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mercredi 7 mai 2025

Jeunesse - Jouer aux détectives et aux voleurs


John, 12 ans, sera détective. Ou voleur. Pour l'instant son choix n'est pas arrêté. Orphelin depuis quelques mois, il vit caché dans le faux plafond d'un grand musée de New York. Il espère encore que sa mère va revenir le chercher. Etrange personnage que ce jeune héros imaginé par Tom Phillips. 

Vivant à la marge de la société, il est avant tout un grand rêveur. La réalité va pourtant le rattraper quand on l'accuse d'avoir volé un rubis égyptien d'une grande valeur. Il ne devra son salut qu'à sa rencontre avec l'inspecteur Toadius McGee, plus grand détective du monde. Le choix est fait : il sera détective et arrêtera « La phalène mauve », célèbre voleur au nom inspiré par un papillon. 

Un récit enlevé, plein de rebondissements, aux personnages intrigants et étonnamment humains. Un petit bijou d'intelligence et d'humour, sans oublier un petit soupçon de leçon de vie.     

« L'étrange ligue des détectives et des voleurs », Tom Phillips, PKJ, 336 pages, 16,90 €

samedi 19 avril 2025

Science-fiction – Le destin d'Elia

Surtout connue pour des comédies sentimentales, Marie Vareille, autrice française, a voulu diversifier ses écrits. Elle s'est donc lancée dans la rédaction d'une trilogie de science-fiction qui bénéficie d'une réédition au format poche, en trois volumes copieux qui vous assureront des heures de dépaysement. Dans un futur proche, la terre est ravagée après une guerre de cent ans. 

Ne reste que quelques survivants dans une société où les castes sont prépondérantes. Une élite, dominée par les passeurs d'âmes, a tous les pouvoirs et exploite la majorité. Elia, jeune fille rousse, est passeuse d'âmes. Son rôle dans ce monde inégalitaire : tuer les vieux, les faibles, les récalcitrants. Les passeurs d'âmes n'ont pas de sentiments. Pas de remords. Alors pourquoi Elia épargne Sol, jeune révolutionnaire ? Elia et Sol, un couple en devenir, qui va s'aimer, se déchirer, lutter ensemble ou l'un contre l'autre. Une histoire d'amour compliquée qui ne prend pas trop de place dans cette longue marche vers plus de justice et d'égalité. Un beau récit sur le prix à payer pour vivre libre. 

De la SF assez sombre, mais qui fera forcément réfléchir les adolescents et jeunes adultes, public privilégié de cette saga.   

« Elia, la passeuse d'âmes » (intégrale en trois volumes), PKJ, 450 pages, 8,10 €

dimanche 9 février 2025

Littérature jeunesse - Quintus Octavius, partagé entre deux mondes

Peut-on échapper à son destin ? Tel est en filigrane le message de ce roman jeunesse, à partir de 9 ans, écrit par Kiah Thomas à l’imagination foisonnante.


La vie serait tellement plus simple si pour obtenir ce que l’on désire, il suffisait de le vouloir… Ce monde existe. C’est Elipson, contrée magique décrite dans ce roman signé de l’Australienne Kiah Thomas. Il suffit de prononcer le mot banane pour qu’un fruit, mûr à point, apparaisse et s’offre à notre gourmandise.

Enfin, ce pouvoir n’est pas donné à tous. « Mander quelque chose, c’est le faire exister par la force de sa seule volonté, explique Quintus Octavius, le héros du récit, c’est le faire apparaître à partir de rien. » Seuls les Mandeurs peuvent maîtriser le Mandement. Quintus doit normalement faire partie de cette caste. Sa mère est la cheffe du conseil des Mandeurs, sa sœur une des plus puissantes. Pourtant, lui, n’arrive pas à réveiller son don. Pas la moindre banane. Or, s’il ne passe pas avec succès le test, il risque la déchéance. Et sa mère la honte…

Le début du roman, en plus de décrire cette société parfaite, où personne ne travaille puisqu’il suffit que les Mandeurs agissent pour avoir objets et nourriture du quotidien, raconte la grande confusion de Quintus. Le jeune garçon veut bien faire. Pour sa famille. Pour lui. Mais il est impuissant.

Et la nuit, il fait d’étranges rêves. Il plane sur un monde différent, où le vert domine. Il ne le sait pas encore, mais c’est Ivantra, l’autre partie de ce monde imaginaire. Il y est propulsé par Allie, secondehéroïne de cette fantaisie magique très manichéenne.

Deux mondes, deux conceptions de la vie, des exploités et des exploiteurs… Quintus comprend qu’il peut passer de l’un à l’autre. Dès lors, il va devoir choisir son camp, déterminer en toute indépendance son destin. Une parabole intéressante sur l’inné et l’acquis.

