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mercredi 25 juin 2025

BD - Double dose de "Cyborgs", série imaginée par Istin et Dim D

Telle une fusée, la série de SF Cyborgs vient d'être lancée en orbite en deux temps, comme deux étages pour aller au plus haut. Première mise à feu (en avril) avec Ronin, album dessiné par Kael Ngu. Dans un futur assez lointain, la Terre, de moins en moins vivable, voit sa population se concentrer dans d’immenses villes fortifiées sous cloche. Ailleurs, le froid rend la vie impossible. Dans ces villes, les libertés sont en chute libre depuis la terrible "guerre des silos". 

A Europa, la jeune Yuko est élevée par son oncle Akira. Elle est née handicapée, dépourvue de bras. Akira, maître en combat, est chargé de former la milice privée de Tudor, président récemment élu. Un dictateur en puissance. Akira décide de rompre son contrat. Ses anciens élèves vont le poursuivre et le tuer. Yuko va trouver refuge auprès de Russell, le seul qui ose se dresser face à Tudor. Il va donner de nouveaux bras à Yuko, l'entraîner au combat et l'intégrer, sous le nom de Ronin, dans son équipe de cyborgs chargée de faire respecter la loi et la liberté. Et mettre fin à la dictature. Vaste programme...

Une mise en bouche très mouvementée, avec une héroïne attachante. L'univers graphique est imaginé par Dim D et les storyboards signés Kyko Duarte et Benoit Dellac. Toute une équipe de créateurs pour un résultat manquant un peu de personnalité mais d'une incroyable efficacité. 

Le second tome, paru en juin, a pour personnage central Sam, jeune femme insouciante, fille de la principale opposante de Tudor. Mais quand elle est victime d'un attentat, l'existence de Sam bascule. Si sa mère meurt, de son côté elle survivra mais avec deux jambes et un bras en moins. Elle aussi va recevoir des prothèses cybernétiques la transformant en redoutable guerrière, avide de vengeance. Steel, ce sera son nouveau nom, va faire parler d'elle. 

Les tomes suivants seront consacrés aux deux autres cyborgs de l'équipe. Le final ce sera en 2026 pour une 5e titre apothéose. 

"Cyborgs" (tomes 1 et 2), Glénat, 84 et 76 pages, 18,50 et 17,50 €

mercredi 4 septembre 2024

BD - Dragons militaires


Quoi de plus redoutable qu’un dragon déchaîné ? Dans cette série entre fantastique et histoire, imaginée par Jarry et Istin, la première guerre mondiale voit s’affronter les premiers avions aux derniers dragons. Tout un monde que l’on retrouve dans l’image de couverture du second tome : un dragon, gueule ouverte, dents acérées, tente de croquer un biplan, fragile mécanique pilotée par un homme forcément inconscient. Car il faut être suicidaire ou fou pour prétendre se mesurer à ces monstres d’écailles et de feu, aux ailes démesurées.


Frank Luke fait partie de ces courageux qui ont choisi de quitter les États-Unis pour rejoindre l’escadrille Lafayette sur le front français. Un jeune pilote qui agit par vengeance. Fils d’éleveur, il a vu la vie de son père s’écrouler quand un dragon a poussé tout le troupeau dans un précipice. Faillite, désespoir, suicide… Frank veut donc bouffer du dragon et s’engager est la meilleure occasion pour descendre les bêtes domestiquées par l’armée allemande. Il veut particulièrement s’attaquer au Schwartzlord, le plus puissant et meurtrier des dragons.

Un récit très guerrier dans lequel le héros frôle souvent la mort. Prévue en quatre tomes, cette série concept, aux histoires indépendantes, est illustrée cette fois par Emanuela Negrin, dessinatrice italienne.
« Guerres et dragons » (tome 2), Soleil, 60 pages, 15,95 €

jeudi 4 avril 2024

BD - Gobelin américain de West Fantasy chez Oxymore

 


S’il est un scénariste qui manie à la perfection les codes de la fantasy, c’est bien Jean-Luc Istin. Il a imaginé quantité de séries, notamment Elfes, Nains et autres Orcs pour les éditions Soleil. Une imagination foisonnante qu’il a de nouveau sollicitée pour imaginer avec le dessinateur Bertrand Benoit West Fantasy. Ils fusionnent deux univers : la fantasy et le western.

