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lundi 6 février 2017

BD : "Le projet Bleiberg" ou le surhomme à travers les âges

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A la base, « Le projet Bleiberg » est un thriller en trois parties écrit par David Khara. Adapté par Serge Le Tendre, il devient une BD dans l’air du temps avec complot nazi et guerre des services secrets. Le personnage principal a tout pour être haï. Jeremy Corbin est un trader américain. Jeune, millionnaire, il tue un bébé avec sa décapotable. Il évite les poursuites mais déprime. La mort de son père va bouleverser sa vie. Ce militaire US était au centre d’un secret datant des années 40, quand les Nazis tentaient de créer un surhomme pour purifier la race aryenne. Jeremy, après de multiples tentatives d’assassinat, reçoit la protection d’une belle espionne américaine et d’un géant du Mossad. Album palpitant et remuant, dessiné par un Frédéric Peynet au sommet de son art.
➤ « Le projet Bleiberg » (tome 1), Dargaud, 13,99 € 

dimanche 3 mai 2015

BD - Trois albums bourrés de monstrueux et de fantastique

Des avocats chargés de défendre des monstres et autres goules, une Europe entièrement peuplée de zombies et un vampire dans le ciel de New York : ces trois BD fantastiques sont des modèles du genre.


Le cabinet d'avocats Wolff & Byrd s'est spécialisé dans les procès hors normes. Exactement ce sont ses clients qui sortent de l'ordinaire. Alanna Wolff et Jeff Byrd sont «
 Les avocats du surnaturel ». Ils défendent vampire, loup-garou et ce genre d'abominations. Ce comics américain imaginé par Batton Lash rencontre un beau succès depuis le début des années 80. Une première salve d'histoires complètes est enfin traduite dans ce recueil de 100 pages. On croise un homme qui défie les lois de la pesanteur, une maison hantée (uniquement les nuits de pleine lune,) ou un présentateur de show télévisé d'horreur sur le retour. Un dessin simple et efficace et surtout un ton résolument décalé donne une saveur particulière à cette série qui surfe entre humour et horreur.


Des zombies, il y en a en très grande quantité dans le premier tome de «
 Nous, les morts », série écrite par Darko Macan et dessinée par Igor Kordey. Le récit débute au XVIe siècle. La peste fait des ravages sur le continent européen. Une maladie qui mute et touche la totalité de la population. Fin de l'Humanité ? Sous cette forme, oui. Mais les morts se relèvent et continuent d'exister sous forme de zombies. Conséquence, l'Amérique n'est pas découverte, les Incas développent leur civilisation et asservissent les autres peuples. Les auteurs imaginent une conquête à rebours. Les vaisseaux incas traversent l'Océan et découvrent cette contrée maudite. Prévue en quatre tomes, cette série est particulièrement violente. Les zombies européens massacrent tout ce qui est encore vivant, mais les Incas, qui ont élevé le sacrifice humain au rang d'art de vivre, supportent la comparaison.


Pour terminer ce tour d'horizon abominable, un petite dose de vampire s'impose. « 
Les vestiges de l'aube », roman de David S. Khara, adapté par Serge Le Tendre et mis en images par Frédéric Peynet se déroule à New York de nos jours. Un jeune policier, Barry Donovan, enquête sur une série de meurtres d'hommes d'affaires. Il pense avoir découvert le commanditaire grâce à la collaboration de Werner von Lowinsky, une connaissance rencontrée sur internet. Mais Werner est bien plus que cela. Ce vampire vit à New York depuis la guerre de Sécession. Il n'a plus de famille, ni d'ami. Si ce n'est Barry. Alors quand le policier est en danger, il intervient. Radicalement. L'histoire (qui a un peu des airs de True Blood, la série télé, par certains aspects) est un peu trop classique. Mais les dessins de Peynet sont remarquables de précision et on a envie de connaître la suite des relations entre le jeune policier et le vieux vampire.

« Les avocats du surnaturel » (tome 1), Fluide Glacial, 17 euros
« Nous, les morts » (tome 1), Delcourt, 14,95 euros
« Les vestiges de l'aube » (tome 2), Dargaud, 13,99 euros

mercredi 26 mars 2014

BD - Le flic et le vampire dans l'adaptation des "Vestiges de l'aube"


Énorme succès de librairie, le roman « Les vestiges de l'aube » de David S. Khara (Michel Lafon) bénéficie d'une jolie adaptation en BD. Côté textes, c'est Serge Le Tendre qui s'est frotté à cette histoire de flic américain et de vampire. Pour les dessins, Frédéric Peynet et son réalisme à toute épreuve dessine un New York noir à souhait. Barry Donovan est policier. Un bon. Fiable et efficace. Enfin, c'était vrai avant le 11 septembre. Dans l'attentat, il a perdu sa femme et sa petite fille. 

Depuis il erre de dépression en dépression, hanté par les images du bonheur passé. Quand il se retrouve sur une affaire de tueur en série, il ne se doute pas qu'un certain Werner Von Lowinsky l'observe. Il ne connait cet homme que par internet. Ils échangent sur des forums. Werner revit depuis la découverte du web. Il n'osait plus trop sortir de sa tanière, voir les humains s'agiter lui redonne un peu goût à la vie. Werner va donc aider Barry dans son enquête. Avec ses moyens. Werner est un vampire. 
Un mélange des genres qui passe parfaitement, entre romantisme et traque policière.