« Quintus Octavius et le monde interdit » de Kiah Thomas, PKJ, 224 pages, 15,90 €

mercredi 27 mars 2024

Un collector : concentré de P’tites Poules

 


Après parution en grand format, les histoires des P’tites Poules imaginées par Christian Jolibois et dessinées par Christian Heinrich, sont regroupées dans des albums collector petit format.

Le tome 5 reprend les quatre dernières aventures des amis des plus jeunes.

On vibre donc aux péripéties Carmen, Carmélito et compères en Chine, sur les bords de la rivière qui cocotte à cause de ces pollueurs de putois, avec Maurice, le dernier dodo de la planète et dans leur nid douillet au cœur de l’hiver, alors que Machab, le chêne légendaire et ses corbeaux maudits, tente de dérober leurs dernières graines.

Une compilation parfaite pour redécouvrir une des meilleures séries jeunesse de ces dernières années.

« Les P’tites Poules, collector » (tome 5), PKJ, 200 pages, 15,10 €

vendredi 20 octobre 2023

Un roman jeunesse - Les petits explorateurs de la nature en danger


Éveiller les plus jeunes aux sciences et dangers qui menacent notre planète : telles sont les missions de la série de romans des Petits explorateurs de SJ King. Les deux premiers tomes viennent de sortir. Les enfants chargés de protéger la terre vont partir au fond de l’océan pacifique à la recherche des baleines perdues puis dans l’espace pour mieux comprendre la course des comètes.
Des romans qui permettent aux jeunes lecteurs de s’imaginer dans la peau de ces explorateurs en herbe. Mais aussi et surtout de comprendre combien l’équilibre écologique de notre si belle planète est fragile et à protéger de toute urgence.

« Les petits explorateurs » (tome 1 et 2), PKJ, 128 pages, 6,20 €
 

jeudi 31 août 2023

Roman jeunesse - Nuage obscur sur les trois frères


Pas de soleil ce matin. Il ne fait même pas jour. Les trois frères n’en reviennent pas. L’obscurité est quasi complète bien que l’on soit en milieu de matinée. Le début du roman pour adolescent signé Vincent Villeminot, Black Cloud (Éditions PKJ, 320 pages, 13,90 €) est saisissant.

La fin du monde. Non, juste une explosion à l’est et ce nuage noir qui fait écran. Mais finalement, c’est peut-être bien le début de la fin du monde. Dans leur ferme, dans les hauteurs, ils sont à l’abri. Le père a fait des réserves avant de disparaître, mort ou emprisonné. Mais ils craignent les rôdeurs, les pillards. Car le pays sombre dans l’anarchie.
Au bout de quelques semaines, deux visiteurs indésirables tentent de les piller. Deux femmes, une jeune mère et sa fille. Les frères ont pitié et le groupe s’agrandit. Première partie d’un triptyque, ce Black Cloud (nuage noir) qui plonge le monde dans la peur et la violence, est l’occasion d’analyser nos réactions face à l’adversité. Il y a beaucoup d’humanité dans la fratrie. De curiosité aussi. Et une bonne dose d’inconscience quand l’un d’entre eux descend en ville pour tenter de retrouver le père et récupérer des médicaments. 

dimanche 6 mars 2022

Roman jeunesse - Le programme de "Prunille présidente" ; confier le pouvoir aux enfants


Prunille, découvre que le président de la République va bientôt être élu. Mais la fillette constate avec effroi qu’elle n’a pas droit de voter. Elle va se lancer dans une campagne pour devenir présidente et obtenir le droit de vote pour les plus jeunes. Ce roman écrit de façon collective, voit la crème de la littérature jeunesse s’amuser à imaginer cette campagne peu banale. Prunille, aidée de sa meilleure amie, de son petit frère (un génie) et d’un cousin débarqué d’Angleterre va faire bouger les lignes. Un grand éclat de rire tout au long des 15 chapitres écrits par 14 auteurs très inspirés sous une couverture de Marc Boutavant.

« Prunille présidente », collectif, PKJ, 7,95 € (au profit du Secours Populaire français) 


dimanche 21 décembre 2014

Beau livre : Poire géante et magique


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Plus spécialement pour les plus jeunes, ne manquez pas « La fabuleuse histoire de la poire géante » de Jakob Martin Strid, un auteur danois à l'univers parfois proche de celui de Richard Scarry. Dans la petite ville de Solby, vivent sous un même toit Mitcho le chat et Sebastian l'éléphant. Ils découvrent une bouteille sur la plage qui contient un message de l'ancien maire, JB, leur demandant de le rejoindre sur l'île mystérieuse. Dans la bouteille il y a également une petite graine. Les deux amis la sèment et dans la nuit un poirier pousse à toute vitesse, chargé d'une énorme poire, une poire géante. Voilà le début de cette aventure où on croise un dragon marin mécanique, des pirates amateurs de pastèque et quelques spectres. Les dessins sont d'une étonnante richesse, regorgeant de détails. Un monde enchanté qui fera rêver petits et grands.

