samedi 29 décembre 2012

Chronique : Live is live !

2012 sur le net : que reste-t-il d'une année de surf virtuel ? Tentative de bilan, épisode 2/6.
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Internet, loin de signer la mort de la presse, permet d'inventer de nouvelles pratiques journalistiques. En 2012, le « live » ou « direct » a pris un essor phénoménal. Pour un événement prévu (match de rugby, conseil municipal ou procès) ou imprévu (incendies, phénomène climatique), le live est un instrument médiatique alliant souplesse et réactivité. Complément parfait d'une diffusion télévisée, il permet une réelle interactivité.  
Par l'intermédiaire de Twitter, de SMS ou de commentaires en direct, les questions de ces lecteurs multimédias fusent. Comme une grande discussion à bâtons rompus dans un immense forum. Néophytes et spécialistes se répondent en fonction des dernières informations diffusées par le ou les journalistes en direct sur place. En 2012, sur le site de l'Indépendant, les « lives » voient leur audience grimper exponentiellement. Cet été, des milliers d'internautes ont pu suivre en direct l'avancée des incendies en Catalogne Sud. 
Dernier exemple en date, le record absolu de la saison, est à mettre au crédit de la pseudo fin du monde. Durant la nuit de vendredi à samedi, entre les tweets en direct de Bugarach (calme plat) et les délires des uns et des autres, vous êtes des milliers à avoir rigolé en ligne. Le live est un exercice tout terrain dont on est loin d'avoir fait le tour. Confirmation en 2013.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue mercredi en dernière page de l'Indépendant.

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