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jeudi 14 juillet 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Un grand Tour (1/3)

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Le Tour de France exerce une forte fascination sur des millions de Français. On pourrait croire qu'il est question de performances sportives, d'exploits individuels, de « cocorico ».
Plus prosaïquement, on a tous un souvenir, soit de passage du peloton près de chez soi, soit de découverte de paysages grandioses au cœur du pays, sans parler des endroits connus et que l'on se plaît à retrouver dans le direct télé. Mardi, en quittant les Pyrénées pour rejoindre le pied de la Montagne noire, la grande boucle a traversé le Lauragais. Région que j'ai longtemps écumée en « localier ».
Une bouffée de nostalgie, à près de 45 km/h. Il me semble reconnaître la descente vers Villeneuve-la-Comptal. Route incontournable pour aller couvrir les reportages dans la Piège. J'ai droit à deux passages pour cause d'échappée. En ville, la remontée le long du cours de la République me permet de revoir d'un côté les cafés, de l'autre la Halle aux Grains, l'agence du journal à moins de 50 mètres. Des centaines de spectateurs. J'essaie de distinguer des visages, des façades. Juste une impression d'ensemble, mais reste intact le plaisir d'être téléporté durant quelques secondes dans des lieux que l'on a arpenté des centaines de fois.
L'étape se poursuit route de Revel. Cette longue ligne droite que je prenais tous les jours pour aller travailler. Une dernière vue aérienne me fait craquer : le moulin du Cugarel, la Collégiale, le grand bassin au loin. Toute la magie des images du Tour, entre découvertes et souvenirs personnels. (A suivre)

mercredi 12 août 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Tong en orbite

En vacances, rares sont ceux qui veulent se prendre la tête. Les activités culturelles se limitent aux jours de pluie, histoire de se mettre à l'abri dans un musée. Le reste du temps, le vacancier de base veut de la détente, du fun, du pas sérieux... 
Sur le marché des animations originales, la ville d'Hourtin en Gironde a trouvé une idée géniale car peu coûteuse. Une pelouse, un mètre ruban suffisamment long, quelques barrières pour contenir le public et place au championnat du monde du lancer de tong. Les concurrents participent en binôme. L'un lance la tong qu'il porte, l'autre doit la réceptionner. La 13e édition vient d'être remportée par Nicolas et Ludovic, avec le record du monde à la clé : 39,56 mètres. Spectaculaire, marrante (quand le lanceur tombe...) et gratuite, la compétition s'est déroulée devant 500 personnes. Les touristes sont friands de ces spectacles décalés.

La région propose quelques fleurons comme le cracher de noyau de cerise à Céret (sur le fameux pinyodrome) ou le concours du « plus gros mangeur d'abricots » à Rivesaltes. Le créneau semble porteur et les offices du tourisme devraient plancher sur de nouveaux défis tous plus bizarres les uns que les autres. Méfiance cependant aux bonnes idées qui pourraient se révéler catastrophiques et contre productrices. Personne de raisonnablement sensé n'osera s'inscrire à un concours de plus gros mangeur de cassoulet à Castelnaudary (16e fête cette année du 26 au 30 août). Une cassole ça va, trois, bonjour les dégâts pour l'entourage... et le trou dans la couche d'ozone ! 

jeudi 27 février 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Ces étoiles bien cachées


La dernière livraison du Guide Michelin regorge d'adresses étoilées. Dans la région, plusieurs restaurants sont distingués. Pourtant, les véritables pépites où l'on savoure bonheur culinaire et accueil chaleureux bénéficient rarement de cette publicité de prestige.
Durant mes années aveyronnaises, je n'ai jamais aussi bien mangé qu'à l'Hôtel du Centre de Baraqueville. Simple, rustique, copieux, pas cher. Et pas de chichis. Le potage, toujours compris dans le menu, était amené dans une grande soupière qui passait de table en table.
Quand j'étais en poste à Castelnaudary, le Bar de l'Industrie était devenu un second bureau tant l'accueil de Sabine, Philippe et Ali était chaleureux. Des endroits de ce genre, heureusement il en existe encore. Il faut les chercher, ne pas hésiter à pousser des portes inconnues.
Et il s'en crée même de nouveaux. Pour preuve dans mon village actuel, à Pollestres au sud de Perpignan, deux jeunes - Vincent et Sébastien - viennent de reprendre le bar du centre-ville, le Café du Midi, après trois longues années de fermeture. Un matin, je sirote mon café et le barman s'occupe en découpant des pommes de terre destinées à devenir les frites maison du plat du jour. Car le midi, ils proposent un menu tout compris, sans prétention mais qui ne déçoit jamais. Derrière les fourneaux, Sébastien le cuistot allie tradition et modernité. Comme le décor, peintures refaites à neuf mais avec aux murs de vieilles publicités émaillées pour des boissons du passé, un vélo rouillé et des pochettes de 33 tours. Eux, comme d'autres, ne figurent pas dans le Michelin mais ne déméritent pas.

vendredi 24 août 2012

Billet - Cassoulet for ever

Si vous êtes en vacances dans la région et que vous avez envie de souvenirs typiques, voire exotiques pour tous ceux qui sont du nord de la Loire, ne manquez pas la fête du Cassoulet à Castelnaudary. Une semaine de réjouissances autour de ce plat local, sujet propice à toutes les blagues à base de « pets », « prouts » et autres « flatulences ». Le cassoulet a inspiré nombre de chansons. Le groupe Bistek s'y est essayé. « Ça pète » a souffert d'un titre réducteur malgré un air entraînant. Récemment, Régis Delapiège a enregistré « Cassoulet song ». Cette ritournelle très terroir joue sur tous les clichés véhiculés par ce plat roboratif à l'image très franchouillarde.

Pourtant le cassoulet a été une star du web mondial ces dernières années. La faute à des plaisantins qui ont déployé une immense banderole « Cassoulet for ever » dans la foule de supporters de Barack Obama en train de fêter la victoire du candidat démocrate. « Cassoulet, what is it ? » se sont demandés des internautes et toutes les télévisions US. Voilà comment le plat du Lauragais se retrouve associé au premier afro-américain élu à la tête du pays le plus puissant du monde. Le challenge, maintenant, c'est de réussir à convaincre Obama de participer à une cérémonie d'intronisation de la Grande confrérie du cassoulet. Avouons que cela aurait un impact médiatique énorme de voir Barack dire, la main tendue au-dessus de la cassole sacrée : « Yes, we can... soulet ! »

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue en dernière page de l'Indépendant mercredi 22 aout.