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mardi 21 mars 2023

De choses et d’autres - Décrue téléphonique


Pour la première fois, depuis que le produit existe, la vente des smartphones a subi une sévère chute l’an dernier. Cette décrue marque-t-elle la fin du règne absolu de ce nouveau doudou indispensable à toute personne normalement constituée en ce début de XXIe siècle ?

D’abord considéré comme un simple téléphone, portable, un peu plus sophistiqué, le smartphone a petit à petit convaincu ses propriétaires de ses nombreuses utilités. La couverture n’a cessé de s’améliorer et comme les nouveaux modèles, d’une année à l’autre, devenaient de plus en plus légers et puissants, l’engin s’est imposé partout, tout le temps.

Pour expliquer cette soudaine désaffection (baisse de près de 20 % des ventes quand même, et la tendance semble la même pour début 2023), les experts ne mettent pas en cause les utilisateurs mais les fabricants. L’industrie n’arrive plus à suivre le rythme, la faute au covid et à la pénurie de composants. Je me demande quand même si la formidable hausse du coût de la vie n’est pas aussi un peu responsable.

Certains fans de ces nouveaux objets du paraître et de la « branchitude », en changeaient tous les ans. Mais vu le prix et surtout l’augmentation de tous les autres produits tout aussi essentiels (loyers, nourriture, essence…), le nouveau smartphone, avec écran un peu plus lumineux, quadruple capteur pour les photos et compatible avec la 5G, attendra des jours meilleurs.

Et qui sait, un jour prochain, un implant cérébral fonctionnant avec un programmateur quantique nous permettra de dialoguer directement, dans notre esprit, avec une intelligence artificielle qui remplacera avantageusement ce smartphone devenu obsolète car trop matériel.

Billet paru en dernière page de l’Indépendant le jeudi 9 mars 2023

jeudi 13 juillet 2017

De choses et d'autres : Smartphone, alibi téléphoné


« Putain, il est chiant lui ! » La phrase est entre guillemets car elle n’est pas de moi mais du président de l’Assemblée nationale. Mardi depuis son perchoir, François de Rugy, après avoir passé la parole à un député a prononcé, très doucement mais suffisamment fort pour que les micros l’enregistrent, cette sentence peu sympa pour un député communiste. Tollé immédiat sur les réseaux sociaux, la nouvelle chambre de résonance des us et coutumes de la République. Pour se sortir de cette situation compliquée, l’ancien député vert, passé par la gauche tendance socialisme sauce hollandaise pour finalement devenir un ponte de la Macronie a osé sortir l’alibi du smartphone. Certes il a bien prononcé la phrase, mais pas du tout au sujet du député mais de la personne (on ne saura pas son identité...) qui venait de lui envoyer un texto. Jamais au grand jamais il se permettrait d’insulter un élu du peuple... Explication alambiquée qui n’a persuadé personne mais qui permet de clore l’incident, le député mis en cause cautionnant la version du président.
Cet exemple de langue de bois absolue est à l’opposé des tweets et messages sur les réseaux sociaux de la députée « En Marche » de la 3e circonscription de l’Aude. Mireille Robert a acquis une belle célébrité en quelques jours après avoir décidé de commenter les coulisses, en toute franchise, de sa mission de députée. Dans une petite vidéo postée sur son profil Facebook, elle raconte les « interdits » à l’Assemblée nationale comme de boire ou de manger dans l’hémicycle et, plus étonnant, « on ne doit jamais tourner le dos au président de l’Assemblée ». Pourquoi ? Peut-être pour éviter qu’il se mette à vous insulter en sourdine... 

