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jeudi 30 décembre 2021

Edition - Pour les fêtes, lisez local

Pour cette fin d’année, n’hésitez pas à puiser dans la grande production de romans et livres locaux. Voici un petit florilège des dernières parutions.


« Souvenirs en vrac »
de Guy Gouarin (10 €) A 70 ans, Guy Gouarin a profité d’une immobilisation forcée (une chute à vélo) pour se plonger dans ses souvenirs et les coucher sur le papier. Cela donne à l’arrivée ce petit bouquin souvent désopilant, qui raconte ses voyages (Australie, Inde…), sa jeunesse et sa retraite du côté des Albères en Pays Catalan

L’extrait : « Ne me demandez pas comment j’ai fait, je ne me souviens de rien, ni d’avant, ni d’après puisque j’ai perdu connaissance dans ma chute. Non ! Je n’avais pas bu, il n’était que huit heures et quart, je n’étais donc pas fatigué, je n’avais pas souffert de la chaleur. Il n’y avait pas de vent… et je suis sûr qu’il n’y avait pas d’éléphant sur la route ! »


« Le lieu où j’ai ressenti… » de Christelle Assenat (12 €) Vivant à Pollestres dans les Pyrénées-Orientales, Christelle Assenat pour son second roman met le cap sur la Grande-Bretagne. L’héroïne emmène son nouveau conjoint à Glastonbury sur les traces de son grand-père. Selon la romancière, ce texte « ésotérique traite de spiritualité, de transmission intergénérationnelle, d’un lieu cosmo tellurique et de la légende du roi Arthur. »

L’extrait : « Ma main écrit sur une feuille mais ce n’est pas mon cerveau qui la dirige. J’ai la sensation de partager ce corps avec une autre entité. »




« Nouvelles catalanes » d’Alexandre Manoukian (16 €) Psychologue, Alexandre Manoukian a le don d’observer ses congénères. Des rencontres et un peu d’imagination lui permettent de signer cette douzaine de nouvelles où il ne fait pas de cadeau à ses personnages fictifs qui se heurtent à la réalité complexe du monde moderne.

L’extrait : « Il aimait la présence de cette femme équivoque, aux regards provocants, au jeu de jambes ravageur et en même temps, le côté maternel de ses rondeurs, la douceur de ses sourires complices si réconfortants. »




« Retour à Salvaterre » de Jean-Michel Roussel (16,50 €) Pour dénoncer « l’absurdité de la vie d’aujourd’hui », Jean-Michel Roussel va se servir du fantastique dans un roman se déroulant en grande partie dans le village et la forteresse d’Opoul-Perillos dans les Pyrénées-Orientales. Un couple, perturbé par l’intrusion dans sa vie d’un neveu trafiquant de drogue, va se réfugier loin de Perpignan

L’extrait : « Après s’être assis à la vieille table en chêne du mas, celle-là même où il s’était tenu étant gamin, il caressa le bois de la paume de sa main. Celui-ci avait l’air vivant, imprégné qu’il était des vieilles conversations des Casadessus, des rires, parfois des chants des jours de fête. »

 


mercredi 8 juillet 2020

Essai - Découvrir Barcelone dans le texte



Quelle est la meilleure façon de découvrir Barcelone ? Prendre le train et partir à l’aventure ? Planifier son séjour avec étapes incontournables (rambla, Sagrada…). À moins qu’on ne puisse visiter la capitale catalane juste en restant dans son canapé (transat, c’est l’été), le nez plongé dans des bouquins se déroulant dans la ville-monde.  Car Barcelone est « l’héroïne » de quantité de romans. 

C’est cette singularité qui a poussé David Clusellas i Codina, journaliste et écrivain, d’écrire cet essai, « promenade littéraire dans la ville moderne, cosmopolite, tolérante » et par ailleurs « cité chargée d’histoire, au cœur battant de toutes les innovations, artistiques, urbanistiques ou politiques. » 

En se référant à quatre romans il dresse le portrait d’une ville diverse et multiple. Un essai qui donne une furieuse envie de partir passer une semaine au Sud, avec les romans analysés, notamment ceux de Mathias Enard et Grégoire Polet, regard français sur une exception culturelle si loin… si proche.

« Lire Barcelone », Trabucaire, 12 €

mardi 18 juillet 2017

Livres de poche : laissez-vous tenter par un tour en Afrique


Dans une contrée africaine sans nom, la guerre civile fait rage. Agu essaie de fuir son village mais la violence le rattrape. Il est enrolé comme enfant-soldat. Le commandant ordonne. Agu exécute. Il frappe, tue pille. Pour ne pas mourir, le jeune garçon devient bête féroce. Premier roman du Nigérian Uzidinma Iweala, « Bêtes sans patrie » bénéficie d’une traduction d’Alain Mabanckou.
➤ « Bêtes sans patrie », Points, 6,50 €

Ikenna, Boja, Obembe et Benjamin ont désobéi aux ordres paternels. Les quatre frères sont allés pêcher dans les eaux du fleuve interdit, l’Omi-Ala. Ils savourent cette pêche clandestine, jusqu’au jour où le fou Abulu les maudit : Ikenna, l’aîné, mourra de la main d’un de ses frères. Peu à peu, le poison de la terrible prophétie infiltre les esprits… Né en 1986 au Nigeria, Chigozie Obioma enseigne la littérature aux États-Unis. Son premier roman, Les Pêcheurs a connu un immense succès public et critique.
➤ « Les pêcheurs », Points, 7,60 €

Née en Ecosse, la mère d’Alexandra Fuller, mieux connue sous le nom de « Nicola Fuller d’Afrique centrale », a grandi au Kenya dans les années 50 avant d’épouser un Anglais fringant. Ils s’installent dans leur propre ferme, d’abord au Kenya puis en Rhodésie où l’auteur, Bobo, et sa sœur ont grandi, avant d’atterrir en Zambie. Le parcours de la famille Fuller, déterminée à rester en Afrique malgré la guerre civile, est fait de survie, de folie, de loyauté et de pardon.
➤ « L’arbre de l’oubli », Le Livre de Poche, 7,30 €