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jeudi 2 juillet 2020

De choses et d’autres - La fanzone et les bonbons rassis


 En allant faire mes courses cette semaine, j’ai remarqué dans la zone des promos des présentoirs de bonbons faisant l’apanage de la fanzone. Curieux, je détaille les emballages et découvre que ces produits étaient destinés à accompagner l’engouement certain (exactement comme la campagne de Russie de 2018) des jeunes Français pour l’Euro de foot 2020. Souvenez-vous, dans l’ancien monde, tous les deux ans, le pays s’arrêtait le temps du mondial ou de l’Euro.

 En 2020, les Bleus auraient dû passer l’obstacle du premier tour (avec Portugal, Allemagne et un barragiste qui n’a même pas pu être désigné dans ce groupe de la mort…) pour attendre les huitièmes de finale. Si le Covid-19 n’avait pas monopolisé le ballon, la France aurait pu disputer les quarts, initialement programmés demain et samedi. Si ça avait été le cas, tout le monde se serait précipité sur les sucreries de la fanzone. Si… 

En réalité, la compétition a été reportée d’une année, mais le fabricant de bonbons avait déjà imprimé ses emballages avec la fameuse référence à la maudite fanzone, complètement déserte en ce début juillet. 

Quand on sait le prix que coûte à une entreprise le droit d’être partenaire officiel de ce genre d’épreuve sportive, on comprend que les produits soient quand même proposés à la vente malgré l’absence de compétition. Un autre sponsor emblématique est lui aussi passé aux couleurs des Bleus, même si personne ne parle d’eux. 

Des canettes de soda avec les visages de 11 joueurs, 11 vacanciers reprenant timidement le chemin des terrains d’entraînement. Pour la fanzone, il faudra attendre entre le 11 juin et le 11 juillet… 2021. Vous pouvez manger les bonbons avant. 

(Chronique parue en dernière page de l'Indépendant le jeudi 2 juillet 2020)

lundi 7 novembre 2016

De choses et d'autres : bonbons en compétition

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Lancé mi-octobre par le site BuzzFeed, le championnat du monde des bonbons semble un résumé de l’évolution des goûts à travers les décennies. Ce lundi prendra fin le vote du troisième tour désignant les quatre derniers prétendants à la victoire finale.
Si vous avez parié sur les bonbons La Vosgienne, les Chamallows, les Carensac ou les pastilles Vichy, quatre ancêtres dans le monde des friandises, vous avez tout faux. Ils ont été éliminés dès le premier tour. Les pastilles Vichy ont par exemple été battues à plate couture (23 %) face aux Skittles aussi mauvais que leur publicité trop vue à la télévision. Les Carensac, sublime concentré de réglisse, ont presque fait le plus mauvais score (19 %) écrabouillés par de vulgaires « œufs aux plats » gélatineux et 100 % chimiques.
On retrouve chez les finalistes plusieurs de ces sucreries très acidulées comme les tapis de fraises, spaghettis ou bouteilles de cola. Les enfants d’aujourd’hui aiment le sucré, mais avec des sensations fortes sur la langue.
Heureusement le goût des « vieux » a encore quelques chances de l’emporter. Restent en compétition les Carambars (du sucre, que du sucre), les Chupa Chups (le produit catalan le plus exporté au monde) ou les Dragibus qui font figure de favoris. Ces derniers ont déjà à leur tableau de chasse les fameuses Fraises Tagada et les non moins remarquables Couilles de Mammouth. 

lundi 31 octobre 2016

"De choses et d'autres": pas de bonbons pour Halloween

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Désolé les enfants, inutile de venir sonner chez moi ce soir, je ne vous donnerai pas de bonbons. Pas en réaction de rejet à la mode américaine d’Halloween, mercantile et envahissante. Non, juste pour vous protéger d’un grand danger qui vous guette.
L’association Agir pour l’environnement a réalisé une étude sur les sucreries les plus courantes en France. Résultat elles contiennent toutes du colorant E171. Un nom de code pour désigner des nanoparticules de dioxyde de titane. De minuscules choses au grand pouvoir de nuisance. Selon les commanditaires de l’étude, ces nanoparticules «sont susceptibles de se glisser à travers les barrières physiologiques du corps humain, comme le cerveau, les intestins ou les reins.» Elles s’y accumulent et peuvent à longue échéance provoquer des «dysfonctionnements de l’ADN» voire «la mort des cellules».
Ces conclusions sont cependant à prendre au conditionnel car les instances européennes considèrent toujours que l’E171 ne représente aucun danger pour les consommateurs.
Mais alors, qui croire au final? Dans le doute, je m’abstiens. Pas d’en manger (faites ce que je dis,...), mais simplement, comme expliqué en préambule, d’en offrir aux enfants à Halloween. Je ne voudrais pas, dans 20 ans, être attaqué en justice par d’anciens gamins devenus légumes ou à moitié-zombies en raison d’un abus de dioxyde de titane. 

dimanche 7 décembre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Un chèque et j'oublie tout

« Je vous ai apporté un p'tit chèque. Parce que les fleurs c'est périssable. Puis les chèques c'est trop impec. Bien que les fleurs soient plus présentables. Même quand elle ne valent pas un kopec. Mais je vous ai apporté un p'tit chèque. » J'imagine bien Nicolas Sarkozy, inspiré par sa femme, interpréter cette nouvelle version des « Bonbons » de Jacques Brel au comité directeur de l'UMP. Le tout nouveau président a donc soldé ses dettes. Un chèque de 363 615 €. Soit 72 tonnes de fraises tagada pour se faire pardonner les errements financiers de sa campagne de 2012.

Vous en connaissez beaucoup vous des patrons qui payent de leur poche les dettes de leur entreprise ? Généralement ils se contentent de vendre une partie des actifs, ou d'emprunter à la banque. Le problème c'est que l'UMP n'a plus beaucoup d'actifs. A moins de mettre sur e-bay les militants à jour de cotisation. Mais à part le Front National (qui lui, a renfloué ses caisses avec de l'argent russe), personne n'est véritablement intéressé par ces spécimens « d'homo uhemepiens ». Certes ils sont dociles, mais restent un peu trop attachés à leur ancien maître. Le paiement de cette dette, pour anecdotique qu'elle soit, montre bien la mentalité de celui qui avait promis de changer. Il a remboursé à l'euro près la pénalité infligée par l'État. Il aurait pu arrondir à 370 000, histoire de compenser à minima le préjudice moral infligé au parti. Mais visiblement, ce qui est valable dans l'arbitrage Tapie (45 millions obtenus pour ce même préjudice), ne l'est pas pour le parti d'opposition. Logique : le payeur n'est pas le même...