Chronique parue en dernière page de l'Indépendant le 13 juillet 2017

vendredi 27 mai 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Cerveau en pause

smartphone, burn-out, corée, jeux video
A l'ouest, rien de nouveau. Très à l'est de l'Europe par contre se concentrent les modes et dérives de nos sociétés occidentales. Au Japon et de plus en plus en Corée du Sud, sorte de concentré du pire comme du meilleur des nouvelles technologies. Les parents français ont tendance à se plaindre de l'addiction de leurs enfants à leur smartphone ; ils seraient catastrophés en Corée du Sud. Au point que le gouvernement a décidé de légiférer, mettant en place dès 2011 une loi dite "Cendrillon". En clair, les plateformes de jeux en ligne ont l'obligation d'en interdire l'accès aux moins de 16 ans entre minuit et 7 heures du matin. Une loi pour obliger la jeunesse à dormir la nuit. Pas si étonnant quand on sait que de récentes études démontrent que 10 % des jeunes Coréens s'avouent dépendants de ce type de distraction. Ils ne sont cependant pas les seuls dans le pays à abuser du smartphone. En moyenne, un habitant de la péninsule passe 4 heures par jour les yeux rivés à un écran. Une situation dramatique qui a conduit des artistes à organiser un happening appelé "Relax your brain" soit "Relaxez votre cerveau". Les volontaires, téléphone éteint, assis immobiles dans un parc pendant 90 minutes, avaient pour instruction de ne rien faire si ce n'est laisser vagabonder leur esprit. Un exercice "recommandé pour ceux qui souffrent de pensées compliquées", explique après coup l'un des protagonistes. Imparable. Excepté si l'on joue sur son smartphone dans le seul but de se vider la tête de ces fameuses "pensées compliquées".

jeudi 17 avril 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Talking Angela, une chatte trop bavarde

Rumeur un jour, rumeur toujours. Cette maxime est sans cesse vérifiée sur les réseaux sociaux. Il y a un an,
Talking Angela, une application pour smartphone, était suspectée de servir de relais d'un dangereux pédophile. Malgré les démentis de la société et même de la police, la rumeur continue à se propager.
Alors qui est cette Angela avec qui des milliers de jeunes discutent tous les jours ? Une chatte blanche aux grands yeux bleus en amande. Quasiment une intelligence artificielle, très au point. Elle comprend ce qu'on lui dit et répond d'une douce voix féminine. Grâce à la caméra du smartphone, elle peut aussi voir vos expressions et réagir si vous riez ou pleurez. La faille viendrait de là. Les images ne resteraient pas dans l'appareil mais alimenteraient une vaste (et fantasmagorique) base de données dans laquelle les pédophiles se servent.
Le délire va encore plus loin. Certains utilisateurs font des captures d'écran d'Angela et croient apercevoir une ombre dans les yeux de la chatte, le visage du pédophile qui vous observe. D'autres prétendent qu'une fois l'appli installée, la caméra s'allume si l'on prononce le mot "Illuminati"... Illuminé toi-même !
Reste que certains blogueurs déconseillent "Angela Talking" mais pour d'autres raisons. C'est un piège à fric, certaines options sont payantes. Et puis comment interpréter cette récente évolution : "Nouvelle potion : Tu veux voir Angela rire et agir bêtement ? Donne-lui la nouvelle potion qui rend heureux." Je suis parano ou cela ressemble furieusement aux "cigarettes qui font rire (et planer)" ?

