Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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dimanche 18 mars 2018
De choses et d'autres : Dormir en pleine journée
Dans la catégorie des journées internationales qui sont sujettes aux quolibets, celle d’hier a décroché le pompon. Il est vrai que décréter une journée consacrée au sommeil est paradoxal car, jusqu’à preuve du contraire, le fameux sommeil bénéficie déjà de toutes nos nuits. Alors pourquoi en plus rajouter une journée ? Personnellement je dors mes huit heures d’affilée, d’un sommeil de bébé comme la plupart du temps. A 6 heures, le réveil sonne (exactement la plus vieille de nos chattes se met à miauler comme une dé- mente de sa voix éraillée par 14 années de tabagisme passif pour réclamer (au choix et selon un roulement aussi compliqué qu’une grève à la SNCF) des croquettes, des câlins, qu’on lui ouvre la porte) et j’ouvre un œil. Mais, comme c’est la journée internationale du Sommeil, pour être dans le coup, je le referme et retourne dans mes rêves. Problème, la chatte n’est pas au point dans le calendrier des journées mondiales. Elle insiste et fatalement je me lève. Mais rien ne m’empêche de me recoucher.
Excepté mon contrat de travail m’imposant une présence ce vendredi selon le tableau de service imposé par... moi-même. Mince, j’ai oublié que je gère ça désormais. C’est d’ailleurs un des motifs récurrents de mes rares cauchemars (avec aussi le manque d’idée pour cette chronique quotidienne (mais cette fois c’est bon, je tourne en rond, mais j’ai l’idée)). Reste la solution du petit somme au bureau. Pratique dont certains ne se privaient pas il y a quelques années, avant la généralisation de l’open space, invention du diable.
Pourtant dormir au travail, est la preuve d’un gros investissement du salarié. Il faut beaucoup se dépenser pour être tellement fatigué qu’on s’endort au bureau. Ou avoir une chatte encore plus exigeante qui vous réveille toutes les heures en pleine nuit.
(Chronique parue le 17 mars 2018 en dernière page de l'Indépendant)
jeudi 11 décembre 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES : UMPitreries
François Hollande doit jubiler. Le retour de Nicolas Sarkozy sur le devant de la scène politique lui donnera autant d'occasions de se faire oublier. La machine médiatique est ainsi faite. Le "bashing" (mot phare de l'année 2014) oscille comme la mode : en perpétuel renouvellement.
Exit les critiques sur la présidence molle, le problème des frondeurs ou les coups bas de Valérie Trierweiler. Deux ans après sa défaite, Sarkozy revient au centre de toutes les attentions. Il s'attendait (trop) visiblement à être accueilli en sauveur d'une France en pleine déliquescence, il apparaît comme le nouvel homme à abattre, tout juste bon à remettre un peu d'ordre à l'UMP. Et encore...
Après avoir fait les yeux doux à la droite dure, hostile au mariage pour tous, il nomme au poste de numéro 2 NKM, la plus bobo des élues de droite. Laurent Wauquiez, autre jeune loup de l'UMP, est numéro 3 sur le papier. Dans les faits, comme l'a raconté Libération, le député de Haute-Loire s'installe dans le bureau du numéro 2. Premier arrivé, premier servi... Quelques heures plus tard (elle a certainement pris du retard au brunch), NKM découvre l'imposture, fulmine et finalement récupère son bien après force éclats de voix.
Voilà comment, une semaine après le vote pour désigner le nouveau patron du parti, Sarkozy le rassembleur se retrouve déjà à tenter de gérer une guerre ouverte qui s'annonce sans pitié entre ses deux principaux lieutenants...
Pourtant, la solution est simple comme bonjour : tout le monde dans un open space et plus de jaloux.
Exit les critiques sur la présidence molle, le problème des frondeurs ou les coups bas de Valérie Trierweiler. Deux ans après sa défaite, Sarkozy revient au centre de toutes les attentions. Il s'attendait (trop) visiblement à être accueilli en sauveur d'une France en pleine déliquescence, il apparaît comme le nouvel homme à abattre, tout juste bon à remettre un peu d'ordre à l'UMP. Et encore...
