mardi 29 octobre 2013

NET ET SANS BAVURE - Triste duel d'ego entre Menès et Evra

Neuf jongles suivis d'un gros shoot  dans une vidéo diffusée dimanche soir dans l'émission Canal Football Club. Pierre Menès relève et remporte haut la main le défi de Patrice Evra.

Le consultant football de Canal + en avait pris pour son grade dans une interview de l'international français sur TF1. Avec au final cette boutade : "le jour où il (Pierre Menès) arrivera à faire huit jongles, j'arrête ma carrière." Rapidement les réseaux sociaux montent l'affaire en épingle car le journaliste réplique dans un tweet sarcastique, "Le jour où Evra fera une interview sans massacrer la langue française, j'arrêterai aussi ma carrière."

Reprise plus de 6 000 fois sur Twitter, la réplique verbale en appelle une plus physique. Menès hésite longuement. Transforme même le "duel" en feuilleton humoristique. Dimanche soir, après ses 9 jongles, il n'en rajoute pas. Il est assez intelligent pour savoir que ce n'est que du vent, des histoires d'ego qui perdent toute notion de réalité et qu'Evra ne va pas arrêter sa carrière.
Mais très vite les commentaires dérapent. Non pas sur la couleur de peau d'Evra mais sur l'embonpoint de Menès : "C'est pas non plus l'exploit du siècle. Il est obèse hein, pas tétraplégique" "La semaine prochaine Menès répondra au défi de Michelle et avalera 19 kg de saucisse au marché de Paimpol", "Ok, Pierre Menès a réussi à faire 8 jongles, mais pourra-t-il un jour perdre 8 kilos ?" et le très blessant "Franchement, Pierre Menès, faire 10 jongles sans voir ses pieds, chapeau." Les internautes français n'aiment décidément pas la différence.

Chronique "Net et sans bavure" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant. 

lundi 28 octobre 2013

BD - Cinq bonnes raisons d’acheter « Astérix chez les Pictes »

Les irréductibles Gaulois sont de retour. : Astérix et Obélix se rendent au pays des Pictes pour de nouvelles aventures par Jean-Yves Ferri et Didier Conrad.


Une intrigue prenante, des gags à chaque page et un dessin digne de la meilleure époque d’Uderzo : le 35e album d’Astérix, paru jeudi, est une indéniable réussite.
1 : Une bouffée de nostalgie
Les aventures d’Astérix ont bercé des générations de petits Français. L’humour de Goscinny, le trait vif et élégant d’Uderzo ont forcément meublé un jour de vacances pluvieux. La disparition de Goscinny a failli porter un coup fatal à la série. Uderzo a continué, mais le dessinateur n’a jamais réussi à retrouver le souffle épique.
Astérix chez les Pictes”, tant au niveau de l’histoire que du dessin, est dans la droite ligne des classiques que sont les aventures en Corse, en Hispanie ou chez les Goths.
2 : Jeux de mots savoureux
Jean-Yves Ferri, plutôt scénariste de l’absurde dans ses précédentes créations (Aimé Lacapelle, De Gaule à la plage) a trouvé quantité de jeux de mots dignes du Goscinny de la grande époque. Les noms des Pictes, ancêtres des Écossais, débutent tous par Mac. En rafale vous aurez droit aux simples mais efficaces Oloch, Abbeh et ces deux plus fins : Mac Atrell et Mac Robiotik. Au moment de l’affrontement final, les différentes tribus Pictes se disputent. Elles se différencient avec des couleurs ou des idéogrammes, ce qui permet à un participant de crier « Les tachetés sont des vendus! ».
3 : Un album Rock’n’roll
Quand Mac Oloch, le jeune Picte débarque dans le village d’Astérix, il parle en picte. Surtout ne pas zapper ces déclarations. Les auteurs se sont amusés à y placer des titres de standards du rock, de “Ho Happy day” à “Bad vibrations” en passant par “Stayin alive”..