dimanche 23 février 2014

Regards - Smartphone, le nouvel esclavage

Entre le « 22 à Asnières » de Fernand Raynaud et le « Allô, quoi... » de Nabilla, la communication téléphonique a vécu une révolution en accéléré. Si le principe est le même, permettre la communication entre deux personnes éloignées, les outils n'ont plus rien à voir. Comme si le progrès entre l'invention de la roue et du moteur à explosion s'était concentré sur une génération.
Le règne des smartphones est une évidence. Au début, on ne l'utilise que comme un téléphone portable. Et puis il s'impose par sa polyvalence. Internet, SMS, musique, vidéo, jeux, information... on peut tout faire avec ce couteau suisse des nouvelles technologies. Avec l'avantage de pouvoir le personnaliser transformant ces composants électroniques en « prolongement de notre vie intérieure » selon l'expression de Joëlle Menrath, sociologue. On peut parfois oublier ses clés ou son portefeuille. Jamais son téléphone portable. Il est devenu trop essentiel dans notre quotidien. Regardez dans la rue, ces jeunes, écouteurs dans les oreilles, dans les transports en commun, plongés dans la vision de la dernière vidéo qui fait le buzz ou en train de composer des SMS. 
Au bureau ou en regardant la télévision, le smartphone est devenu le second écran pour se distraire ou donner son avis. Le smartphone, en devenant aussi précieux que la prunelles de ses yeux, aiguise les appétits. Commerciaux mais surtout sécuritaires. Dans Big Brother de Orwell, des caméras surveillaient chaque citoyen. Aujourd'hui c'est encore plus simple, la caméra étant individuelle et déclenchée volontairement par chaque individu. Avec les services de géolocalisation, vous êtes parfaitement traçable par les autorités. 
Les faits divers ne cessent de raconter les histoires de ces voleurs trahis par leur téléphone. A quoi bon mettre des gants pour ne pas laisser d'empreintes quand on a dans la poche un téléphone qui signale sa présence dans le secteur toutes les minutes ? On est souvent fier de montrer son smartphone. Comme une chaine en or arborée en signe de réussite. Mais un bijou synonyme d'esclavage.  

vendredi 8 novembre 2013

NET ET SANS BAVURE - Ma 4G est une 4L

Toujours plus vite. Du moins dans les publicités. Le déploiement de la 4G en France est annoncé comme une révolution. Votre smartphone devient encore plus rapide que votre ordinateur. Dans les faits, tests d'associations de consommateurs à l'appui, votre Porsche 4G ressemble furieusement à une Renault 4L...
L'UFC Que choisir parle carrément de « communication trompeuse », clouant au pilori des publicités un peu trop belles pour être vraies. « L'étude fait apparaître un décalage entre bon nombre de promesses faites par les opérateurs et les réelles conditions techniques auxquelles les consommateurs peuvent avoir accès » pointe du doigt l'UFC dans un communiqué. Mauvais élèves : Orange et SFR. Bouygues, aux choix techniques différents, s'en tire beaucoup mieux.
Au-delà de la science, les créations publicitaires « too much » prolifèrent. Ainsi ce film où un père, avec son smartphone, filme son fils en train marquer un but d'un retourné à la Zlatan. Avant même que la balle n'atteigne le fond des filets, les internautes voient la vidéo et le gamin acclamé par des milliers de supporters. La parabole est belle (le but aussi), mais faut pas prendre les utilisateurs pour des ignares. A moins que la 4G ne permette de se déplacer dans le temps.
Pour l'instant, la 4G a tout de la 4L : une vieille voiture sympa mais dont les prix sont outrageusement élevés en raison d'un incompréhensible phénomène de mode...

Chronique "Net et sans bavure" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant

lundi 28 octobre 2013

NET ET SANS BAVURE - L'heure d'hiver automatique, bugs et avantages

Qui ose encore se plaindre de l'heure d'hiver à part les paysans nostalgiques des tables en Formica et des verres Duralex ? 
Le changement d'heure, de casse-tête digne d'un problème mathématique du certificat d'études (on gagne une heure dans la nuit de samedi à dimanche mais il fait nuit plus tôt. Pourquoi ?) est devenu quasi automatique grâce aux nouvelles technologies et autres objets connectés.
Hier dimanche, au réveil, entre 7 ou 8 heures - à moins que ce ne soit 9 - mon café, préparé la veille dans une cafetière électrique programmable chauffait depuis une heure. Infect. J'allume l'ordinateur. Lui ne me demande rien. Il a la science infuse. Jamais il n'oublie la date, il lui est impossible de se tromper. Le smartphone pareil, connecté en permanence sur le réseau, me donne la bonne heure de même que le décodeur TV.
Depuis quelques années, je le prends comme référence pour ré-aligner toutes les horloges "manuelles". Généralement il suffit d'appuyer sur quelques boutons. Du micro-ondes au téléphone fixe en passant par le radio-réveil (sans oublier cette satanée cafetière), la manœuvre est plutôt rapide.
Cependant, le changement d'heure provoque aussi des bugs, parfois graves, souvent sans conséquence (à part une bonne partie de rigolade) comme chez ce couple d'amis. Monsieur prend les devants et recule les pendules d'une heure samedi avant de se coucher. Et le lendemain, madame fait de même, persuadée que son mari a oublié. Une heure de décalage, ça va. Deux, bonjour les dégâts !

