lundi 19 mai 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Bye-bye New York

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Les mains claquent sur les fesses, les bouches avides parcourent les corps de haut en bas, du sexe, toujours plus de sexe. La première partie de « Welcome to New York », d'Abel Ferrara sur l'affaire DSK commence de façon très crue. Comme pour bien cerner la personnalité de cet homme « malade », totalement obsédé par la possession et la domination des femmes. Une addiction qui provoquera presque sa perte. Heureusement sa femme est là. Elle le sauve de la prison. Essentiellement pour protéger sa réputation à elle, selon le réalisateur.


Comme tout bénéficiaire d'un accès internet haut débit, j'ai pu regarder hier, en vidéo à la demande, ce film à la réputation sulfureuse. Il m'en a coûté 7 euros. Un peu cher pour une œuvre très inégale, parfois outrancière. L'avantage, c'est que pour le même prix, on peut le voir à plusieurs. Ou le regarder une seconde fois. « Non, merci ! » réplique immédiatement ma femme qui n'a que peu goûté aux turpitudes de Devereaux joué par Gérard Depardieu.
Durant la première demi-heure, il se contente de grognements pour tout dialogue. Il passe la nuit à tripoter et jouir de cette « viande » de callgirls dociles. Jusqu'au dernier râle, sur la femme de ménage qui elle, n'est pas consentante. L'histoire commence vraiment. Arrestation, prison, procès et surtout explications avec sa femme. Loin de décrire Devereaux comme un monstre, ce film le présente comme un malade, un accro au sexe. L'inhumanité, Ferrara la voit dans le personnage de Simone, interprétée par Jacqueline Bisset. Le résultat : un film de mec qui pense sous la ceinture.

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