Affichage des articles dont le libellé est fernandez. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est fernandez. Afficher tous les articles

samedi 23 décembre 2017

BD : Les Forêts d’Opale reverdissent


Nouvelle époque, nouveaux personnages et nouveau cycle pour « Les Forêts d’Opale », série écrite par Arleston et dessinée par Pellet. De longues années après le sacrifice du titan de Darko, un équilibre précaire règne dans ce monde imaginaire désormais mis en images par Cédric Fernandez. Un maître archéologue recrute un petit prestidigitateur un peu escroc sur les bords, Luksand, et va tenter d’extorquer un bijou magique à une redoutable femme de pouvoir. On apprécie les animaux imaginaires, les rebondissements et la beauté de l’autre héroïne, Altä.
« Les Forêts d’Opale » (tome 10), Soleil, 14,50 € 


dimanche 20 août 2017

BD - La guerre aérienne du passé


Alors que les poilus croupissaient dans les tranchées, les pilotes s’affrontaient lors de duels homériques dans le ciel de France. Parmi les as des aviateurs français, Alexandre Marais a la particularité d’avoir été défiguré et de dissimuler ses blessures de guerre sous un masque. Il va devoir apprendre à combattre avec un nouveau venu, Louis Lafitte, jeune, beau et très talentueux. Rapidement, les deux militaires vont vouloir se mesurer dans les airs. C’est à celui qui abattra le plus de « Boches ». Mais ces derniers aussi ont des as dans leur chasse et Marais, tout comme Lafitte, devront s’épauler pour tout simplement survivre. Le récit de Thierry Lamy, entre vérité historique et romance (Marais tombe amoureux de sa marraine de guerre au rôle plus trouble qu’il n’y parait), raconte une belle histoire prévue en trois parties toutes dessinées par Cédric Fernandez, déjà remarqué dans le genre avec sa biographie de Saint-Exupéry.

➤ « Faucheurs de vent » (tome 1), Glénat, 13,90 €


jeudi 24 janvier 2008

BD - Egos de militaires

Étrange et décalée cette bande dessinée, une histoire complète, signée par un dessinateur espagnol, Fernandez, qui pour la première fois signe également le scénario. « La mère des victoires » est un char d'assaut du futur. L'arme ultime. Dans ce futur proche, la guerre est récurrente, thème principal d'une émission de téléréalité. Les affrontements entre les deux blocs sont mis en scène, filmés au plus près. 

Les effets spéciaux spectaculaires, mais les morts bien réels. Personnage principal de l'histoire, le capitaine Kataoka. Ce gradé ambitieux, a travaillé à la mise au point de la « Mère ». Il est persuadé d'en prendre le commandement. Mais c'est un officier plus jeune, plus télégénique, qui est choisi. Lui est relégué à l'entraînement des novices. Un militaire exigeant, violent, intransigeant. 

Le décalage intervient quand Fernandez rajoute à l'intrigue une histoire d'amour entre Kataoka et son chef supérieur, la rousse et volcanique capitaine Anderson. Dans leurs uniformes ils tuent, détruisent, sont sans pitié. Mais par ailleurs ils se comportent comme des tourtereaux, roucoulant dans des draps de soie. Le grand écart est maximal...


« La mère des victoires », Delcourt, 12,90 €