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vendredi 4 septembre 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Histoires de Go Go

Il se passe toujours quelque chose sur internet. Impossible de rester plus d'une semaine sans qu'une nouveauté ne fasse parler d'elle. Pour cette rentrée, deux informations nous ont donné l'impression que les grands manipulateurs de la toile mondiale nous prennent quand même un peu pour des gogos. D'abord tout le tintouin fait autour du changement de logo de Google. Caractères plus "modernes", toujours aussi colorés, des centaines de commentaires saluent l'événement. On se calme les geeks !
Dans Google je ne vois qu'une grande fabrique de "gogols" incapables de prolonger leurs recherches au-delà de la première page de résultats, celle qui accueille tous les sites sous contrat publicitaire avec le géant américain.
Google omniprésent et au même moment un autre célèbre "Go" proclame abruptement sa disparition. "Le Gorafi, c'est fini. Merci de votre fidélité !" Émoi chez les amateurs de fausses nouvelles. Le site parodique quitte le net (sans avenir selon ces petits rigolos) pour se recentrer sur le papier... Quelques spécialistes en histoire des médias flairent le coup fourré. Le coup de pub exactement. En réalité, le Gorafi, dès le lendemain, opère une marche arrière et explique, le plus sérieusement du monde, que ce quiproquo résulte simplement d'une erreur de typo. Le véritable message aurait dû annoncer "Le Gorafi c'est fini, rendez-vous demain pour un tout nouveau site, merci pour votre fidélité."
Quand je vous dis qu'ils nous prennent tous pour des gogos...

samedi 9 novembre 2013

NET ET SANS BAVURE - Les #RorschachDoodle, à devenir fou !

« C'est grave docteur ? »
Cette interrogation ne cesse de tourner en boucle sur les réseaux sociaux. En cause ? L'écran d'accueil du moteur de recherche Google rend hommage aux 129 ans d'Hermann Rorschach, inventeur du test du même nom.
A cette occasion, une des fameuses taches s'affiche au centre de l'écran et vous êtes invités à décrire ce que vous voyez. Sur Twitter, Facebook ou Google+, après le mot-dièse #RorschachDoodle, les commentaires déferlent. Chacun apporte son interprétation et la partage. Quelques réponses que l'on peut qualifier de « normales » style un visage, un chat, des nains ou, la plus fréquente, des dinosaures jouant au ballon...
Et puis d'autres plus alambiquées, souvent suivies de la fameuse interrogation (docteur ?). Parmi les plus improbables, relevons « deux coqs en train de picorer une tireuse à bière » ou le torride « des porte-jarretelles en froufrou »... Des milliers d'internautes ont donc tenté d'en savoir un peu plus sur leur inconscient. Mais Google ne fournit pas les conclusions. Contrairement à Hermann Rorschach, pas d'explications sur nos déviances ou inaptitudes à la vie en société.
Enfin, certains plaisantins notamment sur Twitter, en ont pondu quelques bonnes tirades. Selon @Konbini, « Le #RorschachDoodle serait un piège de la police de l'Internet afin de coincer les fous et leur en interdire l'accès à vie. »



Le mot de la fin à @Zgabou, particulièrement clairvoyant sur le coup : « Je vois... une productivité dans les bureaux en chute de -55%. »



Chronique "Net et sans bavure" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant.

vendredi 18 octobre 2013

NET ET SANS BAVURE - Cœur de Glass à la mode Google

Elles seront LE gadget geek de 2014. Encore expérimentales, les Google Glass n'en finissent pas de faire parler d'elles. Testées par quelques chanceux, elle dévoilent chaque jour de nouvelles possibilités.
Ainsi Google vient de déposer un étonnant brevet lié à ces lunettes du futur. Étonnant car il s'agit d'accomplir un simple geste. Vous avez déjà remarqué ces starlettes ou sportifs qui, pour exprimer tout leur amour envers leurs fans, forment un cœur avec les mains. Ce cœur, avec les Google Glass deviendra l'équivalent d'un « like » sur les réseaux sociaux.
En balade, les binocles du futur sur le nez, vous tombez en admiration devant un paysage majestueux, type Canigou ou Cité de Carcassonne. Vous placez les mains devant vous et instantanément vos abonnés à Facebook ou Google+ savent que vous « aimez » ça. Vous discutez avec quelqu'un. Le moteur de recherche intégré aux lunettes l'identifie, vous branche sur sa page perso. Plus la peine de cliquer, un signe cœur et vous voilà ami avec lui. Le problème (il y a toujours un mais) : accepter de se montrer en public avec des lunettes ridicules et de faire des gestes tout aussi idiots... Dans la zone commentaires de l'article, un certain Arnaud ose un politiquement incorrect "Pour ceux qui ont qu'un bras, ça sera pas de bras, pas de like." Dans la même veine, au niveau des gestes explicites, j'en connais un autre (qui ne nécessite qu'une main et qu'un seul doigt) qui permettrait enfin de dire simplement « Je n'aime pas » ! Mais avec les Américains puritains, c'est pas demain la veille.

