dimanche 22 avril 2007

Thriller - Le réveil du Chirurgien


Intelligente, certes, acharnée du boulot et du travail bien fait, il ne manque à Jane Rizzoli, inspecteur de la brigade criminelle de Boston, que la beauté qui fait se retourner les hommes sur son passage. En tant que femme dans un univers d'hommes, elle ne s'entend qu'avec peu de ses collègues mais apprend à faire confiance à Thomas Moore, son équipier. Depuis plusieurs semaines, les inspecteurs de la brigade sont sur les dents. Des jeunes femmes sont retrouvées torturées et tuées à leur domicile et le meurtrier, surnommé très vite le chirurgien, prélève l'utérus de chacune d'entre elles.

Fait troublant, trois ans auparavant, un serial killer observait le même modus operandi. Mais il y a un bug, et de taille, puisque la dernière victime de l'assassin, le docteur Cordell, a abattu celui-ci alors qu'il s'apprêtait à « l'opérer ».

L'étau se resserre autour du tueur, les inspecteurs de la brigade ayant plusieurs meurtres similaires à examiner afin de débusquer celui qui terrorise Catherine Cordell en lui envoyant des « messages » de très mauvais goût. Rizzoli, écartée de l'enquête à cause d'une « bavure » qu'elle aurait commise fait cavalier seul pour affronter le tueur. Son équipier Thomas Moore ne ménage pas sa peine, lui non plus, d'autant qu'il ne peut s'empêcher d'être troublé par le charme du Docteur Cordell. Un triller haletant, effrayant, bref, passionnant !

« Le Chirurgien », Tess Gerritsen, Pocket, 7 euros.

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samedi 21 avril 2007

Roman - La vie au bout du tunnel

Kate, atteinte d'une forme particulièrement aiguë de leucémie, survit, de traitements en rémissions jusqu'au jour où ses reins cessent de fonctionner.


Anna est « spéciale ». Non contente d'être un bébé-éprouvette, elle a été conçue « sur mesure » pour devenir une donneuse parfaitement compatible avec sa soeur Kate, atteinte d'une leucémie d'une forme particulièrement virulente décelée à l'âge de deux ans. Dès sa naissance, elle est mise à contribution avec le prélèvement du sang de son cordon ombilical qui permet à Kate d'entrer en rémission quelques années. Mais la maladie finit toujours par la rattraper et Anna, de dons de lymphocytes en prélèvements de moelle devient une véritable « enfant médicament ».

L'état de Kate ne cesse de se détériorer jusqu'à ce que ses reins refusent dorénavant de faire leur travail de filtration. Une seule chose pourrait la sauver, pour un temps du moins, c'est une greffe. Mais les donneurs compatibles ne sont pas légion, d'autant plus que Kate est devenue tellement faible qu'un greffon anonyme ne prendrait probablement pas.

Sara, la mère de Kate et d'Anna, ne voit qu'une solution : Anna devra donner un rein à sa sœur.

La rebellion.

Mais Anna a treize ans, l'âge de réfléchir à son rôle depuis sa naissance. Elle n'a l'impression d'exister que pour sauver sa sœur et que ses parents ne voient en elle que ce côté. Leur frère aîné Jesse, non compatible, essaie lui d'attirer l'attention de ses parents en faisant bêtise sur bêtise, jusqu'à la délinquance. En fait, le problème de cette famille est que toute leur vie est régie par l'état de santé de Kate, ce qui laisse peu de temps à Sara et son mari Brian pour vraiment se préoccuper de leurs autres enfants.

Au moment où la greffe de rein devient urgente, Anna n'y va pas par quatre chemins et engage un avocat réputé, Campbell Alexander, qui accepte de défendre gratuitement Anna qui réclame la libre disposition de son corps. Pour l'obtenir, maître Alexander devra demander son émancipation sur le plan médical. Pour ce faire, une « tutrice », Julia Romano, est désignée pour démêler ce qui est le mieux pour Anna et sa famille. Mais Sara, ancienne avocate, monte au créneau pour défendre son point de vue, à savoir qu'Anna doit donner un rein à sa sœur.

