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jeudi 6 juin 2024

Zombies ou crocodiles : l’écrivain audois Julien Guerville ne choisit pas

 Julien Guerville, romancier installé près de Quillan dans l’Aude, propose un roman horrifique rempli de zombies, de crocodiles et d’humains tentant de survivre. 


Il n’y a pas beaucoup de crocodiles dans les environs de Quillan dans l’Aude. Encore moins de zombies. C’est portant dans cette région que Julien Guerville a écrit son troisième roman, Mordre, une horrible histoire d’apocalypse zombie dans un monde où les hommes combattent les crocodiles.

Récit fantastique, empruntant des cheminements familiaux et philosophiques, ce texte percutant, sanglant et violent raconte avant tout comment les liens unissant un père et son fils sont plus puissants que toutes les fins du monde imaginables. Dans un temps qu’on imagine être du futur proche, le bayou, brûlé par le soleil, s’assèche. C’est dans ce milieu hostile, infesté de moustiques mais surtout de crocodiles, que Yao et Zaïn survivent. Le premier est le plus grand chasseur de saurien de la région, le Kaiju, celui qui offre ses proies aux chamans.

Il sait approcher des dangereux lézards en appliquant sa technique, sorte de prière magique : « Ondule Fluide Sans peur Ne sois pas proie Mais prédateur ». Zaïn est appelé à lui succéder. Finalement, il préfère créer une ferme d’élevage.

Quand tout d’un coup, d’autre « mordeurs » font leur apparition. Des zombies assoiffés de sang. Le roman raconte la longue fuite du père (infecté) et de son fils dans un pays ravagé, tout en contant l’apprentissage du jeune Kaiju et la première attaque d’un Z, comme ils sont nommés par la population. C’est d’autant plus angoissant que en filigrane, l’auteur raconte comment l’homme, en défiant la nature, a lui même provoqué cette révolution Z. Comme si à force d’être agressif envers tout ce qui est différent et vivant, on en perdait toute humanité.

On peut lire Mordre comme un simple exercice de littérature horrifique. Ou y trouver des raisons de tenter, dès aujourd’hui, à changer notre attitude avant… la première attaque.


« Mordre » de Julien Guerville, Julliard, 288 pages, 21 €

samedi 4 avril 2020

VOD - Tremblez dans le "Dernier train pour Busan"


Cet été (le 12 août exactement) sort sur les écrans Peninsula, le nouveau film du Coréen Sang-Ho Yeon. Une première bande-annonce a été dévoilée cette semaine donnant furieusement envie de se précipiter dans les salles de cinéma pour profiter sur grand écran et en son dolby de ce qui a tout l’air d’être la suite de « Dernier train pour Busan ». Le 2 août c’est un peu loin, alors avant de frissonner au cœur de l’été, révisez ce film devenu un classique dans la catégorie « zombies rapides » et qui justement vient de rejoindre le catalogue de Netflix. 
Durant deux heures, on est tétanisé avec les passagers du train à destination de Busan. Un long trajet commencé sans encombre mais qui se transforme en cauchemar au fil des kilomètres. Au début, le réalisateur se concentre sur les petites histoires des voyageurs. Leurs impatiences, petites habitudes ou indifférence. 
Prendre le train n’a rien de folichon. C’est plutôt du domaine de l’ennui. Mais juste avant de quitter la gare, les premières attaques sèment le chaos en ville. Et par malheur un contaminé parvient à monter à bord. Comme un virus du covid-19, il va lentement mais sûrement toucher la majorité des occupants du convoi. Mais pas par l’intermédiaire d’un postillon ou d’un éternuement. En bon zombie fidèle aux méthodes qui ont fait leurs preuves, il mange la cervelle de ces humains si appétissants. 
Ensuite c’est une histoire de confinement, les héros parvenant à se barricader dans un wagon. Mais jusqu’à quand ? Le suspense est présent tout au long du film, l’angoisse aussi. Car Sang-Ho Yeon en bon raconteur d’histoires, sait parfois sacrifier des personnages importants. Alors, qui va s’en sortir à la fin ?

lundi 13 août 2018

BD - Negan, la brute de Walking Dead


Walking Dead, série télé qui a remis les zombies à la mode, est avant tout un comics. Imaginé par Robert Kirkman (qui est également aux manettes de la version télé), ce monde apocalyptique est surtout prétexte à un déchaînement de violence. Et dans le genre, ce ne sont pas les morts-vivants affamés qui sont les plus redoutables. Parmi les dizaines de personnages imaginés depuis le début, celui de Negan remporte le pompon dans la catégorie « Je suis un pourri et je l’assume ».



