Deux mois après le premier volet, la suite de la saison 2 d'Alter Ego débarque dans les librairies. Les auteurs, Renders et Lapière au scénario, Efa et Elias au dessin, ne laissent pas les lecteurs souffler. Après la présentation de la secte dominée par Noah Mendez, fils du président et principal manipulateur de la saison 1, la sénatrice Delia Mikulski entre en scène. Cette démocrate fait partie de la commission d'enquête chargée de trouver les coupables de l'affaire des Alter-Ego. Elle ne croit pas à ces jumeaux virtuels dont la santé est interdépendante.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
samedi 1 mars 2014
BD - Sénatrice au combat dans la suite d'Alter Ego
Deux mois après le premier volet, la suite de la saison 2 d'Alter Ego débarque dans les librairies. Les auteurs, Renders et Lapière au scénario, Efa et Elias au dessin, ne laissent pas les lecteurs souffler. Après la présentation de la secte dominée par Noah Mendez, fils du président et principal manipulateur de la saison 1, la sénatrice Delia Mikulski entre en scène. Cette démocrate fait partie de la commission d'enquête chargée de trouver les coupables de l'affaire des Alter-Ego. Elle ne croit pas à ces jumeaux virtuels dont la santé est interdépendante.
vendredi 28 février 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES - Ça les énerve à ces pauvres Anglais...
Les instituts de sondage ne chôment pas en France. Les municipales, si elles ne déplacent pas les foules, font au moins marcher le secteur. Des entreprises tributaires de l'actualité et qui, quand la politique est en berne, se rabattent sur tout et n'importe quoi.
En Angleterre, cette période permet de lire dans la presse des sondages à la limite du surréalisme. The Independant, comme l'a relevé Alex Taylor dans sa revue de presse internationale hier matin sur France Inter, publie dans sa dernière édition une enquête d'opinion sur les 50 choses qui énervent le plus les Anglais dans la vie moderne. En tête les caisses automatiques dans les supermarchés. Avec l'exemple du client furieux parce qu'il n'existe pas de code-barres sur la banane qu'il vient d'acheter...
Allez savoir pourquoi, les Anglais ressentent également une certaine acrimonie contre les machines à pain et les machines à café.
Par contre on les comprend quand ils placent en 42e position Justin Bieber, même si personnellement il serait plutôt dans le Top 3. Je plains en effet ces pauvres Anglais qui, en plus de subir les frasques et les mélodies du jeune Canadien, comprennent parfaitement les paroles de ses chansons, calvaire qui est épargné à la grande majorité des Français (être mauvais élève paie parfois). Parmi les choses détestées que l'on retrouve certainement en France : les spam et la téléréalité.
Un sondage qui ne manque pas d'imagination puisqu'une majorité des 570 personnes interrogées déteste "devoir attendre devant des toilettes de pub occupées par des adolescentes qui squattent les lieux pour y réaliser des selfies".
Thriller - La vie, la mort... un jeu !
Après « Eden » et « Sentinelle », la trilogie du Complex est enfin bouclée avec « Génération ». A la manœuvre, Denis Bretin et Laurent Bonzon, qui, quand ils écrivent en duo, abandonnent leurs prénoms pour le plus claquant Bretin & Bonzon. Le seul reproche que l'on peut leur faire, c'est la lenteur. Pas dans l'action du roman. Non, dans la parution de cet épilogue tant attendu de tous les lecteurs des deux premières parties de cette vaste saga fantastico-policière. Cinq ans c'est long. On retrouve donc les flics Renzo Sensini et Roman. Le bel Italien impassible au passé mystérieux et l'informaticien, un peu mou, trop gras et timide, mais à l'intelligence acérée et compétences techniques sans limite. Le duo travaille à Interpol. Du moins Roman car Renzo vient de démissionner.
jeudi 27 février 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES - Ces étoiles bien cachées
La dernière livraison du Guide Michelin regorge d'adresses étoilées. Dans la région, plusieurs restaurants sont distingués. Pourtant, les véritables pépites où l'on savoure bonheur culinaire et accueil chaleureux bénéficient rarement de cette publicité de prestige.