Après avoir fait les yeux doux à la droite dure, hostile au mariage pour tous, il nomme au poste de numéro 2 NKM, la plus bobo des élues de droite. Laurent Wauquiez, autre jeune loup de l'UMP, est numéro 3 sur le papier. Dans les faits, comme l'a raconté Libération, le député de Haute-Loire s'installe dans le bureau du numéro 2. Premier arrivé, premier servi... Quelques heures plus tard (elle a certainement pris du retard au brunch), NKM découvre l'imposture, fulmine et finalement récupère son bien après force éclats de voix.
Voilà comment, une semaine après le vote pour désigner le nouveau patron du parti, Sarkozy le rassembleur se retrouve déjà à tenter de gérer une guerre ouverte qui s'annonce sans pitié entre ses deux principaux lieutenants...
Pourtant, la solution est simple comme bonjour : tout le monde dans un open space et plus de jaloux.
jeudi 23 octobre 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES : Cloisonnons les open space
L'open space remporte une nouvelle fois l'unanimité contre lui. Ce modèle, défendu par certains communicants comme la meilleure façon de faire travailler ensemble toute une équipe n'est en fait que la solution économique pour caser plus de monde sur une même surface de bureau. Un peu comme si certains hôtels, pour avoir plus de clients, abattaient les murs des chambres et les transformaient en un seul et unique dortoir.
Obligés de cohabiter, certains employés développent des trésors de ruse pour se recréer une bulle. La meilleure solution reste les écouteurs. Autant écouter de la bonne musique au lieu des derniers développements de la crise d'adolescence du fils de Régis de la compta. D'autres réquisitionnent toutes les plantes en pot et se confectionnent un havre vert, à l'abri des regards.
Moi, j'ai tendance à tout garder, vieux dossiers, journaux, livres... Les piles augmentent, tels des remparts de pacotille.
Alors, halte à ce nouveau genre de "souffrance" au travail ! Même si cette revendication semble bien futile pour les chômeurs et autres ouvriers, à la chaîne, ou obligés de subir les aléas de la météo...
En bonus internet, cette compilation vidéo de quelques "pétages de plomb" dans des open space...
jeudi 2 mai 2013
Billet - L'amour au bureau avec "Beautiful Bastard"
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.
dimanche 19 août 2012
Billet - Solitude aoûtienne
« C'est
désert sur Twitter », « Plus un chat sur Facebook »...
Pas de doute, nous voilà dans le ventre mou de l'été, cette
période autour du 15 août où tout le monde se trouve « ailleurs ».
S'il ne se passe plus grand chose sur les réseaux sociaux, on frôle
la cohue dans la vraie vie, au bord des plages, dans les restaurants,
sur les autoroutes...
Dans
les entreprises aussi c'est le calme plat. Celles qui n'ont pas
carrément fermé, tournent au ralenti. Certains services sont
dépeuplés, voire sinistrés. La plupart du temps, cette situation
particulière, un peu comme si l'on était dans l'œil du cyclone,
est très appréciée. Exemple avec ce témoignage trouvé dans un
forum sur les
relations sociales: « Je
prépare la rentrée dans des conditions exceptionnelles, tout est
zen... Seul souci : il faut penser à arroser les plantes de tous les
bureaux alentours. »
Mais tout n'est pas rose. Des « sacrifiés » qui
pensaient en profiter pour se la couler douce sont trop souvent
débordés, obligés d'assumer les tâches de plusieurs personnes en
même temps. Quand c'est prévu, passe encore, mais s'il s'agit du
« cadeau surprise » que vous laissent des collègues, il
y a de quoi râler. Une situation exceptionnelle et heureusement très
éphémère. Vous verrez, dès ce lundi le vent va tourner. La
rentrée revient sur les chapeaux de roue et le devant de la scène
avec son cortège de tracas. Dans deux semaines on est en septembre !
Alors quelle que soit votre activité, profitez, vivez, souriez,
c'est l'été !
Chronique "ÇA
BRUISSE SUR LE NET (MÊME L'ÉTÉ)" parue en dernière page de l'Indépendant le samedi 18 août 2012.
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