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samedi 22 avril 2023

BD - Les grands moments de Métal Hurlant


Nouvelle livraison de Métal Hurlant. Le n° 6 de la nouvelle version en mook. Près de 280 pages de pure nostalgie métallique. Sous une couverture de Moëbius, on retrouve des BD d’anthologie, qui ont fait basculer cet art mineur vers l’art absolu.

On ne peut que conseiller les premières pages de Polonius, histoire de Picaret pleine de bruit, de sexe et de fureur, dessinée par Tardi, Serge Clerc joue au grand témoin, livrant une longue interview illustrée de pages inédites du récit de ses années Métal. Un peu de Druillet (Gail), de Margerin ou de Jano et surtout ne manquez pas un récit complet de Caza, formidable dessinateur à la production devenue plus rare ces dernières années.

« Métal Hurlant », numéro 6, Les Humanoïdes Associés, 19,95 €

samedi 12 novembre 2022

Beau livre - Jules Verne et Tardi : génies retrouvés


Écrivain français le plus connu et traduit à l’international, Jules Verne est à la tête d’une œuvre pléthorique. Des dizaines de romans inoubliables, autant de nouvelles lui ont permis d’être présenté comme le père de la science-fiction. Mais cet écrivain était en réalité un touche-à-tout, grand feuilletoniste, maniant avec aisance tous les styles du roman d’aventures à la bête comédie sentimentale. De très nombreux textes ont été publiés après sa mort et certains n’ont été découverts que très tardivement. 

C’est le cas de ces nouvelles reprises dans ce gros volume intitulé Récits retrouvés, bénéficiant d’une cinquantaine d’illustrations pleine page de Tardi. Ces manuscrits retrouvés sont présentés par Christian Robin, directeur de la collection « La bibliothèque Verne ». 

Ne manquez pas la nouvelle San Carlos. Elle se déroule au cœur des Pyrénées et voit un contrebandier échapper à des douaniers grâce à un bateau qui se transforme en sous-marin. Déjà tout le génie de l’écrivain qui n’avait que 28 ans.

« Récits retrouvés », Jules verne, illustrations de Tardi, Cherche Midi, 21,90 €


jeudi 17 mars 2016

Les sorties DVD de la semaine

James Bond face à Spectre
spectreeee.jpgEnorme succès de la fin d'année 2015, "Spectre" de Sam Mendes, nouvel opus de la saga James Bond, est normalement la dernière apparition de Daniel Craig dans le costume de l'espion anglais. Durant plus de deux heures, de Mexico à l'Autriche en passant par l'Italie et le Maghreb, Bond remue ciel et terre pour protéger sa dulcinée (Léa Seydoux) et tenter de mettre un terme aux agissements du chef de Spectre (Christoph Waltz). Du très grand spectacle qui doit obligatoirement se déguster en haute définition.
Spectre, Fox, 20 euros



Avril, quand Tardi s'anime
avrildvd.pngInjustement boudé par le public lors de sa sortie en salles, "Avril et le monde truqué" de Franck Ekinci et Christian Desmares est un film d'animation français directement inspiré par l'univers du dessinateur de BD Tardi. Pas de Poilus dans cette histoire de monstres et de mutants tentant de dominer le monde, mais de belles inventions comme ce train montgolfière entre France et Allemagne ou ce chat doté de la parole (voix de Philippe Katerine) apportant une touche espiègle qui séduira les plus jeunes. En bonus, l'explication de la fabrication d'un monde par Jacques Tardi en personne. 
Avril et le monde truqué, Studiocanal, 17,99 euros


Adèle l'anarchiste
DVD_Anar.jpgCompliqué de rebondir après un gros succès au cinéma. Adèle Exarchopoulos en fait l'expérience. Celle qui a rayonné dans "La vie d'Adèle", peine à retrouver des rôles forts. Dans les Anarchistes d'Elie Wajeman, elle interprète une jeune Française se découvrant une conscience politique au début du XXe siècle. Instructif, un peu romantique, mais bien plat au final.

