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dimanche 10 novembre 2024

Cinéma - Découvrez la Genèse de la saga “Transformers”

De jouets à vedettes de cinéma : les Transformers ont fait rêver des générations de gamins. Les robots (des Autobots exactement), guerriers se transformant en bolides, ont beaucoup sillonné la Terre. Dans ce nouveau film, entièrement en animation numérique, on découvre leur origine.

Dans un passé indéfini, sur la planète Cybertron, de simples robots travaillent dur pour arracher aux entrailles de l’astre l’énergie nécessaire à leur fonctionnement. Parmi eux, Orion Pax et D-16, amis ayant juré de s’entraider pour l’éternité. Incapables de se transformer car privés de core, ce globe essentiel à leur force, ils compensent avec du courage et une forte envie de liberté. Ces deux mineurs, petits parmi les petits, ont pourtant un grand destin devant eux. Aidés de B-127 et d’Elita, ils vont aller à la surface pour tenter de découvrir la matrice du commandement. La suite sera une grosse déconvenue pour les héros et des combats intenses et fracassants.

Ce dessin animé, qui explique, au final, la naissance d’Optimus Prime et Mégatron (le gentil et le très méchant des histoires originelles), peut aussi se voir comme un film politique. On assiste à la naissance d’un mouvement de résistance face à une oppression qui ne dit pas son nom, masquée par des dirigeants manipulant les médias. Il y a aussi en filigrane un message sur la justice et le pardon en opposition à la vengeance et à la loi du talion.

Un film qui finalement s’adresse aux petits comme aux grands.

Film d’animation de Josh Cooley avec les voix françaises de Philippe Lacheau et Audrey Lamy


jeudi 15 février 2024

Cinéma - “One love” : Bob Marley, l’amour et le reggae

Sa musique a fait vibrer la terre entière. Le film retraçant une partie de la vie de Bob Marley est une ode à l’amour et la paix. 


Un monument. Bob Marley fait partie de ces rares artistes connus par l’immense majorité des habitants de cette planète, quels que soient leur âge et leur origine. Le musicien jamaïcain, plus de 40 ans après sa mort, est le héros du biopic signé Reinaldo Marcus Green (La méthode Williams). Pour interpréter le roi du reggae, le choix s’est porté sur Kingsley Ben-Adir déjà remarqué pour son rôle de Malcom X dans le film multiprimé One Night in Miami de Regina King. Avec Bob Marley : One Love, le registre est tout autre. Même si la violence n’est pas exempte de sa courte existence.


Le réalisateur a voulu centrer son récit sur l’attentat du 3 décembre 1976. Alors qu’il répète avec son groupe les Wailers, des hommes armés font irruption dans le studio. Bob Marley est blessé au bras. Sa femme Rita à la tête. Un de ses musiciens est gravement touché. À l’époque, la Jamaïque était au bord de la guerre civile. Bob, en pacifiste convaincu, voulait organiser un concert pour la concorde. Une idée qui dérangeait. Face au danger, il met sa famille à l’abri aux USA et rejoint Londres pour se remettre au travail en studio. Quelques mois plus tard sort Exodus, disque phénomène qui bat des records de vente. La légende de Bob Marley débute véritablement.

Kingsley Ben-Adir dans les habits de la star

Loin du biopic linéaire et plat, le film de Reinaldo Marcus Green permet au spectateur de comprendre l’homme derrière la star. D’où il vient, son problème provoqué par l’absence de son père, sa jalousie presque maladive, sa foi immense, sa naïveté aussi parfois.

Toute une palette d’émotions confiée à Kingsley Ben-Adir, véritable révélation du film. Il a endossé le costume du rasta avec un naturel étonnant. Même démarche et surtout présence sur scène déconcertante. Car en reconstituant quelques sets d’anthologie, le réalisateur a donné l’occasion au jeune comédien anglo-marocain de littéralement faire revivre cette légende de la musique cool. Le voir en transe sur scène donne une folle envie de se replonger dans cet univers.

Le reggae est très présent à l’écran, des premiers morceaux, moins connus, aux titres les plus emblématiques dont le fameux One love qui donne son titre au film. Alors si vous aimez danser sur du Bob Marley, si vous voulez découvrir ce phénomène du XXe siècle ou si vous vous intéressez à cet apôtre de la paix qui manque tant en ces temps si violents, courrez voir Bob Marley : One Love.

Film de Reinaldo Marcus Green avec Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch

 

mercredi 14 février 2024

"One love" au cinéma : l'interprète de Bob Marley vous livre son secret pour danser comme le roi du reggae

Remarquable interprète de Bob Marley dans le biopic qui sort le 14 février au cinéma, Kingsley Ben-Adir dévoile sa technique pour danser comme le chanteur de reggae sur scène. 