« Les vestiges de l'aube » (tome 1), Dargaud, 13,99 €


jeudi 16 mai 2013

BD - Expérience interdite dans "Phoenix" de Gaudin et Peynet


Phœnix, série écrite par Gaudin et dessinée par Peynet a des airs de « Lost », la série télé. Dans ce troisième et dernier tome de 60 pages denses, ont en sait enfin plus sur cette expérience réalisée sur une île japonaise dans les années 80, base de l'armée américaine. 
Un groupe d'enfants a été touché par cette manipulation de l'espace et du temps. Ils ont tout oublié jusqu'à ces derniers jours où ils sont sujets à d'horribles hallucinations. Qui sont ces morts d'une autre dimension, comment se déplacent-ils dans l'espace, que leur veut le gouvernement américain ? 
Suspense et fantastique pour une série qui pourrait fort bien se prolonger dans un nouveau cycle.
« Phœnix » (tome 3), Soleil, 14,95 euros

vendredi 22 juillet 2011

BD - Séquelles d'expérience dans le tome 2 de "Phoenix" de Gaudin et Peynet

Parfois, dans une série, le tome 2 est l'occasion de livrer quelques clés au lecteur pour qu'il ait envie de d'acheter le titre suivant. Dans Phœnix, Gaudin le scénariste prend tout le monde à contrepied en amenant encore plus d'interrogations. Et paradoxalement, comme dans « Lost », l'excellente série télé, ça marche. 

On est toujours aussi perdu et intrigué, mais loin de vouloir décroché, ces interrogations supplémentaires donnant une furieuse envie de découvrir la suite. 

Il y a des années, un groupe de gamins a été victime d'une expérience alors qu'ils séjournaient sur une île du Pacifique. De nos jours, ils en subissent les conséquences, comme s'ils passaient dans un monde parallèle très comparable à l'enfer. En plus se suivre Jon, un des enfants devenu adulte, cette seconde partie se consacre en grande partie au cas de Mr Fincher. 

Ce vieillard semble dérangé. Il vit d'ailleurs dans un asile. Mais il semble véritablement affolé par les « autres » et craint qu'ils ne prennent sa place. Est-il fou ou victime d'une de ses inventions ? Une psychologue, en creusant dans son passé, découvre que ce scientifique a travaillé pour l'armée américaine. 

Magistralement écrit, dessiné avec brio par Peynet, c'est une des séries les plus prometteuse du catalogue Soleil.

« Phœnix » (tome 2), Soleil, 13,50 € 

vendredi 1 octobre 2010

BD - Feu les souvenirs dans "Phoenix" de Gaudin et Peynet


Parmi les très (trop ?) nombreuses nouveautés de la rentrée, ne manquez par cette ambitieuse série mêlant science et fantastique. « Phoenix », en plus d'une intrigue prenante et palpitante de Jean-Charles Gaudin, bénéficie du dessin exceptionnel de Frédéric Peynet. Après avoir fait l'étalage de toute son imagination dans le Feul, histoire d'Heroic-fantasy, ce dessinateur montre sa dextérité dans une histoire contemporaine criante de vérité. Tout débute sur une petite île du Pacifique. 

Cinq enfants ont bravé le couvre-feu et se retrouvent au centre d'une expérience qui va modifier leur vie. 20 ans plus tard, un de ces enfants, Jonathan Caldwell, souffre de maux de tête se transformant parfois en hallucinations. Entre les USA et Paris où il se rend pour son travail de traducteur, il va lentement mais sûrement entrer de plain-pied dans un cauchemar sans fin.

 Il y a un petit côté « Lost » dans cette série jouant à fond le feuilleton avec révélations et rebondissements aux moments clés de l'histoire.

« Phoenix » (tome 1), Soleil, 13,50 € 

lundi 2 mars 2009

BD - Maladie d'avenir dans "Le Feul"


Portée par un dessin classique et académique de Frédéric Peynet, l'histoire du Feul se termine en forme de mise en garde pour les générations futures. Jean-Charles Gaudin a profité de cette série d'heroic fantasy pour délivrer un message écologique fort. Dans ce troisième et ultime épisode, le petit groupe d'humains et de bourouwns, après s'être affronté, s'est uni pour trouver l'origine de la maladie qui décime les populations, le Feul. 

Elle semble venir de la rivière et ils remontent son lit pour finalement être capturés par une autre ethnie qui les transforme en esclaves. Ils vont travailler dans des carrières où la maladie sévit fortement. Alors que la résistance s'organise dans le camp, deux membres de l'expédition ayant conservé leur liberté vont aller dans les entrailles de la terre pour découvrir la vérité sur les origines du Feul. 

Une série qui devrait ouvrir les yeux des générations futures sur les erreurs écologiques que nous avons accumulés depuis quelques dizaines d'années.

« Le Feul » (tome 3), Soleil, 12,90 € 

vendredi 23 février 2007

BD - Maladie foudroyante


Le Feul,
série écrite par Jean-Charles Gaudin et dessinée par Frédéric Peynet, a un petit air de ressemblance avec Aldebaran de Léo. L'histoire raconte la progression d'un petit groupe, confronté à un monde hostile, avec des créatures fantastiques et des rapports humains compliqués. 

Il y a quand même, fantasy oblige, un peu plus d'action, notamment de combats, et le dessin de Peynet, très réaliste et détaillé, laisse peu de place à la rêverie ou l'imagination du lecteur. Il est cependant d'une grande efficacité. Les explorateurs, chargés de trouver l'origine de la maladie dite du Feul en train de décimer la population, traversent donc les terres grises et croisent le chemin des Brohms. 

Ces êtres, guerriers et violents, tuent de paisibles paysans ou les transforment en esclaves. Durant ce périple, face au danger, chacun réagit selon ses habitudes ou convictions religieuses. Cela provoque des tensions mais au final tout le monde fait l'effort de comprendre l'autre. 

Un apprentissage de la différence qui a valeur d'exemple. (Soleil, 12,90 €)