Mais pourquoi tant de haine ? Réponse dans cet album de 100 pages en noir et blanc. Negan, avant le dé- but de l’épidémie, était un professeur de sport dans un petit collège. Une vie tranquille à côté de sa femme qu’il aime plus que tout. Il parle comme un charretier, mais n’est pas spécialement agressif.

Sa vie bascule quand il apprend que sa dulcinée a un cancer. En phase terminale, elle va vivre ses dernières heures dans cet hôpital quand les premiers zombies attaquent. Et Negan doit la voir mourir deux fois. Une première fois du cancer. Puis une seconde quand elle se réveille et tente de le boulotter. On comprend dès lors sa haine du genre humain.

➤ « Negan », Delcourt, 12,99 €

dimanche 16 août 2015

BD - Des zombies à la pelle


Jean-Luc Istin, grand spécialiste des légendes celtes, abandonne son terrain de prédilection pour se lancer dans l'adaptation du chef-d'œuvre de Romero, « La nuit des morts-vivants ». Classique du cinéma d'horreur, première apparition des zombies, la BD ne garde que la trame du long-métrage. Du jour au lendemain, les morts se relèvent et attaquent les vivants. Quelques rescapés tentent de survivre. Istin a imaginé en fil rouge la tentative de réunification d'une famille séparée. D'un côté le mari et ses deux enfants, dans une grande ville de l'est des USA, de l'autre la mère, bloquée dans un hôtel isolé dans la montagne. 
La seconde partie est plus angoissante. Pendant que des hordes de zombies tentent de pénétrer dans le bâtiment, les quelques réfugiés s'observent. Lizbeth, la plus normale, prend d'énormes risques pour lancer le groupe électrogène. A l'intérieur le directeur de l'hôtel, fou mégalomane, s'amuse avec son fusil alors que Mandy, psychopathe échappée d'un asile, entend des voix qui lui ordonnent de tuer tout ce qui bouge autour d'elle. Bonetti, au dessin, parvient à distiller une ambiance trouble et inquiétante. Vous n'avez pas fini de faire des cauchemars...

« La nuit des morts-vivants » (tome 2), Vents d'Ouest, 14,50 €

mardi 19 mai 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Les zombies de Facebook


Preuve que nos amis les zombies envisagent sous peu la conquête du monde, ils amorcent leurs entrées sur Facebook. À l'instar de cette petite application qui détermine "Où et quand mourrez-vous dans une apocalypse de Zombie ?" Seules infos indispensables : vos profil Facebook et lieu d'habitation. Ainsi j'apprends qu'en cas d'épidémie, je survivrai exactement 18 jours. Ensuite je boulotterai du cerveau au cimetière du père Lachaise. Dernière indication qui donne froid dans le dos : "votre erreur : des lacets dénoués". Si je n'ai jamais mis les pieds au Père Lachaise, j'ai effectivement la mauvaise habitude de lacer mes chaussures à l'emporte-pièce. Désormais, je ferai plus attention.

À certains de mes amis, l'algorithme mystérieux a accordé six mois de survie. Cependant leur erreur "une bonne gueule de bois" ou "une pointe de côté après 15 minutes de sprint" leur vaut une transformation dans la Creuse.
Au-delà du gadget, ce site permet de réfléchir à notre réaction en cas d'événement extraordinaire. Je l'admets, une invasion zombie semble peu crédible, mais une catastrophe nucléaire, un tremblement de terre ou une épidémie d'une grippe porcine retorse ne peuvent être totalement exclus du champ des probabilités. Et l'alibi-zombie permet de nous interroger sur notre attitude. La fuite éperdue ? Le retranchement dans un abri ? Le courage et l'affrontement ? Le suicide ? Autant de possibilités difficiles à pronostiquer.
Une seule certitude : "Quand arrive le zombie, compte tes abattis".

dimanche 3 mai 2015

BD - Trois albums bourrés de monstrueux et de fantastique

Des avocats chargés de défendre des monstres et autres goules, une Europe entièrement peuplée de zombies et un vampire dans le ciel de New York : ces trois BD fantastiques sont des modèles du genre.


Le cabinet d'avocats Wolff & Byrd s'est spécialisé dans les procès hors normes. Exactement ce sont ses clients qui sortent de l'ordinaire. Alanna Wolff et Jeff Byrd sont «
 Les avocats du surnaturel ». Ils défendent vampire, loup-garou et ce genre d'abominations. Ce comics américain imaginé par Batton Lash rencontre un beau succès depuis le début des années 80. Une première salve d'histoires complètes est enfin traduite dans ce recueil de 100 pages. On croise un homme qui défie les lois de la pesanteur, une maison hantée (uniquement les nuits de pleine lune,) ou un présentateur de show télévisé d'horreur sur le retour. Un dessin simple et efficace et surtout un ton résolument décalé donne une saveur particulière à cette série qui surfe entre humour et horreur.