Sortie événement de ce début d'année au cinéma, le biopic de Bob Marley retrace une partie de sa carrière phénoménale. Le film de Reinaldo Marcus Green, Bob Marley : One love, raconte l'ascension du chanteur de reggae et reconstitue de nombreux concerts du grand de la musique jamaïcaine.

En visionnant le film, on est frappé par le mimétisme entre le jeune comédien et le chanteur mort en 1981. Il a avoué lors d'une rencontre avec la presse le lendemain de l'avant-première parisienne du film au Grand Rex qu'il a beaucoup travaillé pour danser comme Bob Marley.



"J'ai beaucoup regardé les enregistrements des concerts. Mais avant de comprendre comment Bob dansait, il fallait que je comprenne comment moi je bougeais." Avec un humour étonnant, il mime alors sa façon, très désordonnée de bouger en fonction du rythme. Et dans la foulée, ferme les yeux et danse quelques secondes comme Bob Marley, avec grâce et décontraction.


"J'ai compris qu’en fait Bob Marley commençait toujours par bouger comme s'il était dans une petite boite. Et puis d'un coup la boîte disparaît, il tend les bras vers le public. Et tout en faisant du surplace, il réintègre la boîte." Durant quelques secondes, les personnes présentes dans la salle ont pris conscience de toute la technique mise en œuvre par Kingsley Ben-Adir pour habiter le personnage. 

Et pour retrouver la danse, presque la transe, de Bob Marley, ainsi que son histoire mouvementée entre Jamaïque et Angleterre, c'est au cinéma à partir de ce mercredi 14 février.

 

dimanche 22 janvier 2023

Cinéma - “Babylon” joie et folie baroques de Hollywood

Damien Chazelle bouscule l’histoire de Hollywood dans un film titanesque porté par une musique envoûtante.


Quand Hollywood se regarde le nombril, cela donne Babylon, chef-d’œuvre signé Damien Chazelle avec des rôles en or pour Brad Pitt et Margot Robbie. Film titanesque de plus de trois heures, rythmé par une musique inoubliable, Babylon raconte comment le monde du cinéma en Californie est passé du grand n’importe quoi à une industrie florissante avec l’avènement du parlant. 

Pour suivre cette évolution, le réalisateur et scénariste de La La Land raconte les parcours de Jack Conrad (Brad Pitt), comédien star du muet, Nellie LaRoy (Margot Robbie), starlette effrontée et Manny Torres (Diego Calva), homme à tout faire d’un studio. On suit les hauts et les bas des trois personnages, emblématiques de ce Hollywood en devenir des années 20. Jack, alcoolique, volage, rate le train du parlant. Nellie, prête à tout pour réussir, devient une star, mais gâche toutes ses chances en cédant à ses mauvais penchants pour la drogue et les jeux d’argent. Manny Torres, lucide, va tout faire pour s’élever dans ce milieu où il restera malgré tout, pour tous et pour toujours, l’émigré mexicain. 

Margot Robbie, divinement provocatrice

L’ouverture du film, près de 30 minutes centrées sur une fête orgiaque dans la villa d’un riche producteur, en met plein la vue. La musique y joue un rôle essentiel, accompagnant la folie baroque des participants. Une prouesse cinématographique menée de main de maître par Damien Chazelle. Il a expliqué lors d’une conférence de presse le week-end dernier à Paris que « le challenge était de cacher la chorégraphie. Faire croire au spectateur que tout est spontané, capter ce côté fou. Pour cela on a énormément répété. » Margot Robbie y livre une partition phénoménale dans une robe riquiqui mettant en valeur son physique et son dynamisme. 

Une entrée en matière très physique avant une plongée dans la psychologie des personnages. Brad Pitt a reconnu avoir eu « beaucoup de mal avec la fin. Mon personnage est laissé sur le côté, abandonné. Je pense qu’au lieu de se lamenter, il faut apprécier le présent. Et profiter de ces moments car notre temps sur cette Terre est éphémère » explique le comédien, toujours au sommet après plus de 30 ans de carrière. 

Babylon restera aussi dans l’histoire du cinéma pour sa musique signée Justin Hurwitz. Il a de fortes chances de briller aux Oscars après sa victoire aux Golden Globes la semaine dernière.

Film de Damien Chazelle avec Brad Pitt, Margot Robbie, Diego Calva, Jovan Adepo, Li Jun Li

dimanche 8 janvier 2023

Cinéma - Pourquoi il ne faut absolument pas rater le film Babylon de Damien Chazelle avec Brad Pitt et Margot Robbie

Un film unique, comme rarement Hollywood et l'industrie du cinéma en produit. Une œuvre d'une extraordinaire ambition et d'un souffle, d'un brio, d'une force qui balaie tout sur son passage. Plonger dans l'univers de Babylon c'est se laisser envahir par une musique entraînante, des scènes osées et délirantes. Et une distribution époustouflante avec Brad Pitt et Margot Robbie en vedettes.