Chronique "Net et sans bavure" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant. 

vendredi 4 octobre 2013

NET ET SANS BAVURE - Fantomatiques apparitions

Les amateurs de mysticisme et autres histoires fantastiques puisent dans une mine sans fond grâce a net. Pas une journée sans buzz autour d'une vidéo prouvant l'existence d'extra-terrestres ceci, de fantômes cela, experts en apparition floue à l'arrière plan d'une photo banale. Je soupçonne d'ailleurs Instagram d'avoir inventé un filtre « ghost » lequel permet de flouter le cliché et de rajouter un halo en transparence... On peut se moquer de ces hurluberlus en quête d'une vie supérieure, comme pour mieux exorciser leur train-train déprimant. Mais à côté, existent de belles et véritables histoires. Comme celle d'Alice, grand-mère américaine à Portland dans l'Oregon, devenue quasi immortelle pour ses petits-enfants... grâce à Google Street. Le moteur de recherche a photographié les rues quelques mois avant son décès. Sur l'image de la maison occupée par Alice, on la voit clairement, assise sur les marches de l'entrée. Décontractée, sereine, l'air heureux. Une image du passé qui perdure car la photo d'Alice devant sa maison est largement partagée, comme si l'âme de cette mamie américaine continuait ses facéties par réseau interposé. Âme ou fantôme, la frontière est ténue. Je fais mienne la définition donnée par Tristan Garcia dans son roman « Faber le destructeur ». « 
Comme une âme n'est rien d'autre qu'une mémoire racontée, et que tout ce dont nous nous souvenons est destiné à être oublié, toutes les âmes sont mortelles. » Celle d'Alice vit toujours. Au moins sur Google.    
Chronique "Net et sans bavure" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant.  

jeudi 5 septembre 2013

Billet - Qui cherche trouve

Les archéologues fouillent les ruines pour tenter de découvrir les occupations de nos ancêtres. De nos jours, il est plus simple d’analyser les statistiques Google pour obtenir un instantané des occupations de nos contemporains. À prendre avec des pincettes cependant. En France, les chiffres de cet été (juillet et août) placent dans le trio de tête trois occurrences : “résultat bac”, “ramadan 2013” et “royal baby”. Un chercheur, dans quelques siècles, en déduira peut-être que la majorité de la population française était musulmane, niveau bac et passionnée par la royauté (ou les bébés...).
Autre indication fournie par le moteur de recherche, les questions formulées directement. En tête cet été “comment bien bronzer ?” suivi de “comment bronzer rapidement ?” Comment en est-on arrivé là surtout ! Bronzer n’est quand même pas compliqué. Il suffit de se mettre au soleil. Point. Tous les autres trucs et astuces répertoriés sur les blogs et sites de beauté ou de santé ne sont que fariboles.
Google met en évidence une certaine population, accro au clavier. Sûrement pas le vraui pays. Espérons-le car au rayon des recherches de lectures, les académiciens ont du souci à se faire. Première position pour le recueil de phrases cultes de Nabilla, suivi comme son ombre par le roman de Laetitia Millot. Comment, vous ne connaissez pas cette romancière pleine de talent ? Normal, avant de s’attaquer à l’Académie elle va conquérir Hollywood après son rôle dans... “Plus belle la vie”.