« La fabuleuse histoire de la poire géante », PKJ Pocket Jeunesse, 19,90 euros.

lundi 19 mai 2014

Livre - Bouleversant témoignage de « L'enfant de Schindler » chez PKJ

Mort l'an dernier, Leon Leyson, avant de s'éteindre, a tenu à témoigner de son enfance de jeune Juif sauvé par la fameuse Liste de Schindler.
Au début du mois, la France a célébré la capitulation de l'Allemagne nazie. Si depuis les deux pays sont réconciliés, cela n'empêche pas de se remémorer les horreurs commises par Hitler et ses sbires. Un bouleversant témoignage vient d'être publié aux éditions PKJ. Leon Leyson raconte comment il est devenu « L'enfant de Schindler ».

Cet Juif polonais, en 1943, était le plus jeune nom de la fameuse liste devenue célèbre après le film de Steven Spielberg. Son témoignage poignant permet de mieux comprendre dans quelles conditions les Nazis ont persécuté la communauté juive. L'action se déroule à Cracovie en Pologne. Léon, gamin insouciant, vit heureux auprès de son père, employé dans une entreprise locale. Quand les Allemands envahissent le pays et s'approprient l'industrie, Moshe Leyson change de patron. Il dépend désormais d'un certain Schindler.

Ghetto de Cracovie
Rapidement les Juifs sont parqués dans un ghetto, les premières rafles ont lieu. « Les parents ne pouvaient plus rassurer leurs enfants avec des mots comme "ce sera bientôt fini". A présent ils disaient "ça pourrait être pire" »... Leon raconte ces années d'insouciance avec une étonnante fraîcheur. Comme si ces jeux de gamins, encore épargnés par la folie des hommes étaient plus importants que les scènes d'horreur à venir. Car ensuite c'est le transfert dans le camp de travail de Plaszow : « Ma première impression, celle de me trouver en enfer sur terre, n'a jamais changé ». Sa description de la vie (survie exactement) dans ce camp est hallucinante. Encore plus quand on réalise que ces brimades quotidiennes sont vécues par un gamin de 12 ans.
« Les nazis avaient profané et détruit deux cimetières juifs pour construire le camps. Un lieu vide, lugubre et chaotique. Des cailloux, de la poussière, des fils barbelés, des chiens féroces, des gardes menaçants et des hectares de baraques miteuses alignées à l'infini. Des centaines de prisonniers en haillons couraient d'un détachement de travail à l'autre, menacés par des gardes allemands et ukrainiens à la gâchette facile. » Seul, Leon devra y rester de longs mois avant de retrouver ses parents et finalement échapper à la mort grâce à la fameuse liste écrite par Schindler. Il a terminé ses jours en Californie, rare rescapé de l'enfer de Plaszow.
Alors pour ne jamais oublier, lisez et faites lire à vos enfants ce récit paru récemment en librairie.

« L'enfant de Schindler » de Leon Leyson, PKJ, 15,90 €



vendredi 11 janvier 2013

Roman - August, courageux bonhomme dans "Wonder" de R. J. Palacio chez PKJ

Un monstre ? Non, August Pullman, 10 ans, le visage en désordre à cause d'un gène déficient. Il fait sa rentrée au collège. Mais comment supporter tous ces regards ?

Emouvant, drôle et dramatique, ce roman de R. J. Palacio, s'il s'adresse aux adolescents, peut aussi intéresser leurs parents. Les passionner en fait. D'un sujet grave, cette auteur américaine en a fait un texte simple et lumineux. Découvrez August, sa malformation faciale, ses rêves, sa vie, son courage. Et tombez sous le charme d'un personnage hors normes, de ceux qui vous restent toute une vie en mémoire, comme si l'on avait partagé toutes ses déboires depuis la petite enfance.
Tout le texte est à la première personne. Au plus près de l'action. C'est August qui parle. Puis sa sœur, Via, ses amis et d'autres connaissances. August, Auggie plus familièrement, est un petit garçon de 10 ans surprotégé par sa mère. Intelligent, il ne sort que rarement à l'extérieur. Il n'est jamais allé à l'école. Auggie souffre d'une maladie rare, un gène déficient qui, à la naissance, a transformé son visage en champ de ruines. Bébé, il n'en était pas conscient. C'est avec les années, en constatant les yeux effarés de rares personnes extérieures qui tombaient en arrêt en le voyant, qu'il a compris combien il était différent. Difforme exactement, mais ce mot est banni dans la famille.
R. J. Palacio surmonte un premier écueil : la description. Elle fait cela tout en finesse dans la bouche même d'August, avec une pointe d'humour. Et parfois beaucoup d'émotion. Après une nouvelle confrontation difficile avec un adulte effaré, August trouve refuge dans les bras de sa maman. « Je sais bien que je suis un monstre » lui dit-il. « Elle m'embrassa partout sur le visage. Elle embrassa mes yeux qui tombaient trop bas. Elle embrassa mes joues qui sont si creuses qu'on dirait que quelqu'un y a enfoncé son poing. Elle embrassa ma bouche de tortue. Ses paroles douces m'ont apaisé. Mais aucun mot ne pourra jamais changer mon visage. » Supporter le regard des autres, les frayeurs, les moqueries : la vie d'August n'est pas une sinécure. On comprend pourquoi durant deux ans il n'est jamais sorti sans son casque d'astronaute qui lui cachait le visage, pourquoi il aime tant Halloween et les déguisements obligatoires. On comprend surtout l'angoisse du gamin quand ses parents lui annoncent qu'il va faire sa première rentrée au collège, en sixième.

