Pas banale cette histoire de pantalons prétendument non conformes, aux jeux olympiques de Sotchi. En ski cross, les Français terminent aux trois premières places. Discipline peu connue mais spectaculaire, le trio tricolore va vite, très vite. Trop vite selon les Slovènes et les Canadiens qui accusent l'encadrement des Bleus d'avoir modifié la coupe des pantalons au dernier moment pour les rendre plus aérodynamiques.
Dans le genre « Explication tordue d'un mauvais perdant », on a rarement vu aussi gros. Le tribunal arbitral du sport a bien évidemment donné raison aux Français. Nos compatriotes n'avaient pas l'intention de tricher. Simplement, la fameuse French Touch leur interdisait de porter n dans une compétition internationale qui plus est n ces pantalons pattes d'eph' (le summum du mauvais goût depuis trois décennies).
Plutôt que d'avoir l'air aussi ploucs que les Slovènes ou les Canadiens devant des millions de téléspectateurs, ils ont exigé que la coupe soit rectifiée. Ainsi le bon goût français a triomphé et le rayonnement culturel du pays n'a pas souffert de cette faute de style qui aurait fait se retourner dans sa tombe Yves Saint-Laurent et Karl Lagerfeld (le second n'est pas vraiment mort mais depuis son régime il ressemble à une momie).
Ce n'est quand même pas le Canada, patrie de Gilles Vigneault et de Justin Bieber qui va nous donner des leçons d'élégance vestimentaire.
Et de toute manière, dans trois jours plus personne ne se souviendra du ski cross et encore moins du nom des médaillés français...
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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mardi 25 février 2014
samedi 22 février 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES - Faux et vrais loups
Ces jeux olympiques à Sotchi risquent de laisser un petit goût d'amertume quand ils seront achevés. Certes Martin Fourcade a réalisé une exceptionnelle moisson de médailles, à l'image de l'équipe de France qui a battu tous les records. Mais à côté de ces célébrations cocardières, certains "à-côtés" rappellent aux sportifs et à leurs fans que la vraie vie n'est pas mise entre
parenthèses. Un écologiste emprisonné, des Pussy Riot interpellées, certains représentants de l'Ukraine préférant déclarer forfait... Poutine n'a pas réussi le sans-faute qu'il espérait.
Côté insolite aussi le sportif a parfois été éclipsé par ces petites informations dont la presse est friande. WC doubles (pour les équipes de bobsleigh à deux ?), hôtels inachevés, portes de salle de bains défoncées par un concurrent pris au piège... Le meilleur aura été cette histoire de loup rôdant la nuit dans les couloirs du village olympique. La vidéo de quelques secondes a fait le tour du web. Kate Hansen, une lugeuse américaine, a publié le message "Un loup dans mon couloir ? ! ?" suivi d'un lien vers un petit film pris par elle-même cachée derrière sa porte. Tout le monde y a cru. Hier, Jimmy Kimmel, célèbre animateur télé américain, a dévoilé le pot aux roses. Un simple canular pour son émission ; le loup est un animal dressé, vivant aux USA, le couloir une reconstitution à l'identique grâce à des photos transmises par Kate Hansen, complice de la supercherie.
Le faux loup de Sotchi fait sourire. Les vrais loups, aux abords de la place Maïdan à Kiev, font beaucoup plus peur.
Chronique "De choses et d'autres" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant.
parenthèses. Un écologiste emprisonné, des Pussy Riot interpellées, certains représentants de l'Ukraine préférant déclarer forfait... Poutine n'a pas réussi le sans-faute qu'il espérait.