4 : La politique n’est pas absente
Goscinny a toujours mis une pointe de critique politique dans ses histoires. Ferri, sans avoir le côté incisif de l’original, a mis quelques allusions plus ou moins évidentes. Le scénariste, vivant depuis des années en Ariège place une phrase prémonitoire dans la bouche du chef après l’arrivée inopinée d’un Picte : «Dorénavant, tu es ici chez toi. Car sache que pour nous, Gaulois, le droit d’asile n’est pas un vain mot!» Toute ressemblance avec une affaire récente d’expulsion serait tout à fait fortuite. D’autant que le scénario est bouclé depuis deux ans... Preuve que Ferri a lui aussi une sorte de génie visionnaire comme son prédécesseur.
5 : Pour moins de dix euros !
Culture populaire, de masse. Tiré à 2 millions d’exemplaires, 5 si l’on compte toutes les traductions (dont le catalan), cet album de BD coûte moins de 10 euros (9,90 euros exactement). A l’heure où les prix flambent et où chaque dépense est analysée par les Français, le petit prix de ce bijou est un argument de plus pour l’acquérir. Il existe enfin une dernière excellente raison pour se plonger dans ces 44 pages : c’est la meilleure façon de rire de bon cœur malgré notre époque morose. Et pour ça, le petit Gaulois irréductible et ses amis n’ont pas besoin de potion magique. 

Michel LITOUT

« Astérix chez les Pictes », éditions Albert-René, 9,90 €

NET ET SANS BAVURE - L'heure d'hiver automatique, bugs et avantages

Qui ose encore se plaindre de l'heure d'hiver à part les paysans nostalgiques des tables en Formica et des verres Duralex ? 
Le changement d'heure, de casse-tête digne d'un problème mathématique du certificat d'études (on gagne une heure dans la nuit de samedi à dimanche mais il fait nuit plus tôt. Pourquoi ?) est devenu quasi automatique grâce aux nouvelles technologies et autres objets connectés.
Hier dimanche, au réveil, entre 7 ou 8 heures - à moins que ce ne soit 9 - mon café, préparé la veille dans une cafetière électrique programmable chauffait depuis une heure. Infect. J'allume l'ordinateur. Lui ne me demande rien. Il a la science infuse. Jamais il n'oublie la date, il lui est impossible de se tromper. Le smartphone pareil, connecté en permanence sur le réseau, me donne la bonne heure de même que le décodeur TV.
Depuis quelques années, je le prends comme référence pour ré-aligner toutes les horloges "manuelles". Généralement il suffit d'appuyer sur quelques boutons. Du micro-ondes au téléphone fixe en passant par le radio-réveil (sans oublier cette satanée cafetière), la manœuvre est plutôt rapide.
Cependant, le changement d'heure provoque aussi des bugs, parfois graves, souvent sans conséquence (à part une bonne partie de rigolade) comme chez ce couple d'amis. Monsieur prend les devants et recule les pendules d'une heure samedi avant de se coucher. Et le lendemain, madame fait de même, persuadée que son mari a oublié. Une heure de décalage, ça va. Deux, bonjour les dégâts !

Chronique "Net et sans bavure" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant. 

dimanche 27 octobre 2013

Romans - Grosses pointures pour jeunes lecteurs

Harlan Coben et Elizabeth George, stars du thriller américain, se tournent vers un nouveau public composé d'adolescents et de jeunes adultes.