L'histoire en parallèle de plusieurs personnes qui ont participé à la fabrication de la légende du cinéma hollywoodien. Un grand acteur du muet (Brad Pitt), une jeune fille qui n'a pas froid aux yeux et qui va devenir une star (Margot Robbie), un jeune Mexicain (Diego Calva), homme de confiance d'un studio puis visionnaire de l'avenir du cinéma, un trompettiste noir (Jovan Adepo) ne vivant que pour sa musique, rencontrant la célébrité quand le cinéma devient parlant et musical. Plus de trois heures intenses pour raconter la grandeur et la décadence de ce qui allait devenir une industrie mondiale.

Dans ce film, son cinquième seulement, Damien Chazelle, rencontré ce samedi 14 janvier à Paris, a voulu y mettre "tout ce qui m'a choqué dans l'histoire d'Hollywood. On pensait que c'était une époque sage et glam, mais il y avait beaucoup d'histoires cachées autour du sexe, de la drogue, des mœurs." Une ambiance "punk-rock" qu'il a filmée dans une introduction qui devrait rester dans l'anthologie du cinéma. Une fête dans la villa d'un riche producteur. Tous les excès sont permis, encouragés. La musique est entraînante, l'alcool coule à flots, les hommes et femmes perdent toute inhibition, tous des artisans du cinéma muet de l'époque, se lâchent pour une nuit de folie. "Contrairement à Lalaland, il fallait cacher la chorégraphie de cette fête, explique le réalisateur. Donner l'impression que c'est spontané capter le côté fou. Nous avons beaucoup répété pour cela.

Brad Pitt, lors d'une conférence de Presse au Bristol, toujours ce samedi 14 janvier, a confirme le côté fou de la période racontée dans le film : "On croyait qu'à l'époque tout était à sa place dans un environnement stérile. Mais il y avait une absence totale de rèles, la liberté dans tous ses excès."  

Babylon va beaucoup plus loin dans l'aspect superficiel du délire de l'époque. Le film raconte aussi comment à cette époque, "à Los Angeles, n'importe qui pouvait faire n’importe quoi." Brad Pitt incarne une star du cinéma muet, volage, alcoolique mais aussi parfaitement conscient que si ses films attirent des millions de spectateurs, ce ne sont que des œuvres mineures. Il voudrait faire plus, mieux. Mais quand arrive le parlant, il voit son monde s'effondrer, délogé du devant de la scène par les comédiens passés par le théâtre. 

Il faut aussi voir ce film pour l'incroyable composition de Margot Robbie. Elle se donne à fond dans ce rôle physique. Sa beauté, sa présence, irradie tous les plans où elle intervient. Quand elle est brillante devant la caméra, mais aussi quand elle pète les plombs, brûle ses cachets en drogue ou au casino, jusqu'à se retrouver endettée auprès d'un gangster de la pire espèce. On découvre dans ce rôle un étonnant Tobey Maguire, véritable cauchemar ambulant entre folie furieuse et violence gratuite. 

lundi 5 novembre 2018

DVD et Bluray - Bagnards en compétition dans "Death Race 4"


Pas le moindre gilet jaune sur leur tableau de bord. Les prisonniers participant à la course de la mort dans cet ultime opus de la franchise ne semblent pas sensibilisés par le mouvement « populaire » contre la hausse des taxes sur le carburant. Pourtant, ils en consomment de l’essence dans cette compétition dominée depuis 7 éditions par Frankenstein, le bagnard masqué. Dans cette immense prison (reconstituée pour le film dans une ancienne aciérie bulgare), l’anarchie règne. Un nouveau venu, Connor (Zach McGowan, gros biscotos et expression bovine) va le défier. Réalisé par Don Michael Paul, le film vaut pour ses cascades. Par charité chrétienne, on ne dira rien sur les performances des acteurs.
➤ « Death Race 4 », Paramount, 14,99 € le DVD, 16,99 € le bluray

mardi 30 octobre 2018

DVD et bluray - « Sans un bruit », effroyable silence


Pas toujours évident de renouveler le genre du cinéma d’horreur. Entre vampires, zombies, poupées maléfiques ou serial killer, tout ou presque a servi à faire peur au public. Quand le scénario de « Sans un bruit » a commencé à circuler dans les milieux hollywoodiens, ils ont été plusieurs à se demander quel était cet objet bizarre contenant en tout et pour tout une dizaine de répliques. Tout le film était silencieux ou en langue des signes. Se lancer dans un tel projet était une gageure. Des producteurs ont relevé le défi aidé en cela par John Krasinski.

L’acteur qui a le vent en poupe (il est le nouveau Jack Ryan dans la série produite et diffusée sur Amazon) est aussi un bon réalisateur. Il accepte le premier rôle, mais à la condition d’être aussi derrière la caméra et de produire le long-métrage. C’est dire s’il croyait à ce projet. Et comme il a réussi en plus d’embarquer sa compagne, Emily Blunt, pour le rôle principal féminin, le succès était quasi assuré. Et mérité tant le film parvient à provoquer une angoisse perpétuelle du fait du silence obligatoire. Dans un futur proche, des monstres ont fait leur apparition sur terre. Ils attaquent les humains dès qu’ils font du bruit.