Des zombies, il y en a en très grande quantité dans le premier tome de «
 Nous, les morts », série écrite par Darko Macan et dessinée par Igor Kordey. Le récit débute au XVIe siècle. La peste fait des ravages sur le continent européen. Une maladie qui mute et touche la totalité de la population. Fin de l'Humanité ? Sous cette forme, oui. Mais les morts se relèvent et continuent d'exister sous forme de zombies. Conséquence, l'Amérique n'est pas découverte, les Incas développent leur civilisation et asservissent les autres peuples. Les auteurs imaginent une conquête à rebours. Les vaisseaux incas traversent l'Océan et découvrent cette contrée maudite. Prévue en quatre tomes, cette série est particulièrement violente. Les zombies européens massacrent tout ce qui est encore vivant, mais les Incas, qui ont élevé le sacrifice humain au rang d'art de vivre, supportent la comparaison.


Pour terminer ce tour d'horizon abominable, un petite dose de vampire s'impose. « 
Les vestiges de l'aube », roman de David S. Khara, adapté par Serge Le Tendre et mis en images par Frédéric Peynet se déroule à New York de nos jours. Un jeune policier, Barry Donovan, enquête sur une série de meurtres d'hommes d'affaires. Il pense avoir découvert le commanditaire grâce à la collaboration de Werner von Lowinsky, une connaissance rencontrée sur internet. Mais Werner est bien plus que cela. Ce vampire vit à New York depuis la guerre de Sécession. Il n'a plus de famille, ni d'ami. Si ce n'est Barry. Alors quand le policier est en danger, il intervient. Radicalement. L'histoire (qui a un peu des airs de True Blood, la série télé, par certains aspects) est un peu trop classique. Mais les dessins de Peynet sont remarquables de précision et on a envie de connaître la suite des relations entre le jeune policier et le vieux vampire.

« Les avocats du surnaturel » (tome 1), Fluide Glacial, 17 euros
« Nous, les morts » (tome 1), Delcourt, 14,95 euros
« Les vestiges de l'aube » (tome 2), Dargaud, 13,99 euros

mercredi 25 février 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - The Walking Gay


Grosse polémique dans le milieu des passionnés de série télé. En cause, une scène pleine de tendresse dans l'épisode 11 de la saison 5 de "The Walking Dead", la série emblématique sur les zombies. Diffusé aux USA le 22 février et dès le lendemain sur OCS Choc, ce baiser a provoqué quantité de réactions sur les réseaux sociaux. Trop gentil pour une série d'horreur ? Pas du tout. Le problème, pour quelques fans, c'est que ledit bisou met en scène un couple d'homosexuels. Et les homophobes (certains amateurs d'horreur le sont aussi, la bêtise n'est malheureusement pas sélective), de sortir du bois en se lamentant de voir des gays partout... même dans "The Walking Dead". Comme si dégommer du mort-vivant était réservé aux hétéros... Adaptée d'une BD publiée chez Delcourt, la série télé reste cependant fidèle à l'histoire originale imaginée par Kirkman et Adlard.

Cette thématique du zombie gay ressort en filigrane d'une autre série, anglaise cette fois. "In the flesh", diffusée sur Jimmy, raconte le retour à la maison de décédés ressuscités rendus dociles grâce à un traitement médical (un comble pour un mort. Le personnage principal, Kieren Walker, jeune adulte, s'était suicidé quelques jours avant la grande résurrection.

Ce n'est jamais dit clairement (et pourtant nous ne sommes pas chez les prudes Américains), mais il a mis fin à ses jours après le départ à l'armée de son meilleur ami, Rick, comme s'il était incapable de survivre à ce chagrin d'amour.
Une situation autrement plus subversive que le petit baiser de Walking Dead.

samedi 31 janvier 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Pas si bêtes...

