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mercredi 12 avril 2023

De choses et d’autres - Prénoms à savourer

Une récente analyse des prénoms des petits Français depuis ces dernières années laisse apparaître une tendance étonnante. De plus en plus de parents délaissent le calendrier classique pour affubler leur progéniture de noms d’aliments.

Une mode pas si récente quand on voit la prolifération des Cerise, Prune et autre Clémentine dans les écoles, collèges et lycées. La différence de la nouvelle mode serait dûe au fait que les parents choisissent d’appeler leur enfant comme leur aliment préféré.

Voilà pourquoi on a désormais des Miel ou des Fraise qui font leur apparition sur les registres de l’état-civil. Les Anglo-Saxons seraient en pointe dans ce mouvement, qui semble très marqué par le véganisme. Car ce sont essentiellement des noms de fruits qui sont choisis.


Les amateurs de bidoche et de salé ne semblent pas attirés par cette tendance. Pourtant je verrai bien un faire-part de naissance de ce style. « Marcelle et Gérard Alamodkan ont la joie d’annoncer la naissance de leur petite fille, Tripe ». En espérant que les goûts culinaires ne soient pas radicalement différents dans un couple.

Le papa veut que sa fille s’appelle Côtelette alors que la maman revendique Macaron si c’est un garçon. Une mode qu’on pourrait régionaliser.

Ainsi, à Cambrai, les Bêtises seraient majoritaires ; les Nougat s’imposent à Montélimar et à Castelnaudary, toute une génération sera traumatisée après avoir reçu le prénom de Cassoulet. Pour ma part, c’est tout, vu : si j’avais un fils, actuellement, il prendrait pour premier prénom Rougail.

Et en seconde position, Saucisse, Cabri ou Tomate.

Billet paru en dernière page de l’Indépendant le mercredi 29 mars 2023

mardi 26 juillet 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : État végétatif (1/3)


vegan, légumes, soja, cassoulet, tofu
 Faut que ça change ! Sans révolutionner notre quotidien, nous avons décidé, mon épouse et moi (surtout mon épouse), de lever le pied sur les protéines animales. La barbaque on apprécie, mais tous les jours, est-ce vraiment nécessaire ? La peur au ventre, je me lance dans cette expérience avec l'angoisse d'une addiction potentielle : on commence avec un joint et on finit accro à l'héro. Un cliché qui se transforme dans mon esprit par : un jour végétarien, vegan dans un an.
L'été est la meilleure période pour se passer de viande. On dispose de quantité de fruits et légumes pas chers et savoureux. De toute manière, vu le prix d'un (bon) steak, plus personne ne peut en manger au quotidien sans se retrouver à découvert le 10 du mois. Moins de viande et plus du tout de lait. Depuis quelques années on est passé à la boisson à base de soja. Pur, mes papilles me hurlent que ce n'est pas fameux. Mais pour toute sorte de préparations, on ne goûte pas la différence.
La crème de soja aussi remplace avantageusement la matière grasse animale. Idéale pour les glaces de cet été. Et pour ne pas être en manque de protéines, il suffit d'ajouter dans les salades une bonne ration de lentilles. Des haricots secs aussi.
Mais là, j'ai plus de difficulté. Car pour moi, les fayots ne sont bons que dans le cassoulet. Et franchement, un cassoulet végétarien à base de saucisses de tofu, je sens que mon estomac n'est pas encore prêt. Comme pour la recette de demain : mousse au chocolat à base de jus de pois chiche.

mercredi 12 août 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Tong en orbite

En vacances, rares sont ceux qui veulent se prendre la tête. Les activités culturelles se limitent aux jours de pluie, histoire de se mettre à l'abri dans un musée. Le reste du temps, le vacancier de base veut de la détente, du fun, du pas sérieux... 
Sur le marché des animations originales, la ville d'Hourtin en Gironde a trouvé une idée géniale car peu coûteuse. Une pelouse, un mètre ruban suffisamment long, quelques barrières pour contenir le public et place au championnat du monde du lancer de tong. Les concurrents participent en binôme. L'un lance la tong qu'il porte, l'autre doit la réceptionner. La 13e édition vient d'être remportée par Nicolas et Ludovic, avec le record du monde à la clé : 39,56 mètres. Spectaculaire, marrante (quand le lanceur tombe...) et gratuite, la compétition s'est déroulée devant 500 personnes. Les touristes sont friands de ces spectacles décalés.

La région propose quelques fleurons comme le cracher de noyau de cerise à Céret (sur le fameux pinyodrome) ou le concours du « plus gros mangeur d'abricots » à Rivesaltes. Le créneau semble porteur et les offices du tourisme devraient plancher sur de nouveaux défis tous plus bizarres les uns que les autres. Méfiance cependant aux bonnes idées qui pourraient se révéler catastrophiques et contre productrices. Personne de raisonnablement sensé n'osera s'inscrire à un concours de plus gros mangeur de cassoulet à Castelnaudary (16e fête cette année du 26 au 30 août). Une cassole ça va, trois, bonjour les dégâts pour l'entourage... et le trou dans la couche d'ozone ! 

vendredi 24 août 2012

Billet - Cassoulet for ever

Si vous êtes en vacances dans la région et que vous avez envie de souvenirs typiques, voire exotiques pour tous ceux qui sont du nord de la Loire, ne manquez pas la fête du Cassoulet à Castelnaudary. Une semaine de réjouissances autour de ce plat local, sujet propice à toutes les blagues à base de « pets », « prouts » et autres « flatulences ». Le cassoulet a inspiré nombre de chansons. Le groupe Bistek s'y est essayé. « Ça pète » a souffert d'un titre réducteur malgré un air entraînant. Récemment, Régis Delapiège a enregistré « Cassoulet song ». Cette ritournelle très terroir joue sur tous les clichés véhiculés par ce plat roboratif à l'image très franchouillarde.

Pourtant le cassoulet a été une star du web mondial ces dernières années. La faute à des plaisantins qui ont déployé une immense banderole « Cassoulet for ever » dans la foule de supporters de Barack Obama en train de fêter la victoire du candidat démocrate. « Cassoulet, what is it ? » se sont demandés des internautes et toutes les télévisions US. Voilà comment le plat du Lauragais se retrouve associé au premier afro-américain élu à la tête du pays le plus puissant du monde. Le challenge, maintenant, c'est de réussir à convaincre Obama de participer à une cérémonie d'intronisation de la Grande confrérie du cassoulet. Avouons que cela aurait un impact médiatique énorme de voir Barack dire, la main tendue au-dessus de la cassole sacrée : « Yes, we can... soulet ! »

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue en dernière page de l'Indépendant mercredi 22 aout.