La famille Abbott (John Krasinski, Emily Blunt et leurs trois enfants) trouve refuge dans une ferme perdue de la campagne américaine. Pour survivre, ils ne font plus le moindre bruit dans routes leurs activités quotidiennes. Mais l’arrivée d’un bébé risque de compliquer cette rigueur. Un making of raconte comment la ferme a été trouvée puis aménagée. On y apprend également que Milicent Simmonds, interprète de l’adolescente de la famille Abbott, est véritablement sourde et muette, compliquant parfois la compréhension au cours des prises de vues. Mais au final, c’est d’un réalisme époustouflant.

➤ « Sans un bruit », Paramount, 16,99 € le DVD, 19,99 € le bluray

mercredi 10 janvier 2018

Cinéma : Devenir petit pour voir plus grand dans "Downsizing"

Le nouveau film d’Alexander Payne est la première belle découverte cinématographique de cette année 2018. Refusant de s’intégrer dans une catégorie trop précise, il surfe entre science-fiction, brûlot écologiste, comédie et belle histoire d’amour. Au final, il reste une œuvre qui fait beaucoup réfléchir et l’histoire d’un homme trop souvent perdu dans ses choix et la répétition de ses erreurs.

Matt Damon est parfait en Américain moyen plein de doutes, le reste du casting donnant du corps et de l’intelligence à cette réussite indéniable. Tout débute en Norvège. Des chercheurs, pour trouver des solutions à l’épuisement des ressources naturelles de la Terre, se lancent sur plusieurs pistes. L’une d’elles prend le problème à l’envers. La population mondiale augmente trop. Il est hors de question de limiter les naissances. Alors, pourquoi ne pas la réduire non pas en nombre mais en taille ?

Tout petit et très seul

Le downsizing, un procédé est mis au point pour diminuer un être vivant. Dans les faits, un homme de 1 m 80 et 80 kg est transformé en un homoncule de 12 cm et de 12 grammes. Certes, il faut lui aménager un habitat spécial, mais une fois la réduction effectuée, il ne produit quasiment plus de déchets et mange très peu. Pour beaucoup, c’est effectivement la solution à la surpopulation. Mais cela a un coût. Et seuls les plus aisés peuvent se payer un « downsizing ». Même si tout devient relatif, puisqu’un cadre moyen, devient millionnaire dans son futur miniature. Une fois le principe énoncé, on entre dans le vif du sujet. Paul (Matt Dillon) arrive à persuader sa femme (Kristen Wiig) de faire le grand saut. Ils vendent tous leurs biens, disent au revoir à leurs amis du monde des grands et se rendent dans un centre médical se faire réduire.

Paul se réveille cinq heures plus tard. Seul. Au dernier moment, sa femme a changé d’avis. Un mauvais cinéaste aurait pu se contenter de rallonger ce passage. La culpabilité de la femme, la colère puis le désespoir du mari, devenu minuscule, à la merci de sa femme gigantesque. Mais Alexander Payne voit plus loin, et de fa- çon plus intelligente. Il plonge Paul dans ce monde de maisons de poupées où le luxe est omniprésent. L’ennui aussi. Comme si on vivait sous une cloche, sans la moindre liberté. Paul va mettre longtemps à reprendre goût à la vie. Surtout à admettre que cette opération irréversible, est la pire erreur de sa vie, lui qui en a déjà fait pas mal.

Américain moyen à l’esprit étriqué, Paul va s’ouvrir quand il rencontre Dusan (Christoph Waltz), Serbe magouilleur à la philosophie de vie très libérale et libertine. Ce n’est pas parce qu’on est petit qu’il ne faut pas voir grand...

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Hong Chau crève l’écran


Absente de la première partie du film, Hong Chau crève l’écran dès qu’elle entre dans l’histoire et la vie de Paul. Dissidente vietnamienne, à la tête d’un mouvement populaire contre l’expropriation de villages entiers, Ngoc Lan Tran a été emprisonnée durant deux ans dans les geôles asiatiques. Et le gouvernement, pour la faire définitivement taire, la réduit sous la contrainte. Dans l’affaire elle perd une jambe. Comment continuer la lutte politique quand on ne mesure plus que 12 cm ? Une solution expéditive qui prouve au monde que le downsizing, présenté comme une solution pour sauver la planète, peut aussi se révéler une redoutable arme politique pour les dictatures.