Cinéma - Le fil si ténu de la vie dans "Le sens de l'Humour" de et avec Marilyne Canto
Talentueuse actrice française vue dans de très nombreuses productions ces dix dernières années, Marilyne Canto passe pour la premières fois derrière la caméra. Son premier long-métrage, mais pas ses débuts à la réalisation puisqu'elle a déjà quelques courts-métrages à son actif. « Le sens de l'humour » est d'ailleurs la suite de « Fais de beaux rêves », césar en 2006.
mercredi 26 février 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES - Parigots, têtes de bobos
J'ai découvert sur le site internet « Merci Alfred » un test qui permet de déterminer dans quel arrondissement vous devriez vivre pour être le plus en accord avec vos goûts. Autant le dire tout de suite, je n'ai pas tout compris. Première question : que buvez-vous ? Et d'entrée je n'ai aucune idée de ce que peut être de la Volcelest (une bière bio, après recherches). Dans le choix des journaux, au moins deux ne sont pas en vente dans notre région et quand arrive le volet musique, Deadmaus ou Booba n'ont jamais atteint mes oreilles.
Le pire, arrivé à la fin, c'est le petit texte explicatif du résultat. Si vous êtes 12e, « Vous êtes sacrément visionnaire. Peut-être un peu trop. Investir dans un appart' dans le 12e parce que "dans 20 ans, ça vaudra de l'or", fallait oser. » Le 8e semble un lieu réservé aux initiés : « Y avait la queue chez Ladurée et c'était blindé chez Maxim's. Heureusement que la bonne a emmené les gosses au Parc Monceau parce que là vous êtes carrément au bout du rouleau. »
Mais le pire semble le 4e : « Habiter dans un Paris de carte postale, ça en jette. Se coltiner les touristes qui les achètent, un peu moins. »
Bon, les Parigots, restez entre vous, de toute manière c'est trop cher, ça pue et en province, personne ne fait la différence entre vos arrondissements.
Chronique "De choses et d'autres" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.
Cinéma - Au plus près des ours
La Russie, encore plus que les USA, s'étend sur des milliers de kilomètres. Si on désigne Moscou comme une capitale de l'Est, en fait, la ville est placée à l'Ouest du pays. L'Est, c'est la Sibérie et encore plus au bout du continent, la péninsule du Kamtchatka, la terre des ours. Quasiment aussi grand que la France, ce territoire qui est baigné par les eaux glacées du Pacifique Nord, est une immense réserve naturelle. Faune et flore y sont protégées. C'est donc une chance de pouvoir admirer ces paysages tourmentés sublimés par la caméra en 3D de Guillaume Vincent. Le réalisateur de film animaliers est ses différentes équipes techniques ont passé une année dans des conditions extrêmes pour raconter la vie des seigneurs des lieux : les ours bruns. Ils sont encore plusieurs milliers à vivre dans ces vastes étendues.
Durant huit mois de l'année, ils hibernent dans leur tanière. Ce sont les premières images du film. Dehors la neige et le vent glacé empêche toute vie. Sous terre une mère dort profondément. Seul son petit s'agite, réveillé un peu trop tôt. Il cherche à sortir, ne se doutant pas des dangers qui le guettent. Racontée par Marion Cotillard, voix off de luxe, l'histoire de ces ours est classique. Pas de scénario alambiqué ni de mise en scène. Les ours n'ont pas de nom. Ils sont un parmi d'autres. Sorti un peu tôt, poussé par la faim, un jeune mâle va rejoindre la vallée des geysers, un micro climat où il sait qu'il trouvera à manger même en plein hiver. Il se contentera au début de jeunes pousses d'herbes. Etonnante image de ce monstre de griffes et de muscles, broutant comme une vache.
Quand tous vont sortir avec l'arrivée des beaux jours, ce sera un feu d'artifice d'images marquantes. Un vieux mâle se baigne dans un torrent et frotte sa fourrure à un arbre comme pour mieux profiter de cette nature généreuse. Une mère, tout en surveillant ses deux petits, joueurs et insouciants, va prendre la direction des rivières, là où la nourriture sera abondante. Car les ours n'attendent qu'une chose : l'arrivée des saumons pour le banquet annuel. Le film explique très pédagogiquement cette interdépendance entre les poissons venus du Pacifique et les ours. Des milliers de saumons vont remonter les rivières pour aller frayer là où ils sont né, cinq ans plus tôt. Les ours, au passage, pêchent les poissons et de goinfrent. Il y va de leur survie. Sans cette graisse accumulée en quelques semaines, ils ne pourraient passer les huit mois d'hibernation.
