Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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samedi 10 juin 2017
De choses et d'autres : Merveilles de la francophonie
Le français est une langue merveilleuse. Compliquée selon l’avis général mais prodigue en possibilités souvent très imagées pour faire comprendre une situation, une attitude, un sentiment. Une langue vivante qui rayonne sur le monde. Loin de se contenter de notre petit Hexagone, le français a conquis de vastes territoires. Et de langue des colons, elle est devenue celle des natifs de ces pays. Pour preuve ils l’ont aménagée, accommodée et au fil des siècles certaines expressions ont gagné en popularité au point de devenir courantes. Une richesse à découvrir dans « Casse-moi l’os ! » livre-jeu inédit signé de trois passionnés.
Connaîtriez-vous par exemple la signification de faroter ? En Côte d’Ivoire, c’est frimer. Et passer la panosse ? Si vous êtes en Suisse, vous nettoyez avec une serpillière. Les exemples s’enchaînent, tous explicités car la logique est toujours à la base de ces habitudes très localisées. On se délecte des trouvailles des Québécois, (mouiller à siaux, bidous ou clavarder) aussi poétiques que celles des africains (cartouchard, chicoter ou le grivois ‘deuxième bureau’)
Et pour terminer, je me contenterai de vous demander « Boulette ou quoi ? ». Un indice, l’expression vient du Caillou.
➤ « Casse-moi l’os ! », Le Livre de Poche, 5,30 €
dimanche 18 octobre 2015
BD : L'autre Amérique du "Capitaine Perdu" de Jacques Terpant
Durant de longues années,
l'Amérique du Nord a parlé français. Du moins les colons étaient
d'origine française. Du Canada, les coureurs des bois ont conquis
tout le centre du continent en descendant le Mississippi. Mais les
Anglais ont remporté la guerre de sept ans et en 1763 le roi de
France cède ses colonies aux tuniques rouges. Jacques Terpant dans
« Capitaine perdu », raconte comment les derniers soldats
à la fleur de lys ont été abandonnés aux nouveaux maîtres de la
contrée. Mais l'auteur met surtout en lumière la différence de
traitement des autochtones par les deux pays colonisateurs. Là où
les Français prônent l'intégration, multipliant les mariages
mixtes et la bonne entente avec les tribus indiennes, les Anglais
mènent une politique de terre brûlée, tuant et exterminant.
Conséquence, quand les soldats français se retirent, plusieurs
tribus indiennes récupèrent le drapeau français et poursuivent la
guerre contre les envahisseurs. Si la BD (aux couleurs directes
sublimes) raconte avec lyrisme cette résistance et fidélité sans
faille, un cahier historique en fin d'album permet de mieux
comprendre le contexte de l'époque.
« Capitaine
Perdu » (tome 1), Glénat, 14,50 €
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