Recueillie par des familles d’accueil de « petits » dans les mini villes américaines, Ngoc Lan Tran sera finalement oubliée. Rejetée, elle termine dans un quartier populaire, obligée de faire des ménages pour survivre. C’est la prothèse, mal réglée qui va interpeller Paul. Ce petit bout de femme, autoritaire et en permanence en action, en plus de son travail quotidien, se transforme à la fin de ses journées en bienfaitrice des plus pauvres des «petits». Son travail dans les maisons de riches lui permet de récupérer nourriture et médicaments pour les plus nécessiteux. Humanitaire un jour, humanitaire toujours. Cette touche de tendresse, de don de soi, dans ce monde aseptisé transforme le film en véritable bombe émotive. Hong Chau, fille de boat people, est née dans un camp de réfugiés en Thaïlande. Arrivée aux USA elle a fait des études de cinéma et a été remarquée dans quelques séries télé. Mais c’est avec Downsizing qu’elle obtient son premier grand rôle.

 ➤ Comédie d’Alexander Payne (USA, 2 h 16) avec Matt Damon, Hong Chau, Kristen Wiig, Christoph Waltz.

vendredi 30 juin 2017

DVD et blu-ray - « Fences » ou les devoirs de la famille face aux droits du père



Adapter une pièce de théâtre au cinéma n’est pas toujours aisé. Il faut savoir capter l’âme du texte pour ne pas ennuyer le spectateur. Denzel Washington en jetant son dévolu sur « Fences » d’August Wilson a pris tous les risques.

Cette histoire de famille, au cœur d’un quartier pauvre de Pittsburg, est tout sauf glamour. Reste des personnages sublimes, au parcours chaotique mais emblématique de la difficulté de s’affirmer quand on a le malheur de naître noir dans une Amérique blanche. À la fin des années 50, Troy (Denzel Washington) est employé municipal au service du ramassage des ordures.
Du lundi au vendredi, à l’arrière du camion, il vide les poubelles de tous les déchets de cette société de consommation amé- ricaine en pleine expansion. Il rêve de devenir chauffeur. Mais pas un seul Noir n’a encore eu une telle promotion. Alors il râle une fois revenu à la maison. Le vendredi soir il boit une bouteille de gin et revient sur son destin brisé de sportif de haut niveau. Un homme aigri, froid et dur, sans cesse dans l’invective envers ses deux fils. L’aîné vivote en étant musicien. Le second, pas encore majeur, espère devenir footballeur professionnel. Des sujets d’affrontements incessants dans une famille qui ne tient que par la bonté et la compréhension de la mère, Rose, interprétée par une Viola Davis couronnée de l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle.
Incompréhension, trahison, rejet : la vie de cette famille est déjà compliquée quand Troy annonce à sa femme une nouvelle qui va bouleverser le fragile équilibre. Saga humaine d’exception, « Fences » bouleverse et interpelle le spectateur, partagé entre l’admiration du jeu des acteurs et les choix de vie de ces hommes et femmes dictés par l’honneur et la religion. Dans les bonus, on en apprend notamment un peu plus sur August Wilson, dramaturge américain au parcours déroutant. 
➤ « Fences », Paramount Pictures, 19,99 €

mardi 8 novembre 2016

Séries télé : quand animaux et hackers se rebellent

Deux séries télé nous rappellent à point nommé qu’il faut se méfier des plus faibles. Dans Zoo, ce sont les animaux qui se rebellent contre la domination de l’homme, sorte d’usurpateur au sommet de la chaîne alimentaire, dans Mr Robot, ce sont les hackers qui pour changer le monde s’en prennent aux grands groupes capitalistiques.

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Tiré d’un roman de James Patterson, Zoo mélange fantastique et thriller scientifique. En Afrique, mais aussi dans certains zoo des USA, des animaux attaquent les humains. Ils tuent, non pas pour se nourrir, mais par plaisir. Pour comprendre ce qui se passe dans le règne animal, on suit le parcours de cinq hommes et femmes. Deux guides de safari, une journaliste, une agent secrète française et un chercheur américain. Ils vont sillonner le monde, pour tenter de trouver le point commun entre ces attaques. La série, sur 13 épisodes, est bien rythmée. De Rio à Paris, des loups aux ours en passant par les fauves de la savane africaine, les animaux sont particulièrement mis en valeur.

Une série qui finit « mal », les cinq ne parvenant pas à empêcher la pandémie. Résultat la dernière image est particulièrement angoissante et donne très envie de découvrir la suite.
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Pour ce qui est d’une fin à suspense, Mr Robot de Sam Esmail en impose également. Choc visuel et narratif, ce récit sur les dérives paranoïaques d’un hacker de génie fait partie des belles surprises de l’année. Elliot (Rami Malek) fait partie de ces héros à l’intellect légèrement déviant. Il ne supporte pas la foule, est limite autiste et comprend mieux les machines que les hommes. Employé dans une société chargée d’assurer la protection des données des grandes sociétés, il est, la nuit, le premier à pirater leurs serveurs. Ce solitaire accepte de faire partie d’une équipe de hackers formée par Mr Robot (Christian Slatter) encore plus dangereux qu’Elliot. On apprécie l’ambiance crépusculaire, le discours résolument antisystème et les crises du héros principal. Pas de doute, il est fou. Mais jusqu’à quel niveau ?

