
Vous regrettez ce temps béni ? Filez immédiatement à Londres, 139 Brick Lane et poussez la porte du « Cereal Killer Cafe ». Deux frères ont ouvert, le 10 décembre, ce lieu unique qui remporte déjà un réel succès... sur les réseaux sociaux du moins. Ouvert de 7 heures à 22 heures, ce café joue à fond la carte de la nostalgie. Vous avez le choix entre 120 marques de céréales et 30 de lait venus du monde entier. Et même du passé. Certains paquets arrivent directement des années 80 ou 90.
Une idée géniale de ces jumeaux barbus et tatoués. Les adultes d'aujourd'hui étaient les enfants d'hier. Ils sont nombreux à éprouver l'envie, le temps d'une matinée et même d'une soirée, entre potes, de retrouver cette ambiance.
Pour être sûr que chacun puisse trouver sa « madeleine » personnelle, le « CKC » propose un large choix et une déco au petit poil. Tout semble d'époque, du mobilier aux posters ou aux télévisions diffusant de vieilles émissions. Bien sûr, ce n'est pas donné. Il vous faudra quand même débourser 3,5 livres (environ 4,40 euros) pour un gros bol de 50 grammes.
Mais que ne ferait-on pas pour des Crunch Jurassic Park, des perles roses Barbie ou du riz soufflé goût banane et fraise ? Encore plus savoureux parce que conseillé par Steve Urkel de la série télé « La vie de famille ».

« Sharknado 2 » se déroule à New York. Après Los Angeles, c’est la Grosse Pomme qui va souffrir de ce déluge de requins tueurs. Dans le rôle du héros on retrouve Fin Shepard (Ian Ziering), jamais en mal d’imagination lorsqu’il s’agit de trouver des armes pour décaniller du squale (épée de chevalier, fronde, tronçonneuse, fusée de détresse et même batte de baseball). Après une scène d’ouverture en avion entre l’hommage à la « Quatrième dimension » et « Y a-t-il un pilote dans l’avion », la suite de l’histoire se déroule dans des lieux mythiques de New York, de la Statue de la Liberté au stade City Field des Mets en passant par l’Empire State Building. Si le scénario n’est pas des plus élaboré et des acteurs parfois aussi expressifs que le vide sidéral (même dans « Amour gloire et beauté », ils semblent plus humains...), l’enchaînement des scènes d’actions à grand renfort d’effets spéciaux transforme le téléfilm en expérience psychédélique à partager entre amis décidés à rigoler des outrances de ce cinéma de genre. Et puis quelques seconds rôles se révèlent savoureux, notamment Kelly Osbourne en hôtesse de l’air, dont on se demande comment elle fait pour passer dans le couloir avec son impressionnant popotin ou Biz Markie, rappeur devenu pizzaïolo pour les besoins du film. 