Le regard des autres
Être au centre de tous les regards. Agréable quand on vous admire. Beaucoup moins quand on devine du dégoût, du rejet et même de la peur dans ces regards gênés. Mais August est courageux. Et a envie de tenter l’expérience. Peut-il avoir des copains, des amis, une vie normale ? Comment faire oublier ce visage de Quasimodo ?
C'est très dur au début. Mais heureusement, dans toute foule il y a toujours une ou deux perles rares. August, dès le premier jour, rencontre Summer. Une fillette ouverte et intelligente. Elle ne s'arrête pas aux apparences et découvre que derrière ce visage ingrat se cache humour et intelligence. Jack aussi apprécie August. Mais il le paiera le prix fort. Car le reste des enfants évite de parler et surtout toucher le « monstre » au risque d'attraper la « peste » si on ne se lave pas les mains dans les dix minutes. Jack devient lui aussi pestiféré.
Ce roman chorale alterne les points de vue. Jack donne sa vision des choses, Summer aussi. Sans oublier Olivia, la grande sœur d'August. Elle le protège, mais souffre aussi d'un certain abandon de la part de ses parents, accaparés par les souffrances d'August.
Un texte coup de poing, inspiré par une véritable rencontre, écrit par la maman de deux garçons « normaux ». Avec juste ce qu'il faut d'optimisme et de candeur pour le rendre terriblement crédible et inoubliable.
Michel Litout
« Wonder », R. J. Palacio, Pocket jeunesse PKJ, 17,90 €

jeudi 2 février 2012

Littérature jeunesse - Dictature numérique mise en cause dans "Little Brother" de Cory Doctorow

Si vous êtes un utilisateur assidu d'Internet et avez une légère tendance à la paranoïa, « Little Brother », roman de Cory Doctorow, va vous terrifier.


Marcus, 17 ans, est un jeune Américain bien dans sa peau, bien dans son temps. Ce lycéen résidant à San Francisco a une passion : les jeux en réalité alternée (Alternate reality game, ARG). Un jeu de rôle, se passant en partie sur internet, mais également dans la vraie vie, sous forme de chasse au trésor avec indices à déchiffrer.

Ce jour-là, Marcus, en compagnie de trois amis, sèche les cours. Ils veulent être la première équipe à découvrir l'indice du jour. Ils sont dans la rue quand tout tremble autour d'eux. Ils croient à un séisme mais c'est en fait un attentat contre un pont. Dans la panique, l'un des gamers est blessé. Pour lui porter secours, Marcus arrête une voiture de police. Le cauchemar débute.
Les policiers, au lieu de secourir le blessé, interpellent les jeunes. Menottés, cagoulés, ils sont conduits dans une prison secrète sur une île dans la baie. Durant deux jours Marcus sera littéralement torturé par des policiers en civils. Le simple fait d'être dans la rue au lieu d'être en cours le transforme en suspect. Les flics ne croient pas à sa version. Ils veulent tout connaître de sa vie numérique : code de sa messagerie, de son téléphone portable.
Sans rien à boire ni à manger, attaché, ne pouvant s'empêcher d'uriner sur lui, c'est un être sale, puant et faible qui finalement craque. Vérifications faites, il est relâché. Mais avec la menace de retourner en cellule s'il raconte ce qui lui est arrivé.