La saison 2, qui sortira en coffret début décembre, est actuellement en diffusion tous les lundis soir sur France 2.  
➤ « Zoo », Paramount, coffret 4 DVD, 25 €
➤ « Mr Robot », Universal, coffret 3 DVD, 25 €

vendredi 6 mai 2016

DVD et blu-ray : Le capitalisme se mord la queue dans "The Big Short"

big short, mckay, pitt, bale, carell, gosling, paramountPire que les attentats de septembre 2001, la crise des subprimes aux USA a failli mettre tout un pays à genoux en 2007. Un scandale financier aux répercussions mondiales, jetant des millions d'Américains à la rue, incapables de rembourser les emprunts immobiliers généreusement attribués par des banques totalement dénuées d'éthique. Cette bulle financière est au centre du film d'Adam McKay intitulé "The Big Short" et sous-titré "Le casse du siècle". Les sommes en jeu sont astronomiques. Ce ne sont pas quelques millions de dollars que certains traders ont perdus (ou gagnés) en spéculant, mais des dizaines de milliards.
La distribution est époustouflante. Le carré d'as d'Adam McKay est composé de Christian Bale, Steve Carell, Ryan Gosling et Brad Pitt. Le premier interprète le Dr Michael Furry, un gestionnaire de fonds. Le seul, bien avant tout le monde, à avoir pris conscience de la fragilité de ces obligations composées de prêts "pourris". Cet homme asocial, qui ne sait pas interagir avec les autres humains, ne comprend qu'une seule chose : les chiffres. Il a décortiqué des milliers de prêts hypothécaires pour se persuader que tout cela n'était pas viable. Après quelques projections, il a la certitude que tout va s'écrouler en 2007.

D'autres ont la même démarche. Mark Baum (Steve Carell), investisseur certainement trop idéaliste, trouve là une occasion rêvée pour dénoncer l'inconscience des banques, aidées dans leur "complot" par les agences de notation. Enfin deux jeunes geeks (John Magaro et Finn Wittrock) sentent eux aussi le coup parfait pour profiter de la cupidité d'un système en roue libre. Le paradoxe de toute cette affaire, c'est que les seuls qui ont eu l'intuition de l'arnaque, vont eux aussi profiter du système. En prédisant la chute des subprimes, ils savent que leurs mises de départ vont être multipliées par 100.
Face à la dégringolade du marché, le gouvernement US intervient, sauve les banques. Par contre il n'a rien fait pour les milliers de contribuables qui ont tout perdu. Le film d'Adam McKay dénonce aussi cet état de fait. Et surtout il annonce que loin d'avoir compris la leçon, certains organismes financiers ont mis en place de nouvelles obligations, copies conformes des subprimes. Quelques gagnants, des millions de perdants, telle est la logique de ce capitalisme triomphant.
"The Big Short, le casse du siècle", Paramount, 20 euros le DVD, 25 euros le combo DVD + blu-ray.

jeudi 26 novembre 2015

DVD : Papy Terminator revient

Schwarzy bouge encore : vieux mais pas encore obsolète dans le rôle du Terminator.



Difficile de résister à une nouvelle version du film culte "Terminator", toujours avec Arnold Schwarzenegger, dans le rôle-titre, mais avec plus de 30 ans dans les dents (les rouages plus exactement). Curiosité malsaine ? Sentiment peu glorieux rapidement balayé par un film d'action qui s'appuie aussi sur une jeune génération d'acteurs en devenir. Sarah Connor, la femme de John, le sauveur de l'humanité, est interprété par Emilia Clarke, jeune actrice anglaise qui a explosé dans son rôle de dresseuse de dragons dans Game of Thrones. Plus habillée que dans la série HBO, elle apporte une touche de rébellion dans une suite maligne. Le début de "Terminator Genesys" est comparable à l'original de James Cameron. Dans un futur dévasté, les machines sont sur le point de perdre leur guerre contre les hommes. Dernière solution, envoyer dans le passé un robot pour abattre la mère du leader de la révolte.
Un fidèle soldat, Kyle Reese (Jai Courtney) le suit à la trace pour protéger la belle. Mais Sarah se défend très bien seule, aidée par un vieux modèle, version cheveux blanc du méchant du film d'origine. Son "Papy Terminator", protecteur, qu'elle tente d'humaniser. Et comme le propre de l'homme est de rire, Schwarzy endosse son vieux costume de comique quand il grimace un sourire particulièrement flippant. Ces quelques moments de détente permettent de faire passer un déluge d'effets spéciaux et de combats destructeurs. Le tout vaut largement les films d'action contemporains, le scénario s'étale sur trois périodes (1984, 2017 et le futur) et autant de réalités parallèles. Quant au méchant, mieux vaut ne pas en dévoiler l'identité…
Si la version DVD est pauvre en bonus (15 minutes de making of), le blu-ray est riche de près de deux heures de productions originales qui satisferont notamment les amateurs d'effets spéciaux.