Chronique "Net et sans bavure" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant. 

mercredi 12 juin 2013

Billet - Votre smartphone contre le racisme

Qui aurait imaginé il y a cinq ans que nos smartphones deviendraient des outils contre le racisme ? Hier la Licra (ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) a présenté officiellement une application gratuite pour Apple et Androïd destinée à signaler toute dérive raciste.  L’app’Licra sert notamment à repérer ces tags insultants, hélas de plus en plus nombreux sur les murs.
Grâce à la fonction géolocalisation, vous avez la possibilité de signaler au plus vite l'inscription. Il suffit de prendre en photo le graffiti et d'envoyer le cliché à une adresse spécifique. Ainsi « elle sera traitée en un temps record par la plateforme juridique de la Licra en collaboration avec les services municipaux des villes concernées. » Une simple photo a l'effet d'un coup de pinceau pour effacer l'injure.
Autre utilité, donner des indications aux témoins d'agression ou de discrimination de nature xénophobe. La Licra explique dans le mode d'emploi que « les premières minutes sont essentielles pour agir. L’application guide les témoins pas à pas quant aux démarches à accomplir. » 
Présentée hier, à travers un film promotionnel réalisé par Sophia Aram et une dizaine de personnalités engagées dans ce combat, elle est disponible sur le site effaconsleracisme.org. Un conseil, partagez-la sans modération. Certes, la nouvelle appli n'arrêtera pas la bêtise des racistes (pour la contrer l'éducation à la tolérance reste l'arme infaillible) mais elle permettra au moins de limiter leur nuisance. 


Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant. 

jeudi 23 mai 2013

Billet - Les çonneries du brouhaha du multimédia

Bienvenue dans le monde du multimédia. La rédaction de l'Indépendant n'échappe pas à cette évolution du métier de journaliste. En ce moment, tous les journalistes sont en formation. Apprendre à écrire pour le net, faire des tweets, des vidéos... Et pour motiver les troupes, chaque reporter a reçu un superbe smartphone dernière génération. Le nouveau couteau suisse de l'aventurier de l'information locale.
Comme toujours avec un jouet neuf, il faut du temps pour en saisir toutes les subtilités. Par exemple, côté sonnerie, c'est un peu la cacophonie à la rédaction. Car ces smartphones, en plus de permettre de recevoir des appels, font également du bruit quand un SMS arrive et même un email (enfin, pour les utilisateurs les plus futés).
Conséquence la salle de rédaction (un open space sans aucune séparation, même pas d'armoires...) se transforme en auditorium ouvert à tous les sons préenregistrés dans ces machines de l'enfer. Les machos, et ils sont nombreux, ont choisi majoritairement le sifflement. Toutes les deux minutes on lève la tête en se demandant qu'elle est la jolie fille qui suscite une telle admiration. Perdu, c'est un simple SMS, certainement moins affriolant que la beauté espérée. Le « toc toc » à la porte retentit aussi souvent que le dring dring du facteur. Chez les sportifs, le bruit caractéristique du décapsulage d'une bouteille de bière aura certainement un beau succès. Et puis il y a les poétiques, ceux et celles qui se démarquent. Un refrain de Joe Cooker ou de Barry White, le « cuicui » d'un moineau ou les cris de ces mouettes, parfaitement reproduits. On se croirait dans une BD de Franquin. Vivement l'été et le bord de mer... 