Dans cette Amérique du Nord en pleine colonisation, le chasseur de prime Kendal Jones est un humain normal. Par contre il est accompagné par un Nain, Okaar Albericht et un croque-mort très particulier. Il n’enterre pas les cadavres mais les dévore : c’est un gobelin. On apprend au fil des chapitres la malédiction du Nain et l’histoire tragique de la famille du chasseur de prime.

Le gobelin sert de narrateur, notamment quand le trio doit affronter un homme en noir tout puissant, à la tête d’une armée de morts vivants. Histoire fouillée, décors somptueux, batailles dantesques : le premier tome de cette série, qui devrait en compter cinq, satisfera tout amateur des deux genres.

« West Fantasy » (tome 1), Oxymore éditions, 56 pages, 15,95 €

vendredi 16 février 2024

BD - Loups affamés dans le 4e tome de World War Wolves



La fin du monde, du moins celui dans lequel on vit actuellement, pourrait prendre la forme décrite par le scénariste Jean-Luc Istin dans sa série World war wolves.

Dans un futur proche (encore une fois), aux USA, des humains se transforment en lycanthropes, plus connus sous le nom de loups-garous. Un phénomène qui se propage comme une épidémie car il suffit qu’être mordu une fois pour rejoindre la meute. Rapidement, l’anarchie et le chaos règnent dans les différents états. La police est contaminée, de même que le FBI. Il existe pourtant quelques poches de résistances comme la ville de Las Cruces. C’est là, derrière de solides remparts, que John Marshall, écrivain, a trouvé refuge en compagnie de sa famille.


Dans le 4e tome, désormais dessiné par Radivojevic, des milliers de loups affamés prennent la ville d’assaut. Les combats font rage. On suit aussi, en parallèle, le périple de Malcom Spoding, un bricoleur de génie qui survit avec une relative facilité dans ce monde en décomposition. Sauf quand il tombe sur une bande de cannibales…

Très violente, cette série, à la mode comics US, propose aussi son lot de fantastique optimiste avec un rêve récurrent aux différents protagonistes humains. Ils y voient un vieil Indien leur demandant de rejoindre un lieu mystique dans l’Arizona. Le bout du chemin et du combat ?

 « World war wolves » (tome 4), Soleil, 104 pages, 15,50 € 

samedi 15 avril 2023

BD - Une drogue pour amplifier les « Guerres d'Arran »

Lancée il y a 10 ans seulement, la série des Elfes imaginée par Jean-Luc Istin est devenu une saga monumentale avec de multiples ramifications. Plus de 35 titres dans l’arc narratif originel, 25 dans le monde des nains, 20 orcs et gobelins et cela ne fait que commencer puisque les scénaristes se lancent dans de nouvelles collections comme ces Guerres d’Arran dessinées par Brice Cossu. Le premier tome intitulé La compagnie des bannis, revient sur le montage de cet attelage de races différentes sous le commandement de Dunnrak et Hidden, deux des personnages découverts dans de précédents albums.

L’idée générale est qu’un tournant radical marque les mondes d’Arran. Les hommes tentent de trouver un moyen pour détruire les anciennes races. Quelques nobles ont imaginé une organisation criminelle qui commercialise une drogue redoutable, la kicha. Une substance qui consume la volonté des anciennes races, transformant le consommateur en loques. Le trafic se déroule sous la supervision d’une organisation secrète qui a pour nom la veuve noire.
La première partie de ce récit ambitieux, sorte de summum de l’univers foisonnant parfaitement maîtrisé par Istin, permet l’introduction de nouvelles races particulièrement intéressantes comme l’elfe naine nommée Sykill, habitante de Lutannie, experte en maniement de l’arc. Par contre, les hommes en prennent pour leur grade dans ces 72 pages denses.
« Guerres d'Arran » (tome 1), 16,95 €

jeudi 22 décembre 2022

BD - Afrique enchantée

Après avoir conté les aventures des elfes, nains et autres orcs, Istin étend son imaginaire à une Afrique enchantée. Ce sera Les chroniques des Terres d’Ogon et cela débute avec le périple d’Ubu, jeune humain de la tribu des Kulu. Une histoire de vengeance.

La famille d’Ubu est massacrée par les gorilles Tog. Il va aller demander de l’aide aux dieux de la région, les Elfes rouges. Malgré les risques, six d’entre eux vont accepter d’aller trucider l’assassin. Dessiné par Kyko Duarte, ce nouvel arc de la collection est prévu (pour l’instant) en quatre volumes.