Les anarchistes, France Télévisions, 20 euros


jeudi 5 novembre 2015

Cinéma : Quand l'univers de Tardi s'anime

Dans un Paris imaginaire ressemblant à la ville du XIXe siècle, « Avril et le monde truqué » est un formidable voyage dans l'imaginaire du dessinateur Jacques Tardi



 Déjà auréolé par le Cristal du film d’animation au festival d’Annecy, « Avril et le monde truqué », long-métrage de Christian Desmares et Franck Ekinci, est la transposition de l’univers graphique de Jacques Tardi (Adèle Blanc-Sec, Brindavoine) sur grand écran. Mais au lieu de se contenter de l’adaptation d’une BD déjà existante, le scénariste, Benjamin Legrand, a pioché dans les ambiances, personnages et époques mises régulièrement en images par le dessinateur connu également pour son adaptation de Nestor Burma.
L’action se déroule à Paris, forcément, celui du début du siècle dans une version uchronique, tendance steampunk. Dans cette France toujours dirigée par la descendance de Napoléon III, le moteur à vapeur règne encore en maître absolu. Les savants n’ont pas encore découvert l’électricité ni mis au point le moteur à explosion. Logique, tout esprit un peu imaginatif est enlevé par une mystérieuse organisation. Comme si l'évolution était condamnée à faire du surplace. En fait tout a commencé en 1870, quand un savant présente à l’empereur un sérum de son invention capable de transformer les soldats en hommes invincibles.


Une explosion plus tard, la face du monde est changée. Pas de guerre entre la France et la Prusse, plus de développement technique et l’épuisement des ressources en charbon. La suite de l’histoire se déroule en 1941, sous le règne de Napoléon V, l’arrière petite-fille du savant cherche toujours à recréer la formule du vaccin alors que la police, dont l’inénarrable inspecteur Pizoni, est sur ses traces.

Matou bavard
Avril (Marion Cotillard à la voix), orpheline, vit seule avec son chat Darwin (Philippe Katerine), matou malin doté de la parole à la suite d’une autre expérience ratée, dans un appartement secret aménagé au sommet d'une statue équestre grandiloquente. Elle cherche ses parents et son grand-père, disparus après une descente de police. Le scénario, bourré de rebondissements, fait la part belle aux décors d’un Paris imaginaire, avec deux tours Eiffel, transformées en gare de départ d’immenses paquebot-téléphériques. Mais il y a également nombre d’autres inventions dans ce film qui surfe de Verne à Hergé en passant par Conan Doyle, la fin du film se déroulant dans ce fameux monde truqué, au plus profond des entrailles de la Terre.
L'histoire, pleine de rebondissements, bénéficie d'une animation à la limite de la perfection, tout en respectant le trait de Tardi. Même si le dessinateur s'est retiré du projet trop chronophage pour ses autres projets, l'équipe a rendu avec fidélité le style incomparable du créateur d'Adèle Blanc-Sec. La preuve que le film d'animation, loin d'être l'apanage des multinationales américaines, peut s'adresser à tous les publics sans trahir l'esprit de son créateur.


Aussi une œuvre de papier

Ce projet, initié par Benjamin Legrand, a mis de longues années avant de voir le jour. La genèse est racontée  dans une beau livre richement illustré par Tardi. A la base, celui qui a déjà été scénariste de Tardi (Tueurs de cafards), voulait utiliser l'univers du dessinateur pour lancer une série animée entre science-fiction et fantastique. Des savants fous, un chat qui parle, des lézards méchants, une petite fille débrouillarde et quantité d'inventions dans un univers steampunk. Tardi a commencé à mettre sur papier ces idées, premiers croquis repris dans le livre « L'histoire d'un monde truqué » paru chez Casterman. Finalement les aventures d'Avril sont devenues un long-métrage qui, dans un premier temps devait être réalisé par Jacques Tardi lui-même. Mais pressé par le temps, il n'a pas pu aller plus loin que l'élaboration d'un storyboard détaillé des premières scènes. Ce sont ces dessins qui composent l'essentiel du livre, une  cinquantaine de pages où l'on retrouve toute la poésie et l'invetion du long-métrage.
« Histoire d'un monde truqué, Casterman, 136 pages, 25 euros. 



