"Cinquante nuisances de Earl Grey", Fanny Merkin, Milady, 9,90 euros
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
lundi 2 mars 2015
DE CHOSES ET D'AUTRES - Cinquante nuisances
"Cinquante nuisances de Earl Grey", Fanny Merkin, Milady, 9,90 euros
dimanche 1 mars 2015
Cinéma - Une déesse, un Sanctuaire, des chevaliers
Les nostalgiques du monde merveilleux des dessins animés japonais vont adorer. Après l’adaptation d’Albator, débarquent sur grand écran les “Chevaliers du Zodiaque”.
samedi 28 février 2015
DE CHOSES ET D'AUTRES - Le salon où on rigole
vendredi 27 février 2015
BD - Les malheurs de la famille
Dans ce Rouergue imaginaire, en plein moyen âge, Michel Folco a imaginé le destin incroyable d'une fratrie peu commune. « Un loup est un loup », paru aux éditions du Seuil, est adapté par Pierre Makyo et dessiné par Federico Nardo. Un sabotier de la petite ville de Racleterre va être papa. Quand les premières contractions apparaissent en pleine nuit, il court chercher la sage-femme. Le travail est long. Et après la naissance de Clodomir, un autre bébé se présente. Des jumeaux ? Non, au final des quintuplés, quatre garçons et une fille. Le dernier, Charlemagne, est le plus futé, le plus intelligent. Ils grandissent dans l'admiration de leurs parents et de toute la population du village. Pourtant le sabotier a bien des soucis. Il doit dans un premier temps se battre en duel avec un maître d'armes susceptible. Plus habitué à manier les outils de précision que le sabre, il s'impose avec une botte secrète qui deviendra légendaire. Quelques années plus tard, il est mordu par un animal enragé. Une vache. Mis en quarantaine, il ne supportera pas cet enfermement et tentera une sortie de force. La garde l'occis. Ses enfants lui promettent : ils le vengeront. Un album fidèle au roman, qui fait la part belle à ces enfants, mignons mais inquiétants.
jeudi 26 février 2015
Cinéma - “Hungry Hearts” ou les déchirements d’une famille
DE CHOSES ET D'AUTRES - La chèvre chinoise
Si les agapes de fin d'année sont totalement oubliées en Occident, en Chine elles n'en sont qu'à leur début. Le calendrier chinois est entré dans une nouvelle année la semaine dernière. Après rat, singe et autre buffle, c'est au tour de la chèvre d'être à l'honneur en 2015. Les Chinois accordent une grande importance à l'horoscope. La chèvre, de façon très générale, possède un tempérament d'artiste, est douée en création et aime vivre entourée des siens, dans le calme.
Des points certes positifs mais si l'on creuse un peu, le reste du profil est peu glorieux, du moins selon le descriptif trouvé sur un site internet : « La chèvre est d'une mauvaise foi déconcertante. Elle n'a aucun sens des responsabilités, aucune initiative et aucune volonté. La chèvre n'est jamais contente de son sort. Elle exaspère son entourage par ses caprices. » Il est précisé un peu plus loin : « Si vous avez une maison de campagne confortable et fréquentée par des artistes, évitez de laisser une chèvre s'y installer. Vous risqueriez de ne pouvoir l'en déloger ». Fariboles ? Pourtant, le cas François-Marie Banier chez Liliane Bettencourt semble très ressemblant. Problème : le photographe et écrivain est né en 1947, sous le signe du... cochon.
Reste une solution pour rattraper cette sauce un peu aigre. Dans la langue chinoise, le mot "Yang" représente à la fois la chèvre et le mouton. Un subtil mélange du caractère doux et obéissant du mouton, et de la fougue d'une chèvre capricieuse, devrait aboutir à un compromis acceptable.
