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mardi 13 septembre 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Assos en fête

Ce week-end, dans mon village, les associations étaient à la fête. Un "Forum" chargé de présenter aux visiteurs d'un jour la diversité des activités culturelles ou sportives proposées par le foisonnant tissu associatif. En déambulant dans l'allée centrale sous un soleil de plomb, entre le maire qui serrait des mains et l'animateur chargé de rendre joyeuse et informative cette après-midi, je me suis senti bien petit face à ces passionnés, capables de sacrifier un samedi et surtout nombre de journées et de soirées. Du rugby féminin à l'escrime en passant par la broderie ou les danses de salon, le choix était vaste. Le café philo a choisi pour le thème de sa rentrée un sujet d'actualité "Fanatisme et tolérance". Espérons que d'ici le rendez-vous, le 24 novembre à la Brasserie de l'Europe, les fanatiques n'aient pas apporté un peu d'eau au moulin de notre limite de tolérance. Les judokas, par besoin d'espace, sont restés dans leur salle attitrée, à une dizaine de mètres du forum. Les majorettes, courageuses, défilaient devant les badauds, transpirant dans leurs bottes et corsets serrés. Je les ai plaints. Et pour illustrer immédiatement cette fameuse tolérance, le stand du Krav maga faisait face à celui du Taï chi. D'un côté une technique de combat redoutable, de l'autre le must de la relaxation chinoise. Le ying et le yang. Mais tous se retrouveront certainement les 12 et 13 octobre chez les donneurs de sang, toujours en quête de bonnes volontés pour sauver des vies. Sans nul doute la meilleure des façons de donner un peu de sa personne.

dimanche 24 avril 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Mon QG a déménagé

En février 2014, je vous ai raconté dans cette même rubrique comment deux jeunes - Vincent et Sébastien - ont repris le Café du Midi de mon village. Un endroit chaleureux, où l'on mange très bien pour pas cher. Il est rapidement devenu notre "cantine", notre "QG" selon l'expression de mon épouse. Deux années plus tard, le Café du Centre déménage. Une migration de quelques centaines de mètres, vers la mairie. Le QG s'appelle désormais Café Brasserie de l'Europe, comme la place à l'entrée du village et l'équipe s'est adjointe le charme et l'efficacité de Sandra. Exit les vieux murs et la salle sans ouverture. Place à un espace clair et fonctionnel, aux larges baies vitrées, à la terrasse en permanence ensoleillée et un grand parking à deux pas. La municipalité de Pollestres a lancé un programme de revitalisation du village en construisant des locaux commerciaux près de la mairie. En plus du café, le tabac-librairie y a trouvé refuge, ainsi qu'une fleuriste et une boulangerie. Un ensemble de commerces de proximité si agréable pour redonner un peu d'âme à ce bourg en pleine expansion mais qui ne veut surtout pas devenir un simple dortoir à quelques kilomètres de Perpignan. Certains nostalgiques de l'ancien temps pourraient regretter le déplacement de l'animation hors du vieux village. Mais franchement, il n'y a pas photo. Et tout le monde s'y retrouve. Pour preuve, le Café de l'Europe dans ses nouveaux murs a créé des emplois. Nouveau départ, nouveau défi, nouvelles ambitions. Mais ça reste notre QG.

jeudi 22 octobre 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES : Sens unique

Petite révolution au cœur de mon village : le dernier tronçon de la rue principale vient de passer en sens unique. Incroyable comme un infime changement peut perturber la vie d'une communauté. Cette "avenue" n'en a que le nom, pas la largeur. Dès qu'un autobus, un camion ou l'un de ces nouveaux monstres motorisés connus sous le nom de SUV s'y engageait, impossible de se croiser. Les voitures garées sur les trottoirs obligeaient les piétons à descendre sur la chaussée. Bref, pas satisfaisant du tout au niveau sécurité. La mairie a donc pris les mesures qui s'imposaient, décidé cette mise en sens unique et on ne peut que s'en féliciter. 
Par contre ce nouveau plan de circulation urbain mettra sans doute quelque temps à pénétrer les esprits. Quatre jours après sa mise en place, nombre d'automobilistes s'engagent encore dans le sens interdit. Les habitudes ont la peau dure. Pourtant, des plots en plastique amovibles ont été provisoirement installés pour empêcher les plus grosses bévues et les policiers municipaux veillaient au grain, le premier jour, aux endroits stratégiques.
 Il est vrai aussi (le moindre changement implique toujours son lot de mécontents) que désormais une partie des habitants du village doit effectuer un détour d'un bon kilomètre pour rejoindre la route nationale. Et d'hésiter entre le meilleur chemin : celui du "haut" qui passe dans des lotissements ou celui du "bas" qui oblige de prendre un passage à gué ? 
Un moindre mal par rapport aux avantages, pour les piétons... et les rétroviseurs !

jeudi 27 février 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Ces étoiles bien cachées


La dernière livraison du Guide Michelin regorge d'adresses étoilées. Dans la région, plusieurs restaurants sont distingués. Pourtant, les véritables pépites où l'on savoure bonheur culinaire et accueil chaleureux bénéficient rarement de cette publicité de prestige.
Durant mes années aveyronnaises, je n'ai jamais aussi bien mangé qu'à l'Hôtel du Centre de Baraqueville. Simple, rustique, copieux, pas cher. Et pas de chichis. Le potage, toujours compris dans le menu, était amené dans une grande soupière qui passait de table en table.
Quand j'étais en poste à Castelnaudary, le Bar de l'Industrie était devenu un second bureau tant l'accueil de Sabine, Philippe et Ali était chaleureux. Des endroits de ce genre, heureusement il en existe encore. Il faut les chercher, ne pas hésiter à pousser des portes inconnues.
Et il s'en crée même de nouveaux. Pour preuve dans mon village actuel, à Pollestres au sud de Perpignan, deux jeunes - Vincent et Sébastien - viennent de reprendre le bar du centre-ville, le Café du Midi, après trois longues années de fermeture. Un matin, je sirote mon café et le barman s'occupe en découpant des pommes de terre destinées à devenir les frites maison du plat du jour. Car le midi, ils proposent un menu tout compris, sans prétention mais qui ne déçoit jamais. Derrière les fourneaux, Sébastien le cuistot allie tradition et modernité. Comme le décor, peintures refaites à neuf mais avec aux murs de vieilles publicités émaillées pour des boissons du passé, un vélo rouillé et des pochettes de 33 tours. Eux, comme d'autres, ne figurent pas dans le Michelin mais ne déméritent pas.