dimanche 12 octobre 2014

BD : La folie du front


14/18, tardi, supiot, glénat
Centenaire oblige, quantité de publications portent sur la première guerre mondiale. La BD n'est pas en reste. Même si il est difficile de faire mieux que Tardi dans le genre, plusieurs auteurs ont plongé dans l'enfer des tranchées pour raconter des pans de cette incroyable boucherie. « La patrouille des invisibles » d'Olivier Supiot est un roman graphique sombre malgré des couleurs éclatantes. Un aviateur français abattu au dessus du front, est récupéré, blessé, par une patrouille. Il va falloir le ramener à l'arrière pour le soigner. Mais ces quelques kilomètres sont très risqués. Les francs-tireurs allemands sont partout. Un obus ou une balle peut vous exploser la tête à tout moment. Heureusement la petite troupe compte dans ses rangs Titouan Kerzadec une montagne de muscles surnommée Titan. Il se fond dans la boue et le sang pour surprendre les ennemis. Un tueur né qui s'accommode de cet enfer. Avant, sa vie était pire. Il était à Cayenne au bagne. S'engager c'est l'assurance de retrouver la liberté à la fin de la guerre. A condition de survivre et ne pas devenir complètement fou.

« La patrouille des invisibles », Glénat, 12,90 €

dimanche 13 janvier 2013

BD - Tardi, père et fils


Jacques Tardi
, dès ses débuts dans le monde de la bande dessinée, a marqué son territoire. Malgré le succès de son héroïne, Adèle Blanc-Sec, il se lance dans des récits complets plus sombres sur la guerre 14/18. Et toute son œuvre est marquée par un profond et radical antimilitarisme. Celui ou celle, au ministère de la Culture, qui a décidé de lui décerner la Légion d'honneur n'a sans doute pas pris l'exacte mesure du personnage. Ainsi, le 2 janvier, Tardi fustige cette breloque : « 
je refuse avec la plus grande fermeté » la Légion d'honneur pour « rester un homme libre et ne pas être pris en otage par quelque pouvoir que ce soit », a-t-il déclaré à l'AFP. On n'en attendait pas moins de Tardi dont le dernier livre, un pavé de 200 pages sur les années de prison de son père en Allemagne est doublement poignant. L'histoire d'un Français pris dans la tourmente de ces années de guerre mais aussi les souvenirs d'un gamin au caractère bien trempé. L'affaire de la Légion d'honneur en est le dernier exemple en date...
« Moi, René Tardi, prisonnier de guerre, Stalag II B », Casterman, 25 €


mercredi 14 décembre 2011

Fume, c'est du Manchette roulé par Tardi !


Tardi achève avec « O dingos, ô châteaux ! » sa trilogie Jean-Patrick Manchette. Presque une œuvre de jeunesse pour cet écrivain français mort en 1995. Ce roman a reçu en 1973 le grand prix de littérature policière. Un choix polémique tant la prose de Manchette, pour l'époque, était moderne, dérangeante et ouvertement de gauche. Sur 90 pages en noir et blanc, Tardi réinvente la cavale à travers toute la France de Julie, la nurse au lourd passé psychiatrique et de Peter, un gamin capricieux, insupportable mais riche héritier. Julie est accusée d'enlèvement. En fait c'est un coup monté par l'oncle pour hériter. L'intrigue ne semble être qu'un alibi pour mettre en scène des personnages sortant résolument de l'ordinaire. Julie, bien évidemment, femme fragile, allergique au mot « police », mais capable de tout pour continuer à avancer dans le sinistre théâtre de la vie. Il y a aussi Thompson, le tueur. Vieux, fatigué, souffrant de maux de ventre épouvantables, il va aller au bout de sa logique : tuer atténue la douleur.

