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jeudi 12 janvier 2017

DE CHOSES ET D'AUTRES : Contraste américain

obama, trump, maison blanche, cia, milliardairesD’un côté Barack Obama essuie une larme lors de son dernier discours quand il évoque sa femme Michelle. De l’autre Donald Trump nomme son gendre conseiller à la Maison Blanche et un rapport des services secrets britanniques laisse entendre que les Russes possèdent une vidéo très compromettante du futur président des États-Unis.
Un mandat présidentiel aux USA dure quatre ans. Le sortant peut se représenter une fois, pas plus. Huit ans de pouvoir suprême, c’est le maximum. On ne sait pas encore si Trump briguera à nouveau le poste, mais il est certain que les quatre années qui s’annoncent seront riches en rebondissements. Et que beaucoup regrettent déjà la grande classe de Barack Obama. Encore plus quand les électeurs de Trump, souvent issus des classes défavorisées, ont découvert la composition de son cabinet, l’équivalent de notre gouvernement. Banquiers et chefs d’entreprises se partagent les meilleurs postes. Quartz, un site américain, estime à près de 9,5 milliards les fortunes personnelles des 17 premiers responsables choisis par Trump. Une somme qui représente ce que possèdent les 109 millions d’Américains les plus pauvres. Ces derniers espèrent une vie meilleure avec l’accession de Trump au pouvoir. Le fameux rêve américain.
Pour le coup, j’ai comme un sacré doute. Étrange démocratie qui donne la victoire au candidat arrivé second en nombre de voix et empêche un président sortant apprécié de se représenter. 

samedi 1 octobre 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Sourires évanouis

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Les Français sont réputés râleurs. En plus, ils tirent la gueule, du moins sur leurs papiers d'identité. Hier un tribunal a donné tort à un plaignant qui sollicitait l'autorisation de sourire sur la photo de son passeport. Depuis quelques années, l'administration refuse tout visage qui n'affiche pas une neutralité absolue. Interdiction de froncer les sourcils à la bad boy, ni d'arborer un quelconque chouchou dans les cheveux. Pas question non plus de sourire. Les juges sont clairs « l'exigence d'une expression neutre du sujet exclut par elle-même toute expression particulière, telle qu'un sourire ».T'es Français ? T'es triste et sinistre. Comment en est-on arrivé en 2016 à considérer que sourire est hors la loi ? Car in fine, c'est ce qui ressort de ces directives. La dernière fois que j'ai dû fournir des photos d'identité, j'ai consciencieusement tenté d'enlever toute trace de jovialité de mon visage. Résultat je fais la tronche. Et franchement, étant plutôt gai de nature, si l'on compare ma carte d'identité avec mon visage de tous les jours, le gouffre est énorme. En vrai, j'ai l'air normal (du moins je l'espère). Sur mes papiers, je ressemble à un repris de justice tueur sur la défensive. Effacer les sourires, c'est comme transformer toute la population en suspect potentiel. Et ailleurs, comment font-ils ? Si les USA pratiquent la même politique que la France, Michelle Obama est en infraction. Son passeport a été divulgué cette semaine sur le net par des hackers : elle sourit tellement que c'en est communicatif. Mais franchement, il n'y a pas photo en comparaison avec les mines sinistres de mes compatriotes.

jeudi 30 avril 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - De la puissance comique de Barack Obama

Quand Barack Obama ne sera plus président des États-Unis, se posera la question de sa reconversion. Il pourrait, comme Blair ou Sarkozy, courir les conférences privées rémunératrices.

Franchement, ce serait dommage car il a un talent incontestable pour la comédie. La preuve le week-end dernier quand il donne un véritable show au traditionnel dîner de l'association des correspondants de la Maison Blanche. La coutume veut que le président y prenne la parole dans un discours plein d'autodérision. Il a placé la barre très haut cette année en s'adjoignant la complicité du comédien Keegan-Michael Key, en "traducteur colérique" d'Obama.

Calme et imperturbable, le président débite de jolies phrases politiquement correctes. Derrière lui, son traducteur, yeux exorbités, grimaçant, exprime en hurlements son réel ressenti. "C'est quoi ce dîner ? Et pourquoi je suis obligé d'y aller ?" Tout y passe, de la presse aux Républicains sans oublier Hillary Clinton, future candidate démocrate saluée par un tonitruant ""Khaleesi is coming to Westeros !" ("La Khaleesi arrive à Westeros !") en référence à la série très sexe et violence "Game of Thrones".
Obama reste d'un calme imperturbable, mais petit à petit hausse le ton, pour lui aussi se mettre dans une colère homérique. Affolé, Keegan-Michael Key lui rappelle alors son rang et le remet sur les rails.
Écrit au millimètre, joué à la perfection, ce sketch devrait rester dans les annales. Et être montré à tous les élus de la planète : faire rire volontairement n'est pas rédhibitoire ni incompatible avec l'exercice du pouvoir.

mardi 11 février 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - François Hollande à San Français-sco

Demain,
François Hollande clôture sa visite officielle aux USA par une escale à San Francisco. Il y rencontrera des représentants de l'importante communauté française installée près de la Silicon Valley. Des entrepreneurs dans les nouvelles technologies, souvent obligés de s'expatrier pour se trouver au plus près des innovations et des décideurs. Ne pensez pas que cette communauté ne compte que des techniciens surdiplômés et fortunés. La conquête de l'Ouest est ouverte à tous. Il suffit d'un peu de talent, de pas mal de volonté et de bonnes idées.
Exemple avec Laurel. Cette dessinatrice de BD originaire de Metz, aurait tout à fait pu vivre de ses albums et illustrations dans la presse jeunesse. Sa rencontre avec Adrien a changé sa vie. Il l'aime, elle l'aime. Mais là n'est pas le sujet, même si Laurel doit sa notoriété à son blog largement autobiographique. Le jeune informaticien cogite sur la conception d'un nouveau jeu vidéo. Laurel se charge d'en dessiner l'univers. Une première version remporte un joli succès. Limité. Le couple décide alors de faire le grand saut. Depuis près d'un an ils ont créé une société près de San Francisco et travaillent d'arrache-pied sur de nouvelles créations. L'idée, le talent, la volonté : la trilogie magique pour réussir aux USA. Je ne sais pas si Laurel et Adrien feront partie des Français conviés à rencontrer le président Hollande, mais ils le mériteraient.
D'autant que Laurel, sur son blog (bloglaurel.com) compare la vie en France et aux USA. Pour l'instant, à part le système de couverture santé, les States mènent largement...

samedi 28 décembre 2013

DE CHOSES ET D'AUTRES - Stagiaires d'avenir

En politique, tout est bon pour faire parler de soi. Edouard Josse, 22 ans, jeune loup UMP de Lyon, en fait un peu trop. Les rédactions locales reçoivent un communiqué annonçant sa nomination au cabinet de Jean-François Copé, président du parti d'opposition. Belle promotion pour ce fer de lance de la Manif pour tous en Rhône-Alpes. Certains journalistes ont quand même la mauvaise idée de vérifier l'information. Et découvrent que cette « nomination » n'est en fait qu'un stage à partir du 1er juin... Certes, c'est tout à l'honneur d'Edouard Josse d'accepter de débuter au plus bas. Encore faut-il le reconnaître...
Il est d'autres stagiaires plus prometteurs. Joey Hudy, jeune Américain maniant les mathématiques comme d'autres leurs manettes de jeux vidéo, vient d'être recruté par Intel, le leader mondial des microprocesseurs, l'intelligence des ordinateurs. Simple stagiaire car il n'a que 16 ans. Mais si la loi américaine autorisait Intel à faire travailler des enfants, Joey aurait certainement bénéficié d'un CDI avec salaire annuel à cinq zéros. Le PDG d'Intel a découvert Joey à la Maison Blanche au cours de la présentation au président Barack Obama de son canon à air comprimé en PVC... On y voit le président US pomper frénétiquement, tel un Shadok, pour propulser une guimauve sur un mur de la Maison Blanche.
Joey a décroché un premier stage à Intel, mais il risque de céder aux appels des sirènes des fabricants d'armes dans peu de temps. Et là, on ne parlera plus de guimauve !


Chronique "De choses et d'autres" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant

jeudi 12 décembre 2013

DE CHOSES ET D'AUTRES : Sourires de Grands



Comment attirer les regards vers soi quand on est Premier ministre d'un petit pays de moins de 6 millions d'habitants, perdu au milieu d'une centaine de chefs d'Etat à la cérémonie mondiale d'hommage à Nelson Mandela ?

Helle Thorning Schmidt, à la tête du gouvernement du Danemark, a gagné. D'abord, trouver une bonne place, pas trop loin de Barack Obama. Ensuite, proposer de prendre une photo avec lui. Pas un de ces clichés officiels compassés. Non, une "selfie" réalisée avec son smartphone tenu à bout de bras.
La scène, immortalisée par un photographe de l'AFP, a fait le tour du monde. On y voit la blonde Helle, tout sourire, serrée à sa gauche par un Obama toujours aussi séducteur et à droite par David Cameron, premier ministre anglais jamais dernier sur les bons coups. Celle qui ne sourit pas, c'est Michelle Obama. Peut-être saisie d'émotion par la cérémonie ? A moins qu'elle ne fulmine intérieurement contre cette "blondinette" un peu trop collante...

Pendant ce temps, Hollande et Sarkozy, côte à côte, semblent s'ennuyer ferme.

jeudi 25 avril 2013

Billet - Twitter, nouvel outil de la spéculation ?