La première, Elizabeth George, a pour héroïne Becca, une jeune Américaine de 16 ans, en fuite, dotée d'un pouvoir lui permettant d'entendre les pensées (les murmures) des gens qu'elle croise. Le second, Harlan Coben, raconte les péripéties de Mickey, 16 ans également, apprenti détective comme son oncle Myron, un des personnages récurrents du célèbre romancier américain. Ils ne se rencontrent pas, mais visent le même public : les jeunes adultes. Une cible commerciale alléchante aux USA, au point que deux des poids lourds de l'édition abandonnent leurs fans habituels pour tenter une incursion sur ce marché. Moins violent et sexuellement explicite, plus fleur bleu, ces thrillers bénéficient du grand savoir-faire de deux artisans talentueux. Les jeunes adoreront, les adultes regretteront une certaine fadeur de l'ensemble, autocensure américaine oblige.
« Saratoga Woods », le précédent roman d'Elizabeth George, racontait la fuite et l'installation de la jeune Becca sur Whidbey, une île de la côte ouest, là où la romancière est installée depuis des années. On retrouve Becca, se cachant de son beau-père, tentant de suivre une scolarité normale malgré son don (lire les pensées des gens) et le fait qu'elle vive dans une cabane au fond des bois. La petite communauté est en émoi. Nera, une femelle phoque au pelage étonnamment noir, vient de faire son apparition. L'animal, emblème de l'île, ne vient d'habitude qu'au printemps. Pourquoi est-elle en avance ? Les guetteurs s'interrogent et Annie, une scientifique, tente d'approcher l'animal pour lui prélever un bout d'ADN et découvrir qu'elle est sa véritable race.
La lutte de pouvoir autour de Nera constitue l'intrigue principale du roman, mais le lecteur sera peut-être plus sensible aux déboires de Becca et de Jenn, sa meilleure ennemie. Deux adolescentes, aux caractères bien trempés, hésitantes à faire le grand bond dans la vraie vie. Becca, amoureuse de Derric, le voit s'éloigner en raison de ses mensonges, Jenn, coincée dans une famille pauvre et nombreuse, tente de se forger un avenir plus prospère. Une jeunesse américaine décrite avec justesse par une romancière abandonnant temporairement son étiquette de « Reine du crime ».

L'autre Bolitar
Le crime, Harlan Coben le connait parfaitement. Lui aussi a vendu des millions d'exemplaires de ses romans policiers. Lui aussi a décidé d'écrire pour les jeunes. À 16 ans, Mickey Bolitar a déjà vécu son lot de tragédies : la disparition de son père, les difficultés de sa mère à surmonter le choc, l'installation chez son oncle Myron avec qui il ne s'entend pas. Des questions sur le passé de ses parents et sur ce qui est vraiment arrivé à son père le taraudent. Et le cauchemar ne s'arrête pas là. Ce matin, ce sont les policiers qui le réveillent pour lui apprendre une terrible nouvelle : son amie Rachel a été prise dans une fusillade. Il doit absolument découvrir ce qui lui est arrivé. Pour cela, il peut compter sur le soutien de l'énigmatique Ema et du déjanté Spoon. Mais Mickey sait aussi que la curiosité se paie cher. A quelques secondes près, tout peut basculer.
Comme son oncle Myron, personnage emblématique des romans d'Harlan Coben, Mickey ne renonce jamais. Il le prouve dans ces 300 pages bourrée de péripéties.

« L'île de Nera », Elizabeth George, Presses de la Cité, 19 €

« A quelques secondes près », Harlan Coben, Fleuve Noir et PKJ, 18,90 € 


samedi 26 octobre 2013

BD : R. G. de retour au Congo avec Hermann et Yves H.


Rémy Georget, le R. G. de la BD, est un jeune journaliste au Matin, journal de Bruxelles. Georget, timide et effacé, découvre par hasard qu'il a un oncle, Célestin, au Congo. On est en 1928 et l'immense pays africain fait rêver toute la Belgique. Il est engagé comme secrétaire par le conservateur d'un musée faisant partie du voyage du roi sur ses terres équatoriales. Rémy, accusé à tort de l'avoir assassiné durant la traversée, va devoir fuir durant les 56 pages de cet album dessiné par Hermann sur un scénario de Yves H, son fils. 