Au-delà du roman, inspiré d'un fait réel, se pose tout un problème d'éthique médicale. A-t'on le droit de « fabriquer » des enfants sur mesure?

Et que reste-t-il après de l'intégrité, tant physique que morale de ces mêmes enfants?

Jodi Picoult se positionne avec « Ma vie pour la tienne » au cœur de l'actualité puisqu'un décret a été voté en France le 23 décembre dernier, autorisant la conception des « enfants-médicaments ».

Mais plus encore que de coller à la réalité, Jodi Picoult nous fait vivre, vibrer, espérer au même rythme que la famille d'Anna. Avec beaucoup de délicatesse, elle pose les questions essentielles et laisse au lecteur le libre choix de son opinion, en restant parfaitement objective, ce qui représente une sacrée gageure dans ce genre de récit. Un récit qui ne peut qu'interpeller et nous toucher profondément.

« Ma vie pour la tienne », Jodi Picoult, Presses de la Cité, 20,50 €

vendredi 20 avril 2007

BD - "Seuls", palpitant et nouveau

Ceux qui doutent de la possibilité de la BD pour adolescents (à partir de 9 ans exactement) de se renouveler doivent impérativement lire cette série pour changer immédiatement d'avis. Le premier tome, envoûtant, parfait dans l'enchaînement des événements et son explication progressive, est complété par ce second volet à la même efficacité imparable. 

Du bon, du très bon même. Rappel du contexte : un matin, cinq enfants de Fortville se réveillent dans une agglomération déserte. Tous les autres habitants ont disparu. La série raconte leur apprentissage de cette vie nouvelle, seuls face à des dangers inconnus. Dans "Le maître des couteaux", ils seront attaqués par un homme masqué armé de dizaines de lames effilées. 

Pourquoi les attaque-t-il, faut-il répondre à la violence par la violence, le groupe résistera-t-il à cette grave crise ? Des interrogations subtiles amenées avec tact par Fabien Velhmann, le scénariste et donnant l'occasion à Bruno Gazzotti, le dessinateur, de signer quelques scènes d'action dignes de son autre série, Soda. ("Seuls", Dupuis, 8,50 €)

jeudi 12 avril 2007

BD - Le maître de Benson Gate, une grande saga en devenir

Cette série sur la descendance se déroule vers 1900 aux Etats-Unis. Dans ce pays en plein boum économique, les fortunes se fabriquent en quelques années. Elmer Benson, jeune géologue sans le sou, en découvrant plusieurs champs pétrolifères dans le sud, devient un des hommes les plus riches de la ville. 

Fier de ses deux fils, il aura pourtant bien des soucis avec ces héritiers aux caractères opposés. Calder est une tête brûlée, joueur et courueur de jupons, persuadé que tout lui est du en raison du pouvoir de son père. Richard, brillant étudiant en droit, rejetant son milieu, plutôt que d'intégrer la société familiale va se faire embaucher chez le procureur le l'Etat, démocrate intransigeant faisant la chasse aux malversations. Les deux frères, malgré leur opposition de caractère, vont partager une folle nuit de violence. Richard, entraîné par son frère, risque de gâcher sa carrière. Mais Calder accepte de tout endosser et disparaît de la circulation. 

Le récit façon grande saga de Fabien Nury a du souffle. Renaud Garetta, au dessin réaliste illustre avec brio cette folle épopée. (Dargaud, 13 €)

mercredi 11 avril 2007

BD - La Chine et le grand capitalisme

Le capitalisme étend tous les jours son emprise sur l'ensemble des économies mondiales. Même dans des pays encore dirigés par un parti communiste. La Chine en est l'exemple parfait. L'évolution des mœurs économiques de ce géant mondial est au cœur du premier tome de cette série écrite par Michel Fleuriet, analyste économique et Patrick Weber, romancier. 