Tous surveillés !
Les premières pages du roman de Cory Doctorow, bien que s'adressant à un public de jeunes adultes, sont très dures. Marcus, malgré un caractère bien trempé, n'est pas préparé à une telle épreuve. Quand il retrouve la liberté et l'air pur du dehors, il craque complètement. Heureusement ses parents sont là pour le soutenir. Ils étaient persuadé qu'il faisait partie des milliers de victimes de l'attentat. Il va expliquer qu'il était bloqué dans un camp de réfugié, de l'autre côté de la ville. Et tenter de vivre de nouveau normalement. Peine perdue.
Sous prétexte de lutter contre le terrorisme, les autorités vont durcir les mesures de surveillance des particuliers. Tout le monde sera pisté grâce aux téléphones portables, aux cartes à puces et autres GPS intégrés dans les voitures.  Marcus, sera un des premiers à prendre conscience que la police, en plus d'outrepasser ses droits, surveille tout le monde, créant une ambiance de paranoïa absolue. Quant aux terroristes, ils courent toujours...
Petit génie de l'informatique, Marcus va tout faire pour garder un embryon de liberté individuelle dans ce monde à la Big Brother. Sans le vouloir, il a va trouver un moyen de contourner la surveillance policière et se retrouver à la tête d'un mouvement contestataire de plus en plus vaste.
Hackers contre Etat : la lutte semble inégale et pourtant, l'envie de préserver les libertés individuelles va faire des miracles.
Ce roman d'anticipation, sorti aux USA en 2008, semble avoir simplement anticipé ce que nous vivons actuellement. Des projets de loi aux USA contre le piratage risquent de considérablement réduire la liberté d'expression.
Les actions récentes contre Mégaupload et autres Anonymous donnent le ton. Finit la rigolade. Il y a danger et Cory Doctorow, l'auteur canadien, est le premier à se mobiliser pour  contrer les projets US. Comme s'il endossait le rôle de son jeune héros, quelques années après l'avoir imaginé.

« Little Brother » de Cory Doctorow, Pocket Jeunesse, 18,80 €

vendredi 27 janvier 2012

Billet - Raid des Anomymous sur divers sites : héros ou pirates ?



On ne parle que d'eux depuis quelques jours. Eux, ce sont les Anonymous, ces activistes insaisissables, mystérieux, aux visées souvent obscures, voire inquiétantes.

Site de Vivendi, gouvernement brésilien, l'Express... loin d'être coordonnés, leurs raids tapent tous azimut. Certainement car le mouvement est tout sauf structuré. Anonymous est apparu en 2006 selon Wikipédia et s'est popularisé en 2008. « Ils se présentent comme des défenseurs du droit à la liberté d'expression » explique l'encyclopédie en ligne. Cette fameuse liberté d'expression qui ne s'use que si l'on ne s'en sert pas. Les hackers sont des héros dans les dictatures, des pirates dans les démocraties. Mais selon eux, le terme de démocratie est souvent dévoyé. Les projets de loi SOPA et PIPA aux USA sont les exemples mêmes de cette volonté de régenter la toile.
Pour mieux comprendre la mentalité des Anonymous, je vous conseille de lire « Little Brother » de Cory Doctorow récemment paru chez Pocket Jeunesse. Cet auteur de SF canadien y décrit une Amérique de plus en plus paranoïaque. Un attentat terroriste est l'alibi que cherchaient les autorités pour mettre tout le monde sous surveillance. Quelques jeunes vont se rebeller et démontrer au public que cet espionnage constant est pire que le terrorisme. Directement inspiré de « Big Brother » de George Orwell, ce roman n'est plus une anticipation. On est en plein dedans. Marcus, le héros, est un Anonymous. Héros et anonyme. Voilà tout le dilemme de ce mouvement.

(Billet paru en dernière page de l'Indépendant du Midi)

vendredi 23 septembre 2011

Roman jeunesse - Le Léviathan de Scott Westerfeld poursuit sa route à la rencontre du Béhémoth

Il est des univers littéraires qui longtemps après la dernière page tournée continuent à vous faire rêver. Léviathan, la nouvelle saga imaginée par Scott Westerfeld (Ugglies, Midnighters) est de cette veine. Un an après la publication du début des aventures de Deryn et Alek, les deux jeunes héros sont de retour dans un copieux volume de 500 pages richement illustré et intitulé « Béhémoth ». Ce récit d'histoire alternative se déroule en 1914, à l'aube de la grande guerre. L'empire allemand a des envies d'expansion malgré sa prise en tenaille entre les britanniques et les Russes. Tout l'intérêt du récit, directement inspiré des véritables événements, est de présenter une société ayant évolué différemment. Les Anglais ont développé le Darwinisme ou l'art de créer des animaux utiles alors que les Allemands, les clankers, tirent leur puissance de la fabrication de machines.

Deryn, orpheline, se fait passer pour un garçon pour servir sur le Léviathan, un « souffleur d'oxygène », sorte de baleine des airs transformée en forteresse volante. A son bord le jeune Alek, prince héritier de l'empire austro-hongrois, y a trouvé refuge en fuyant les Allemands. Dans ce second tome, on retrouve le vaisseau amarré au-dessus de Constantinople. Les diplomates anglais ont pour mission de rallier les Ottomans. C'est dans cette ville cosmopolite, véritable nid d'espions et de traitres que l'intrigue se déroule. On y croise par exemple « des golems de fer. Ils protègent le quartier juif. » Ce sont des « mécanopodes à la silhouette quasi humaine. Ils avaient des jambes courtaudes, de longs bras et des visages lisses. Ils étaient ornés d'étoffes rayées et de symboles étranges, et ne portaient aucune arme dans leurs mains griffues. »

Les bonnes raisons pour lire Béhémoth sont légion, de la relation de plus en plus amicale entre les deux héros à la découvertes de nouveaux animaux comme ces loris perspicaces aux pouvoirs étonnants. Quant au Béhémoth qui donne son nom au livre, vous devrez attendre les derniers chapitres pour le voir en action. Mais vous ne le regretterez pas !