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant. 

samedi 30 mars 2013

Billet - De l'âge des SMS

Fin 2012, 72 millions de téléphones portables étaient actifs en France. Soit un taux de pénétration supérieur à 110 %. En clair, tout le monde   aujourd'hui a la possibilité d'envoyer des SMS. Mais pas évident de tout comprendre dans ce langage mis au point par des jeunes, pour des jeunes. Les contenus parfois abscons donnent l'idée à Alexandre Hattab de collecter les échanges les plus surréalistes quand « Mes parents font des SMS » (J'ai Lu, 5 euros). Si le premier chapitre reste relativement indulgent pour les aînés, les choses se gâtent par la suite. Notamment dans le chapitre « La technologie les dépasse » où se trouvent les pires situations, que tout découvreur des smileys ou des abréviations a connu au moins une fois. « Paçe me cherch& hallah Bouh-tik, Pas-pas » écrit un père à sa fille qui lui répond, désespérée : « Ok mais c'est pas ça le principe du langage SMS ! MDR » Tout le monde sait que MDR est la version condensée de « Mort de rire » sauf cette mère un peu parano : « MDR ça veut dire Maison de retraite ? » 
Dans les galères techniques, il faut aussi compter avec les touches introuvables. Les messages s'en voient parfois rallongés : « ça va point d'interrogation » ou transformés en galimatias, « Ouestlafoutuebarreespace ». 
Et puis il y a les situations mignonnes comme cette mère demandant à sa fille si elle s'y connaît en iPhone, précisant que c'est un « Apple iPhone »... On peut en rire, mais si vous débutez en SMS, ce petit livre peut se révéler très utile...

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant. 

jeudi 28 mars 2013

Billet - Summly the best

A 17 ans, Nick D'Aloisio a toutes les chances de devenir le plus jeune e-millionnaire de la planète. Il vient de revendre sa micro société et son application vedette Summly la bagatelle de 30 millions de dollars au géant « Yahoo! ».

Petit génie de l'informatique, ce lycéen anglais aime bidouiller. A 12 ans, dans sa chambre, au lieu de se pâmer devant les posters de Justin Timberlake ou des Pussycat Dolls, il se lance en solo dans l'invention d'applications pour smartphones. Un programme pour partager ses goûts musicaux au début, un autre, « totalement inutile et affreux » selon ses propres dires, est un tapis roulant pour doigts... Il découvre les algorithmes à 14 ans et met au point une application chargée de définir l'humeur de quelqu'un en fonction de ses statuts Facebook. Algorithmes qui constituent la clé de voute de Summly. L'application fait un tabac sur l'AppleStore. Noyé par le trop-plein d'informations sur le net ? Summly se charge de sélectionner les faits les plus importants et les résume en 400 signes. En condensé (façon Summly) cette chronique donne approximativement : « Un lycéen devient millionnaire en créant un robot numérique capable d'écrire ses résumés de texte »... 
Cette belle histoire en fera rêver plus d'un. Notamment les geeks dénués du moindre talent artistique, sportif ou... relationnel. Car en réalité, la façon la plus simple de devenir millionnaire est et restera l'héritage.  

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dimanche 17 mars 2013

Billet - Mon 4 mieux que ton 5 !

La bagarre commerciale entre Apple et Samsung pour la suprématie mondiale en matière de smartphone est digne d'une bagarre de cour de récréation. Si on oublie les milliards de dollars en jeu, les arguments des uns et des autres se limitent souvent à des affirmations d'autant plus efficaces qu'elles sont dites avec assurance.

Ton iPhone en est à sa cinquième version ? Certes, mais mon Galaxy S de Samsung, 4e mouture, est encore plus mieux ! Et de se chamailler sur des détails. Car pour les fonctions essentielles (téléphoner et surfer sur le net), ils se valent.

L'iPhone met en avant « siri », la petite intelligence artificielle qui répond à vos questions. Réplique de Samsung : le Galaxy S4 n'a plus besoin de la parole, ni des doigts de son utilisateur ! Il vous comprend d'un simple clignement de paupière. Quand une vidéo est diffusée, si vous quittez l'écran des yeux, elle se met en pause. Et ne reprend que quand votre regard est de nouveau dans l'axe de l'appareil. Une idée géniale, notamment pour les publicitaires. Impossible de zapper les annonces placées avant les clips...