"Terminator Genesys", Paramount, 17,99 euros le DVD, 22,99 euros le blu-ray.

jeudi 30 juillet 2015

Cinéma - Petit Prince générateur de rêves


Adapter le chef-d'œuvre de Saint-Exupéry n'est pas une mince affaire. Mark Osborne contourne la difficulté en jouant sur le contraste entre rêve et réalité.


Le projet a mis neuf années avant d'être bouclé ? Neuf années durant lesquelles le producteur français Dimitri Rassam a cherché la bonne idée pour contourner cet Everest de la littérature française et le réalisateur qui aurait l'envergure pour se frotter à un tel défi. Tout s'est débloqué quand Mark Osborne a rejoint le bateau. Le réalisateur de Kung Fu Panda et Bob L'éponge a pris le risque de signer un film d'animation plus intelligent que comique. Toute la difficulté résidait dans l'univers graphique du roman mondialement célèbre grâce aux aquarelles de l'auteur. Comment incorporer ces dessins en partie naïfs dans un long-métrage en images de synthèse ? Osborne a imaginé un film dans le film.
Dans un futur proche, carré et gris, une petite fille est poussée à l'excellence par sa mère exigeante. Pour intégrer la prestigieuse école Wuerth, elles aménagent à proximité de l'établissement. Pendant que la mère travaille d'arrache-pied pour assurer le quotidien, la fillette doit suivre un programme harassant, à la minute près, au cours duquel elle doit intégrer mathématiques, géométrie et autres formules savantes et peut réjouissantes. Le hic, c'est le voisin. Sa maison, totalement extravagante, tombe en ruine. Dans son jardin il tente de réparer un vieil aéronef. Un biplan à hélice que les lecteurs du Petit Prince reconnaissent malgré son état de délabrement avancé.

La petite fille et l'aviateur
Le papy gâteux est en réalité l'aviateur du récit de Saint-Exupéry. Pour entrer en contact avec la petite fille qui s'échine à intégrer des équations complexes, il lui envoie, sous forme d'un avion en papier, la première page de son récit, quand perdu dans le désert, il a rencontré ce gamin qui lui a demandé de lui dessiner un mouton. La technique change pour ces passages directement inspirés du livre. Exit la précision des ordinateurs, place au tremblé du papier découpé en stop motion. La rose, le départ de la planète, l'arrivée sur terre et la rencontre avec le renard, les grands thèmes du roman d'Antoine de Saint-Exupéry sont repris sous forme de courtes scénettes, comme des rêves dans la vie trop rigide et triste de la fillette. Séduite par cet univers, elle délaisse de plus en plus ses devoirs et rend régulièrement visite à son voisin rêveur. Son quotidien, de triste, devient joyeux et festif. Oubliés les livres ternes, place à l'émerveillement du vol d'un papillon... Le scénario d'Osborne donne l'occasion aux enfants de s'identifier à cette fillette en mal de rêveries. Elle va s'approprier l'histoire jusqu'au dénouement. Triste. Trop triste. Elle ne veut pas croire à cette histoire de serpent. Persuadée que le Petit Prince, son Petit Prince est toujours en vie, elle entreprend un voyage risqué pour en être sûre. C'est la troisième partie du film, la plus inventive, où les deux univers se mélangent et se complètent à merveille.
Si dans la version originale c'est Jeff Bridges qui prête sa voix à l'aviateur, dans la version française André Dussolier donne une profondeur humaine à ce personnage décalé. Florence Foresti est méconnaissable dans le rôle de la mère trop occupée. Mention spéciale à Guillaume Gallienne dans la peu du serpent. Un comédien qui s'était déjà illustré en donnant sa voix à Paddington.
Un film pour toute la famille, qui donne envie de redécouvrir le roman original et d'être moins exigeant avec ses enfants, la rêverie restant le meilleur chemin pour l'épanouissement personnel.

mercredi 25 février 2015

DVD - "Ninja Turtles” plus vraies que nature

Images de synthèse parfaites pour des héros fougueux et irrésistiblement comiques.

Ils sont quatre, vivent dans les égoûts de New York et protègent la population des méfaits du clan des Foot dirigé par l’infâme Shredder. Il y a Leonardo, le leader, Michelangelo, le beau gosse, Raphael, le rebelle et Donatello, le cerveau. Cela fait des décennies que les aventures en bande dessinée et dessin animé des Tortues Ninja cartonnent aux USA. Les nouvelles technologies ont donné l’occasion d’adapter ce monde si particulier avec un maximum de vraisemblance. Le film, réalisé par Jonathan Liebesman et produit par Michael Bay, sort en vidéo enrichi de bonus permettant de mieux comprendre comment ce miracle numérique a vu le jour. Le scénario, basique et peu surprenant, donne la vedette à la très belle et sportive Megan Fox dans le rôle d’une intrépide journaliste. Mais l’intérêt du film est bien dans les prouesses technologiques. On est subjugué par les effets spéciaux et le documentaire “Réalité digitale” donne les explications à ce petit miracle. Toutes les scènes sont d’abord tournées avec de véritables acteurs dotés d’une combinaison et de fausses carapaces. Puis les images sont traitées numériquement pour remplacer les hommes par ces mutants. Virtuose et instructif.


