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samedi 25 août 2018

Série télé - « Lost », la bible des années 2000


Pour clore cette énumération estivale de séries télé nouvelles ou cultes, impossible de ne pas faire un clin d’œil à la mère de toutes les créations, la bible : « Lost ». Phénomène mondial lors de la diffusion des deux premières saisons, Lost a pris une direction plus exigeante et compliquée dans sa narration qui a fait fondre ses audiences comme neige d’Alaska au soleil d’Hawaï. Mais un gros noyau de fidèles a continué à se passionner pour ces naufragés du temps. Derrière Lost on trouve deux créateurs qui depuis ont fait un sacré chemin. J. J. Abrams d’abord. Il a déjà connu le succès avec Alias, mais en imaginant ce monde fantastique, il marque les esprits. Du public mais aussi des professionnels. Il va quitter le petit écran pour relancer Star Trek puis la Guerre de Etoiles. On n’a pas fini d’entendre parler de lui. L’autre showrunner, Damon Lindelof, a réussi l’exploit de faire encore mieux en série télé avec « The Leftovers ». Parmi les acteurs, Mathew Fox est celui qui s’en tire le plus mal. Le héros plein de doute n’a pas su concrétiser son succès mondial sur grand écran. À l’opposé de sa « chérie », Evangeline Lilly, devenue la Guêpe pour Marvel et cumulant les millions d’entrées partout dans le monde.

➤ « Lost », ABC Vidéo

vendredi 14 mars 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Lost, au-delà du réel

La disparition du Boeing 777 de la Malaysia Airlines a tout du feuilleton haletant. Et le grand amateur de séries télé que je suis n'a pu s'empêcher de penser, dès le premier jour, à une certaine similitude avec « Lost ». Tant que les autorités n'auront pas trouvé des débris de l'avion, l'espoir demeurera.

Plus les recherches sont vaines, plus j'imagine une partie des 239 passagers sur une île perdue en pleine mer de Chine tels des Robinson des temps modernes. Pour ceux qui auraient raté l'intrigue du phénomène télévisuel du début des années 2000, petit rappel des grandes lignes. Un avion, reliant l'Australie à la Californie, s'égare au-dessus du Pacifique. Il est pris dans un champ électro-magnétique et coupé en deux. Deux groupes de rescapés tentent de survivre sur une île occupée par les « Autres », peu hospitaliers.
Si dans la première saison l'avion se crashe, dans la sixième et ultime, un autre avion parvient à se poser sur l'île. Sans vous en dévoiler la véritable fin, il parvient même à redécoller pour rejoindre la civilisation. Qui sait, le vol MH370 peut réapparaître, comme par enchantement.
En attendant, toute une armada de navires et une escadrille d'avions ratissent la zone. Même les internautes sont sollicités. Ils peuvent scruter les images satellites récentes et signaler toute anomalie à la société Digital Globe. L'absence de résultat contribue à renforcer toutes les hypothèses farfelues et « complotistes ». Lost, d'histoire de science-fiction un peu tirée par les cheveux, en devient presque une œuvre prophétique un peu plus culte encore.

Chronique "De choses et d'autres" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant. 

jeudi 16 mai 2013

Billet - Spoiler or not spoiler...


L'invention par Jennie Lamere d'un programme sur Twitter a révélé au grand public l'existence du mot « spoiler ». Soit révéler la fin d'un film ou d'une série et annihiler de ce fait tout effet de surprise. Exemple le plus couramment utilisé, dire d'entrée que dans « Sixième Sens », c'est Bruce Willis qui est mort. Spoiler une série télé est devenu un jeu très prisé sur internet. Certains fans ont la délicatesse de prévenir d'un « Attention spoiler ! ».
D'autres prennent un malin plaisir à gâcher votre joie. Jennie Lamere, la jeune américaine qui a remporté un prix prestigieux grâce à ce programme, a déjà été victime de mauvais plaisantins. D'où son idée : un logiciel masque les messages porteurs d'un certain nombre de mots clés. Je n'ai toujours pas vu les deux dernières saisons de Lost, j'évite donc soigneusement tout article sur la série tant que je ne les aurai pas visionnées. Même si le principal spoiler de Lost est déjà connu de tous : il n'y a pas de fin ! 
Cette semaine, les fans de « How I Met Your Mother », notamment ceux qui regardent en replay, ont hurlé contre les producteurs de cette sitcom diffusée en France sur NT1. Sur la page Facebook officielle, le jour même de la diffusion, ils ont révélé qui est la mère des enfants de Ted, le narrateur de la série. Cela fait quand même 8 saisons et 184 épisodes que le mystère est soigneusement préservé. Et comme l'épisode ne sera diffusé en France que dans quatre ou cinq ans, ne comptez pas sur moi pour vendre la mèche.

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant. 

BD - Expérience interdite dans "Phoenix" de Gaudin et Peynet


Phœnix, série écrite par Gaudin et dessinée par Peynet a des airs de « Lost », la série télé. Dans ce troisième et dernier tome de 60 pages denses, ont en sait enfin plus sur cette expérience réalisée sur une île japonaise dans les années 80, base de l'armée américaine. 
Un groupe d'enfants a été touché par cette manipulation de l'espace et du temps. Ils ont tout oublié jusqu'à ces derniers jours où ils sont sujets à d'horribles hallucinations. Qui sont ces morts d'une autre dimension, comment se déplacent-ils dans l'espace, que leur veut le gouvernement américain ? 
Suspense et fantastique pour une série qui pourrait fort bien se prolonger dans un nouveau cycle.
« Phœnix » (tome 3), Soleil, 14,95 euros

dimanche 31 octobre 2010

BD - Les Léturgie signent une parodie de Lost avec Spoon et White


Spoon et White sont les deux flics américains les plus calamiteux de la création. Imaginés par Yann, animés par Jean Léturgie et dessinés par son fils, Simon, ils se retrouvent naufragés sur une île déserte en compagnie de quelques rescapés. 

Cette parodie hilarante de Lost, la série télé, manque un peu de piquant mais offre son lot de gags et de personnages délirants. En premier lieu les deux Belges rescapés de l'avion, un sosie de Benoit Poelvoorde ne parlant qu'en patois wallon et un écolo radical, obtus au point de se faire bouffer par un ours polaire pour sauver l'espèce... 

Simon Léturgie profite également du climat tropical pour dévêtir ses héroïnes. La belle et ambitieuse Courtney Balconi notamment qui a cependant de la concurrence avec Sardine, une rousse à forte poitrine tentant désespérément à percer dans le cinéma hollywoodien. 

Cette série comique très caustique fait du bien aux zygomatiques dans cette époque où le politiquement correct semble érigé en dogme absolu.

« Spoon & White » (tome 8), Vents d'Ouest, 9,95 €