mercredi 23 octobre 2013

NET ET SANS BAVURE : Les gogos à plumer se ramassent à la pelle


Le financement participatif, d'exceptionnel, est devenu monnaie courante. Les plateformes se multiplient, les projets aussi. Le gouvernement français a même l'intention de légiférer sur une pratique en plein essor.
Il était une fois de belles histoires comme cet apiculteur des Pyrénées-Orientales qui a sauvé ses ruches grâce aux 409 contributeurs. Et puis le grand n'importe quoi. Le secteur semble donner beaucoup d'idées aux farfelus persuadés que les gogos de la toile sont prêts à leur céder toutes leurs économies.
Deux adolescents américains veulent réaliser un livre photo sur Paris et Rome. Of course, il leur faut se rendre sur place pour réaliser les clichés. 5 000 dollars leur sont indispensables. En clair, le coût de leur mois de vacances en Europe aux frais de la princesse. Bien tenté. Hélas la collecte ne dépasse pas les 200 billets verts.
Lassé de porter des pastèques dans des sacs en papier (on est toujours aux USA où, c'est bien connu, les gens achètent chaque jour une pastèque), un inventeur imagine des « sangles à pastèques ». Réalise des prototypes et propose une levée de fonds sur Kickstarter. 25000 dollars pour en lancer la fabrication industrielle. Après 30 jours, il récolte péniblement 332 dollars au pays du hamburger roi.



Enfin, Matt Tantra de l'Illinois, illuminé total, veut réaliser un documentaire sur « les deux réincarnations les plus récentes de l'apôtre saint Paul, le plus jeune d'entre eux est Joshua Tucker », un Canadien de 21 ans. Objectif : 70 000 dollars, résultat : zéro. Gogo, mais pas trop...

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