Par contre le Eye-Scrolling, pour faire défiler les pages avec les yeux, est remplacé par un système sensible à l'inclinaison. Penchez votre Galaxy vers l'arrière, et les pages défilent vers le haut. Attention quand même au mal de mer.

On attend maintenant la réplique d'Apple. Deux axes de recherches seraient à l'étude : la commande par la pensée ou... le retour au cadran rotatif pour faire vintage. 

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mardi 5 février 2013

Billet - Une appli SOS préservatif dans votre smartphone


Les Don Juan du dimanche sont obligés, parfois, d'abandonner une bonne opportunité en découvrant, effarés, l'absence de préservatif dans leur trousse de parfait petit séducteur. Chercher désespérément un distributeur est souvent rédhibitoire pour la conquête du moment.

Désormais, que l'on soit chez soi ou dans sa voiture, la solution existe. Il suffit de disposer d'un smartphone, de l'application « SOS condom » et d'un peu de patience car la livraison du « laisser-passer » peut prendre une heure. Pour l'instant, il ne s'agit que d'une version test, expérimentée à... Dubaï.
Mais on peut en découvrir tous les avantages sur un site dédié. Une fois l'appli installée sur son smartphone, on lance sa géolocalisation en même temps que la commande. Un petit film publicitaire, non dénué d'humour, montre les trois options de livraison. Chez soi, rien de plus simple que de faire appel à un faux livreur de pizza. Dans la boîte vous trouverez un petit sachet semblable à celui utilisé pour l'huile pimentée. En espérant qu'il n'est pas question du « goût » du préservatif...
Dans votre voiture, vous serez livré avec une petite pointe d'adrénaline. C'est un faux policier, gyrophare allumé, qui vous dépanne en vous rendant vos papiers après contrôle.
Encore plus improbable, dans la rue, un couple de touristes vous demande votre route tout en vous glissant discrètement l'objet de votre convoitise. Sponsorisée par Durex, cette application prouve que l'on peut vraiment tout faire avec un smartphone, même se protéger.


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jeudi 31 janvier 2013

Billet - Conseils téléphoniques hors forfait


Les opérateurs de téléphonie mobile l'ont parfaitement compris, le smartphone est le nouveau bijou-doudou que l'on chouchoute comme la prunelle de ses yeux. Qu'importe le prix du forfait (et l'engagement qui va avec) si l'on a en plus le dernier-né de la gamme « Appl'sung ». Ils sont beaux, tactiles, remplis de gadgets, mais pas toujours faciles à maîtriser. « Tiens, voilà un créneau à exploiter » se réjouissent quelques comptables d'un grand groupe de télécommunications. Une amie, abonnée chez cet agrume mastodonte, reçoit ce message sur son vieux Nokia : « Profitez d'une assistance sur l'usage de votre smartphone ! Rendez-vous dans votre boutique (9 euros/prestation assistance smartphone de 45 minutes) ». Conséquence, elle pique une triple colère totalement justifiée. Primo, « ils baissent les tarifs, mais se rattrapent sur les services ! » Secundo, « ils me prennent pour une idiote, comme si je ne savais pas me servir de mon téléphone ». Tertio : « je n'ai pas de smartphone ! » J'ai senti beaucoup de détresse dans cette dernière constatation. Voilà comment, avec un simple SMS publicitaire, on se fâche irrémédiablement avec une bonne cliente.

Reste que l'intention est bonne. Pour beaucoup, les nouvelles technologies sont trop compliquées. Enfants, leur télévision était en noir et blanc et composer un numéro prenait une minute avec le cadran rotatif. 45 minutes de formation, ce n'est pas grand chose en comparaison d'une vie. Pour autant, elle pourrait être comprise dans le forfait !

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.