L'héroïne, Shan, est très appétissante sous la plume des deux dessinateurs italiens Mauro Salvatori et Fabrizio Faina. Shan, née en Chine, mais élevée en France par sa mère. Brillante employée d'une société française de haute technologie, elle est envoyée en mission à Shanghai par son patron pour finaliser la vente de l'entreprise à un groupe chinois. 

Intrigues financières, sentimentales et familiales se croisent dans cet album, moderne et exotique.

« Trust », Casterman, 9,80 euros

mardi 10 avril 2007

Thriller - La traque au diable

Une vague de meurtres, sur fond de pratiques sataniques, confronte Matthieu Durey, policier, à des pratiques qui lui font douter de ses propres convictions


Dans notre Europe « civilisée », les protestants, orthodoxe, catholiques et autres de tous bords, sans tomber dans l'extrémisme de certains musulmans, pratiquent un prosélytisme pas toujours de bon aloi. Pendant que les premiers ne jurent que par Dieu, d'autres laissent entrevoir des côtés plus obscurs. Et quelques-uns d'entre eux (de plus en plus nombreux d'ailleurs) versent carrément dans le satanisme et tous ses aspects morbides (dans les romans seulement, on l'espère!), jusqu'à perpétrer des crimes à caractère satanique.

Or, tous les meurtriers de Jean-Christophe Grangé, disséminés dans toute l'Europe, ont vécu la même expérience, la mort imminente, celle dont on se souvient à la sortie d'un coma.

Ces séries de crimes à caractère bien particulier interpellent Matthieu, de la brigade criminelle de Paris, et également catholique pratiquant, d'autant plus que son meilleur ami et collègue, Luc, est plongé dans le coma suite à un début de noyade dans la rivière qui borde sa maison de campagne. Accident ou suicide, rien de permet d'accréditer un thèse plutôt que l'autre.

La course à l'espoir

Matthieu refuse le fait que son ami ne se réveille jamais et prend donc le taureau par les cornes pour essayer de dénouer l'écheveau salement emmêlé de cette histoire. Propulsé dans les bas-fonds pas toujours recommandables de Paris, il écope du meurtre d'un malfrat, Larfaoui, brasseur de son état et plongé dans des histoires on ne peut plus louches touchant à la drogue. Ces affaires ont-elles un rapport avec « l'accident » de Luc ? L'épouse de celui-ci est effondrée, se retrouvant seule avec ses deux petites filles, mais reste néanmoins persuadée de l'infidélité de son mari.

« - Il était gai, joyeux. (...) Il parlait fort, s'agitait tout le temps. Quelque chose avait changé dans sa vie. (...) Je crois qu'il avait une maîtresse. 

- Je faillis tomber du canapé (Matthieu, ndlr). Luc était un janséniste. Il se situait non pas au-dessus mais en dehors des plaisirs de l'existence. Cela revenait à soupçonner le pape de piquer les reliques du Vatican pour les revendre. »

Matthieu continue sans relâche ses investigations, persuadé qu'il existe une connexion entre le meurtre de Larfaoui et le sort de son ami. Mais les découvertes qu'il fait sont loin de redorer le blason de Luc, impliqué, lui et ses hommes, dans des trafics de toutes sortes sur lesquelles il fermait les yeux. L'un des hommes de Luc confie à Matthieu qu'« avec Larfaoui on avait un deal (...) On décrochait des licences pour le bougnoule. On passait chez les cafetiers, on jouait les gros bras pour bien montrer que Larfaoui avait un pied chez les keufs ».

Les recherches de Matthieu l'entraînent même jusqu'à Rome, où dans le berceau du catholicisme il espère trouver des réponses à ses interrogations et à ses doutes.

« Le serment des limbes » foisonne de personnages que Jean-Christophe Grangé décortique à la loupe pour en exploiter, dirait-on, toute la substance. Ce qui en fait un livre riche et particulièrement bien documenté.