« Ô dingos, ô châteaux ! », Futuropolis, 19 €


dimanche 19 juin 2011

BD - "Le perroquet des Batignolles" : un feuilleton radio illustré par Stanislas


Feuilleton radiophonique imaginé par Tardi et Boujut, « Le perroquet des Batignolles » est désormais adapté en BD. C'est Stanislas qui signe cette version très fidèle de l'émission qui a passionné les auditeurs de France Inter en 1997 et 1998. Le premier tome vient de paraître quelques jours après la disparition de Michel Boujut, grand critique de cinéma. De perroquet, il n'en est pas question dans ces 56 premières pages. Par contre le héros, Oscar Moulinet, preneur de sons, voit des canards par tout. Des boites à musique contenant des morceaux de bandes magnétiques. Un puzzle sonore, sorte de testament d'Emil Schmutz, faussaire.

Bourré de rebondissements, cet hommage au genre a un délicieux air rétro amplifié par la ligne (très) claire de Stanislas.

« Le perroquet des Batignolles » (tome 1), Dargaud, 13,95 € 

samedi 3 novembre 2007

BD - La belle Adèle (et ses monstres) est de retour

Difficile de se débarrasser d'Adèle Blanc-Sec. La jeune Parisienne au caractère de cochon fait un retour remarqué. Un 9e album intitulé « Le labyrinthe infernal », toujours imaginé et dessiné par un Jacques Tardi n'ayant rien perdu de son amour de Paris. Pour l'occasion, les éditions Casterman ont réédité les autres tires de la série avec de nouvelles couvertures. Avis aux collectionneurs... 

Adèle fait de terribles cauchemars. Sur les toits de la capitale, elle est poursuivie par un minotaure. Adèle qui, dans les premières pages, échappe dans la vraie vie à plusieurs tentatives d'assassinats. Elle retrouve sur les bords de la Seine Flageolet, indic paniqué car son policier préféré se serait transformé en vache carnivore... 

Mais Adèle n'est pas seule à faire son retour dans cet album. Quasiment tous les personnages imaginés par Tardi se donnent rendez-vous dans ces 46 pages. Brindavoine, Honoré Fiasco, la Chevillard, le dentiste Dantelet... Bref c'est dense et brumeux. 

Sans oublier le nouveau méchant, le fameux docteur Chou, qui avec un élixir de sa composition semble avoir contaminé la moitié de la ville. Une renaissance qui réjouira les inconditionnels.

("Adèle Blanc-Sec", Casterman, 10,50 €) 

lundi 25 juin 2007

BD - Nestor Burma, héros de toujours

Nestor Burma a changé de dessinateur, mais a toujours un caractère de cochon. Léo Malet a écrit les romans, Tardi, le premier, les a adaptés en BD. Aujourd'hui c'est Moynot qui a repris le personnage de détective privé emblématique des nouveaux mystères de Paris. Dans « Le soleil naît derrière le Louvre » il est question de tableau. 

Une toile de maître, un Raphaël volé au musée du Louvre. Coïncidence, les policiers découvrent dans une impasse un homme assassiné porteur d'une copie de la toile. Et Burma connaît le bonhomme. Tant et si bien que les policiers sollicitent son aide pour surveiller l'ancienne maîtresse du cadavre, Geneviève Levaseur, mannequin. Et comme par hasard, la belle brune embauche Burma pour assurer sa protection... 