Officiel, gravé dans le marbre de la loi : les animaux sont "doués de sensibilité". Les députés ont définitivement tranché. Comme si ce n'était pas évident... Un bûcheron n'a pas de problème de conscience en abattant un arbre. Ce n'est pas le cas des ouvriers des abattoirs. Et si vous avez encore un doute, frappez un chien. Au mieux il fera "Kaï ! Kaï !", au pire il vous mordra. Une loi n'empêchera pas les actes de cruauté envers les animaux.
Dernier exemple en date avec les mésaventures d'une certaine Madeleine, dite Mado, brave agricultrice de Gaillac dans le Tarn. Depuis quelques jours, son élevage de coqs est décimé. Chaque matin elle trouve quelques-uns de ses plus beaux spécimens décapités. Des coqs élevés exclusivement pour un événement bien particulier. Vous avez certainement vu ces animaux à la télévision. Ce sont les gallinacés expédiés sur les terrains pendant un match des Bleus dans le Tournoi des VI Nations. Je soupçonne une fouine anglaise d'être la coupable...
Autre histoire de maltraitance, involontaire cette fois, en provenance de Miami. Le propriétaire d'un chat nommé Bart retrouve son animal de compagnie ensanglanté au bord de la route, fauché par une voiture. Il l'enterre, persuadé qu'il est mort. Cinq jours plus tard, un miaulement derrière la porte fait croire au pauvre homme être en présence du premier félin-zombie. Bart, un œil en moins, les blessures purulentes, n'était pas mort. Il est parvenu à sortir de sa tombe et à retourner chez lui.
Reste à déterminer maintenant si les zombies sont "doués de sensibilité". Messieurs les députés, au travail.

samedi 25 octobre 2014

BD : Le début de l'épidémie de zombies

vents d'ouest, romero, zombies, morts-vivants, istin, bonetti
La déferlante de zombies de ces dernières années n'aurait jamais eu lieu si un certain George A. Romero n'avait tourné, en 1969, un petit film d'horreur en noir et blanc et pour à peine 100 000 dollars, dans lequel les morts attaquaient les vivants. Si chaque série télé, film, livre ou BD utilisant des Zombies devaient lui verser un pourcentage, il serait assurément l'homme le plus riche du monde... Jean-Luc Istin, scénariste prolifique des éditions Soleil (notamment l'essentiel de la collection Celtic), avoue une véritable fascination pour ce film. Il s'est donc replongé lui aussi dans la « bible » du zombie et proposé sa vision de l'univers de Romero. Il a confié le dessin à Bonetti, un Italien habitué aux cadences infernales des comics américains. Une partie est fidèle : un frère et sa sœur vont fleurir la tombe de leurs parents et sont attaqués dans le cimetière. L'autre est plus imagée et spectaculaire : le mari et les enfants de la femme sont restés dans la grande ville et tentent de survivre dans une panique générale. Une BD terrifiante d'efficacité.

« La nuit des morts vivants » (tome 1), Vents d'Ouest, 14,50 €

jeudi 11 avril 2013

Billet - Trois scénarios catastrophes d'une fin du monde exemplaire

Il y a quelques mois, tout le monde ricanait grassement en glosant sur la fin du monde. Le summum de cette tartufferie avait pour cadre le petit village de Bugarach (photo Th. Meynier). Aujourd'hui, le monde tourne toujours. Mais les risques d'apocalypse demeurent d'actualité. Entre les rodomontades du dictateur nord-coréen et la désagrégation de l'État français après l'affaire Cahuzac, rien ne va plus.
Sur internet les théoriciens du « mondus interrompus » ne manquent pas d'imagination pour nous faire paniquer. Dernier prophète en vogue, Nick Bostrom, philosophe à Oxford. Très sérieusement, il émet les trois hypothèses les plus probables susceptibles de sonner le glas de l'Humanité.
Premier risque : l'hiver nucléaire. L'explosion de plusieurs bombes atomiques entraîne la formation d'un nuage opaque et filtre les rayons du soleil. Les températures chutent, les derniers humains n'y survivent pas. Autre possibilité, la guerre bactériologique. L'épidémie d'un virus élaboré par l'homme se propage à toute vitesse, plus rapide que la mise en place d'un vaccin. Enfin l'humain risque d'être supplanté par une intelligence artificielle devenue autonome. Dans tous les cas, le philosophe fait remarquer que cette apocalypse découle directement du savoir des hommes. En clair, nous sommes toujours des animaux, dépassés par nos inventions.
Une réflexion brillante mais un oubli essentiel : l'invasion des zombies. Si l'on en croit internet, ils restent le danger numéro 1...

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.

samedi 6 octobre 2012

Billet - Comment se ruiner sans effort...


Comment se ruiner ? La question semble incongrue en pleine crise, mais la réponse est sur le net. Un site vous y aide. Il se nomme tout simplement commentseruiner.com. L'idée est de permettre à l'internaute de dépenser ses derniers euros en achats compulsifs.

