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lundi 26 août 2024

BD - Dernières décisions de managers ridicules


Depuis le résultat des élections législatives anticipées, le président s’est fait discret sur le front des allocutions officielles. Alors ceux qui sont en manque (toutes les perversions existent dans ce triste monde…) doivent lire de toute urgence ce recueil de gags intitulé Dernière réunion avant l’apocalypse.

Dès la première page on voit le président, torse nu, un superbe tatouage maori sur l’épaule et le poitrail, expliquer aux citoyens que « l’apocalypse et la fin du monde auront lieu demain à 19 heures. » Sur cette nouvelle sensationnelle, Karibou (scénario) et Chavant (dessin), vont raconter, heure par heure, ce qu’il se passe dans la société, notamment au travail. Car sous couvert de message messianique, c’est une sévère critique du monde économique qui est proposée pour assouplir nos zygomatiques.

Les managers en prennent pour leur grade, eux qui veulent profiter de l’échéance pour pressuriser encore plus leurs subordonnés. Certains acceptent, oubliant que c’est leur dernière journée de boulot, d’autres se rebellent. Surtout pour tenter de prendre la place de leur N + 1 avant 19 h. Et les primes de fin d’année (qui n’arrivera jamais…) qui vont avec.

Le meilleur reste les gags avec le président. On sent le frustré décidé à utiliser au maximum ses prérogatives. Toute ressemblance avec…
« Dernière réunion avant l’apocalypse », Delcourt, 64 pages, 13,50 €

lundi 19 août 2024

Manga - Pas un seul survivant dans le monde de « Mission in the apocalypse »


L’apocalypse c’était hier. Aujourd’hui, comme tous les autres matins depuis une éternité, Saya se prépare à inspecter les ruines de la grande ville pour tenter de trouver des survivants. En vain.

Saya, jeune femme courageuse, accompagnée d’une sorte de singe robot, qui cherche des signes de vie tout en recueillant de quoi se nourrir au jour le jour. Elle ne croise généralement que des créatures féroces, surnommées les condamnés, anciens humains contaminés par le mal cristallin.

Le scénario de Haruo Iwamune est des plus sombres. On comprend assez rapidement que les uniques signes de vie ne sont que des robots, épargnés par le mal mais souvent désorientés depuis la disparition de tous les humains. Et que Saya, elle aussi, n’est qu’une androïde, très évoluée, mais dépourvue de libre arbitre, juste bonne à remplir sa mission : retrouver les survivants. Des décennies qu’elle essaie, sans succès.

Un manga futuriste qui présente dans chaque chapitre des vestiges de notre civilisation. Comme cette soubrette, toujours dévouée à son maître qui semble si bien dormir depuis très, très longtemps. Ou une intelligence artificielle, incapable de comprendre pourquoi le dernier humain qu’elle a mis à l’abri a préféré se suicider plutôt que de vivre seul dans ce refuge.

« Mission in the apocalypse » (tome 1), Moon Light - Delcourt, 224 pages, 8,50 €

vendredi 16 février 2024

BD - Loups affamés dans le 4e tome de World War Wolves



La fin du monde, du moins celui dans lequel on vit actuellement, pourrait prendre la forme décrite par le scénariste Jean-Luc Istin dans sa série World war wolves.

Dans un futur proche (encore une fois), aux USA, des humains se transforment en lycanthropes, plus connus sous le nom de loups-garous. Un phénomène qui se propage comme une épidémie car il suffit qu’être mordu une fois pour rejoindre la meute. Rapidement, l’anarchie et le chaos règnent dans les différents états. La police est contaminée, de même que le FBI. Il existe pourtant quelques poches de résistances comme la ville de Las Cruces. C’est là, derrière de solides remparts, que John Marshall, écrivain, a trouvé refuge en compagnie de sa famille.


Dans le 4e tome, désormais dessiné par Radivojevic, des milliers de loups affamés prennent la ville d’assaut. Les combats font rage. On suit aussi, en parallèle, le périple de Malcom Spoding, un bricoleur de génie qui survit avec une relative facilité dans ce monde en décomposition. Sauf quand il tombe sur une bande de cannibales…

Très violente, cette série, à la mode comics US, propose aussi son lot de fantastique optimiste avec un rêve récurrent aux différents protagonistes humains. Ils y voient un vieil Indien leur demandant de rejoindre un lieu mystique dans l’Arizona. Le bout du chemin et du combat ?

 « World war wolves » (tome 4), Soleil, 104 pages, 15,50 € 

mardi 19 mai 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Les zombies de Facebook


Preuve que nos amis les zombies envisagent sous peu la conquête du monde, ils amorcent leurs entrées sur Facebook. À l'instar de cette petite application qui détermine "Où et quand mourrez-vous dans une apocalypse de Zombie ?" Seules infos indispensables : vos profil Facebook et lieu d'habitation. Ainsi j'apprends qu'en cas d'épidémie, je survivrai exactement 18 jours. Ensuite je boulotterai du cerveau au cimetière du père Lachaise. Dernière indication qui donne froid dans le dos : "votre erreur : des lacets dénoués". Si je n'ai jamais mis les pieds au Père Lachaise, j'ai effectivement la mauvaise habitude de lacer mes chaussures à l'emporte-pièce. Désormais, je ferai plus attention.