Spectacle grandiose, renforcé par les images en 3D, cette Terre des ours est un sanctuaire à protéger. Mais grâce au film de Guillaume Vincent, il ne sera plus ignoré du plus grand nombre.
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Le film de Guillaume Vincent, fruit d'une année de travail, se décline aussi sous forme d'un beau livre paru chez Arthaud (24,90 €). La première partie, signée Yves Paccalet, le scénariste, est consacrée au Kamtchatka et aux ours bruns. Un texte entre poésie et pédagogie, illustrée de photos tirées du film. La seconde partie est l'œuvre de Guillaume Vincent. Il y raconte le making of du tournage. En montagne sous la neige, sous l'eau pour capter l'arrivée des saumons, au bord du lac Kourile entouré de centaines d'ours nerveux se disputant les saumons : il révèle nombre de secrets, comme pour mieux rendre hommage à son équipe technique mise à rude épreuve. Un dernier chapitre intitulé « La technique au service de la poésie » en est le meilleur exemple.
mardi 25 février 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES - Élégants, pas tricheurs les skieurs français
Dans le genre « Explication tordue d'un mauvais perdant », on a rarement vu aussi gros. Le tribunal arbitral du sport a bien évidemment donné raison aux Français. Nos compatriotes n'avaient pas l'intention de tricher. Simplement, la fameuse French Touch leur interdisait de porter n dans une compétition internationale qui plus est n ces pantalons pattes d'eph' (le summum du mauvais goût depuis trois décennies).
Plutôt que d'avoir l'air aussi ploucs que les Slovènes ou les Canadiens devant des millions de téléspectateurs, ils ont exigé que la coupe soit rectifiée. Ainsi le bon goût français a triomphé et le rayonnement culturel du pays n'a pas souffert de cette faute de style qui aurait fait se retourner dans sa tombe Yves Saint-Laurent et Karl Lagerfeld (le second n'est pas vraiment mort mais depuis son régime il ressemble à une momie).
Ce n'est quand même pas le Canada, patrie de Gilles Vigneault et de Justin Bieber qui va nous donner des leçons d'élégance vestimentaire.
Et de toute manière, dans trois jours plus personne ne se souviendra du ski cross et encore moins du nom des médaillés français...
BD - Traque et traquenard dans "Perico" de Berthet et Hautière
« Ligne noire », nouvelle collection des éditions Dargaud est directement inspirée de la mythique série Noire. Des histoires sombres, dessinées par Philippe Berthet, l'unique illustrateur très ligne claire de la série. Premier titre avec « Perico » (perruche en espagnol, mais également cocaïne en argot cubain) sur un scénario original de Régis Hautière.
Le couple va tenter de rejoindre Hollywood par la route. Des relations compliquées entre Joaquim et la diva, l'incrustation d'un joli et mystérieux) blondinet dans la voiture décapotable et les hommes de main à leurs trousses, l'action ne manque pas.
lundi 24 février 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES - Le coup de la panne entre WhatsApp et Facebook
Encore faut-il qu'il ne se soit pas fait tout simplement escroquer. Trois jours après l'annonce de cette acquisition, WhatsApp tombe en panne ! Non seulement ça coûte un bras, mais en plus c'est cassé. On ne va pas le plaindre. Il s'est fait avoir, comme tout un chacun à un moment ou un autre.
Dans le genre, je suis un spécialiste, mais heureusement dans un autre ordre de grandeur question finances. Ma première voiture, une 204 Peugeot achetée d'occasion à Montpellier et au comptant avec toutes mes économies, a roulé 200 kilomètres. Pas plus... Juste assez pour rallier Rodez, devant chez moi.
Sur les vide-greniers, mon enthousiasme me perd souvent. Trop content de trouver un lot de revues de BD des années 70 (mon péché mignon), j'achète. Les yeux fermés. Cruelle désillusion arrivé à la maison, le propriétaire de l'époque a consciencieusement découpé les quatre pages de la meilleure série à suivre...
En conclusion, Mark, avant de sortir ton carnet de chèques, vérifie au moins que ce que tu achètes fonctionne encore !











