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vendredi 16 février 2024

BD - Loups affamés dans le 4e tome de World War Wolves



La fin du monde, du moins celui dans lequel on vit actuellement, pourrait prendre la forme décrite par le scénariste Jean-Luc Istin dans sa série World war wolves.

Dans un futur proche (encore une fois), aux USA, des humains se transforment en lycanthropes, plus connus sous le nom de loups-garous. Un phénomène qui se propage comme une épidémie car il suffit qu’être mordu une fois pour rejoindre la meute. Rapidement, l’anarchie et le chaos règnent dans les différents états. La police est contaminée, de même que le FBI. Il existe pourtant quelques poches de résistances comme la ville de Las Cruces. C’est là, derrière de solides remparts, que John Marshall, écrivain, a trouvé refuge en compagnie de sa famille.


Dans le 4e tome, désormais dessiné par Radivojevic, des milliers de loups affamés prennent la ville d’assaut. Les combats font rage. On suit aussi, en parallèle, le périple de Malcom Spoding, un bricoleur de génie qui survit avec une relative facilité dans ce monde en décomposition. Sauf quand il tombe sur une bande de cannibales…

Très violente, cette série, à la mode comics US, propose aussi son lot de fantastique optimiste avec un rêve récurrent aux différents protagonistes humains. Ils y voient un vieil Indien leur demandant de rejoindre un lieu mystique dans l’Arizona. Le bout du chemin et du combat ?

 « World war wolves » (tome 4), Soleil, 104 pages, 15,50 € 

mercredi 24 janvier 2024

Un roman jeunesse : Black Cloud 2

Suite de l’excellente série de Vincent Villeminot, Black Cloud. Des romans pour adolescents dans un univers de fin du monde. Un nuage noir apparu on ne sait d’où cache le soleil. La terre plonge dans l’obscurité et lentement vers la mort. Dans une ferme isolée, une famille survit.

On retrouve au début de Créatures, les deux garçons et une fillette, arrivée en cours de route. Ils sont seuls pour faire face aux dangers. Après des chiens méchants, ce sont des insectes géants qui attaquent. Palpitant, dramatique, teinté d’un fantastique mâtiné de survivalisme, cette histoire passionnera les enfants imaginatifs.

« Black Cloud » (tome 2), PKJ, 320 pages, 12,90 €

mercredi 29 mars 2023

De choses et d’autres - Un cadeau de poids pour la Saint-Valentin de... 2046

Êtes-vous du genre à programmer longtemps à l’avance vos cadeaux ? Si oui, n’allez pas trop vite en besogne pour la Saint-Valentin de 2046. C’est dans 23 ans exactement, alors vous avez quand même le temps, pas la peine de faire trop de plans sur la comète.

Et de comète justement il en est question puisque c’est ce 14 février 2046 exactement qu’un astéroïde pourrait venir déclarer sa flamme à notre bonne vieille terre.

Problème, le fameux caillou qui à pour petit nom 2023 DW, gros comme une piscine olympique selon les scientifiques qui le surveillent depuis quelques semaines, s’il reste sur sa trajectoire initiale, pourrait causer suffisamment de dégâts pour accélérer un peu plus l’extinction de toute vie sur Terre.

Un tel scénario catastrophe me semble un peu tiré par les cheveux. Les savants l’admettent, la probabilité que 2023 DW frappe la terre est faible. Il peut aussi passer à des milliers de kilomètres. Sans provoquer le moindre problème. Mais dans notre société qui aime tant se faire peur, l’annonce d’une catastrophe qui pour une fois n’est pas due à la folie humaine, a de quoi rassurer. Sacré paradoxe.

Et si on résonne par l’absurde, pourquoi interdire les moteurs à essence en 2035 si quelques années plus tard tout doit disparaître ? Et trier les déchets ? Une corvée de moins. Sans parler de la réforme des retraites pour tous ceux qui sont nés après 1982… Pourquoi cotiser si on ne peut pas toucher les dividendes pour cause d’apocalypse.

Mauvaises idées en fait. N’en faites rien. Dites-vous simplement que si 2023 DW percute effectivement la planète bleue en 2046, il ne faut pas attendre le dernier moment pour déclarer votre flamme à l’être aimé. La voilà l’utilité de l’astéroïde : répandre un peu plus d’amour sur Terre.

