Nouvelle époque, nouveaux personnages et nouveau cycle pour « Les Forêts d’Opale », série écrite par Arleston et dessinée par Pellet. De longues années après le sacrifice du titan de Darko, un équilibre précaire règne dans ce monde imaginaire désormais mis en images par Cédric Fernandez. Un maître archéologue recrute un petit prestidigitateur un peu escroc sur les bords, Luksand, et va tenter d’extorquer un bijou magique à une redoutable femme de pouvoir. On apprécie les animaux imaginaires, les rebondissements et la beauté de l’autre héroïne, Altä. « Les Forêts d’Opale » (tome 10), Soleil, 14,50 €
Durant les années 60, l’Etat français a organisé un véritable exode forcé pour quantité de jeunes Antillais et Réunionnais. Un exil pour atténuer la pression démographique de ces petites îles et tenter de repeupler une métropole vieillissante. Ce passé coupable, tout le monde veut l’oublier, tant les organisateurs que les « victimes ». Jessica Oublié, fille d’Antillais, née en France justement, a enquêté et signe un album (dessiné par Marie-Ange Rousseau) de témoignages très forts. Entre réveil de conscience et regrets éternels, le Bumidom pour « Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer » aura amplifié le sentiment de déracinement de ces « Iliens ». ➤ « Peyi an nou », Steinkis, 20 €
L’hiver est terminé Pour ceux qui ont raté le phénomène « Game of Thrones » ces dernières années, voilà l’occasion parfaite de tout découvrir d’un coup. Les sept saisons dans un gros coffret, pour des heures et des heures de plongée dans cet univers violent et inquiétant. Avec en plus quantité de bonus. Et si vous êtes attentif, vous pourrez reconnaître certains lieux de tournage, notamment Gérone en Catalogne. ➤ Coffret Game of Thrones, Warner home vidéo, environ 100 € Parisiennes
Elles sont cinq. Cinq femmes dans Paris. Valeria Bruni-Tedeschi, Anaïs Demoustier, Naidra Ayadi, Lou Roy-Lecollinet, Zabou Breitman interprètent ces Parisiennes modernes qui vivent, aiment, jouissent et se posent des questions. Ludique et passionnant. ➤ "Paris, etc », Studiocanal Frenchy-space
Tiré de la BD de Christin et Mézières, l’adaptation de Valérian par Luc Besson est une superbe réussite. Effets, spéciaux, humour, 3D, monstres... Le film n’a rien à envier aux superproductions américaines. A déguster dans son canapé à la vitesse de la lumière. ➤ « Valérian », EuropaCorp Bébél éternel Jean-Paul Belmondo (qui pourrait de nouveau tourner prochainement), a longtemps assuré ses cascades lui-même. Ce coffret reprend six de ses films les plus mouvementés dont « L’alpagueur » tourné en grande partie à Perpignan. Du cinéma efficace et spectaculaire. ➤ « Belmondo cascadeur », Studiocanal ------------------ Entre cape, épée et comédie US S on nom s’est peu à peu effacé de la mémoire collective mais André Hunebelle n’en reste pas moins un grand réalisateur français du XXe siècle. Si la trilogie Fantômas et OSS 117 sont ses films les plus populaires, le cinéaste a aussi révélé Louis de Funès (il lui a donné son premier rôle dans Taxi, Roulotte et Corrida), Bourvil, Jean Marais (avec qui il a tourné « Le Miracle de Loups » dans la Cité de Carcassonne) et même le scénariste et dialoguiste Michel Audiard. Pathé ressuscite deux de ses œuvres issues de sa période de cape et d’épée : « Les Trois Mousquetaires » et « Le Capitan ». Les Trois Mousquetaires est un véritable monument de la littérature française. En 1953, André Hunebelle en fait une adaptation drôle et musclée sur des dialogues de velours. Il faut dire que le scénario est signé Michel Audiard. Un an après avoir réalisé Le Bossu, André Hunebelle signe Le Capitan en 1960, adapté du roman éponyme de Michel Zévaco, avec la même équipe à succès. Le réalisateur retrouve en effet Jean Marais et Bourvil dans des rôles similaires avec, en prime, Guy Delorme, éternel méchant des films de cape et d’épée, aussi bien chez Hunebelle que chez Bernard Borderie. Une fois encore, le casting est épatant. Jean Marais apporte une touche d’émotion et de justesse à son rôle. Coloré, historiquement fidèle et majestueusement décoré, Le Capitan est une pépite du genre. Vif, rocambolesque et rythmé, le film joue sur les scènes d’action et d’aventure qui se succèdent avec panache. Qui se souvient de Preston Sturges ? Pas assez de cinéphiles malheureusement alors voilà l’occasion de se replonger dans l’œuvre de ce grand maître de la comédie hollywoodienne, artiste avant-gardiste enfin célébré à sa juste valeur par un objet d’exception ! Ce coffret reprend six trésors restaurés et présentés pour la première fois en HD. Sarcastique dans « Le Gros Lot » avec Dick Powell, Jimmy MacDonald rêve de remporter le gros lot du concours de slogans. Ses collègues lui font croire qu’il a gagné… Il se lance alors dans de folles dé- penses pour ravir sa famille et sa fiancée. Romance dans « Un cœur pris au piège » avec Barbara Stanwyck et Henry Fonda. Après un voyage en Amazonie, Charles Pike, riche héritier, rencontre sur le bateau du retour une femme fatale en quête de mari, Jean Harrington. Elle va bientôt jeter son dévolu sur lui. Dans le coffret vous retrouverez un livre exclusif grand format (24x30cm à l’italienne) de 188 pages, rassemblant à la fois un texte in- édit de Philippe Garnier (ainsi que des textes sur chacun des films), la biographie de Preston Sturges signée Marc Cerisuelo et un album photo dédié à chacun des films, tiré d’archives rares. ➤ Coffret Hunebelle, Pathé. ➤ Coffret Preston Sturges, Wild Side Vidéo
Charlize Theron en «Atomic Blonde » c’est de l’action toutes les 30 secondes, du charme toutes les minutes et des rebondissements tous les quarts d’heure. Un film survitaminé, sorte d’ovni à base d’espionnage, se déroulant entre Berlin Ouest et Est, les trois jours au cours desquels l’Histoire a basculé et le Mur abattu. Reste que sur place, les différents services secrets sont toujours actifs et en plein chambardement. Une liste, recensant tous les agents en poste à Berlin, des deux côtés, est mise à prix. Tous la veulent, des Britanniques aux Russes en passant par les Français et bien évidemment les Américains. Le meilleur agent anglais abattu, le MI décide d’y envoyer Lorraine Broughton (Charlize Theron) pour récupérer la liste et surtout démasquer un agent double. Le film de David Leitch en plus de nous plonger dans le Berlin de la fin des années 80 (avec la bande originale top de chez top, de David Bowie à The Clash en passant par Nena et son 99 luftballons), film Charlize Theron sous toutes les coutures, habillée, peu vêtue, entièrement nue. Belle ou amochée. Car l’espionne prend beaucoup de coups au cours du film et plus on approche du dénouement, plus ses jolis yeux sont cernés, ses lèvres explosées et ses jambes couvertes de bleus. De l’action et un beau retournement de situation dans les dernières minutes. Du grand art. ➤ « Atomic Blonde », Universal vidéo, 14,99 € le DVD, 17,99 € le blu-ray
Voici le côté Noir de la ligne Clerc avec les récits de « Manoir », de « L’irrésistible ascension », des « Mémoires de l’espion » et de nombreux inédits. Ce volume constitue une exploration chronologique et exhaustive des recoins sombres de la fiction avec Serge Clerc pour guide exclusif, assorti d’un dossier signé Frédéric Prilleux : plus de 350 dessins et pages de BD au total ! ➤ « Noir », Dupuis, 48 € Blutch le caméléon
Il est sans doute l’un des plus doués de sa génération. Blutch n’en oublie cependant pas ses maîtres. Dans cet album très grand formant, il revisite une planche de classiques de la BD. En noir et blanc, on peut redécouvrir Astérix, Gaston ou Blueberry, mais avec cette ironie et décontraction spécifiques à cet auteur. On apprécie aussi sa vision de Blake et Mortimer et de séries plus sulfureuses comme Valentina de Crépax. ➤ « Variations », Dargaud, 29,90 € L’œuvre de Will
Durant des décennies, il a consciencieusement illustré les aventures de Tif et Tondu. Mais au fond de lui, Will ne désirait qu’une chose : « dessiner des femmes, belles de préférence ». Cette énorme anthologie, courant sur toute sa carrière, monte quantité de croquis de ces « belles ». Mais aussi nombre de reproductions des planches, avec tous les détails, ratures, collages et autres « rustines ». Une plongée dans son art. 400 pages commentées, sobrement, par Vincent Odin. ➤ « Mirages », Daniel Maghen, 59 € Net et masques
Que se passerait-il si toutes les données stockées dans le cloud et les archives du net (mail, textos...) étaient consultables par tout le monde du jour au lendemain ? Cette idée saugrenue a été développée par Brian K. Vaughan, scénariste, dans un long roman graphique présenté à l’italienne. Cette quasi 3e guerre mondiale a laissé des traces. Tout le monde a désormais cessé d’utiliser internet et se déguise pour ne pas être reconnu. Et si on veut une identité secrète, il suffit de la tester en live. Dessinée par Marcos Martin, cette histoire de détective, de paparazzi et de star passionnera les amateurs de comics. ➤ « Private Eyes », Urban Comics, 28 € Mondrian et ses modèles
Ses toiles sont reconnaissables au premier regard. Mondrian a toujours recherché la simplicité et les couleurs simples. Ce peintre néerlandais vivait comme un ascète dans son atelier. JeanPhilippe Peyraud et Antonio Lapone se sont inspirés d’une simple photo de cet «antre» pour imaginer une relation entre le créateur et une femme, vendeuse dans un grand magasin parisien dans ces années 20, amoureuse comme lui de la musique jazz. Les très grandes planches mettent en valeur la mise en page sophistiquée de cet album idéal à offrir à un amateur d’art contemporain. ➤ « La Fleur dans l’atelier de Mondrian », Glénat, 19,50 € Cinéma de légendes
Ed Brubaker et Sean Phillips revisitent la période noire du maccarthysme à Hollywood dans ce roman graphique de 400 pages. Charlie, scénariste, n’arrive plus à écrire. Alors il passe un accord avec son collègue et meilleur ami Gil. Ce dernier, dénoncé comme communiste, ne pourra plus écrire officiellement mais en coulisse c’est lui qui finalisera les scripts de Charlie. Un marché du diable qui va mal tourner. Car Charlie tombe amoureux d’une starlette et Hollywood, à cette époque, était peu fréquentable. ➤ « Fondu au noir », Delcourt, 34,95 €
D’où viens-tu Spirou ? Sente, le scénariste et Verron le dessinateur tenaient à donner une réponse à cette question. Ainsi est donc née l’histoire de Ptirou. Ce gamin, à la tignasse rousse, acrobate dans un cirque, devient groom sur un transatlantique. Le même qui a à son bord un certain Robert, jeune Français qui aime tant dessiner. Ptirou a pour lui un indécrottable optimisme et une audace à toute épreuve. Sur ce bateau, il croise la route de la jolie et si gentille Juliette. Un peu comme dans le film Titanic, cette histoire d’amour va servir de fil conducteur à cet album entre hommage, critique sociale et plongée dans le passé. Raconté par l’Oncle Paul, le périple de Ptirou sait aussi émouvoir. Le lecteur et surtout Robert, qui, une fois rentré en France, s’inspirera de son espièglerie pour imaginer Spirou, version éternelle de cet orphelin frappé par le destin. ➤ « Il s’appelait Ptirou », Dupuis, 16,50 €
Retour dans la Zone X. À sa frontière exactement. Jeff Vandermeer, écrivain américain de science-fiction avait prévenu le lecteur en publiant « Annihilation », premier tome de la trilogie du Rempart Sud. Dans Autorité, il reprend le récit peu de temps après la disparition de la douzième expédition dans cette Zone X, où rien n’est plus normal. Le Rempart Sud est une organisation secrète chargée de comprendre. Invasion extraterrestre, mutation, contamination ? Le mystère reste entier. Dans « Autorité », on suit Control, nouveau chef du centre, chargé d’interroger la biologiste, seule rescapée. Control au passé compliqué qui va profiter de ce poste pour s’affranchir. De sa mère. De l’organisation. De la normalité. Un texte puissant et sans cesse étonnant. ➤ « Autorité », Jeff Vandermeer, Au Diable Vauvert, 23 €.
Plus habitué à faire des reportages aux quatre coins de la planète, Guy Lefranc s’offre pour sa 28e aventure un périple dans la France rurale. En Aveyron exactement, au cœur de l’Aubrac entre Espalion et Saint-Geniez-d’Olt. A la base, c’est un simple fait divers crapuleux. Le massacre de trois personnes dans une forêt. A la hache. Mais les gendarmes locaux trouvent cela suspect car des impacts de balles sont retrouvés sur les corps. Le commissaire Renard, en vacances dans la région, alerte son ami journaliste qui descend immédiatement dans la région et remonte la piste. Espionnage, technologie nucléaire, savant fou : Corteggiani, le scénariste multiplie les fausses pistes et introduit, grande nouveauté, un personnage féminin qui pourrait faire de l’ombre à Jeanjean. Au dessin, Christophe Alves se fond dans le style de Jacques Martin et Bob de Moor. ➤ « Lefranc » (tome 28), Casterman, 11,50 €
LES GARDIENNES. Xavier Beauvois raconte la guerre 14-18 des femmes restées à l’arrière.
En pleine célébration du centenaire de la guerre 14-18, les films sur cette immense boucherie se multiplient. Après « Au revoir là- haut » de Dupontel, place aux « Gardiennes » de Xavier Beauvois. Point commun entre les deux films, il s’agit d’adaptations de romans et ce ne sont pas les combats qui sont au centre de l’histoire, mais leurs conséquences.
Quand des millions de Français ont rejoint le front, la fleur au fusil, à l’arrière seules les femmes et les anciens sont restés pour faire tourner les fermes et entreprises. Persuadés d’une victoire rapide, cette situation s’est compliquée quand les poilus se sont enlisés dans les tranchées. Le film raconte comment des femmes ont dû se retrousser les manches et faire le travail des absents. Dans cette grosse exploitation agricole avec culture de céréales et élevage de vaches laitières, il ne reste plus que deux femmes pour tout faire. Hortense (Nathalie Baye) et sa fille Solange (Laura Smet) labourent, sèment et récoltent. Un travail harassant qui est normalement effectué par le fils d’Hortense et le mari de Solange. Mais ils sont tous les deux mobilisés.
Alors la patronne se résout à embaucher. Mais plus un seul homme valide n’est disponible. Elle prend donc la jeune et serviable Francine (Iris Bry). Elle deviendra essentielle à la bonne conduite de la ferme. Orpheline, elle a l’impression de se découvrir une famille. D’autant que quand le fils revient pour une permission, ils tombent amoureux. Mais la guerre n’est pas terminée et les trois femmes vont encore rester longtemps seules à gérer la ferme.
■ Trois femmes, trois parcours
Trois femmes sont au centre de ce film réalisé par un homme, mais coécrit avec sa femme, Marie-Julie Maille, également monteuse et actrice. La plus vieille, gardienne des traditions, n’a qu’un but : que tout redevienne comme avant. Sa fille, dont le mari est prisonnier, incarne ces femmes qui, face à l’adversité, s’affirment et prennent de l’assurance. C’est elle qui va moderniser l’exploitation, abandonnant les bœufs pour des tracteurs. Une moderne qui s’ignore. La troisième, Iris, est celle qui va le plus s’affirmer. Naïve, confiante, elle devra pourtant assumer ses choix, se moquant du « qu’en dira-t-on » pour s’épanouir. Le film est ancré dans cette terre de France, parfois féconde, trop souvent boueuse. Réalisation classique, naturaliste, exceptées deux scènes remarquables : le rêve d’un Poilu lors de sa permission, tuant des ennemis sans visages et le ballet de deux mains amoureuses sur les pierres millénaires d’un dolmen. Le tout sur la musique de Michel Legrand.
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Xavier Beauvois dans le texte
Sur la différence entre comédien et acteur : « Le comédien c’est celui qui a fait des études qui a pris des cours de théâtre et qui va se branler la tête à la cantine pour savoir comment il va jouer son personnage. Tandis que l’acteur c’est quelqu’un qui va être le personnage. Moi quand j’ai affaire à un comédien il dégage, je ne veux que des acteurs. Un mec comme Depardieu il va toucher les couilles du photographe de plateau mais dès qu’on dit « Moteur », il va être son personnage. C’est pour ça que je ne vais jamais au théâtre. »
Sur l’adaptation des romans au cinéma. « Si j’ai lu un livre, je ne vais pas voir l’adaptation. Chacun de nous devient metteur en scène en lisant un roman. On va imaginer une fille qui n’aura rien à voir avec celle proposée par le cinéaste. Forcément quand vous allez voir le film vous êtes confronté avec quelqu’un qui a un autre fantasme qui ne va pas forcément vous plaire. En général, on est déçu. »
Le roman qu’il aimerait adapter : « Les mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar. L’intelligence des Romains c’est que quand ils envahissaient un pays, un type du pays pouvait devenir empereur. Hadrien était Espagnol. Ils amenaient du progrès les Romains, ils étaient beaucoup plus malins que ces crétins de Français en Algérie. »
Sur la lenteur de ses films : « Faut pas compter sur moi pour mettre la caméra à l’épaule et faire semblant de la branler pour faire jeune. Ça non, ça va pas le faire. Je ne supporte pas. Le pire pour moi c’est Jason Bourne. Le mec il est à Berlin, on cligne des yeux il est à Rome puis Istambul. Insupportable. »
Tourner avec sa fille de 5 ans : « Elle me disait ‘Oui chef, oui patron’, elle se foutait clairement de ma gueule. » ➤ « Les Gardiennes », drame, de Xavier Beauvois (France, 2 h 14) avec Nathalie Baye, Laura Smet, Iris Bry
Les personnages des comics américains ont définitivement conquis le monde. Grâce aux films plus que les BD, mais Superman, Batman et autres Surfer d’argent sont devenus des références planétaires. Au point que les meilleurs des dessinateurs de la « franco-belge » se proposent désormais d’animer ces héros. Moebius en son temps et aujourd’hui c’est Enrico Marini qui se frotte à l’homme chauve-souris. Batman en couleurs directes, c’est rare et remarquable. D’autant que Marini a profondément humanisé le personnage et pris beaucoup de plaisir à dessiner les deux héroïnes féminines emblématiques de la série, la chipie Harley Quinn et la très sexy Catwoman. Bref, ce premier tome d’un diptyque plaira à tous, des inconditionnels du héros comme des amateurs de jolis dessins sans trop d’effets superflus. ➤ "Batman, The Dark Prince Charming » (tome 1), DC et Dargaud, 14,99 €