L'intrigue n'a rien d'exceptionnelle (une histoire de vengeance) mais vaut surtout par les clins d'œil, allusions et autres private joke cachées à chaque coin de page. L'oncle Célestin ressemble à un Tintin ayant mal tourné, un marin écossais est aussi barbu que le capitaine Haddock, on a même droit à une Castafiore en puissance. Mais comme c'est Hermann qui dessine, elle est belle à couper le souffle. Dans un registre radicalement différent, le dessinateur de Jeremiah et de Bernard Prince prouve qu'il arrive encore à s'amuser devant sa planche à dessin. Nous aussi !

« Retour au Congo », Glénat, 13,90 €

vendredi 25 octobre 2013

BD - Super gamins crétins


D'ordinaire, les super héros n'ont pas de famille. Exceptions rarissimes, ils ne peuvent se reproduire. Pourtant toute la trame de Super World, comics made in Europe par Rivière (France) et Follini (Italie), est basée sur la descendance. Dans un Paris imaginaire, les super héros ont éradiqué la délinquance, la menace nucléaire et les méchants. Quand une invasion extra terrestre se précise, ils construisent un bouclier autour de la Terre. Mais en le mettant en marche, ils disparaissent tous, comme désintégrés. De nos jours, les fils et filles de super héros ne servent plus à rien. 
Une jeunesse dorée, multimilliardaires à ne rien faire si ce n'est profiter de la gloire de leurs parents. Mais la populace gronde. Quand un attentat détruit la tour de commande du bouclier, la situation devient intenable. Les autorités emprisonnent les descendants des super héros. Seule Tamara, fille de Zoltar, reste libre de ses mouvements et de ses pouvoirs. Une première livraison copieuse de 100 pages, bourrées de rebondissement. La suite est annoncée au premier semestre 2014 et le troisième et dernier tome fin 2014.

« Superworld » (tome 1), Delcourt, 14,95 €

NET ET SANS BAVURE - Le livre du geek ultime

Customiser une clé USB, recycler des disquettes, booster sa wifi ou augmenter la puissance de réception de votre téléphone portable. Voilà quelques-unes des astuces détaillées dans un petit bouquin de travaux pratiques pour geek en devenir. Faciles à réaliser, souvent avec des objets de récupération, ces bricolages se dégustent d'abord en lecture avant de tenter de les concrétiser.
Pour améliorer la réception de votre wifi par exemple, l'ingrédient essentiel consiste en un panier à vapeur (vous le piquez dans la cocotte-minute familiale). Les disquettes qui traînent au fond de votre tiroir, une fois assemblées, forment une superbe boîte à crayons.
Vous avez transféré tous vos fichiers sur le hub et ne savez plus quoi faire de tous ces CD ? Une simple barre filetée (de 1,25 cm de diamètre) et vous voilà équipé d'un haltère high-tech.
Envie de prendre des photos sous l'eau ? Transformer votre compact en appareil étanche après vous être muni de : 1) super glu, 2) sachet de gel dessicateur, 3) rouleau de papier toilette vide, 4)... deux préservatifs.


Au total, 75 bricolages déments, tirés de la revue américaine Popular Science.
Éditions Hugo, 9,99 €

jeudi 24 octobre 2013

NET ET SANS BAVURE - Par Toutatis, le nouvel Astérix est excellent !

Ce jeudi 24 octobre 2013 marque la renaissance d'un des symboles le plus fort de la France qui gagne ! Astérix ! Le vaillant Gaulois, star de l'édition mondiale, est de retour dans les librairies pour une 35e aventure, « Astérix chez les Pictes ».
Renaissance tant le personnage imaginé par Goscinny et Uderzo a sérieusement perdu de sa superbe ces dernières années. Scénarios insipides, dessins confiés à des assistants peu inspirés; les ventes dégringolent et les fans désespèrent. Par bonheur, Albert Uderzo décide de confier son petit monde à deux auteurs de talents : Ferri et Conrad. Deux noms inconnus des néophytes, mais les passionnés de BD ne cachent pas leur enthousiasme. Ferri, inventeur d'Aimé Lacapelle, scénarise aussi la série de gags « Le retour à la terre », Larcenet au dessin. Conrad débute sa carrière en 1980 dans Spirou avec les très irrévérencieux « Innommables ». Installé aujourd'hui en Californie, il travaille également pour DreamWorks.