lundi 8 avril 2013

Billet - Sites sensibles et censure d'Etat

Google et Wikipédia, deux mastodontes du net, ne peuvent pas faire n'importe quoi. Dans certains pays, les administrations se montrent plus que réfractaires au partage des informations. L'Inde voit d'un très mauvais œil Google Maps se lancer dans la cartographie précise du sous-continent alors qu'en France, ce sont les services secrets, la DRCI (Direction centrale du Renseignement intérieur) qui obtiennent l'effacement d'une page de l'encyclopédie participative sur une station hertzienne classée secret défense.
Après avoir interdit aux voitures de Google Street de sillonner les villes indiennes, l'Etat dépose plainte contre le géant américain. Pour étoffer son service Google Maps, la multinationale demande aux internautes de publier des informations sur les restaurants, boutiques ou hôpitaux. Illégal décide le gouvernement indien car susceptible de provoquer un risque pour la sécurité du pays : des terroristes pourraient découvrir des informations sur des sites sensibles... 
Même argument pour la DRCI en France contre Wikipédia. La page sur la station hertzienne militaire de Pierre-sur-Haute située dans le Puy-de-Dôme diffuserait des informations militaires classifiées sans autorisation légale. Wikipédia supprime cette entrée. Mais la censure provoque un tel buzz que la page est recréée, traduite... et vue des milliers de fois. En voulant cacher des informations, la DRCI en a involontairement fait la promotion. L'arroseur arrosé...

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant.

lundi 11 mars 2013

Billet - Feu le Telepod et autre Tripod d'Apple

Les nouvelles technologies sont une mine pour les inventeurs de mots. En l'espace de quelques décennies, des noms, propres ou communs, ont enrichi notre vocabulaire. Mais avant de devenir connu de tous, le nom est le résultat d'une longue réflexion. En amont, elle est souvent cachée. Seul le résultat compte. Sauf dans le cas de l'iPhone d'Apple. Un responsable du service publicité de la société à la pomme a dévoilé récemment les différentes options proposées à Steve Jobs. A l'époque, et après de graves difficultés, l'entreprise retrouvait des couleurs (et de substantiels bénéfices) avec l'iPod. Le téléphone portable Apple devait s'appuyer sur ce succès. Votre iPhone a donc failli s'appeler TelePod ou TriPod. Autre piste, Mobi. Il a même été envisagé iPad. Mais finalement le très simple et efficace iPhone a été retenu. Un risque à l'époque, car il n'y avait dans cette formule ni le Mac ni le Pod très identifiables à Apple. 

De ces nouveaux noms issus des nouvelles technologies, Google est le plus célèbre. Pourtant il n'est apparu qu'en 1997. Les deux créateurs du moteur de recherches se sont inspirés du terme mathématique « googol » utilisé pour désigné un nombre commençant par 1 suivi de cent zéros. Un concept hors de portée de l'esprit humain. Par contre, internet, à priori infini, peut tout à fait supporter cette idée. Mais il y a de la marge. Et franchement, les créateurs de Google se contentent parfaitement des 9 zéros (soit un milliard) inscrits sur leur compte en banque...

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant. 

mardi 14 août 2012

Billet - Grosse fatigue après les Jeux de Londres

Les Jeux Olympiques de Londres sont terminés. Enfin. Ces 15 jours m'ont épuisé. Nager, courir, pédaler, sauter, ramer... même vautré dans son canapé, ça use.

Je l'avoue, comme beaucoup de travailleurs munis d'un ordinateur doté d'une connexion internet, j'ai honteusement délaissé mon labeur pour zapper sur les canaux de FranceTV. Le matin, notamment, rien de tel qu'une partie de beach volley féminin pour voir la vie du bon côté. Souvent, tout est une question d'angle de vue. Quelques gros plans judicieux et toute la beauté du sport ne peut que vous sauter aux yeux. Ce n'est cependant pas vrai pour tous comme l'a démontré un port-folio du journal Metro. Les shorts très amples des basketteuses ne font pas le poids face aux mini bikinis des volleyeuses...

Épuisé aussi à force de tester les doodles de Google. Le moteur de recherche s'est mis aux couleurs de Londres, offrant de minis jeux très addictifs. J'ai brillé au basket, malgré mes 1 m 70. Par contre le 110 mètres haies m'a provoqué une crampe... aux doigts.

A l'heure du bilan, paradoxalement, la star des JO sur les réseaux sociaux n'aura pas été un sportif. Les exploits de Bolt et Phelps n'ont pas pesé lourd face à Nelson Monfort. Le polyglotte (plus glotte que poli tant il coupe la parole aux interviewés) a fait l'unanimité contre lui. Son compte parodique sur Twitter est à mourir de rire. En traducteur fou il accommode même les noms de ses victimes : mais qui sont donc Ronald Money, Christopher Lemaster ou Delphine Thesoft ?

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue en dernière page de l'Indépendant ce lundi.