mercredi 25 février 2015
DVD - "Ninja Turtles” plus vraies que nature
Ils sont quatre, vivent dans les égoûts de New York et protègent la population des méfaits du clan des Foot dirigé par l’infâme Shredder. Il y a Leonardo, le leader, Michelangelo, le beau gosse, Raphael, le rebelle et Donatello, le cerveau. Cela fait des décennies que les aventures en bande dessinée et dessin animé des Tortues Ninja cartonnent aux USA. Les nouvelles technologies ont donné l’occasion d’adapter ce monde si particulier avec un maximum de vraisemblance. Le film, réalisé par Jonathan Liebesman et produit par Michael Bay, sort en vidéo enrichi de bonus permettant de mieux comprendre comment ce miracle numérique a vu le jour. Le scénario, basique et peu surprenant, donne la vedette à la très belle et sportive Megan Fox dans le rôle d’une intrépide journaliste. Mais l’intérêt du film est bien dans les prouesses technologiques. On est subjugué par les effets spéciaux et le documentaire “Réalité digitale” donne les explications à ce petit miracle. Toutes les scènes sont d’abord tournées avec de véritables acteurs dotés d’une combinaison et de fausses carapaces. Puis les images sont traitées numériquement pour remplacer les hommes par ces mutants. Virtuose et instructif.
DE CHOSES ET D'AUTRES - Perdants récompensés
Une liposuccion, un lifting, du vinaigre à base de sirop d'érable, un vibromasseur... Inventaire à la Prévert ? Non, juste une partie des cadeaux offerts à quelques dizaines de privilégiés dimanche soir à Los Angeles. En France, se retrouver dans la liste des nominés aux César représente déjà une belle victoire. Mais si l'on n'est pas déclaré gagnant, on quitte la cérémonie sans rien de plus que la considération de la profession.
Heureusement, le Québécois Xavier Dolan ne faisait pas partie de la sélection des meilleurs films étrangers avec Mommy. Qu'aurait-il fait avec des produits à base de sirop d'érable ?
Un vibromasseur aux perdantes est un réconfort comme un autre (bien que peu élégant offert en public). Par contre le lifting gratuit est beaucoup moins politiquement correct.
Reste la question qui a peut-être gâché la soirée d'Alexandre Desplat. Le musicien français a remporté un Oscar pour la bande originale de "The Grand Budapest Hôtel". Mais il fait également partie des perdants avec "Imitation Game". Alors, a-t-il droit lui aussi au lot de consolation en plus de sa statuette ?
DE CHOSES ET D'AUTRES - The Walking Gay
Grosse polémique dans le milieu des passionnés de série télé. En cause, une scène pleine de tendresse dans l'épisode 11 de la saison 5 de "The Walking Dead", la série emblématique sur les zombies. Diffusé aux USA le 22 février et dès le lendemain sur OCS Choc, ce baiser a provoqué quantité de réactions sur les réseaux sociaux. Trop gentil pour une série d'horreur ? Pas du tout. Le problème, pour quelques fans, c'est que ledit bisou met en scène un couple d'homosexuels. Et les homophobes (certains amateurs d'horreur le sont aussi, la bêtise n'est malheureusement pas sélective), de sortir du bois en se lamentant de voir des gays partout... même dans "The Walking Dead". Comme si dégommer du mort-vivant était réservé aux hétéros... Adaptée d'une BD publiée chez Delcourt, la série télé reste cependant fidèle à l'histoire originale imaginée par Kirkman et Adlard.
Cette thématique du zombie gay ressort en filigrane d'une autre série, anglaise cette fois. "In the flesh", diffusée sur Jimmy, raconte le retour à la maison de décédés ressuscités rendus dociles grâce à un traitement médical (un comble pour un mort. Le personnage principal, Kieren Walker, jeune adulte, s'était suicidé quelques jours avant la grande résurrection.
Ce n'est jamais dit clairement (et pourtant nous ne sommes pas chez les prudes Américains), mais il a mis fin à ses jours après le départ à l'armée de son meilleur ami, Rick, comme s'il était incapable de survivre à ce chagrin d'amour.
Une situation autrement plus subversive que le petit baiser de Walking Dead.
mardi 24 février 2015
Cinéma - Une « Réalité » approximative
Vous pouvez prendre le nouveau film de Quentin Dupieux par n’importe quel bout, à la fin, vous aurez plus de questions que de réponses. Le réalisateur, déjà remarqué avec son “Rubber” déjanté (l’histoire d’un pneu tueur en série) et ses “Wrongs cops” sociopathes, en remet une couche avec “Réalité”, film sur l’impossibilité de créer.