Ninja Turtles”, Paramount, 19,99 euros.


mardi 20 janvier 2015

DVD - "Hercule", le muscle mythologique

Dwayne Johnson est « Hercule » dans un péplum gonflé à la testostérone.

Les muscles de Dwayne The Rock Johnson sont-ils encore plus impressionnants en 3D ? On se pose légitimement la question après le visionnage de « Hercule », Péplum de Brett Ratner, valeur sûre d’Hollywood depuis les succès phénoménaux de la saga « Rush Hour ». La sortie en DVD du film qui a attiré plus de 700 000 spectateurs en France vous permet de vous faire une opinion car un blu-ray 3D fait partie du lot. Mais même en images 2D, le colosse, ancien catcheur reconverti dans le cinéma, a des arguments pour affoler les fans de musculation. Il a souvent répété lors de la promotion qu’interpréter Hercule était un rêve de gosse. Par contre, il ne s’est pas exprimé sur la véritable personnalité du héros de cette version beaucoup moins mythologique que les récits antiques.

Hercule, dans cette version, n’est pas un demi-dieu. Simplement un homme, plus fort que la moyenne, mais tout à fait mortel. Sa légende, il la fait prospérer. Devenu mercenaire, accompagné de quelques amis, il se vend au plus offrant. Son but : accumuler assez d’or pour se retirer dans une maison au bord d’une plage de la Mer Noire... 
Après une ouverture où il dégomme une quarantaine de pirates (clin d’œil à Astérix ?), il est embauché par le roi Cotys (machiavélique John Hurt) pour libérer son pays des assauts de tribus sauvages. Le dosage du film est assez déséquilibré. Avec plus de 70 % de combats et de batailles, les amateurs d’humour et d’intrigue restent sur leur faim. Les blagues se comptent sur les doigts d’une main et le retournement de situation est prévisible assez rapidement. Reste donc de l’action, des coups, des effets spéciaux et un monceau de cadavres. Les profs de sport apprécieront. Ceux d’Histoire un peu moins...

« Hercule », Paramount Video, 25 euros pour la pack DVD et blu-ray version longue, 20 euros le DVD, 30 euros le blu-ray 3D.




mercredi 26 novembre 2014

DVD : Baston de ferraille dans le 4e chapitre de "Transformers"

Le 4e chapitre de la série “Transformers” est encore plus spectaculaire que les précédents.

Le film sort en DVD et blu-ray pile au bon moment : à un mois de Noël. “Transformers, l’âge de l’extinction” donnera forcément envie aux plus jeunes d’acquérir un de ces autobots pour jouer dans le salon au pied du sapin. Mais ne croyez pas que cette méga production réalisée par Michael Bay et produite par Steven Spielberg ne soit qu’un catalogue pour produits dérivés. Le résultat est bluffant côté effets spéciaux. Un peu moins au niveau du scénario, mais si on allait voir ces longs-métrages pour leur intelligence, cela se saurait...
Grosse nouveauté pour ce film, le casting humain est totalement renouvelé. Exit Shia LaBeouf qui a accompagné le succès des trois premiers titres. Le rôle principal revient à Mark Wahlberg, un habitué des grosses productions hollywoodiennes. Il interprète Cade Yeager, un mécanicien-électronicien, réparateur et inventeur. Il vit dans un ranch au Texas en compagnie de sa fille de 17 ans, Tessa (Nicola Peltz). En cherchant de la ferraille, il dégotte un vieux camion tout rouillé.

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Il ne le sait pas encore mais c’est la dépouille de Optimus Prime, le chef des autobots. Il le répare en partie mais rapidement s’attire les pires ennuis. Il est vrai que les Transformers ne sont plus en odeur de sainteté dans cette Amérique en partie ravagée par une guerre contre les Aliens. Optimus remis en état, c’est le début d’une longue course-poursuite pleine d’explosions et de combats titanesques. 2 h 30 de pure adrénaline à peine entrecoupées de quelques scènes où Cade se met en quatre pour sauver sa fille. Des griffes des méchants mais aussi des bras de son petit ami, le pilote de rallye Shane (Jack Reynor) le beau gosse de service.
Si le DVD n’offre que le film, le blu-ray regorge de bonus, dont un très long making-of et un reportage sur « Bay en action ».


« Transformers, l’âge de l’extinction », Paramount, 15,99 euros le DVD, 19,99 euros le blu-ray, 24,99 euros le blu-ray 3D.