« Béhémoth » de Scott Westerfeld, Pocket Jeunesse, 19 € 

mercredi 15 décembre 2010

Jeunesse - Méchant lion

Ce petit album, sous des airs de conte pour enfant, est en fait une belle parabole sur le pouvoir et son aveuglement. Son auteur, Caryl Férey en a fait un résumé très évocateur au cours d'une interview : « Le roi, un tyran, veut marier son fils Pupus à une princesse pour garder sa dynastie, mais le jeune prince préfère courir dans la savane avec de jeunes guépards tandis que des hyènes enlèvent la princesse. Krotokus demande au renard Goupille, seul marin qu'il a sous la main, de poursuivre avec lui les hyènes pirates à travers les îles mystérieuses... » 

L'autre intérêt de ce livre accessible dès 10 ans est de découvrir une autre facette du talent d'illustrateur de Christian Heinrich, le créateur des P'tites poules. Il abandonne la couleur directe pour des dessins au trait précis et très évocateurs. Il excelle dans les bêtes à crocs, du lion, bien évidemment, au dinosaure en passant par les hyènes, particulièrement réussies.

« Krotokus 1er, roi des animaux », Caryl Férey, Pocket Jeunesse, 14,90 €

vendredi 12 novembre 2010

Roman jeunesse - Le royaume de Ga'Hoole


Pour accompagner la sortie du film, Pocket Jeunesse sort en un volume grand format les trois premières aventures des Gardiens de Ga'Hoole écrit par Kathryn Lasky. Une fantastique allégorie du Bien contre le Mal au royaume des hiboux et des chouettes. Entre la jeune chouette Soren et son frère Kludd, ce n'est pas le grand amour. Leur rivalité tourne au drame la nuit où Soren tombe du nid et se fait kidnapper. Enfermé dans un orphelinat, il désespère de retrouver un jour la liberté. Mais sa rencontre avec d'autres oisillons courageux va tout changer. Convaincus qu'une grave menace pèse sur les royaumes des chouettes, ils décident de s'évader et de partir en quête des légendaires Gardiens de Ga'Hoole, ces justiciers au coeur noble qui ont bercé leur enfance...

Si le film en 3D de Zack Snyder vous a plu, vous pourrez retrouver ce monde poétique dans les romans originaux. A l'inverse, après avoir lu ces histoires de volatiles, n'hésitez pas à aller voir le film, fidèle au récit original et particulièrement réussi au niveau des effets spéciaux. (Pocket Jeunesse, 16 €) 

mercredi 6 octobre 2010

Roman - Rêver à bord du Léviathan


Avec « Leviathan », première partie de sa nouvelle trilogie, Scott Westerfeld fait encore plus fort que ses précédentes séries, « Uglies » et « Midnighters ». Il retrouve un genre qu'il apprécie particulièrement, la science-fiction tendance uchronie. L'action se déroule en 1914 en Europe. Le continent est toujours partagé en deux grands empires, Anglais Français et Russes d'un côté, Allemands, Autrichiens et Turcs de l'autre. La grande différence ce sont les technologies. Le premier bloc est darwiniste, le second clanker. Les savants darwinistes ont fait des croisements d'animaux pour les mettre au service des humains. Les clankers ont construit des machines. Deux conceptions totalement différentes de la vie, comme deux évolutions parallèles de notre société. 

Ce roman pour la jeunesse (plutôt les adolescents) a pour héros deux fortes personnalités. Alek, héritier de l'empire austro-hongrois, en fuite après l'assassinat de ses parents par des rebelles serbes et Deryn, jeune fille se faisant passer pour un garçon pour réaliser son rêve, devenir pilote dans l'air service britannique. La fuite d'Alek se fera à bord d'un mécanopode, « l'appareil dépassait le toit des écuries, ses deux pieds métalliques plantés dans la terre meuble du paddock. Il ne s'agissait pas d'une machine d'entraînement mais d'un véritable engin de guerre. Avec un canon ventral, et les museaux épais de deux mitrailleuses Spandau de part et d'autre de son énorme tête. »

Deryn, de son côté, sera affectée sur le Leviathan, « le premier des grands souffleurs d'hydrogène » conçu à partir d'une baleine dont les gaz remplissent des poches lui permettant de voler. « La créature était colossale. De forme cylindrique, elle ressemblait à un zeppelin, mais ses flancs hérissés de cils palpitaient doucement, et une nuée de chauve-souris et d'oiseaux symbiotiques l'environnait. » Une histoire palpitante, des personnages attachants, des inventions qui font rêver : ces 440 pages se dévorent comme un roman de Jules Verne.