À certains de mes amis, l'algorithme mystérieux a accordé six mois de survie. Cependant leur erreur "une bonne gueule de bois" ou "une pointe de côté après 15 minutes de sprint" leur vaut une transformation dans la Creuse.
Au-delà du gadget, ce site permet de réfléchir à notre réaction en cas d'événement extraordinaire. Je l'admets, une invasion zombie semble peu crédible, mais une catastrophe nucléaire, un tremblement de terre ou une épidémie d'une grippe porcine retorse ne peuvent être totalement exclus du champ des probabilités. Et l'alibi-zombie permet de nous interroger sur notre attitude. La fuite éperdue ? Le retranchement dans un abri ? Le courage et l'affrontement ? Le suicide ? Autant de possibilités difficiles à pronostiquer.
Une seule certitude : "Quand arrive le zombie, compte tes abattis".

samedi 25 octobre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Fin du monde : le retour !

soleil, éclipse, fin du monde, bugarach, apocalypse
Deux ans après le fameux 21 décembre 2012 et la supposée fin du monde (excepté à Bugarach dans l'Aude...), une nouvelle rumeur d'apocalypse circule sur internet. Mais attention, cette fois elle n'est pas tirée d'une interprétation controversée d'un calendrier maya mais de déclarations on ne peut plus sérieuses de pontes de la NASA.
Il n'est pas question à proprement parler de fin du monde, néanmoins le phénomène planétaire annoncé pour les 21, 22 et 23 décembre prochains pourrait certainement précipiter la mort de la planète. Durant ces trois jours, le soleil disparaîtra. La nuit complète, le froid, l'obscurité... Selon de savants calculs, à ces dates, une violente tempête solaire affaiblira la luminosité du Soleil. De plus, l'alignement de certaines planètes le masqueront en grande partie de la vue des Terriens. Black-out.
Je vous rassure tout de suite, il s'agit de bobards. Aucune planète ne peut masquer notre étoile. Et cette boule de feu n'est pas prête de cesser de briller et de faire tourner les multiples astres autour de son orbite. Sa fin est certes programmée, mais pas dans deux mois, plutôt dans un milliard d'années. Une marge confortable.
Une nouvelle fois les hommes aiment à se faire peur. Alors que tous les scientifiques s'inquiètent du réchauffement climatique, ces petits plaisantins imaginent notre fin dans le froid glacial de la nuit éternelle. Je ne sais pas à quoi ressemblera le 21 décembre, mais ce week-end la météo annonce du soleil et des températures largement supérieures à 20°. Alors profitez-en. Et pour la suite, il sera toujours temps d'aviser.

vendredi 8 août 2014

DVD ET BLU-RAY - Survie en ère glaciaire

Film post-apocalyptique, « The Colony » traite de survie et d'humanité.


Dans un futur pas si lointain (il nous pend au bout du nez en réalité), le réchauffement de la planète fait des ravages. D'immenses tours sont construites un peu partout pour contrôler la météo. Elles se détraquent et c'est un froid glacial qui fige toute la surface de notre bonne vieille terre. « The Colony », production canadienne inédite au cinéma et qui sort directement en DVD, blu-ray et VOD, débute quelques années plus tard. Plusieurs communautés survivent tant bien que mal dans des colonies enterrées. Quand le groupe de survivants mené par Briggs (Lawrence Fishburne) reçoit un SOS de la colonie 5, il décide de se rendre sur place avec deux volontaires dont Sam (Kevin Zegers). Signé Jeff Renfroe, ce long-métrage est bourré d'effets spéciaux. Pour aller jusqu'à la Colonie 5, le petit groupe traverse une grande ville figée dans la glace. Les plaines sont recouvertes de neige, seuls quelques poteaux électriques émergent encore de ce monde du passé. Un grand fleuve s'est transformé en glacier et le pont qui le traverse est fragilisé par le gel. Chaque minute passée dehors est un défi à la mort.
Arrivé sur place, le trio ne trouve pas trace de vie. Par contre les flaques de sang sont omniprésentes. C'est en descendant dans les profondeurs de la Colonie qu'ils découvriront une menace encore plus redoutable que le froid. Le film bascule ouvertement dans l'horreur avec des scènes particulièrement gores mais tout à fait justifiées.
Côté distribution, Lawrence Fishburne (Morpheus dans Matrix) est impeccable dans son rôle de chef plein de compassion. Bill Paxton et son regard qui tue est utilisé à bon escient. Quant au vrai méchant (Dru Viergever, déjà entraperçu dans Saw), il vous filera les chocottes pour quelques nuits cauchemardesques...
Le DVD propose en bonus un petit reportage de 10 minutes sur le making of du film, notamment le lieu étrange de tournage, une base militaire désaffectées et enterrée au plus profond d'une montagne. Claustrophobes s'abstenir.

« The Colony », Wild Side, 17,99 euros