« Terres d’Ogon » (tome 1), Soleil, 15,95 €

samedi 29 septembre 2018

BD - Les nouveaux conquistadores de Conquêtes


Dans un futur très lointain, la Terre devenue inhabitable, cinq convois de vaisseaux spatiaux s’envolent vers des exoplanètes. Première histoire avec la conquête d’Islandia, la planète glacée. Jean-Luc Istin (avec la complicité de Nicolas Jarry) a écrit cette ambitieuse série en cinq volumes confiés à quatre dessinateurs. Radivojevic, au trait réaliste léché, illustre l’arrivée des colons sur cette planète où la température ne dépasse jamais le zéro dedré celsius.
 Les autochtones y vivent dans des huttes. Pas de technologie. Quasiment comme s'ils étaient au Moyen-Age, voire à l'époque des cavernes. La lieutenant Konig fait partie de l’avant-garde chargée de la prise de contact. Malgré des différences physiques, les Islandiens ont beaucoup de points commun avec les Humains. Le rire par exemple. L'amour aussi. Mais qu'en est-il du côté belliqueux ? Une première partie qui fait rêver, une seconde où les armes se mettent à parler. Et rapidement les choses dégénèrent car la vérité est ailleurs. Du très grand spectacle que James Cameron ne renierait pas.

« Conquêtes » (tome 1), Soleil, 16,95 €

jeudi 7 juillet 2016

BD : Nouvelle série autour des "Androïdes"

androïdes, robots, soleil, istin, huervas, phlip k. Dick
Les lois de la robotique, imaginées par Asimov, ont rapidement été mises en miettes par Philip K. Dick. Cette nouvelle série concept, prévue en quatre tomes indépendants les uns des autres, se propose d'explorer l'avenir de l'Humanité sous sa forme androïde. En 2545, les progrès de la médecine ont permis aux hommes d'être immortels. Revers de la pièce, ils doivent prendre tous les jours un médicament et surtout ils sont devenus stériles. Les auteurs (Istin au scénario, Jesus Hervas au dessin) suivent le parcours de deux femmes. Liv est flic. Intrépide, sceptique et souvent border line. Anna est restauratrice d'œuvres d'art. Douce et gentille, nostalgique aussi. Or cette dernière découvre qu'elle est enceinte. D'anonyme, elle devient essentielle à l'avenir de l'espèce. Une histoire bien menée, avec chausse-trappes et fausses révélations. Presque du Philip K. Dick dans le texte.
"Androïdes" (tome 1), Soleil, 15,50 euros

dimanche 6 décembre 2015

BD : L'infirmière et les zombies



Un peu comme une série télé, Alice Matheson lorgne sur le succès de Walking Dead. Une histoire de zombies, mais avec deux ingrédients supplémentaires : le milieu hospitalier pour Urgences, avec une héroïne tueuse en série comme Dexter. Sans compte le rythme rapide de parution des albums (un tous les trois mois). Pourtant ce qui n'aurait pu être qu'une mauvaise recette destinée à récolter quelques ventes faciles se révèle être beaucoup plus que la simple opération commerciale. La « faute » à Jean-Luc Istin, le scénariste. Ses personnages ne sont pas trop caricaturaux et son Alice finalement plus mystérieuse que tueuse. Infirmière, totalement dénuée de sentiments, elle ne semble « vivre » qu'en injectant une dose mortelle de somnifère à des patients en fin de vie. Assassin. Mais pas trop. Un secret presque éventé par une autre infirmière, mais elle la mauvaise idée de le faire en pleine épidémie zombie. Cela arrange Alice (les gardes ont tendance à être sensibles de la gâchette) même si voir ses victimes revenir à la vie n'est pas toujours très agréable. Le second tome est dessiné par Radivojevic, excellent dans cette ambiance de mort et de furie.