« Léviathan », Scott Westerfeld, Pocket Jeunesse, 19 € 

vendredi 16 avril 2010

Roman jeunesse - Le mur du futur


Destiné aux adolescents, « Le Mur » d'Emma Clayton est un roman d'anticipation qui utilise subtilement les grandes peurs de notre quotidien : nouvelles maladies, surpopulation, pollution. L'action se déroule dans un futur proche. Exactement cinquante ans après l'apparition de la peste animale. Du jour au lendemain, tous les animaux se sont transformés en monstres assoiffés de sang. Chats, chiens, oiseaux se sont mis à attaquer les humains. 

Les gouvernements n'ont trouvé qu'une solution pour protéger la population : ériger un immense mur qui permet de préserver l'hémisphère nord de la planète. C'est dans ce contexte que le lecteur fait connaissance avec Ellie. Cette jeune Anglaise de 12 ans est aux commandes d'un Pod Fighter. Elle vient de s'échapper d'une station spatiale où elle était prisonnière depuis une année. Elle n'a qu'une envie : rejoindre sa famille et notamment son frère jumeau, Mika. Mika qui est l'autre héros du roman. Il est persuadé que sa sœur, considérée comme morte par le reste de sa famille, est toujours en vie. Il va développer des pouvoirs paranormaux avec sa jumelle. 

Deux enfants exceptionnels, des mutants en vérité, qui ont une valeur très importante pour le gouvernement. Ce premier tome (une suite est prévue en 2011) en plus de planter le décor, nous plonge dans ce monde cauchemardesque qui risque d'être une réalité pour les enfants des lecteurs d'Emma Clayton. 

Un roman de SF engagé qui vaut bien des discours politiques.

« Le Mur » (1. La peste animale), Emma Clayton, Pocket Jeunesse, 18 €

lundi 2 novembre 2009

Jeunesse - Une poule tous, tous poule un !


Cela fait dix ans qu'elles passionnent les plus jeunes. Dix ans qu'elles vivent sous la plume de Christian Jolibois et le pinceau de Christian Heinrich. Les P'tites poules ont dix ans et pour l'occasion leur nouvelle aventure, « Une poule tous, tous poule un ! » sort dans un format encore plus grand. L'occasion de mieux apprécier les dessins de Christian Heinrich se présentant comme un « racleur d'aquarelles et redoutable ébouriffeur de pinceaux ». Et dans cette histoire, il émerveillera encore les yeux des petits (et des grands) avec des compositions sur des doubles pages mettant en scène toutes les poules de la série et des méchants véritablement horribles, deux trolls, massifs et idiots.

Tout débute par la tonte annuelle des moutons. Un véritable spectacle pour les P'tites poules sauf quand c'est leur ami Bélino, le jeune bélier, qui doit passer sous la tondeuse. Carmen et Carmélito, frères et soeurs, décident d'aider leur ami à laine. Ils prennent la poudre d'escampette pour trouver refuge près de la contrée des pierres levées. Ils y passent la nuit. Une nuit agitée pour Bélino. Se trouvant près d'une pierre magique, au premier rayon de lune, sa toison se transforme en or. Une aubaine pour deux trolls qui le capture. La suite de l'aventure verra les P'tites poules élaborer différents stratagèmes pour délivrer leur ami.

On retrouve dans cette série les ingrédients habituels de son succès. Une mise en avant de l'amitié, de l'intérêt de s'unir face à l'adversité. On relèvera aussi quelques clins d'oeil aux grandes légendes et contes immémoriaux, cette fois la Toison d'or. Des albums que l'on peut lire aux enfants à partir de 5 ans et qu'ils peuvent découvrir seuls à partir de 7 ans. Une série qui dure et est en passe de devenir un classique. En dix ans, on peut être sûrs qu'ils sont plusieurs milliers de jeunes Français a avoir appris à lire, en partie, en découvrant les péripéties peu banales de ces poules extraordinaires.

(Pocket Jeunesse, album grand format en couleur, 48 pages, 9,50 €) 

jeudi 29 octobre 2009

Roman jeunesse - Star attaque avec Hunger Games

Jusqu'où peut aller la télé-réalité ? Dans ce roman de Suzanne Collins, les participants doivent tuer leurs adversaires pour l'emporter.