Gadgets aussi futiles que marrants, vous y trouverez tout ce qui fera de vous un véritable geek, branché... mais ruiné. Craquez pour cette télécommande universelle. Elle permet de piloter télé, lecteur de DVD, home cinéma mais aussi de décapsuler vos bières. Dans le même ordre d'esprit, ne vous privez pas de la glacière à roulettes télécommandée. Confortablement allongé dans votre canapé, elle vous amène les bières fraîches à portée de main. La vidéo de démonstration ci-dessous :

Pour moins de 50 euros, téléphonez avec votre main. Il suffit d'enfiler ce gant kit mains libres. Muni d'un micro à l’extrémité de l’auriculaire gauche et d’un écouteur à l’extrémité du pouce gauche, vous pourrez téléphoner tel un agent secret - ou un gamin de 5 ans qui fait semblant.
Amoureux de l'Italie ? Conciliez deux spécialités locales, avec cette roulette à découper les pizzas en forme de Vespa. Plus de 700 objets sont référencés sur le site, des baguettes sabres laser aux boucles d'oreilles Pac-Man en passant par un lanceur de pop-corn ou le micro cibi à brancher sur votre iPhone.
Mais pour vous ruiner vraiment inutilement, rien ne vaut le kit extermination zombies (efficace aussi contre les invasions extra-terrestres) vendu 22 000 euros !

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant.

jeudi 6 septembre 2012

Billet - Des affiches parodiques sur les pouvoirs secrets des présidents


Dans sa jeunesse, Abraham Lincoln était chasseur de vampires. Il n'y a que le cinéma hollywoodien pour  monter une super production sur cette simple phrase. Le film est sorti en France et a donné quelques idées à de facétieux internautes. Il suffit de modifier les deux termes forts du titre pour en faire un long-métrage « made in France ». Remplacez Lincoln par De Gaulle, les vampires par des zombies et imaginez à quoi pourrait ressembler le film « Charles de Gaulle, tueur de zombies ». En 1904, à Colombey, adolescent curieux et solitaire, le jeune Charles découvre, entre les deux églises, une crypte remplie de zombies. Il les combat férocement et entre en possession d'une machine à voyager dans le temps. Elle lui permettra d'écrire, dès 1905, un récit dans lequel il libère la France et devient chef de l'Etat. Cette même machine lui sauve la vie en 1962 au Petit-Clamart. Si un producteur est intéressé...

Parmi les autres films improbables aux affiches hilarantes, « Napoléon chasseur de dragons » ou  « Raymond Poincaré chasseur d'araignées ». Elles sont regroupées sur un site lancé par l'agence Roxane. Avec une petite rime, cela sonne mieux. Léon Blum est face à Gollum et Pétain à des lutins. Certains ont du lourd à affronter, Félix Faure face à des raptors, pour d'autres cela ressemble plus à une comédie comme ce « Bill Clinton dresseur de Pokemons ».  
Rien sur le président actuel. Attention, le premier qui propose « François Hollande chasseur de harpies » aura des ennuis, de gros ennuis ! 


Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant de ce jeudi 6 septembre.

Billet - Plus aucun espoir, pub virale pour un jeu vidéo


« Il n'y a plus d'issue. Il n'y a plus d'espoir. » A quelques minutes de votre mort, quelles seraient vos dernières volontés, votre ultime message aux êtres aimés ? Une plate-forme internet permet de publier son testament virtuel. Mieux, toutes les chimères ou les biens dont vous avez toujours rêvés deviendront peut-être réalité.

Derrière cette idée un peu macabre se cache une campagne publicitaire pour le jeu vidéo Resident Evil 6, No Hope Left, lancé mondialement le 2 octobre. Lorsque le site affirme que l'espoir est vain, comme dans le jeu, vous êtes à coup sûr cernés de zombies affamés en train de baver sur votre chair rose et appétissante. « La mort est un passage obligé mais mourir à 18 ans avec une fringale ne me va pas » écrit Valentin. Plus ironique le dernier message de Jules « AAAAaaaargh! Je meuuuuurs (Mime de la mort à la Marion Cotillard puis dernier soupir.) ». Certains ont tourné de petites vidéos. Elles mettent en valeur (ou pas...) leur jeu d'acteur. 
Dans la catégorie « derniers cadeaux », le site annonce la couleur : « No Hope Left transforme vos rêves en réalité. » Certains ont des envies concrètes : « Une tablette surface Windows 8 (noire) m'arrangerait bien » pour Kévin ou « un T-shirt Resident Evil, taille L » pour Jérémi. Beaucoup plus difficile pour Michel : il désire « nager avec des dauphins en compagnie de Jessica Alba. ». Florence, elle, veut « rencontrer Mylène Farmer ». Avant ou après qu'elle se soit transformée en zombie ? 

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant le mercredi 5 septembre.