Pour cette dernière semaine de chroniques de l’année 2021, pourquoi ne pas s’essayer à l’uchronie. Avec un postulat de départ : il y a cinq ans, un autre candidat a remporté la présidentielle.
« Comme tous les sondages l’avaient annoncé, François Fillon a largement remporté le second tour avec 53 % des voix. Première mesure du candidat des Républicains, la nomination de son épouse, Pénélope, au poste de secrétaire générale de l’Élysée. Côté diplomatie, coup de théâtre. La première visite du président élu n’est pas pour la chancelière allemande mais pour Vladimir Poutine. Et dans la foulée, la France annonce qu’elle s’approvisionnera désormais en majorité avec du gaz russe. Quand les premiers cas de Covid sont apparus en 2020, toujours dans le cadre de cette collaboration de plus en plus active, France et Russie ont mis leurs moyens de recherche en commun pour trouver un vaccin. Depuis, 100 % de la population est vaccinée et protégée. Même si les derniers médias encore indépendants doutent de la réalité de cette propagande gouvernementale et diffusent des images d’hôpitaux débordés après la grande réforme du service public qui s’est soldée par la suppression de 180 000 postes de fonctionnaires. »
Dans notre réalité indéniable, François Fillon n’est plus homme politique, risque la prison ferme mais vient aussi d’intégrer le conseil d’administration du géant russe de la pétrochimie, Sibur.
Chronique parue en dernière page de l’Indépendant le lundi 27 décembre 2021















Les mauvais esprits du Gorafi ont encore frappé. Comme pour mieux remuer le couteau dans la plaie de tous les progressistes qui espèrent encore une autre solution qu’un duel Fillon - Le Pen au second tour de la présidentielle, ils ont imaginé le témoignage d’un homme choisissant «la cryogénisation pour enfin voir un président de gauche».