Le plus grand secret entoure cet album. Si quelques dessins « fuitent » sur internet, ce sont tous les mêmes. Hier seulement, on a pu lire les premières critiques (excellentes dans l'ensemble) et voir quelques planches, notamment dans un reportage de la télé belge. Avec un tirage de 2 millions d'exemplaires en France (5 dans toute l'Europe), « Astérix chez les Pictes » s'annonce comme le best-seller de 2013. Pour preuve, il caracole depuis plusieurs semaines en tête des ventes -préventes exactement- sur Amazon.
Sur ce je vous laisse, un village d'irréductibles Gaulois m'attend.

D'autres chroniques sur le blog lelitoulalu

mercredi 23 octobre 2013

NET ET SANS BAVURE - Les gogos à plumer se ramassent à la pelle


Le financement participatif, d'exceptionnel, est devenu monnaie courante. Les plateformes se multiplient, les projets aussi. Le gouvernement français a même l'intention de légiférer sur une pratique en plein essor.
Il était une fois de belles histoires comme cet apiculteur des Pyrénées-Orientales qui a sauvé ses ruches grâce aux 409 contributeurs. Et puis le grand n'importe quoi. Le secteur semble donner beaucoup d'idées aux farfelus persuadés que les gogos de la toile sont prêts à leur céder toutes leurs économies.
Deux adolescents américains veulent réaliser un livre photo sur Paris et Rome. Of course, il leur faut se rendre sur place pour réaliser les clichés. 5 000 dollars leur sont indispensables. En clair, le coût de leur mois de vacances en Europe aux frais de la princesse. Bien tenté. Hélas la collecte ne dépasse pas les 200 billets verts.
Lassé de porter des pastèques dans des sacs en papier (on est toujours aux USA où, c'est bien connu, les gens achètent chaque jour une pastèque), un inventeur imagine des « sangles à pastèques ». Réalise des prototypes et propose une levée de fonds sur Kickstarter. 25000 dollars pour en lancer la fabrication industrielle. Après 30 jours, il récolte péniblement 332 dollars au pays du hamburger roi.


Enfin, Matt Tantra de l'Illinois, illuminé total, veut réaliser un documentaire sur « les deux réincarnations les plus récentes de l'apôtre saint Paul, le plus jeune d'entre eux est Joshua Tucker », un Canadien de 21 ans. Objectif : 70 000 dollars, résultat : zéro. Gogo, mais pas trop...

Retrouvez d'autres chroniques sur le blog lelitoulalu

BD - John Tiffany, le chasseur chassé


Tout lui sourit. John Tiffany, le meilleur dans sa branche professionnelle, multiplie les coups rémunérateurs. De quoi se payer une voiture de sport rouge et une call-girl pour trois mois. John, brun athlétique, est chasseur de primes. « Un métier de con » selon lui. Mais ça rapporte. De l'argent et des ennuis. Côté ennuis,
Stephen Desberg, le scénariste, a chargé la mule dans ce premier album de la nouvelle série de la collection Troisième vague. Le chasseur de primes se transforme en gibier. Il apprend qu'une rançon de 800 000 dollars est mise sur sa tête par un mystérieux professeur pakistanais. Tiffany comprend que sa dernière mission, capturer un terroriste pour la CIA, lui a attiré de sérieuses inimitiés. Il essuie les premiers tirs à Mexico. Normalement personne ne sait qu'il y séjourne en dehors des quatre personnes qui lui sont le plus cher : son informaticien, son bras droit, le curé de sa paroisse et Magdalena, sa maîtresse, la call-girl dont il aimerait bien prolonger la location. A moins que ce ne soit elle la traître .. Desberg, encore plus percutant que dans ses autres séries (IRS, Empire USA) a confié le dessin à un expert en scènes d'action, Dan Panosian, formé à l'école des comics.

« John Tiffany » (tome 1), Le Lombard, 12 €