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lundi 19 juin 2017

Livre : Fées et autres mitounes de France



Remarquable travail de recherche de Marie-Charlotte Delmas pour ce copieux « Dictionnaire de la France merveilleuse ». Spécialiste des croyances populaires, elle a déjà signé trois volumes du « Grand légendaire de France ». Dans ce dictionnaire portant sur le surnaturel, les êtres fantastiques, les apparitions et les lieux enchantés elle détaille en quelques pages nombre de légendes. Notre région est riche en histoires de ce genre, comme la création du pic de Bugarach, issu de l’action de deux lutins, Buch et Arach, réquisitionnés pour protéger les habitants du cers. De longs chapitres sont consacrées aux enchantées ou aux mitounes. Ce sont des fées. Les premières, lavandières, avaient la réputation de porter chance. Quant aux secondes, elles sont clairement malfaisantes et ont longtemps terrorisé les Audois.
➤ Omnibus, 30 €

samedi 25 octobre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Fin du monde : le retour !

soleil, éclipse, fin du monde, bugarach, apocalypse
Deux ans après le fameux 21 décembre 2012 et la supposée fin du monde (excepté à Bugarach dans l'Aude...), une nouvelle rumeur d'apocalypse circule sur internet. Mais attention, cette fois elle n'est pas tirée d'une interprétation controversée d'un calendrier maya mais de déclarations on ne peut plus sérieuses de pontes de la NASA.
Il n'est pas question à proprement parler de fin du monde, néanmoins le phénomène planétaire annoncé pour les 21, 22 et 23 décembre prochains pourrait certainement précipiter la mort de la planète. Durant ces trois jours, le soleil disparaîtra. La nuit complète, le froid, l'obscurité... Selon de savants calculs, à ces dates, une violente tempête solaire affaiblira la luminosité du Soleil. De plus, l'alignement de certaines planètes le masqueront en grande partie de la vue des Terriens. Black-out.
Je vous rassure tout de suite, il s'agit de bobards. Aucune planète ne peut masquer notre étoile. Et cette boule de feu n'est pas prête de cesser de briller et de faire tourner les multiples astres autour de son orbite. Sa fin est certes programmée, mais pas dans deux mois, plutôt dans un milliard d'années. Une marge confortable.
Une nouvelle fois les hommes aiment à se faire peur. Alors que tous les scientifiques s'inquiètent du réchauffement climatique, ces petits plaisantins imaginent notre fin dans le froid glacial de la nuit éternelle. Je ne sais pas à quoi ressemblera le 21 décembre, mais ce week-end la météo annonce du soleil et des températures largement supérieures à 20°. Alors profitez-en. Et pour la suite, il sera toujours temps d'aviser.

jeudi 11 avril 2013

Billet - Trois scénarios catastrophes d'une fin du monde exemplaire

Il y a quelques mois, tout le monde ricanait grassement en glosant sur la fin du monde. Le summum de cette tartufferie avait pour cadre le petit village de Bugarach (photo Th. Meynier). Aujourd'hui, le monde tourne toujours. Mais les risques d'apocalypse demeurent d'actualité. Entre les rodomontades du dictateur nord-coréen et la désagrégation de l'État français après l'affaire Cahuzac, rien ne va plus.
Sur internet les théoriciens du « mondus interrompus » ne manquent pas d'imagination pour nous faire paniquer. Dernier prophète en vogue, Nick Bostrom, philosophe à Oxford. Très sérieusement, il émet les trois hypothèses les plus probables susceptibles de sonner le glas de l'Humanité.
Premier risque : l'hiver nucléaire. L'explosion de plusieurs bombes atomiques entraîne la formation d'un nuage opaque et filtre les rayons du soleil. Les températures chutent, les derniers humains n'y survivent pas. Autre possibilité, la guerre bactériologique. L'épidémie d'un virus élaboré par l'homme se propage à toute vitesse, plus rapide que la mise en place d'un vaccin. Enfin l'humain risque d'être supplanté par une intelligence artificielle devenue autonome. Dans tous les cas, le philosophe fait remarquer que cette apocalypse découle directement du savoir des hommes. En clair, nous sommes toujours des animaux, dépassés par nos inventions.
Une réflexion brillante mais un oubli essentiel : l'invasion des zombies. Si l'on en croit internet, ils restent le danger numéro 1...

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.

samedi 29 décembre 2012

Billet - Live is live !

2012 sur le net : que reste-t-il d'une année de surf virtuel ? Tentative de bilan, épisode 2/6.


Internet, loin de signer la mort de la presse, permet d'inventer de nouvelles pratiques journalistiques. En 2012, le « live » ou « direct » a pris un essor phénoménal. Pour un événement prévu (match de rugby, conseil municipal ou procès) ou imprévu (incendies, phénomène climatique), le live est un instrument médiatique alliant souplesse et réactivité. Complément parfait d'une diffusion télévisée, il permet une réelle interactivité.  

Par l'intermédiaire de Twitter, de SMS ou de commentaires en direct, les questions de ces lecteurs multimédias fusent. Comme une grande discussion à bâtons rompus dans un immense forum. Néophytes et spécialistes se répondent en fonction des dernières informations diffusées par le ou les journalistes en direct sur place. En 2012, sur le site de l'Indépendant, les « lives » voient leur audience grimper exponentiellement. Cet été, des milliers d'internautes ont pu suivre en direct l'avancée des incendies en Catalogne Sud. 
Dernier exemple en date, le record absolu de la saison, est à mettre au crédit de la pseudo fin du monde. Durant la nuit de vendredi à samedi, entre les tweets en direct de Bugarach (calme plat) et les délires des uns et des autres, vous êtes des milliers à avoir rigolé en ligne. Le live est un exercice tout terrain dont on est loin d'avoir fait le tour. Confirmation en 2013.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue mercredi en dernière page de l'Indépendant.

samedi 22 décembre 2012

Billet - Bugarach, le jour d'après...


Exploit international ! J'ai résisté à la facilité et boycotté la fin du monde et le show médiatico-pathétique de Bugarach durant une semaine. Aujourd'hui, samedi 22 décembre, le jour d'après, rien de neuf sur la planète. Pas d'apocalypse. Ni de renouveau. Juste un sentiment étrange, presque un malaise, à l'écoute de certains témoignages. Le fameux Sylvain, « Christ cosmique », a crevé l'écran. Un gentil frapadingue. Sauf qu'il se présente parfois comme enseignant (médium ou musicien aussi, un vrai schizophrène). Mais qui oserait confier l'éducation de ses gamins à cet illuminé de première ? 

Lancée par Internet, la prétendue fin du monde du 21/12/12 a occupé tous les esprits. Mais pour un internaute prenant au sérieux le phénomène, il y en avait mille pour en rire. Sur Twitter, le compte à rebours a fonctionné toute la semaine. Les abonnés ont profité de l'occasion pour se confesser ou annoncer ce qu'ils feraient si leur dernier jour était vraiment venu. Beaucoup d'allusions graveleuses au final. Peu de vœux pieux. 

A Bugarach, les petits hommes bleus sont plus nombreux que les verts. Le petit village audois est devenu une attraction planétaire. La tranquillité pour les habitants, ce ne sera pas avant lundi. 

La rédaction de l'Indépendant est encore mobilisée ce week-end. Rendez-vous sur le compte Twitter @lindep_bugarach pour vivre en direct les derniers soubresauts de cette « non fin du monde ».

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant.