécial enrichi de croquis et peintures ainsi qu'un DVD de l'interview de l'auteur est disponible dans certaines librairies.

("Siegfried", Dargaud, 15 €, 29 € l'édition collector avec DVD)