Certains comparent les émissions de télé-réalité à de nouveaux jeux du cirque tant les spectateurs semblent apprécier mensonges, coups bas et trahisons. Suzanne Collins a poussé l'horreur à son paroxysme dans ce roman s'adressant principalement aux adolescents et jeunes adultes, ceux-là même qui semblent se délecter de ces programmes. Un texte d'anticipation, comme une épée de Damoclès sur nos têtes. Dans le programme vedette, Hunger games, les participants n'ont qu'un but : s'entre-tuer en direct et sous les caméras. Seul le dernier en vie remporte célébrité et cagnotte. Ils sont 24 joueurs au début, dont une grande majorité n'ayant pas choisi d'y participer. C'est le cas de Katniss et Peeta, le deux héros du roman

Désignés pour mourir

Dans un futur proche, les États Unis ont complètement explosé. Une nouvelle guerre civile qui s'est finalement achevée par une nouvelle partition du territoire. Un état central, le Capitole, régente la vie des douze districts sous sa coupe. Douze régions où le niveau de vie a considérablement baissé. Le District 12 est spécialisé dans l'extraction du charbon. C'est là que vit Katniss, une adolescente qui malgré ses 16 ans assure l'ordinaire à sa mère et sa petite soeur. Le père est mort dans un accident, un coup de grisou. Katniss prend donc le risque de quitter le district quotidiennement pour chasser dans les forêts environnantes. En ramenant écureuils ou lapins tués grâce à son habileté à l'arc, elle gagne suffisamment pour ne pas mourir de faim.

La première partie du roman décrit longuement la vie de la jeune fille et les nombreuses difficultés qu'elle doit surmonter. Quand le tirage au sort pour les Hunger games arrive, la petite soeur de Katniss est désignée. Son aînée se portera volontaire pour la remplacer.

Entraînée à tuer

Commence alors la seconde partie de cette histoire. Avec l'autre représentant du District 12, Peeta, elle va découvrir un autre monde. Car ce programme de télé, avant le sang, veut du glamour. Les candidats sont présentés au pays au cours d'une cérémonie où la jeune sauvageonne est transformée en fière amazone. « Je me retrouve dans le costume qui sera sans doute le plus sensationnel ou le plus fatal de la cérémonie d'ouverture. C'est une combinaison noire moulante qui va du cou à la cheville. J'ai aussi des bottes en cuir à lacets qui montent jusqu'au genou. » Avec en plus une cape en lanières jaune et rouge donnant l'impression de brûler. Rapidement Katniss va devenir la coqueluche du public, d'autant que son coéquipier, Peeta, timide fils de boulanger, avoue en direct être amoureux d'elle. Avant d'être lancés, à 24, dans l'arène, ils s'entraînent. Et de nouveau Katniss fait forte impression devant le jury avec un arc : « De retour au centre du gymnase, je reprends ma position initiale et je transperce le mannequin en plein coeur. Puis je coupe la corde du sac de frappe, qui s'éventre en s'écrasant par terre. Sans un temps mort, je roule sur une épaule, me relève sur un genou et tire une flèche dans l'un des projecteurs suspendus au plafond du gymnase. Une cascade d'étincelles en dégringole. »

Quand les choses sérieuses commencent, le clinquant laisse la place aux larmes et au désespoir. Katniss devra lutter seule contre les représentants des autres districts. Tout en découvrant les dessous de ce programme de télé qui ne fonctionne que grâce aux règles mouvantes, les magouilles de la production et autres coups de théâtre provoqués pour faire monter l'audience.

Tout l'art de Suzanne Collins consiste à préserver le suspense jusqu'au bout, tout en dénonçant les dérives de notre société vers le voyeurisme et la violence. Une suite est déjà programmée (en mai 2010) et une adaptation cinématographique est en cours.

« Hunger games », Suzanne Collins, Pocket Jeunesse, 17,90 € 

jeudi 8 octobre 2009

Jeunesse - Georges et les trésors du cosmos


Stephen Hawking, professeur de mathématiques et de physique à l'université de Cambridge est considéré comme l'un des physiciens théoriques les plus brillants au monde depuis Einstein. Il s'est de nouveau associé à sa fille, Lucy, écrivain, pour faire découvrir la science aux plus jeunes dans un roman mélangeant divertissement et connaissance. Georges, son héros, part cette fois à la découverte des trésors du cosmos. 

Annie, la meilleure amie de Georges, a besoin d’aide. Son père, Éric, un grand scientifique, travaille sur un projet spatial important. Mais tout va de travers : son robot, qui s’est posé sur Mars, a un comportement bizarre. Et voilà qu’Annie a découvert un message étrange sur son super-ordinateur… 

En parallèle à cette histoire simple et passionnante, les jeunes lecteurs trouveront des passages plus techniques sur, par exemple, les explorations spatiales robotisées, les satellites dans l'espace ou Alpha du Centaure. Un livre agrémenté de très nombreux dessins de Gary Parsons et d'un cahier de photographies en couleur de l'espace et ses plus lointaines galaxies.

Georges et les trésors du cosmos, Pocket Jeunesse, 18,50 €