Billet paru en dernière page de l’Indépendant le mercredi 15 mars 2023

mercredi 28 janvier 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Pétanque céleste

Dans le grand ballet cosmique de l'univers, on l'a une nouvelle fois échappé belle. Lundi, vers 18 heures, un astéroïde gros comme « deux paquebots de croisières », a frôlé la terre.
Enfin frôlé, c'est une façon de parler. Ce sont les astronomes qui estiment qu'il est passé très près. En réalité, le dénommé 2004 BL86 d'une longueur de 500 mètres, ne s'est approché qu'à 1,2 million de kilomètres de notre bonne vieille planète bleue. Conséquence ? Nulle !
Il n'y a que dans les films hollywoodiens que les corps spatiaux à la dérive frappent de plein fouet leur cible. Comme si le « grand ordonateur » était un pétanqueur professionnel capable de faire un carreau à chaque coup. C'est ainsi : les prédicateurs fous, persuadés que la fin du monde est pour bientôt, devront imaginer une autre solution.
Cette peur de la grande catastrophe n'est pas nouvelle. A l'approche de l'an 1000, des communautés entières ont préféré se terrer plutôt que d'affronter le redouté jugement dernier. Dans « L'étoile mystérieuse », chef-d'oeuvre de Hergé, le prophète de la fin des temps a provoqué nombre de cauchemars à plusieurs générations d'enfants. Lundi, l'astéroïde a « raté » la terre. Pas de tsunami, pas de tremblement de terre, pas d'éruption volcanique, pas de nuage de cendres occultant le soleil et entraînant une ère de glaciation.
Alors on va continuer à vaquer à nos petites occupations, très terre-à-terre, bassement matérielles. Aller acheter le pain, choisir son programme télé du soir, faire les soldes, préparer le repas du soir et lire dans le journal que la fin du monde, encore une fois, n'était pas au rendez-vous.  

samedi 25 octobre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Fin du monde : le retour !

soleil, éclipse, fin du monde, bugarach, apocalypse
Deux ans après le fameux 21 décembre 2012 et la supposée fin du monde (excepté à Bugarach dans l'Aude...), une nouvelle rumeur d'apocalypse circule sur internet. Mais attention, cette fois elle n'est pas tirée d'une interprétation controversée d'un calendrier maya mais de déclarations on ne peut plus sérieuses de pontes de la NASA.
Il n'est pas question à proprement parler de fin du monde, néanmoins le phénomène planétaire annoncé pour les 21, 22 et 23 décembre prochains pourrait certainement précipiter la mort de la planète. Durant ces trois jours, le soleil disparaîtra. La nuit complète, le froid, l'obscurité... Selon de savants calculs, à ces dates, une violente tempête solaire affaiblira la luminosité du Soleil. De plus, l'alignement de certaines planètes le masqueront en grande partie de la vue des Terriens. Black-out.
Je vous rassure tout de suite, il s'agit de bobards. Aucune planète ne peut masquer notre étoile. Et cette boule de feu n'est pas prête de cesser de briller et de faire tourner les multiples astres autour de son orbite. Sa fin est certes programmée, mais pas dans deux mois, plutôt dans un milliard d'années. Une marge confortable.
Une nouvelle fois les hommes aiment à se faire peur. Alors que tous les scientifiques s'inquiètent du réchauffement climatique, ces petits plaisantins imaginent notre fin dans le froid glacial de la nuit éternelle. Je ne sais pas à quoi ressemblera le 21 décembre, mais ce week-end la météo annonce du soleil et des températures largement supérieures à 20°. Alors profitez-en. Et pour la suite, il sera toujours temps d'aviser.

jeudi 7 novembre 2013

NET ET SANS BAVURE - Vertige

Au gré de mes déambulations d'internaute, il arrive parfois que l'intitulé de ce que je trouve n'ait rien à voir avec la réalité. Interloqué par un « La fin du monde en direct », je clique sur l'adresse indiquée. Une prophétie alambiquée ? Un site publicitaire ?
Rien de tout cela. Juste une page de « data » - des données chiffrées, expliquées et animées. Au centre, la planisphère. A gauche, une colonne recense les naissances. A droite les décès. En fonction des données connues, on assiste effectivement à ce qui ressemble diablement à l'inéluctable fin de notre espèce. Hypnotisé par les chiffres qui défilent, je prends conscience qu'en moins de 4 minutes, soit le temps de fumer une cigarette, la population a augmenté de 1000 unités. Simultanément, 450 personnes sont mortes. En tête l'Inde avec 182 naissances, suivie par la Chine (128), le Nigeria, les États-Unis et l'Indonésie. Côté décès, les mêmes pays.
Et nous alors, pauvres petits Français ? On est foutus. Quatre naissances, cinq décès. Mieux que l'Allemagne (3 naissances, 12 décès) mais les chiffres ne mentent pas, notre avenir est en pointillé.
Plus on reste sur cette page, plus l'effet en est déstabilisant. Impossible d'arrêter ce mouvement, le sentiment de vertige est absolu. Il existe bien un bouton pour figer la page, stopper la simulation virtuelle. Mais dans la vie, la vraie, notre planète s'est emballée depuis longtemps et plus personne ne maîtrise rien.