Côté insolite aussi le sportif a parfois été éclipsé par ces petites informations dont la presse est friande. WC doubles (pour les équipes de bobsleigh à deux ?), hôtels inachevés, portes de salle de bains défoncées par un concurrent pris au piège... Le meilleur aura été cette histoire de loup rôdant la nuit dans les couloirs du village olympique. La vidéo de quelques secondes a fait le tour du web. Kate Hansen, une lugeuse américaine, a publié le message "Un loup dans mon couloir ? ! ?" suivi d'un lien vers un petit film pris par elle-même cachée derrière sa porte. Tout le monde y a cru. Hier, Jimmy Kimmel, célèbre animateur télé américain, a dévoilé le pot aux roses. Un simple canular pour son émission ; le loup est un animal dressé, vivant aux USA, le couloir une reconstitution à l'identique grâce à des photos transmises par Kate Hansen, complice de la supercherie.
Le faux loup de Sotchi fait sourire. Les vrais loups, aux abords de la place Maïdan à Kiev, font beaucoup plus peur.
Chronique "De choses et d'autres" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant.
lundi 10 février 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES - Patinage ennemi
Sans vouloir marcher sur les plate-bandes de mon confrère Fabrice Voné (envoyé spécial de l'Indépendant à Sotchi, il nous fait vivre les compétitions mais également les coulisses des Jeux olympiques en pages Sports), j'ai laissé ma télé allumée samedi pour regarder les premières épreuves.
Passée la déception de la 6e place de Martin Fourcade (espérons qu'il fera mieux aujourd'hui) et en attendant la prestation de la jeune Perrine Laffont, voilà-t-y pas que le service public diffuse du patinage artistique avec l'inénarrable Nelson Monfort aux commentaires. Au panthéon des sports qui m'insupportent le plus, le patinage artistique remporte le premier prix haut la main devant le foot et le curling.
Je ne mets pas en doute les performances physiques des participants, simplement depuis toujours dans mon entourage, j'ai constaté que cette discipline ne plaît qu'aux personnes âgées. Et inconsciemment je me persuade que si je dois trouver un quelconque intérêt aux pirouettes, axels et autres vrilles, sourires - figés par le froid, sans doute - accrochés aux lèvres aussi solidement que les patins aux pieds, alors, malheur à moi, j'aurai basculé dans cette vieillesse ennemie.
Samedi, j'ai rapidement été rassuré. Je suis toujours « jeune » car je n'ai pas tenu longtemps. J'ai vite zappé sur le rugby à XV. Un bon match rugueux entre l'Écosse et l'Angleterre, avec hymne national à la cornemuse et coup de canon en préambule. Dans le public de Murrayfield aussi il y avait quelques jupettes (appelées localement kilts). Bizarrement, elles me font plus d'effet que celles des patineuses de Sotchi.
Passée la déception de la 6e place de Martin Fourcade (espérons qu'il fera mieux aujourd'hui) et en attendant la prestation de la jeune Perrine Laffont, voilà-t-y pas que le service public diffuse du patinage artistique avec l'inénarrable Nelson Monfort aux commentaires. Au panthéon des sports qui m'insupportent le plus, le patinage artistique remporte le premier prix haut la main devant le foot et le curling.
Je ne mets pas en doute les performances physiques des participants, simplement depuis toujours dans mon entourage, j'ai constaté que cette discipline ne plaît qu'aux personnes âgées. Et inconsciemment je me persuade que si je dois trouver un quelconque intérêt aux pirouettes, axels et autres vrilles, sourires - figés par le froid, sans doute - accrochés aux lèvres aussi solidement que les patins aux pieds, alors, malheur à moi, j'aurai basculé dans cette vieillesse ennemie.
Samedi, j'ai rapidement été rassuré. Je suis toujours « jeune » car je n'ai pas tenu longtemps. J'ai vite zappé sur le rugby à XV. Un bon match rugueux entre l'Écosse et l'Angleterre, avec hymne national à la cornemuse et coup de canon en préambule. Dans le public de Murrayfield aussi il y avait quelques jupettes (appelées localement kilts). Bizarrement, elles me font plus d'effet que celles des patineuses de Sotchi.
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