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mercredi 22 mai 2013

Billet - Achats compulsifs, du plus petit au plus gros

C’est plus fort qu’elles : les femmes ne peuvent pas résister quand elles sont sous l’emprise du démon de l’achat compulsif. Et sur internet rien ne les arrête. Produits de beauté, biens culturels... elles craquent dès que le compte en banque affiche un montant confortable.
Vous êtes sceptique? Prenez Yahoo! Ce géant de l’internet américain a mis à sa tête Marissa Mayer. Intelligente, compétente, mais femme avant tout. Quand elle apprend qu’elle dispose de quelques milliards de dollars sur le compte de la société, elle craque. Et cherche à acheter coûte que coûte une grosse babiole inutile et surestimée. Elle jette son dévolu sur Dailymotion. Mais Arnaud Montebourg, juste pour la contrarier (il sort d’une rupture sentimentale douloureuse), fait capoter l’affaire.
Déprimée, Marissa retrouve le sourire en surfant sur les Tumblr, tous plus hilarants les uns que les autres. Elle dépose un peu plus d’un milliard de dollars sur la table et rachète cette plateforme de blogs. Sa pulsion assouvie, elle ose même l’annoncer en publiant un Gif!

P. S.: Cette chronique, écrite au second degré, ne pourra en aucun cas être utilisée par une avocate sans scrupule engagée par mon épouse dans le cadre d’une procédure de divorce pour cause de misogynie avérée. Le budget du foyer est parfaitement géré par ma tendre moitié. Les seuls achats compulsifs existants sont à mettre à mon crédit (découvert plus exactement...) comme l’achat de l’intégrale de San Antonio chez Bouquins (11 tomes) alors que j’ai déjà la collection complète en poche...

jeudi 28 mars 2013

Billet - Summly the best

A 17 ans, Nick D'Aloisio a toutes les chances de devenir le plus jeune e-millionnaire de la planète. Il vient de revendre sa micro société et son application vedette Summly la bagatelle de 30 millions de dollars au géant « Yahoo! ».

Petit génie de l'informatique, ce lycéen anglais aime bidouiller. A 12 ans, dans sa chambre, au lieu de se pâmer devant les posters de Justin Timberlake ou des Pussycat Dolls, il se lance en solo dans l'invention d'applications pour smartphones. Un programme pour partager ses goûts musicaux au début, un autre, « totalement inutile et affreux » selon ses propres dires, est un tapis roulant pour doigts... Il découvre les algorithmes à 14 ans et met au point une application chargée de définir l'humeur de quelqu'un en fonction de ses statuts Facebook. Algorithmes qui constituent la clé de voute de Summly. L'application fait un tabac sur l'AppleStore. Noyé par le trop-plein d'informations sur le net ? Summly se charge de sélectionner les faits les plus importants et les résume en 400 signes. En condensé (façon Summly) cette chronique donne approximativement : « Un lycéen devient millionnaire en créant un robot numérique capable d'écrire ses résumés de texte »... 
Cette belle histoire en fera rêver plus d'un. Notamment les geeks dénués du moindre talent artistique, sportif ou... relationnel. Car en réalité, la façon la plus simple de devenir millionnaire est et restera l'héritage.  

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant. 

dimanche 3 mars 2013

Billet - L'énergie de Yahoo! contre le télétravail

Coup de tonnerre pour les inconditionnels du télétravail. Yahoo! vient de rouvrir le débat sur son intérêt aux États-Unis. La patronne du groupe  internet
, Marissa Mayer, a décidé que tous les salariés seraient désormais obligés de venir au bureau, pour « ressentir l'énergie et l'excitation » du travail en équipe, selon un document interne dévoilé par le Wall Street Journal. « La vitesse et la qualité sont souvent sacrifiés quand on travaille de la maison. Nous avons besoin d'être un Yahoo! uni, et cela commence en étant physiquement ensemble », souligne-t-elle.
Qu'une des plus grosses entreprises d'internet décide de se recentrer est un signe fort. La dématérialisation du travail de bureau a ses limites. Isolé, l'employé peut prendre des libertés inadmissibles au siège. Certains petits  malins savent que le télétravail permet de faire autre chose en parallèle comme cuisine, ménage, distraction (télé, lecture...) voire fumer ou... dormir. Pas évident de piquer un petit roupillon devant son écran dans un open space. On a toutes les chances de retrouver la photo du délit sur un réseau social où on n'a pas que des amis. 
Chez vous, glissez en toute décontraction dans les bras de Morphée pour cette petite sieste réparatrice. De plus, de retour au bureau vous devrez de nouveau supporter frontalement les humeurs et réflexions cassantes du petit chef et les blagues pourries de Marcel Tricard à la machine à café. 
Entamer la conversation avec la nouvelle stagiaire aussi. Et ça, c'est mieux que Chatroulette ou Meetic.

Chronique "ça bruisse sur le net" parue en dernière page de l'Indépendant