« Alice Matheson » (tome 2), Soleil, 14,50 €

mercredi 2 septembre 2015

BD - Grand forgeron


Petit nain deviendra grand. Redwin, encore adolescent, apprend le métier de forgeron auprès de son père. Mais au lieu de forger des haches, armures et autres épées redoutable, il fabrique des outils et des bijoux. Pour Redwin c'est insupportable. Il rêve de devenir un combattant, un fier guerrier qui affronte les autres seigneurs dans l'arène. Le premier tome de la nouvelle série de fantasy imaginée par Jean-Luc Istin et confiée (pour la partie scénario) à Nicolas Jarry est une jolie histoire d'apprentissage. 
Comment un enfant, élevé dans la paix et l'harmonie, rejette tout en bloc pour aller vers la violence et la mort. Redwin devient un seigneur des Runes, combat 1000 adversaires, verse le sang au quotidien mais y perd son âme. Si l'intrigue est classique, l'album, en plus de planter l'univers des Nains, permet à Pierre-Denis Goux de signer des planches d'une rare force. Par sa mise en page dynamique et ses cadrages, on se retrouve au cœur des duels. De plus, un cahier graphique en fin d'album permet de nous allécher avec la présentation des cinq autres héros du peuple des nains dont les aventures seront publiées tous les quatre mois jusqu'en août 2016.

« Nains » (tome 1), Soleil, 14,95 €

dimanche 16 août 2015

BD - Des zombies à la pelle


Jean-Luc Istin, grand spécialiste des légendes celtes, abandonne son terrain de prédilection pour se lancer dans l'adaptation du chef-d'œuvre de Romero, « La nuit des morts-vivants ». Classique du cinéma d'horreur, première apparition des zombies, la BD ne garde que la trame du long-métrage. Du jour au lendemain, les morts se relèvent et attaquent les vivants. Quelques rescapés tentent de survivre. Istin a imaginé en fil rouge la tentative de réunification d'une famille séparée. D'un côté le mari et ses deux enfants, dans une grande ville de l'est des USA, de l'autre la mère, bloquée dans un hôtel isolé dans la montagne. 
La seconde partie est plus angoissante. Pendant que des hordes de zombies tentent de pénétrer dans le bâtiment, les quelques réfugiés s'observent. Lizbeth, la plus normale, prend d'énormes risques pour lancer le groupe électrogène. A l'intérieur le directeur de l'hôtel, fou mégalomane, s'amuse avec son fusil alors que Mandy, psychopathe échappée d'un asile, entend des voix qui lui ordonnent de tuer tout ce qui bouge autour d'elle. Bonetti, au dessin, parvient à distiller une ambiance trouble et inquiétante. Vous n'avez pas fini de faire des cauchemars...

« La nuit des morts-vivants » (tome 2), Vents d'Ouest, 14,50 €

samedi 27 juin 2015

BD - L'infirmière réveille les morts


Pour lancer une nouvelle bande dessinée de nos jours, mieux vaut faire quelques références à des séries télé qu'à des classiques franco-belges. Alice Matheson (scénario Istin, dessin de Vandaële) fait fort dans le genre. Pour présenter le concept (le pitch dirait le bobo branché), trois références chocs suffisent : « Alice Matheson c'est un peu Dexter qui rencontrerait Urgences et Walking Dead ». Explications. 
Alice Matheson est infirmière. Le premier album se déroule entièrement aux urgences de l'hôpital anglais où elle travaille depuis six ans. Alice, comme Dexter, aime tuer. Une serial killer qui se contente cependant d'abréger les souffrances des malades incurables en phases terminales. Mais tueuse quand même... Problème, sa dernière victime vient de se réveiller et tente de lui becter la cervelle. Nous voilà en pleine épidémie zombie. Ambitieuse, cette série est prévue en six tomes. Ils paraîtront au rythme d'un tous les trimestres, avec différents dessinateurs. Une saison 1 pour parfaire la comparaison avec les séries télé.

« Alice Matheson » (tome 1), Soleil, 14,50 €

samedi 25 octobre 2014

BD : Le début de l'épidémie de zombies

vents d'ouest, romero, zombies, morts-vivants, istin, bonetti
La déferlante de zombies de ces dernières années n'aurait jamais eu lieu si un certain George A. Romero n'avait tourné, en 1969, un petit film d'horreur en noir et blanc et pour à peine 100 000 dollars, dans lequel les morts attaquaient les vivants. Si chaque série télé, film, livre ou BD utilisant des Zombies devaient lui verser un pourcentage, il serait assurément l'homme le plus riche du monde... Jean-Luc Istin, scénariste prolifique des éditions Soleil (notamment l'essentiel de la collection Celtic), avoue une véritable fascination pour ce film. Il s'est donc replongé lui aussi dans la « bible » du zombie et proposé sa vision de l'univers de Romero. Il a confié le dessin à Bonetti, un Italien habitué aux cadences infernales des comics américains. Une partie est fidèle : un frère et sa sœur vont fleurir la tombe de leurs parents et sont attaqués dans le cimetière. L'autre est plus imagée et spectaculaire : le mari et les enfants de la femme sont restés dans la grande ville et tentent de survivre dans une panique générale. Une BD terrifiante d'efficacité.