Il y aura d'autres macchabées au fil des pages, pas mal de « coups sur la calebasse » pour un Burma parfois teigneux, parfois charmeur. Jusqu'au dénouement final, fidèle au roman de Léo Malet. Il fallait oser prendre la suite de Tardi. Moynot a pris le risque. Le résultat est plus que probant. ("Le soleil naît derrière le Louvre", Casterman, 14,95 €)

lundi 25 décembre 2006

Cadeaux - Quelques beaux livres


Voyage au bout de la nuit illustré par Tardi.
A sa parution en 1988, ce livre était l'exemple parfait de la collaboration entre Futuropolis, maison d'édition BD d'excellence et d'expérimentation, et Gallimard, riche de ses classiques de la littérature française et étrangère. Le roman de Céline sera toujours une grande claque pour le lecteur. Le texte, illustré par Jacques Tardi, en prend encore plus d'ampleur. La réédition en 2006 de cet ensemble montre que la formule n'a pas vieilli. Mais qu'il sera difficile de faire mieux... (Futuropolis/Gallimard, 35 €)

Spiderwick, le grand guide. Après la publication de la saga des chroniques de Spiderwick, voici le guide richement illustré de ce monde fantastique qui plaira aux plus jeunes. De l'elfe des bois à la kelpe lacustre en passant par les différents gobelins vous apprendrez tout sur ces êtres merveilleux, avec de superbes croquis à la clé. Un complément iconographique idéal aux romans. (Pocket Jeunesse, 21 €)



Brassens à la lettre. Chloé Radiguet a retracé la carrière de Georges Brassens, disparu il y a 25 ans, dans une sorte de dictionnaire illustré de dizaines de photos. Cela commence bien évidemment par le A d'Amitié. Les témoignages des amis sont nombreux dans ce gros volume. (Denoël, 25 €)

lundi 6 novembre 2006

BD - La véritable histoire du soldat inconnu

La résurrection des éditions Futuropolis permet la réédition de ce court récit de Tardi, suivi de "La bascule à Charlot", réquisitoire contre la peine de mort. Noir et blanc expressif, scénario cauchemardesque, ces deux histoires sont fondatrices dans l’œuvre de Tardi, et représentent parfaitement ce que faisait Futuropolis, maison d'édition créée par Etienne Robial dans les années 70, prolongé en 2005 par Gallimard qui a décidé de relancer cette prestigieuse marque avec Blutch, De Crécy ou David B. pour ce qui est des nouveautés. 

Le soldat inconnu, d'après Tardi, est un écrivain de romans populaires. On le suit dans un cauchemar le mettant en présence de tous ses personnages négatifs donnant tant de saveurs à ses récits d'aventure. Tardi dans la préface parle "d'erreur de jeunesse", relevant des "maladresses de dessin". Mais il reconnaît qu'"il y a là, en désordre, à peu près tous les sujets que je reprendrai pas la suite dans la Blanc-Sec et ailleurs : savants fous, délires à la Jules Verne, dinosaures et 14-18". (Futuropolis, 14,50 €)

mercredi 4 octobre 2006

BD - Paris sur crime avec l'Etrangleur de Tardi et Siniac


Tardi a tenu en haleine ses lecteurs durant cinq mois avec la publication, sous forme de feuilleton, de cette BD tirée d'un roman de Siniac. Voici l'histoire reprise en un gros album de près de 100 pages offrant en plus de nombreuses variantes finales. En 1959, alors qu'un brouillard persistant s'épanche sur les rues de Paris, un mystérieux étrangleur sème la terreur. Il peut d'autant plus facilement réaliser ses forfaits que la police est en grève. Le jeune Antoine, fils d'un assassin recueilli par le policier qui a conduit son père sur la guillotine, pense connaître l'identité du tueur en série. Esbirol, libraire du quartier, semble en savoir beaucoup sur « Le secret de l'étrangleur ». Deux versions sont disponibles, simple en noir et blanc ou luxe, en couleur et avec un DVD en cadeau. 
Le secret de l'étrangleur, Casterman, 14,95 ou 29 €