Chronique "Net et sans bavure" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.

jeudi 11 avril 2013

Billet - Trois scénarios catastrophes d'une fin du monde exemplaire

Il y a quelques mois, tout le monde ricanait grassement en glosant sur la fin du monde. Le summum de cette tartufferie avait pour cadre le petit village de Bugarach (photo Th. Meynier). Aujourd'hui, le monde tourne toujours. Mais les risques d'apocalypse demeurent d'actualité. Entre les rodomontades du dictateur nord-coréen et la désagrégation de l'État français après l'affaire Cahuzac, rien ne va plus.
Sur internet les théoriciens du « mondus interrompus » ne manquent pas d'imagination pour nous faire paniquer. Dernier prophète en vogue, Nick Bostrom, philosophe à Oxford. Très sérieusement, il émet les trois hypothèses les plus probables susceptibles de sonner le glas de l'Humanité.
Premier risque : l'hiver nucléaire. L'explosion de plusieurs bombes atomiques entraîne la formation d'un nuage opaque et filtre les rayons du soleil. Les températures chutent, les derniers humains n'y survivent pas. Autre possibilité, la guerre bactériologique. L'épidémie d'un virus élaboré par l'homme se propage à toute vitesse, plus rapide que la mise en place d'un vaccin. Enfin l'humain risque d'être supplanté par une intelligence artificielle devenue autonome. Dans tous les cas, le philosophe fait remarquer que cette apocalypse découle directement du savoir des hommes. En clair, nous sommes toujours des animaux, dépassés par nos inventions.
Une réflexion brillante mais un oubli essentiel : l'invasion des zombies. Si l'on en croit internet, ils restent le danger numéro 1...

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.

samedi 29 décembre 2012

Billet - Live is live !

2012 sur le net : que reste-t-il d'une année de surf virtuel ? Tentative de bilan, épisode 2/6.


Internet, loin de signer la mort de la presse, permet d'inventer de nouvelles pratiques journalistiques. En 2012, le « live » ou « direct » a pris un essor phénoménal. Pour un événement prévu (match de rugby, conseil municipal ou procès) ou imprévu (incendies, phénomène climatique), le live est un instrument médiatique alliant souplesse et réactivité. Complément parfait d'une diffusion télévisée, il permet une réelle interactivité.  

Par l'intermédiaire de Twitter, de SMS ou de commentaires en direct, les questions de ces lecteurs multimédias fusent. Comme une grande discussion à bâtons rompus dans un immense forum. Néophytes et spécialistes se répondent en fonction des dernières informations diffusées par le ou les journalistes en direct sur place. En 2012, sur le site de l'Indépendant, les « lives » voient leur audience grimper exponentiellement. Cet été, des milliers d'internautes ont pu suivre en direct l'avancée des incendies en Catalogne Sud. 
Dernier exemple en date, le record absolu de la saison, est à mettre au crédit de la pseudo fin du monde. Durant la nuit de vendredi à samedi, entre les tweets en direct de Bugarach (calme plat) et les délires des uns et des autres, vous êtes des milliers à avoir rigolé en ligne. Le live est un exercice tout terrain dont on est loin d'avoir fait le tour. Confirmation en 2013.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue mercredi en dernière page de l'Indépendant.

samedi 22 décembre 2012

Billet - Bugarach, le jour d'après...


Exploit international ! J'ai résisté à la facilité et boycotté la fin du monde et le show médiatico-pathétique de Bugarach durant une semaine. Aujourd'hui, samedi 22 décembre, le jour d'après, rien de neuf sur la planète. Pas d'apocalypse. Ni de renouveau. Juste un sentiment étrange, presque un malaise, à l'écoute de certains témoignages. Le fameux Sylvain, « Christ cosmique », a crevé l'écran. Un gentil frapadingue. Sauf qu'il se présente parfois comme enseignant (médium ou musicien aussi, un vrai schizophrène). Mais qui oserait confier l'éducation de ses gamins à cet illuminé de première ? 

Lancée par Internet, la prétendue fin du monde du 21/12/12 a occupé tous les esprits. Mais pour un internaute prenant au sérieux le phénomène, il y en avait mille pour en rire. Sur Twitter, le compte à rebours a fonctionné toute la semaine. Les abonnés ont profité de l'occasion pour se confesser ou annoncer ce qu'ils feraient si leur dernier jour était vraiment venu. Beaucoup d'allusions graveleuses au final. Peu de vœux pieux. 

A Bugarach, les petits hommes bleus sont plus nombreux que les verts. Le petit village audois est devenu une attraction planétaire. La tranquillité pour les habitants, ce ne sera pas avant lundi. 

La rédaction de l'Indépendant est encore mobilisée ce week-end. Rendez-vous sur le compte Twitter @lindep_bugarach pour vivre en direct les derniers soubresauts de cette « non fin du monde ».

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant.