Affichage des articles dont le libellé est rivière. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est rivière. Afficher tous les articles

samedi 1 janvier 2022

BD - Edgar P. Jacobs intime


 

Il a marqué l’histoire de la bande dessinée. Pourtant Edgar P. Jacobs a longtemps préféré le chant au dessin. Une vie extraordinaire racontée dans ce roman graphique de François Rivière et Philippe Wurm. Le premier, scénariste, a parfaitement connu le créateur de Blake et Mortimer.

Toutes les anecdotes sont garanties authentiques et souvent de la bouche même du célèbre Belge. Wurm, au dessin, coule son graphisme dans une ligne claire de circonstance. Les vrais fans préféreront la version luxe, en noir et blanc et agrémentée d’un gros dossier, pour le prix de 49,50 €.

« Edgar P. Jacobs, le rêveur d’apocalypse », Glénat, 22,50 € 

dimanche 25 mai 2014

BD : Le retour des superhéros français


Comment, il existe des superhéros français ? Pas notre SuperDupont national, non, de véritables personnages aux pouvoirs exceptionnels, capables de sauver la planète... ou de rayer un continent de la carte en fonction de leurs humeurs. « SuperWorld », écrit par Jean-Marc Rivière et dessiné par Francesca Follini, se déroule à Paris dans un futur proche. Dans le premier tome, le lecteur a fait connaissance avec les enfants des superhéros, disparus depuis 15 ans après avoir mis en place un bouclier protecteur contrer une invasion extraterrestre. Tamara, fille de Zoltar, le plus puissant des gardiens de l'univers, assiste à la destruction du bouclier et à la réapparition des héros. Le second tome montre la difficile cohabitation entre les enfants et les parents. D'autant que les superhéros ne sont plus les bienvenus. Parqués dans un ghetto, ils sont sous le contrôle de la police. Un mélange entre complot planétaire, action et psychologie qui donne une touche très frenchie à une BD qui aurait tout à fait sa place aux USA.

« SuperWorld » (tome 2), Delcourt, 14,95 €

dimanche 18 mai 2014

BD - Héritage en errance

Chaque année en France des milliers de personnes meurent sans avoir le moindre héritier. Si personne ne se manifeste, tout va à l'État. Certains notaires cherchent cependant à trouver le fils caché ou le petit neveu oublié. Ils utilisent les services de « chasseurs d'héritiers ». Lélio fait partie de cette confrérie très réduite. Il vit largement de ses recherches car empoche 25 % de la somme en jeu à chaque dossier résolu. La série, écrite par Jarry et Rivière et dessinée par Tavernier, débute dans la jungle d'Amérique du Sud

Un loser, pourchassé par des trafiquants de drogue, est sauvé in extrémis par Lélio, porteur d'une très bonne nouvelle. Il vient d'hériter d'un peu plus d'un million d'euros d'une tante très éloignée. Un prologue animé pour une suite tout aussi mouvementée avec la recherche d'héritiers d'un baron assassiné dans son château. Lélio va devoir faire des recherches du côté de la mère du baron. Une artiste qui a eu la mauvaise idée de tomber amoureuse d'un officier allemand durant l'occupation. Au centre des recherches, un tableau convoité par un peu trop de personnes...

« Chasseurs d'héritiers » (tome 1), Delcourt, 13,95 €


vendredi 25 octobre 2013

BD - Super gamins crétins


D'ordinaire, les super héros n'ont pas de famille. Exceptions rarissimes, ils ne peuvent se reproduire. Pourtant toute la trame de Super World, comics made in Europe par Rivière (France) et Follini (Italie), est basée sur la descendance. Dans un Paris imaginaire, les super héros ont éradiqué la délinquance, la menace nucléaire et les méchants. Quand une invasion extra terrestre se précise, ils construisent un bouclier autour de la Terre. Mais en le mettant en marche, ils disparaissent tous, comme désintégrés. De nos jours, les fils et filles de super héros ne servent plus à rien. 
Une jeunesse dorée, multimilliardaires à ne rien faire si ce n'est profiter de la gloire de leurs parents. Mais la populace gronde. Quand un attentat détruit la tour de commande du bouclier, la situation devient intenable. Les autorités emprisonnent les descendants des super héros. Seule Tamara, fille de Zoltar, reste libre de ses mouvements et de ses pouvoirs. Une première livraison copieuse de 100 pages, bourrées de rebondissement. La suite est annoncée au premier semestre 2014 et le troisième et dernier tome fin 2014.

« Superworld » (tome 1), Delcourt, 14,95 €

mercredi 8 décembre 2010

BD - Le dernier Victor Sackville

Clap de fin pour Victor Sackville. C'est d'ailleurs clairement indiqué sur la couverture du tome 23 avec un gros « The end » ornant l'écran du cinéma où se déroule l'action. On regrettera cet espion anglais distingué, efficace et charmeur. Il est sorti de l'imagination fertile de François Rivière et de Gabrielle Borile. 

Côté dessin, c'est Francis Carin qui a donné corps à ses aventures, aux quatre coins du monde. Pour cette ultime énigme, Sackville est à Hollywood. Durant ces années 20, l'industrie cinématographique est en plein développement. Un agent dormant anglais aurait découvert un trafic avant de disparaître. Sackville va tenter de le retrouver. François Rivière semble avoir pris beaucoup de plaisir à décrire un milieu qu'il connaît particulièrement bien. 

Le portrait de la scénariste excentrique (cougar avant l'heure), est très réussi. Et pour donner un peu de piment à l'ensemble, un vieil ennemi refait son apparition : Tadjeff, mégalomane ayant endossé, sans problème le costume de producteur.

« Victor Sackville » (tome 23), Le Lombard, 10,95 € 

samedi 26 décembre 2009

BD - Victor Sackville sur la frontière

En bande dessinée, il y a les héros immuables, où chaque aventure n'est qu'une péripétie sans conséquence sur son caractère (Ric Hochet en est l'archétype...) et puis ceux qui évoluent en fonction des événements qui traversent leur existence. Victor Sackville est un bel exemple de cette seconde catégorie, le 22e titre de la série marquant un tournant dans les aventures de ce héros imaginé par Borile et Rivière et illustré par Carin. 

L'agent secret anglais est envoyé à Anvers en Belgique. Le pays est occupé par les Allemands. Il s'agit pour Victor Sackville et son ami Pavel de trouver le successeur au chef du réseau de résistance de la ville de Vlissuigen, ville frontière essentielle dans la communication des informations collectées par les nombreux espions officiant durant la guerre 14/18. Dans une ville sous la coupe d'un occupant sans pitié, les deux héros vont découvrir que les apparences sont parfois trompeuses. Ils rencontrent Jeanne Laroche, résistante de la première heure, une des plus efficace, mais qui passe aux yeux de la population pour une traître vendue aux Allemands. 

Une belle parabole sur ces gens ordinaires, agents de l'ombre, mettant l'amour de leur patrie plus haut que leur réputation.

« Victor Sackville » (tome 22), Le Lombard, 10,40 € 

jeudi 7 février 2008

BD - Polar du futur


Même si la couverture n'est pas des plus engageante, plongez dans le premier tome de cette nouvelle série de science-fiction et découvrez Scoffoni, un dessinateur presque débutant (c'est son premier album, mais il travaille depuis de nombreuses années dans le milieu de la publicité) au trait réaliste et aux cadrages dignes d'un vieux briscard assis sur 20 années d'expérience. Une véritable merveille graphique, avec son lot de décors très poussés et de gueules chez les seconds rôles. 

Sans oublier les véhicules futuristes mais totalement crédibles. Côté histoire, le scénario de Benoît Rivière met un peu de temps à démarrer. Heureusement le personnage principal, Milo Deckman, flic de base de Los Angeles permet de faire passer quelques longueurs. Il est le témoin, par hasard, du meurtre d'une jeune femme dans la rue. 

Au moment de l'identification qui s'effectue à l'aide de l'iris, il découvre une double identité. Femme d'un chercheur avec l'oeil gauche et d'un dentiste avec l'autre. Qui est-elle exactement ? Pourquoi a-t-elle été abattue en pleine rue ? L'enquête ne fait que commencer et Milo, sans le savoir, vient de mettre les pieds dans une affaire complexe qui risque de lui gâcher l'existence.

« Milo », Delcourt, 12,90 €  

mardi 13 novembre 2007

BD - Victor Sackville, l'espion que vous aimez

1918. Alors que les combats font rage dans les tranchées françaises, Victor Sackville, l'espion de Georges V, combat lui aussi mais d'une manière plus feutrée. 

A Rome, il est chargé de convaincre John West, un génie anglais des mathématiques, de mettre sa science au service de l'armée française pour casser le code des messages allemands. L'affaire se complique quand West est accusé par la police italienne d'avoir assassiné une élégante bourgeoise romaine dont il était l'amant. Victor, aidé de son ami Anton, va devoir remonter la piste pour découvrir qui tente d'écarter West. 

Complot allemand, traîtres bien cachés, coups de théâtre : il ne manque rien à cette 20e aventure de Victor Sackville qui avait fait ses premiers pas, en 1985, dans les pages d'un journal belge avant de rejoindre l'hebdomadaire Tintin. Le scénario est de Gabrielle Borile. Elle ressort un méchant qui s'était déjà mis en travers du chemin du héros dessiné par Francis Carin. Une série toujours aussi passionnante, permettant de mieux connaître les coulisses de cette période de l'histoire européenne.

"Victor Sackville", Le Lombard, 9,80 € 

jeudi 28 septembre 2006

Roman - Les chroniques d'Oliver Alban

Personnage de bande dessiné imaginé par Floc'h et Rivière, Oliver Alban, critique littéraire anglais, nous livre une sélection de ses chroniques.

François Rivière, biographe reconnu d'Agatha Christie ou de J. M. Barrie, le créateur de Peter Pan, a transformé sa passion pour la littérature anglaise en une mine pour des scénarios de bande dessinée, notamment illustrés par Floc'h. Le personnage de Francis Albany est apparu dans « Les rendez-vous de Sevenoaks » aux éditions Dargaud en 1977. Le dernier album du duo, paru l'an dernier, raconte la vie d'Olivia Sturgess, romancière imaginaire, amie d'Albany. Ces deux, au fil des histoires élaborées par Floc'h et Rivière, se sont trouvé de plus en plus de points commun. Jusqu'à inventer une signature leur permettant de parler de leurs collègues indirectement. 

Critique virtuel
Oliver Alban a publié de très nombreuses chroniques. Critique virtuel, ce n'est que récemment qu'un historien travaillant sur l'oeuvre de Francis Albany a découvert au fond d'une malle des chroniques inédites. Et le doute s'insinue dans son esprit : « Et si Oliver Alban avait véritablement existé ? » Pas de réponse formelle, mais pour étayer cette hypothèse, voici quelques-unes des chroniques inédites, réunies par ordre chronologique. Ce sont en fait des petits portraits des plus célèbres intellectuels de l'époque. On apprend ainsi quelques secrets sur la vie et les manies de plusieurs écrivains anglais comme P. G. Wodehouse, Daphne du Maurier ou Patricia Highsmith. Chaque chronique est illustrée par un portrait au trait signé Floc'h. 
De Francis Albany (en 1947) à Somerset Maugham (en 1977), ces petits textes délicieux de malice et d'élégance, dressent un panégyrique de tout ce que l'Angleterre (et le monde anglo-saxon par extension) compte d'intelligent et de brillant. Oliver Alban rencontre également les célébrités de la télévision (il est sous le charme de Diana Rigg, l'inoubliable interprète de Chapeau melon et bottes de cuir) ou du cinéma comme Hitchcock. Sur ce dernier il recueille la confidence de quelqu'un qui l'a bien connu : « Hitch est un homme imprévisible, il passe de l'exquis à l'imprévisible sans raison apparente. En vérité, c'est un grand timide et un peureux. C'est du reste le secret de son génie ».
Ce livre est un petit bijou, vibrant hommage à tout ce que Floc'h et Rivière aiment dans la littérature anglaise. Et il donne envie de se plonger dans ces classiques outre-Manche encore trop méconnus ce de côté-ci du Channel... 

« Les chroniques d'Oliver Alban », Floc'h & Rivière, Robert Laffont, 19 €

dimanche 20 août 2000

BD - "Le magicien de Brooklyn", nouvelle aventure de Victor Sackville


Victor Sackville, l'espion de George V, quitte le fog de Londres pour les lumières de New York. Il est chargé par ses chefs d'enquêter sur le meurtre d'un magicien dans sa loge. Il se fait donc passer pour un agent anglais en quête de nouveaux talents et écume les cabarets de music-halls de Brooklyn. Il retrouve la charmante Gladys Cooper qui brûle les planche new-yorkaises. Sackville croise également le chemin du mystérieux Olaf Magnus. Magicien mais également hypnotiseur il agit dans l'ombre, manipulant un adolescent pour effectuer ses basses œuvres.

Des coulisses aux docks en passant par les restaurants à la mode, le lecteur se balade dans un New-York des années 20 parfaitement reconstitué par Francis Carin. Le scénario, signé Borile et Rivière, laisse suffisamment de points dans l'ombre pour donner fortement envie de lire la suite. Mais ce sera pour dans quelques mois... 

"Victor Sackville" (tome 15), Le Lombard, 59 francs