De découvertes en rebondissements, les 652 pages du roman se dévorent comme un très bon polar. C'en est un.

Fabiennne HUART

Le serment des limbes, Jean-Christophe Grangé, Albin Michel, 23,90 €

lundi 9 avril 2007

BD - Le "Voyageur" va du passé au futur

Le projet est gigantesque. Pas moins de 13 albums formeront la série complète du « Voyageur ». Au scénario Boisserie et Stalner, au dessin pas moins de sept illustrateurs différents. Un héros, Voyageur, trois cycles, futur, présent et passé. 

Le premier tome, dessiné par Stalner, décrit ce futur proche tout à fait plausible. En 2082, Paris est devenu une ville coupée en deux. D'un côté une partie sécurisée, aux mains d'une multinationale, de l'autre des ruines et des démunis essayant de survivre. 

Trois enfants, cobayes de la multinationale, tentent de fuir. Ils seront aidés dans leur cavale par un mystérieux voyageur aux pouvoirs surnaturels. La genèse d'une aventure éditoriale devant s'achever en 2011 avec un épilogue dessinée par Guarnido qui signe toutes les couvertures.

« Voyageur », Glénat, 12,50 euros

dimanche 8 avril 2007

BD - Kärchou, petit et teigneux

Ceux qui pensent lire une BD animalière en achetant ce « Kärchou » vont tomber de haut. Isa, la scénariste et dessinatrice de ces histoires courtes racontant les aventures d’un Chihuahua mâle de 2 ans, intégré dans la police municipale de la ville de Leneuilly-Vallois, a trouvé un moyen infaillible pour se moquer du monde politique français. Kärchou, on le devine rapidement, est la caricature d’un candidat à la présidentielle favori dans les sondages et responsable, jusqu'à lundi dernier, de tous les (chiens) policiers du pays. 

Il croisera le chemin de Ségotine, élégant lévrier, grande favorite du concours de beauté canine, trophée Solférino. Les sans-papiers deviennent des sans pedigree et Kärchou tombe sous le charme d’une femelle cocker répondant au doux nom de Célinia. Il est petit, agressif, jaloux, mesquin et obsédé par le pouvoir. La charge est sévère, beaucoup plus intransigeante que bien des pamphlets trop ancrés dans la réalité. 

Isa parvient à nous faire rire de ces dérives supposées. (Albin Michel, 12,50 €)

samedi 7 avril 2007

SF - L'accélération de l'univers

« Spin », roman de science-fiction de Robert Charles Wilson nous entraîne dans un avenir où la Terre, placée à l'abri, regarde le temps s'accélérer.


Il est des joyaux dont on ne profite jamais assez. Les étoiles par exemple. Regardez-vous les étoiles la nuit ? Osez-vous vous projeter dans cette immensité, faire l'effort intellectuel de se situer, simple petit humain, face à cet espace infini ? Depuis la nuit des temps les étoiles ont intrigué, guidé, fait rêver. Ce soir, si le ciel n'est pas trop couvert, allez les admirer un peu. Et puis commencez la lecture de ce roman de Robert Charles Wilson. Vous serez dans le bain, mais gare au choc.

Dans le premier chapitre, on fait la connaissance du héros narrateur, Tyler Dupree, 12 ans. En compagnie de Jason et de Diane Lawton, en pleine nuit, il va sur la colline à côté de la Grande maison. Regarder les étoiles avec les jumelles astronomiques de Jason. Ce dernier, surdoué, est le jumeau de Diane. Un peu moins intelligente, mais si belle. Tyler est secrètement amoureux de la fille du maître de maison. Et Tyler sait qu'il n'a aucune chance car il n'est que le fils de la gouvernante. Durant cette nuit d'octobre, alors que les adultes assistent à une réception huppée, les trois gamins quittent leurs chambres et se retrouvent pour regarder les étoiles.

La fin des étoiles

Une nuit mémorable, un tournant pour l'Humanité. Un peu après minuit, les étoiles ont disparu : « Je regardais le ciel pendant que Diane et Jason se chamaillaient. Il n'y a rien eu sinon une brève et étrange lueur qui m'a laissé dans les yeux l'image rémanente des étoiles et une froide phosphorescence verte. » Après une nuit d'angoisse à craindre également la disparition du Soleil, Tyler est rassuré, l'astre solaire est toujours là. Différent, mais au rendez-vous pour maintenir l'équilibre des éco-sytèmes.

Ce n'est que quelques années plus tard que les savants ont découvert le Spin. Les étoiles seraient cachées par un immense bouclier, une sorte de membrane, placé autour de la Terre. Le Soleil serait artificiel, fabriqué par des « Hypothétiques », supposés extraterrestres surveillant et protégeant la planète.

Tyler va devenir médecin, Jason met toute son intelligence pour comprendre le Spin, Diane vire au mysticisme, s'embrigadant dans une secte millénariste. Le récit de Robert Charles Wilson s'étale sur plusieurs dizaines d'années. Après la nuit d'octobre, la vie semble fonctionner à nouveau normalement. Mais Jason, chercheur au plus haut niveau de l'Etat américain, a des informations qu'il veut partager avec sa sœur et Tyler.

Incohérence du temps

Après des analyses de capteurs placés dans des fusées envoyées au-delà du Spin et récupérés plus tard, il se trouve que « le temps ne s'écoule pas à la même vitesse de l'autre côté de la barrière. Ou, pour inverser l'équation, le temps sur Terre passe plus lentement que dans le reste de l'univers. » Stupéfaction de Diane et Tyler quand Jason explique qu'il « s'est passé cinq ans et deux mois depuis l'événement d'octobre. A l'extérieur de la barrière, cela correspond à un peu plus de cinq cents millions d'années. » Avec pour conséquence le rapprochement de la Terre du Soleil. Elle va se faire avaler. « Dans combien de temps ? » demande Diane. Et Jason de répondre, avec un air de pitié, « Quarante, peut-être cinquante ans. En gros. »

Un secret bien gardé pour ne pas paniquer les milliards d'humains. Face à cette fin du monde à priori inéluctable, Jason va avoir une idée hors du commun. Cette accélération du temps pourrait être en fait la solution pour un nouveau départ, ailleurs. Comme d'habitude avec Robert Charles Wilson, le souffle de la grande aventure intellectuelle souffle tout au long de ce roman récompensé du prix Hugo 2006. Avec en plus des personnages attachants dans leurs contradictions, peurs et espoirs.

« Spin », Robert Charles Wilson (traduction de Gilles Goulet), Denoël, 25 €

vendredi 6 avril 2007

BD - Un grand classique en images

Placée sous la direction de Jean-David Morvan, la nouvelle collection des éditions Delcourt, intitulée « Ex-libris », a pour ambition de dépoussiérer les grands classiques de la littérature en leur offrant une version dessinée. Parmi les premiers titres publiés, un Robin son Crusoé de Daniel Defoe par Christophe Gaultier et le prototype du roman feuilletonesque de cape et d'épée, Les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas. 

Ils se sont mis à trois pour adapter cette somme d'aventure, de fanfaronnade et de coups de théâtre. Morvan et Dufranne au scénario, Rubén au dessin. Dans un style ressemblant peut-être un peu trop à du Disney, le jeune dessinateur espagnol a donné une version graphique très dynamique aux exploits de D'Artagnan et de ses compère, Porthos, Aramis et Athos. On découvre un jeune Gascon, très prétentieux et imprudent, pas toujours à son avantage, mais d'une droiture exceptionnelle. 

Une BD idéale pour les plus jeunes. Mais qui ne remplacera jamais la verve et la grandiloquence, inimitable, du grand Alexandre Dumas. ("Les trois mousquetaires", Delcourt, 9,80 €)