« La nuit des morts vivants » (tome 1), Vents d'Ouest, 14,50 €

samedi 29 mars 2014

BD - Brumes ensorcelantes


On a parfois l'impression que toutes les sagas de fantasy se ressemblent. Il est vrai que la trame est souvent la même. Un ou une élue, des dieux en colère, quelques vaillants guerriers le tout saupoudré de trahisons. « Les brumes d'Asceltis », série écrite par Nicolas Jarry n'échappe pas à la règle. Mais on y retrouve quelques détails qui font la différence. Même après le changement de dessinateur Leoni et Negrin), Elya la jeune sylve reste sympathique. Mais surtout il y a la petite fée Nahi, si gironde avec ses petites ailes. Et aussi Galea, la blonde qui va prendre soin d'un bébé au destin immense. 
Galea peu vêtue, servante puis prostituée, mais au cœur d'or et prête à se sacrifier pour sauver l'enfant. Ce sixième tome voit le regroupement de tous les personnages principaux, une « convergence » qui se transforme en passage vers un autre monde.

« Les brumes d'Asceltis » (tome 6), Soleil, 13,95 €

jeudi 21 mars 2013

BD - Oreilles pointues chez les Elfes de Soleil


Popularisées par Glénat et Delcourt, c'est au tour de Soleil de se lancer dans la série-concept. Logiquement c'est dans l'héroïc fantasy que l'éditeur toulonnais puise son inspiration. « Elfes » sera composé de cinq titres publiés sur une année. Chaque titre sera l'œuvre d'un duo différent. En commun, le monde des Elfes et leurs différentes races. Les Elfes bleus, écrit par
Istin (coordinateur de la série) et dessiné par Duarte, se penche sur ces créatures, mal vues des humains, mais souvent sollicitées par les humains car excellents guerriers-mercenaires. Il y est raconté comment la conquête du Crystal permet aux elfes bleus de commander à la mer.
Le titre suivant, en mai, se penche sur la vie des elfes sylvains, réfugiés dans les forêts de ce monde imaginaire. En août, ce sont les elfes blancs, les plus puissants de l'espèce qui seront dans les bacs des libraires. Attention, vous risquez vite de devenir accros...
« Elfes » (tome 1), Soleil, 14,30 €

lundi 3 septembre 2012

BD - Excalibur, une épée de légende racontée par Istin et Brion chez Soleil



Les légendes arthuriennes, telles une mythologie moderne, ne cessent d'alimenter l'imaginaire des scénaristes et dessinateurs de la collection « Soleil Celtic ». Istin (créateur du concept) se penche sur Excalibur, l'épée de légende qui donna toute sa puissance à Arthur. Alain Brion illustre ce premier épisode dans des planches en couleurs directes, où le dessin numérique sait se faire discret. Au commencement, Excalibur est donnée à Merlin. Le druide la remet à Pendragon. Le jeune roi n'est encore qu'une brute, sans vision politique, uniquement intéressé par les batailles. Excalibur va lui ouvrir les yeux. Il se transforme en roi visionnaire, unifiant les clans pour poser les jalons de ce sera la Bretagne unie. Mais dans ce combat politique, il faut faire avec la puissance de l'église et la folie des alliés. C'est le cas de Gorloix. Pendragon va devoir l'affronter pour arracher de ses griffes la belle Yverne, fille d'Avalon, qui enfantera de son successeur, Arthur. La légende est quasi traitée comme un livre d'histoire. A croire que la magie, à une époque, a véritablement existé et gouverné le monde...
« Excalibur, chroniques » (tome 1), Soleil, 14,95 €

jeudi 24 septembre 2009

BD - Pirate au grand cœur


Mériadec, pirate et sorcier, est un des personnages de la série « Le sang du dragon » dont le 4e titre vient de sortir. Désormais, il bénéficie également d'une série à son seul nom. On retrouve le terrible marin une dizaine d'années avant son périple dans la forêt de Scissy. Jean-Luc Istin y conte sa quête des larmes d'Odin. Ce sont sept énormes diamants d'une pureté jamais égalée. Mais Hannibal n'est pas seul à les convoiter. 