En s'informatisant, les marchés financiers mondiaux ont pris le risque d'ouvrir leurs arcanes secrètes aux hackers. Les tentatives de piratages sont légion, mais rarement efficaces. Les spéculateurs ont peut-être découvert lundi une autre façon de se faire beaucoup d'argent en un minimum de temps. A l'origine, l'intrusion par une mystérieuse « Armée syrienne électronique » dans le compte twitter de l'agence de presse américaine AP. Un mini message annonce à 13 h 07 des explosions à la Maison Blanche, « Barack Obama est blessé ». Les 2 millions d'abonnés répercutent immédiatement l'information. 13 h 08, le Down Jones plonge. Toutes les valeurs américaines, de Microsoft à Mobil, perdent instantanément plusieurs points. 13 h 10, AP dément d'information. Tout rentre dans l'ordre et l'indice termine même la journée en hausse. Mais les spéculateurs capables d'acheter des actions à moindre coût ont disposés d'opportunités énormes durant ces 180 secondes cruciales. Uniquement grâce au faux tweet...
Cette première va certainement donner des idées. Il suffit de diffuser un tweet bidon sur un compte réputé sérieux et d'en tirer immédiatement les bénéfices. La signature d'un gros contrat (fictif) permet de revendre ses actions au plus haut. A l'inverse, une catastrophe donne la possibilité de lancer un raid boursier au rabais. Qui a prétendu que Twitter n'a pas de modèle économique viable ? 

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.

vendredi 24 août 2012

Billet - Cassoulet for ever

Si vous êtes en vacances dans la région et que vous avez envie de souvenirs typiques, voire exotiques pour tous ceux qui sont du nord de la Loire, ne manquez pas la fête du Cassoulet à Castelnaudary. Une semaine de réjouissances autour de ce plat local, sujet propice à toutes les blagues à base de « pets », « prouts » et autres « flatulences ». Le cassoulet a inspiré nombre de chansons. Le groupe Bistek s'y est essayé. « Ça pète » a souffert d'un titre réducteur malgré un air entraînant. Récemment, Régis Delapiège a enregistré « Cassoulet song ». Cette ritournelle très terroir joue sur tous les clichés véhiculés par ce plat roboratif à l'image très franchouillarde.

Pourtant le cassoulet a été une star du web mondial ces dernières années. La faute à des plaisantins qui ont déployé une immense banderole « Cassoulet for ever » dans la foule de supporters de Barack Obama en train de fêter la victoire du candidat démocrate. « Cassoulet, what is it ? » se sont demandés des internautes et toutes les télévisions US. Voilà comment le plat du Lauragais se retrouve associé au premier afro-américain élu à la tête du pays le plus puissant du monde. Le challenge, maintenant, c'est de réussir à convaincre Obama de participer à une cérémonie d'intronisation de la Grande confrérie du cassoulet. Avouons que cela aurait un impact médiatique énorme de voir Barack dire, la main tendue au-dessus de la cassole sacrée : « Yes, we can... soulet ! »

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue en dernière page de l'Indépendant mercredi 22 aout.

lundi 21 mai 2012

Billet - Duflot, Hollande, Morano et Obama face aux codes de la mode

Sérieux la politique ? Pas toujours. La semaine marquée par la passation de pouvoir et la nomination du gouvernement a dérapé sur des questions de mode. Ces points de détail ont pris des dimensions dantesques sur internet. Première escarmouche, Nadine Morano taille un costard de première à Cécile Duflot. La ministre écolo est allée à l'Elysée en jeans ! L'ancienne porte-flingue de Nicolas Sarkozy s'indigne face à ce « dilettantisme ». Sur le site de l'Indépendant, cette info est énormément lue, partagée et commentée. Et plus le sujet est futile, moins les internautes sont tendres. Certains s'offusquent du niveau actuel de l'UMP : « au ras de l'ourlet d'un jean, proche des talonnettes. » « Nadine sort de ton 19e siècle! » s'exclame un autre. Avec humour, certains font dans la surenchère : « Quand je serai ministre des Vacances j'irai en bermuda et débardeur. »

Et quand on croit que ces chamailleries de cour d'école sont terminées, cela reprend de plus belle pour une histoire de cravate. François Hollande, au sommet du G8 aux USA, est le seul chef de gouvernement à porter une cravate. Barack Obama le chambre un peu. Ce qui ressemble à un gentil bizutage devient une affaire d'État sur Twitter. Les mêmes qui critiquent la tenue négligée de Cécile Duflot dénoncent le lendemain le manque de souplesse vestimentaire de François Hollande... Je leur propose comme prochain débat de fond : slip ou caleçon ?

(Chronique "ça bruisse sur le net" parue lundi 21 mai en dernière page de l'Indépendant)