Il trouvera sur sa route un Ordre ancien et secret, l'Ordre des cendres, composé de religieuses plus sorcières sataniques que saintes nitouche... Dans cet album, dessiné par Créty, Istin développe également la folle passion de Mériadec pour la belle Sélina. Il a acheté cette superbe esclave en Afrique, l'a affranchie et elle est devenue sa compagne. Mais ce bonheur n'a pas duré longtemps. Enlevée alors que lui est laissé pour mort, elle sera conduite de l'autre côté de l'Atlantique, aux Caraïbes. 

L'occasion pour les auteurs de montrer une autre facette de Mériadec, impitoyable avec ses adversaires mais très romantique avec sa belle adorée.

« Hannibal Mériadec » (tome 1), Soleil, 12,90 €

vendredi 28 novembre 2008

BD - Lancelot intime


Jean-Luc Istin est un passionné des légendes celtiques. Notamment tout ce qui tourne autour d'Arthur et de la Table ronde. Sa production devient pléthorique et les éditions Soleil en ont même fait une collection à part. Nouvelle pierre à cet édifice, l'histoire de Lancelot dessinée par Alexe. 

Lancelot, fidèle d'Arthur, fier chevalier, au destin cependant très tortueux. Alors que Merlin a disparu, Claudas envahit les terres de Ban de Benoïc. Ce dernier tente de s'enfuir, mais il meurt laissant derrière lui un seul descendant. Ce sera Lancelot, sauvé par la Dame du Lac, Viviane, et élevé dans un lieu magique et secret. C'est là que le lecteur découvrira l'interprétation toute personnelle du scénariste : Lancelot serait une femme. Mais il sera élevé comme un garçon, un chevalier qui se prépare à l'affrontement. 

On se laisse rapidement entraîner dans cette histoire semblant parfois manichéenne mais qui permet pourtant de faire de nombreuses digressions tant les personnages sont en réalité complexes.

« Lancelot » (tome 1), Soleil, 12,90 € 

mercredi 14 mai 2008

BD - Guerre de religieux


En Allemagne, en 1933, alors que Hitler commence à dévoiler ses plans et que la propagande antijuive prend de plus en plus d'essor, d'autres combats se déroulent en coulisse. Eva, jeune étudiante se retrouve malgré elle au centre d'une guerre secrète qui dure depuis des millénaires. Tout commence pour elle quand un chercheur est abattu dans sa rue. Banal meurtre contre un intellectuel juif ou élimination déguisée ? 

Eva retrouve dans sa boite aux lettres une enveloppe lui donnant quelques clés, virtuelles et réelles. La réelle serait la clé du paradis. Un paradis en opposition à l'enfer qui serait le refuge et l'inspiration de la politique nazie. Dans ce paradis dont elle trouvera le chemin après bien des embûches, une lance divine va lui donner une arme lui permettant de se battre avec des forces occultes très puissantes. 

Jean-Luc Istin, dans la collection « Secrets du Vatican » mélange avec bonheur deux influences majeures. D'un côté la description de cette Allemagne de plus en plus fanatique, acculant les Juifs à la fuite et de l'autre une intrigue fantastico-religieuse subtile et originale. Denis Rodier, au dessin, à côté d'une reconstitution historique rigoureuse, se lâche dans les décors grandioses du monde caché.

« L'ordre des dragons », Soleil, 12,90 € 

vendredi 1 décembre 2006

BD - Les cauchemars du futur


Jean-Luc Istin, scénariste émergent, a rencontré le succès en racontant les légendes celtiques de Merlin et autre chevalier de la Table ronde. Mais il n'en oublie pas son autre passion : la science-fiction. Il remet donc au goût du jour une vieille série, « Aleph » parue au début des années 2000. Après le tome 1 en juin, voici la réédition du tome 2. Sur Aleph, en 2258, un tueur psychopathe kidnappe des prostituées pour leur enlever, dans d'atroces souffrances, la colonne vertébrale. 

Au même moment, une femme ailée libère des milliers de zombis qui s'attaquent à la population de la ville. Les autorités sont débordées, le chaos menace. Une violente guerre s'engage entre l'Humanité et des dragons monstres sanguinaires, immortels, régnant sur le monde depuis la nuit des temps. 

Violente, apocalyptique, chargée de symboles, cette bande dessinée obtient auprès des éditions Soleil une seconde chance. Les amateurs de cauchemars gothiques y trouveront leur compte. Le dessin de Dim-D, noir et sombre, donne toute son ampleur à cette abomination. (Soleil, 12,90 €)